Mehoko

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Mehoko a passé une grande partie de son enfance en Varisie, où sa famille vivait près d'un temple de Calistria. Sa mère, tenait une petite boutique sans prétention au bord d'une rivière, tandis que son père était garde au village. Conseillé par ses parents et éduqués en ce sens, Mehoko restait, dès qu'elle sortait de chez elle, sous forme humaine afin de se rendre au temple où elle s'émerveillait sans cesse de ce que les prêtresses avaient à offrir. Parfois, elle s'échappait de la maison en renard pour courir dans la forêt, dans les champs, ou rendre visite à un ami au village. Sa vie changea rapidement le jour de ses dix ans.

A son dixième anniversaire, Mehoko ressentie une intense monté de joie, sans vraiment d'explication, et, alors que toute la famille et ses amis étaient là, elle utilisa la magie pour la première fois. Apeuré, elle en vint à parler Céleste, un céleste parfait, alors qu'elle zozotait encore le commun du plan matériel. Emmené au temple, les prêtresses la rassurèrent en lui disant que, peut-être, était-ce là un cadeau de la déesse, pour elle qui savait vivre l'instant et profiter de chaque instant.

Pour Mehoko, il n'y a pas de plaisir sans vie, et ses dons était là pour le lui prouver. Sa magie était faite pour soigner, guérir les maux et les souffrances du monde, afin de permettre a tous d'éprouver la vie et d'y trouver la joie. Elle était encore bien jeune et ignare du monde qui l'entourait.

Cinq années plus tard, elle était devenu une belle jeune fille, prête à marier, qui usait de sa magie au temple pour soigner quiconque le lui demandait. Le soir, elle quittait les lieux pour gambader partout, profiter des couchés de soleil, de l'odeur des fleurs, des arbres et de la nature, avant de revenir, toute terreuse et sale, chez elle, où elle profitait du bac d'eau pour se laver. Elle n'avait peur que d'une chose dans son insouciance et son bonheur continue: Que tout s'arrête. Elle fit la rencontre d'un beau jeune homme du Nidal, un pays dont elle n'avait jamais entendu parler, s’intéressant alors très peu à la politique et la géographie, et en tomba follement amoureuse. Lui aussi la trouva a son goût, et demanda sa main a ses parents, avec une dot que ne pouvait refuser sa famille. L'homme était un capitaine de l'armée du Nidal, un poste haut placé qui assurait un bel avenir à la jeune fille, malgré la désapprobation des prêtresses qui voyait la petite un peu comme leurs filles et qui savaient ce qu'était le Nidal.

Là bas, elle connu la souffrance, le désespoir et l'horreur. Son mari, qui n'avait aucune réelle intention de l'être, abusa d'elle autant qu'il est possible d'abuser de quelqu'un. La réduisant à l'état d'esclave sexuelle et prenant un plaisir pervers à la faire souffrir. Il allait même jusqu'à la forcer à user de ses pouvoirs pour soigner des gens qu'elle voyait ensuite se faire écorcher vif.

Heureusement pour elle, quelque mois plus tard, des aventuriers, luttant contre la présence du dieu sombre, vint à sa rescousse et la ramena en Varisie. Honteuse, apeuré, elle ne rentra pas chez elle et erra une longue année, sans but. Sans s'en rendre compte, elle y revint tout de même, ses pieds l'ayant amené devant le temple où elle avait passé de si bon moment et, sous l'aile protectrice des prêtresses, elle découvrit l'autre facette de Calistria: La vengeance, la tromperie. Des armes dont elle pouvait se servir pour se sauver elle même. Si elle voulait vraiment adorer la déesse, il lui fallait embrasser tout ses aspects et prit donc sa décision. Elle devait vivre, elle devait retrouver goût à la vie et ses plaisirs, et traquer son amant afin de se venger et pour ça, elle avait a sa disposition ses multiples formes pour tromper et ruser contre les militaires du Nidal.

Après un peu moins d'un an de traque, Mehoko avait réussi à faire fuir le capitaine de son pays, répandant de fausses rumeurs de trahison, et le suivi jusqu'à une vieille ruine. Là, elle le vit traverser un portail magique alors qu'elle s’apprêtait à l'attraper. Elle passa elle aussi de l'autre côté pour arriver dans une gigantesque ville, alors qu'elle était dans une ruine sous une montagne, incapable de réellement appréhender ce qu'il venait de se passer, elle perdit de vue son amant.

Cherchant des repères, elle se rendit dans une taverne proche et fit la rencontre de Bruichladdich, une espèce de centaure/bouc, une espèce parfaitement inconnue à Mehoko. Sachant qu'en général, les poivrots et les tenanciers sont au courant de choses, elle engagea la conversation. Il s'avéra qu'il s'agissait d'un Bariaure, et était plutôt sympathique. Certes, il se fichait royalement de Mehoko, et était plutôt préoccupé par sa chope vide, mais il lui répondit volontiers. Ne sachant que faire, et voyant qu'elle connaissait trop peu de chose de Sigil, elle l'accompagna quelques jours, de taverne en taverne, d'auberge en auberge. Elle utilisait alors ses dons pour soigner le Bariaure quand celui-ci en venait aux poings. C'est aussi pendant cette période qu'elle remarqua un changement dans ses iris, ils arboraient maintenant le symbole de Calistria et s'illuminait quand elle usait de magie ou éprouvait du plaisir. Curieusement, elle ne s'en inquiéta pas trop, prenant ceci comme une bénédiction de sa déesse, comme une récompense pour avoir poursuivi son amant jusqu'ici. Les conseils de Bruichladdich sur les factions, mêlant des explications du style: "Eux, ils sont cons, eux ça va, ils sont sympa", manquait un peu de précision et, elle voulut en savoir plus. Elle abandonna son nouvel ami pour en apprendre plus sur ces factions et fini par rejoindre les Sensats, avec qui elle se sentait une connexion particulière, étant en accord avec leurs principes. Elle y passa l'épreuve et profita de son nouveau statut.

Se sachant enfin dans un tout nouveau monde, à la croisé des plans, il devint clair pour Mehoko qu'elle n'avait jamais été aussi proche de sa déesse adoré. Peut-être était-ce pour ça ses yeux? Pour lui dire qu'elle devait essayer de rejoindre Calistria? En tout cas, la jeune Kistune y était décidé, elle devait trouver le chemin vers sa déesse.

Elle fit dès lors la découverte de multiples merveilles inconnus du monde primaire, ou qu'elle n'avait jamais pu voir/entendre/apprécier. Mehoko, sans salaire ni maison, logeait à la Salle des Fêtes et profitait de ses talents pour aider les gens dans le besoin, en échange d'histoires, de ragots ou d'autres avantages en natures. C'est comme ça qu'elle rencontra Faex, une changeline qui tenait une boutique d'herbes et d'élixir dans le quartier. En effet, Mehoko était une fois venu pour y acheter une potion dont elle avait besoin pour soigner quelqu'un. Le contact s'est très bien passé, et les deux devinrent rapidement amies, partageant certains traits de vie: Une magie venue de nulle part notamment, et un attrait pour les plaisirs de la vie.

Quelques semaines plus tard, elle fit la rencontre d'Aïri, qui l'avait remarqué à plusieurs reprises dans différents théâtres et opéra. Cette dernière la suivit dans l'un des bains de la Salle des Fêtes, au moment où Mehoko pensait être seule. La kitsune fut surpris dans sa forme réelle, et revint rapidement à sa forme humaine. La conversation, rassurante et... sensuelle, fini par la mettre plus à l'aise elle accepta de redevenir elle-même pour une nuit d'aventures proposé par Aïri dans les cabarets et théâtres de la Cage.

Un mois et demie, et quelques sorties entre amies, Aïri la présenta a Firwin qui lui fit visiter le Grand Bazar et toute ses merveilles. Apprenant le fonctionnement des plans et des portails, Firwin fit promettre à Mehoko de venir passer du temps au Grand Bazar car c'est le meilleur endroit de la ville, lui expliquant comment le joindre, à la demande de la jeune Kistune, en échange de sa promesse de lui faire visiter les Elysées.

• Mehoko est très sociale, mais discrète. Elle ne cherche pas a attirer l'attention, même si sa beauté et finalement ses actes de bonté, le font pour elle.
• Elle passe de temps en temps voir son amie Faex, avec qui elle partage une connexion particulière, et qui a souvent des petites histoires à lui raconter.
• Dans les moments de stress, elle se met à parler Céleste, ce qui peut surprendre car elle n'emploie jamais cette langue en d'autres circonstances.
• Elle se rend souvent à la Salle des fêtes pour les spectacles qui y sont donnés, et sinon, elle traine dans les alentours du quartier.
• Elle ne prie que Calistria, bien qu'elle connaisse les autres dieux, seule sa déesse l'importe vraiment.
• Depuis qu'elle est arrivé à Sigil, ses yeux, maintenant marqués du symbole de Calistria, s'illumine lorsqu'elle utilise sa magie ou qu'elle prends du plaisir (qu'importe le plaisir en question). Il est donc très facile de savoir lorsqu'elle est contente et... elle l'est assez souvent.