Rêves et/ou souvenirs de Ioana [MJ]

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PNJ, descriptions à la 3ème personne

Rêve dans la Chapelle : (environ le même âge que maintenant)

Elle est accroupie devant un beau canapé en cuir, portant une impressionnante robe de magicienne, un épais livre sous le bras. En face d’elle, assis, se trouve un adolescent humain fort mécontent (tous les PJs le connaissent très bien, mais le perso d’Alex tout particulièrement, d’autant plus qu’il lui ressemble beaucoup et pourrait bien être son fils). Ioana lui dit d’un voix douce et réconfortante : « Allons, essaie de me comprendre. Il est beaucoup plus important pour moi de te protéger que de satisfaire ta curiosité. » En maugréant, le garçon répond : « C’est injuste ! Tous les autres y vont. Pourquoi pas moi ? Je suis trop jeune ? Trop incompétent ? » Ioana pousse un soupir bienveillant et reprend : « Trop jeune, sans doute. Trop incompétent, certainement pas ! Écoute-moi bien, je ne veux pas prendre de risque inconsidéré. Ta présence aurais été absolument nécessaire, j’aurais accepté que tu viennes. Mais rassure-toi, je te raconterai tout. » Le garçon répond : « Si ça se passe bien ! Parce que tu sais que ça pourrait mal se passer, tu le sais, sinon je pourrais venir. En plus, tu m’avais dit qu’il fallait être cinq pour que ça fonctionne. » Ioana soupire sur un ton un peu plus agacé : « Oui, c’est vrai. Mais… mais nous avons trouvé un cinquième. Quelqu’un qui tombe à point nommé. » Le garçon se lève, rouge de colère : « Quoi ? Quelqu’un me remplace ? Qui ça ? Je le connais ? Je veux savoir qui c’est ! » Ioana se lève à son tour, et parle d’une voix soudain plus autoritaire : « Arrête ! Tu n’as pas à savoir ça. Le temps presse, je dois y aller maintenant. Je t’ai dit que je te raconterai tout. » Redevenant plus compréhensive, elle pose un baiser sur le front du garçon, qui se retourne en croisant les bras et en boudant. Ioana se dirige alors vers une porte et quitte la pièce. Elle traverse un long couloir et pénètre dans une autre pièce. Quatre personnes l’attendent (les 4 PJs). D’un voix sérieuse et déterminée, levant son épais livre en l’air, elle leur dit : « Bien, le moment est venu. Suivez-moi. »

Dernière vision envoyée par Ioana à Dalton :

Ioana est plongée dans les ouvrages extrêmement complexes qu’elle étudie depuis si longtemps. Le stress monte, tant de choses reposent sur ses épaules. Haserton fait une entrée fracassante dans la bibliothèque, la faisant sursauter. « Ioana, c’est une urgence ! Une chose très importante vient de se produire, et j’ai pris ma décision. Quelqu’un va me remplacer. » Ioana est abasourdie. Quelqu’un remplace son père ? Mais qui ? Et pourquoi ? Quelques heures seulement avant l’heure H. « Te remplacer ? Mais, c’est impossible. Comment… ? » Ioana bégaye puis se fait interrompre par le comte. « Fais-moi confiance. Tu ne le connais pas, mais j’ai besoin de toi. Tu connais de puissants sorts de divination. J’ai besoin que tu lèves mes derniers doutes. Il s’appelle Dalton Reynes. Je veux que tu me dises d’où il vient. Tu en es capable ? » Ioana reste silencieuse un moment, tentant de reprendre ses esprits. Que fait son père ? Il a l’air tendu mais sûr de lui. Elle finit par répondre : « Je connais bien un sort qui peut me permettre de voir ce qu’il a vécu le plus récemment. Je ne verrai pas ses souvenirs, mais je pourrai voir ce qu’il a vécu dans un passé proche. Les derniers jours sans doute. Je n’ai pas grand-chose d’autre.» Le comte s’exclame alors : « Très bien ! Ça peut suffire. Fais-moi ça s’il te plaît. Il est dans mon bureau, et il acceptera sûrement. Dis-lui juste que tu veux tester sa sincérité. » Ioana, encore sous le choc, hoche la tête. Elle se dirige alors sans conviction vers le bureau de son père.

En pénétrant dans le bureau, elle voit ce fameux Dalton, et a rapidement la conviction de le connaître. Elle réfléchit mais ne trouve pas. En réfléchissant encore plus, elle lui voit une ressemblance avec Vlad. Un parent éloigné ? Un oncle ? Un cousin ? Mais ça fait trop de questions : elle se concentre sur sa tâche. « Bonjour M. Reynes. Je suis Ioana, et mon père m’a demandé de venir… euh… tester votre fiabilité. Par magie. Acceptez-vous de vous soumettre à ce test ? » Dalton se place face à Ioana, très calme et sûr de lui. « Bien sûr Madame, allez-y. Tant que vous pouvez convaincre votre père. » La magicienne n’est pas sûr de ce que signifie cette remarque, mais elle commence à incanter son sort, puis, pour bluffer Dalton, elle lui pose une question : « Répondez sincèrement : comptez-vous trahir mon père ? » Il répond avec assurance : « Non, bien évidemment. » Mais sa réponse n’a pas d’importance : Ioana a lancé un tout autre sort et son esprit est déjà parti errer dans les méandres du passé proche de Dalton.

Elle voit d’abord quelques bribes : les buissons dans lesquels il se cache en observant le manoir, les sorts de téléportation et d’invisibilité qu’il lance. Elle remonte plus loin, quelques heures en arrière. Et soudain, c’est le choc : face à elle se dresse un individu terriblement impressionnant, vêtu d’une grande robe verdâtre et de plaques d’or, coiffé d’un casque lui aussi en or et doté d’immenses cornes. La peau de cet individu est violette et pourrissante. Une aura d’horreur sans limite émane de lui, et les connaissances de Ioana ne l’aide pas du tout à surmonter le traumatisme naissant : en effet, elle reconnaît immédiatement la créature tant détaillée dans de nombreux ouvrages qu’elle a consultés. Tar-Baphon, le Tyran qui Murmure, le lanceur de sorts à la puissance égalant celle des Dieux. Il regarde Dalton, même si Ioana a la sensation désagréable qu’il la regarde elle aussi. Une voix d’outre-tombe sort alors de sa bouche : « Dalton, tu m’as été d’une très grande utilité. Voici la récompense que tu réclamais tant. Une récompense qu’aucun mortel et que peu de Dieux auraient pu t’accorder. Bois ma puissance et profites-en. » Ioana a l’impression de perdre pied en observant cette scène surréaliste, mais elle s’accroche. Puis soudain, son esprit bascule alors que le Tyran s’adresse directement à elle : « Et toi, petite magicienne de pacotille, fétu de paille balayé par une tornade, tu joues avec des forces qui te dépassent. Le silence sera ton seul espoir face à la mort. Et sache que la mort n’est pas la fin de la souffrance ; bien au contraire, c’est le début d’un océan de désespoir. »Ioana se met à hurler, hurler, hurler de toutes ses forces. Elle fond en larmes et tombe à genoux, sous le choc. Dalton se précipite vers elle, très inquiet : « Que s’est-il passé ? Ioana ! Revenez ! » Il secoue délicatement la magicienne. Haserton entre en trombes, paniqué : « Ioana ! ». Elle se relève alors et reprend ses esprits : « Je… je… tout va bien. » Il n’y a aucune conviction dans sa voix. Le comte la regarde dans les yeux : « Ioana ? Explique-toi ! » La magicienne se recule du comte et de Dalton. Elle essaye de se calmer mais la voix du Tyran résonne dans sa tête comme un sombre murmure : « le silence... » Elle bégaye alors : « Tout va bien. Dalton est fiable. Je suis désolée, c’est le stress. » Le comte oscille alors entre un état inquiet et un état rasséréné. Il finit par dire : « Bon, tant mieux, il faut y aller. On n’a plus le temps. »

Dernière vision envoyée par Ioana à Aflaton :

Ioana est extrêmement concentrée sur les flux magiques qui la parcourt. Elle sent la présence rassurante de Darius et Stefan. Elle sent aussi l’incroyable maîtrise de ce Dalton. Soudain, elle sent une nouvelle présence, très familière. Elle se concentre. Ferris ? Quelque peu décontenancée, elle se reconcentre. Elle ne doit faire aucune erreur. La faille se forme lentement, le moment est cruciale. Un murmure résonne alors dans son oreille : « la mort... » Le Tyran ! Elle se rappelle d’un coup sa vision et Dalton. Et si tout cela était une erreur ? Non, elle ne doit pas se laisser distraire ; en plus, Dalton est calme et très appliqué. Il est clairement un élément clé du rituel. Non, la vérité c’est que c’est elle qui doute. Les flux magiques commencent à s’agiter. Ioana perd pied, elle doit l’admettre. Elle tente de recoller les flux, comme une débutante. Non ! La faille, elle se déforme ! La magicienne sait que c’est trop tard. Elle aimerait tout stopper, mais ils sont allés trop loin. La faille passe le point critique, et se met à déchirer la réalité ; Ioana doit faire un choix vite. Elle pense à Darius et Stefan. Elle interrompt alors son incantation, sous le regard choqué de Dalton qui ne comprend pas ce qu’elle fait soudain. La faille entre en rotation et se déplace. Non ! Le corps de Stefan commence à y être aspiré. La magicienne ne peut supporter cet échec, et elle se jette sur lui. Elle sent de violentes vibrations arcaniques pénétrer tout son corps. Elle sent les atomes qui la composent se disloquer sous l’influence néfaste de la faille. Elle canalise tout sa magie à l’intérieur. Elle réussit in extremis. Elle le sent, elle a refermé la faille ! Mais son esprit erre déjà. Elle entend les pensées de Darius et Stefan. Elle entend aussi celles de Dalton, qui a l’air désespéré de cet échec. Et elle entend aussi celles de Ferris. Ça n’a plus aucun sens. Elle ne sent plus son corps, et comprend que son âme est en train d’être détruite entre les dimensions. Elle entend les hurlements mentaux de Darius qui comprend qu’il la perd ; elle s’y accroche. « Darius ! Darius ! » Puis plus rien...

Dernière vision envoyée par Ioana à Ferris :

Haserton se tient face à Dalton, Ferris, Darius et Aflaton (avec son corps actuel). Il est accompagné de Vlad, à qui il parle calmement : « Vlad, je sais que tu désapprouves, mais c’était nécessaire. Cependant, je ne suis pas un monstre, et j’espère que la directrice de Rochebruyère trouvera une solution à leur amnésie. Non, j’en suis sûr. Je lui en donnerai les clés. Elle appréciera ce défi, je lui dois bien ça avec tout ce qu’elle m’a permis d’obtenir. Mais en attendant, ils sont devenus inutiles : tu comprends ?» Vlad reste silencieux, dubitatif voire réprobateur, et regarde avec une profonde tristesse les quatre individus devant lui. « Un jour tu comprendras et tu me pardonneras, Vlad. »

Dernière vision envoyée par Ioana à Darius :

Ioana sort de la pièce en sueur, sa blouse et ses mains ensanglantées. Elle halète, pose ses mains sur ses genoux, puis se redresse soudainement en entendant les cris de Darius : « Laissez-moi passer ! ». Au bout du couloir, elle le voit, enragé, repoussant les quatre gardes qui ne vont pas tenir très longtemps. Ioana se dirige vers lui d’un pas décidé et l’interpelle avec douceur et fermeté : « Darius ! ». Il se calme immédiatement en la voyant, ce qui soulage instantanément les gardes dépassés. Elle voit la fureur et l’inquiétude sur son visage. Elle ordonne aux gardes de partir et de la laisser seule avec Darius. Elle s’approche et lui dit alors paisiblement : « C’est un garçon, Darius. Haserton a décidé de l’appeler Vlad. Tu sais que tu ne dois pas le voir maintenant. Si tu le fais, tu le perdras à tout jamais. » Darius se calme quelque peu. Il grommelle, mais il sait qu’elle a raison. Il ose alors dire : « Et… et Sophia ? » Ioana baisse les yeux et prend un air sombre. Il n’y a pas besoin d’en dire plus pour que Darius comprenne. Il reste là, figé et muet.
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