Source : Livre des damnés p.186
XP 6 400
Init +9 ; Sens vision dans le noir à 18m ; Perception +18
Aura sanglante (9 m)
Défense
CA 23, contact 16, pris au dépourvu 17 (Dex +5, naturelle +7, esquive +1)
PV 114 (12d10+48)
Réf +13, Vig +12, Vol +7
RD 10/Bien ou argent ; Immunité acide, effets de mort, maladie, poison ; Résistance froid 10, électricité 10, feu 10
Attaque
VD 9m ; vol 18m (bonne)
Corps à corps +19 (1d8+7/18–20/×3 plus saignement), 2 griffes, +19 (1d6+7 plus étreinte)
Attaques spéciales saignement (2d4+1), absorption de sang (1d2 Constitution), absorption de l’âme
Pouvoirs magiques (NLS 12 ; concentration +14)
Statistiques
For 24, Dex 21, Con 19, Int 10, Sag 16, Cha 15
BBA +12 ; BMO +19 (+23 en lutte); DMD 35 (47 contre les crocs-en-jambe)
Langues abyssal, draconique, infernal; télépathie 30m
Particularités critique augmenté, corne contagieuse
Écologie
Environnement quelconque (Abaddon)
Organisation solitaire, portée (2–5) ou meute (6–10)
Trésor standard
Pouvoirs spéciaux
Critique augmenté (Ext) La zone de critique de la morsure d’un
sanguidaémon se situe sur un 18–20 et inflige le triple de dégâts
sur un coup critique confirmé.
Aura sanglante (Sur) À l’intérieur de l’aura du daémon, le sang
s’écoule plus vite des blessures. Tous les effets de saignement
infligent 2 points de dégâts supplémentaires (compris dans les
dégâts de saignement du daémon). Les tests de Premiers secours
effectués pour stopper l’hémorragie ou stabiliser une créature
mourante, les tests de Constitution pour se stabiliser et les
jets de sauvegarde contre les effets infligeant des dégâts de saignement
subissent une pénalité de -4.
Saignement contagieux (Sur) Un sanguidaémon altère la circulation
sanguine de sa victime quand il attaque. Une créature qui arrête
l’effet de saignement créé par le fiélon doit réussir un jet de
Vigueur DD 20 ou gagner l’effet de saignement qu’elle vient juste d’arrêter
(ce pouvoir n’a aucun effet si elle le faisait sur elle-même).
En cas de réussite, elle y sera immunisée pendant 24 heures. Le
DD du jet de sauvegarde dépend de la Constitution.
Absorption de l’âme (Sur) Par une action complexe, un sanguidaémon
peut boire l’âme d’une créature morte et se régénérer.
Sa cible doit avoir subi des dégâts de saignement ou avoir été
affectée par son pouvoir d’absorption de sang, et elle doit être
morte depuis moins d’une minute. L’âme sera alors condamnée
à aller en Abaddon (bien qu’elle puisse être rappelée à la vie normalement).
Le daémon bénéficie alors de guérison accélérée 2
pendant un nombre de rounds égal à ses Dés de Vie.
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Cette créature vaguement arachnéenne de la taille d’un humain est
entièrement composée de globes de sang remplis du liquide visqueux
gouttant le long de ses pattes grêles et de sa gueule serpentine. Des
crocs d’obsidienne irréguliers jaillissent de sa bouche baveuse et
d’immenses ailes de libellule rouge sang se déploient dans le dos de
cette chose, produisant un bourdonnement terrifiant.Atroce croisement entre un moustique, une araignée et un
vampire, les sanguidaémons personnifient la mort par exsanguination.
Ces horreurs d’Abaddon prennent un grand
plaisir à drainer leurs victimes de leur sang, et considèrent
ce fluide comme l’essence de toute mortalité et le siège fondamental
de l’âme dans un corps mortel. Un sanguidaémon
baigne dans l’humeur rubis et son corps ressemble à un massacre
en cours brutal et ensanglanté, le sang recouvrant et
faisant luire sa carapace solide et chitineuse. Une fois que la
dernière goutte de liquide vital a quitté le corps de sa victime,
privant l’âme de ses dernières défenses selon la mythologie
des sanguidaémons, l’horrible insecte vorace commence à
dévorer son esprit.
Un sanguidaémon mesure environ 1,50 mètres, pèse une
centaine de kilos et son envergure dépasse 1,80 mètres.
ÉcologieUn sanguidaémon nait en général de l’âme d’un mortel mauvais
mort par exsanguination, comme par exemple dans le
cas d’une attaque de sangsues, de moustiques géants ou d’un
vampire vorace. Quelle qu’en soit la cause, un sanguidaémon
cherche à infliger ce cruel destin à d’autres, traversant les
plans en quête de victimes mortelles à saigner et à dévorer.
Où qu’il aille, le sang suit comme si sa simple présence semblait
épuiser les fluides corporels et annoncer le chaos du
carnage impitoyable et indistinct qui en découle.
Plus peut-être que n’importe quelle autre caste de daémon,
les sanguidaémons « chassent » les âmes dans le sens le
plus traditionnel du terme. Quand elle se trouve sur le Plan
matériel, cette créature profite le plus souvent du couvert
de la nuit et rôde dans les coins les plus sombres des zones
urbaines et des terres peu peuplées, fondant sur des proies
peu méfiantes pour les ramener dans leurs tanières isolées,
des endroits sanglants et obscurs aux parois entièrement
recouvertes de sang. Le sanguidaémon accroche au plafond
les cocons renfermant les corps de leurs innombrables victimes,
dont certaines sont toujours vaguement conscientes
dans leurs emballages grotesques faits à partir du sang et des
humeurs durcis des âmes dévorées et régurgitées. Il enferme
ses victimes dans ces casiers fibreux comme le ferait une
araignée géante avec ses proies, et en suce lentement le sang
et l’âme. Les sanguidaémons installent leurs antres sous
terre ou sur de grandes hauteurs afin de préserver au mieux
les corps à l’intérieur. Mais une fois que les cocons ont été
complètement vidés de leurs fluides, les restes commencent
à tomber en poussière et leurs cendres sèches et fragiles finissent
par remplir ces charniers.
Habitat & Société
Quand ils chassent dans les désolations d’Abaddon ou à travers
d’autres plans, les sanguidaémons le font souvent au
sein de meutes qui peuvent compter jusqu’à dix individus et
bien qu’ils chassent en groupe, ils préfèrent de loin avoir leur
propre tanière et y ramener leurs victimes pour s’en nourrir
lentement. D’autres daémons trouvent les puissants pouvoirs
de ces créatures utiles, en particulier sur les champs
de bataille où le sang coule à flots. Les piscodaémons et
les purrodaémons surtout en font bon usage. Ils versent
beaucoup de sang au cours de leurs saccages et tirent
parti du contrôle unique et dévastateur que les
sanguidaémons possèdent sur le sang répandu.
Les sanguidaémons naissent parfois des âmes
des victimes de vampires ; les daémons et les
morts-vivants n’ont aucune affection les uns pour
les autres et de nombreux sanguidaémons détestent
ouvertement les vampires. Certains pensent que leur
haine vient du fait qu'ils furent eux-mêmes victimes de
leurs déprédations quand ils étaient mortels,
et une impression ténue et amère persiste
dans leur mémoire autrement vide. Cette
haine est si profonde pour certains qu'ils
recherchent ces morts-vivants dans
l'espoir de les dévorer complètement et ils
trouvent le sang corrompu des vampires
encore meilleur que celui de n'importe
quelle autre créature. Un sanguidaémon
échangera parfois beaucoup d’âmes et de
gemmes spirituelles sur les marchés d’Abbadon
pour une seule âme de vampire,
tant est grand le plaisir qu’ils
prennent dans la destruction et la
dévoration de cette chose. Chasseurs
de vampire avoués, ces
daémons s’opposent souvent
aux objectifs d’Urgathoa, la déesse de la mort-vivance
qui réside en Abaddon. Si la plupart d’entre eux n’espère
même pas dérober l’une des âmes qui lui est destinée pour
satisfaire leur faim, la seule existence de ces deux forces
opposées dans les terres ravagées du plan crée une tension
inconfortable entre les fiélons et la déesse. La gloutonnerie
excessive est le seul point sur lequel ils s’accordent, même s’il
s’agit simplement de nourriture pour les serviteurs d’Urgathoa
et exclusivement de sang pour les sanguidaémons.
Cette caste sert de préférence Apollyon et Szuriel. Les
serviteurs du Cavalier de la Pestilence vivent dans ses marais
fétides et incubent fréquemment des fièvres hémorragiques
et des maladies fluidifiant le sang dans les différentes poches
de sang mortel qu’ils ont absorbées. Ils gardent ces maladies
vivaces et actives jusqu’à ce qu’ils puissent les répandre au
sein de nouvelles populations pour un effet maximal. Szuriel
répand elle la guerre partout où elle passe ; le bain de sang est
donc inéluctable et il lui importe peu que ce soit par l'épée
ou la gueule affamée d'un sanguidaémon. Ces créatures
enthousiastes et avides, poussées à des orgies extatiques par
le carnage des champs de bataille, sont accueillies à bras
ouverts parmi ses fidèles.
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