Ionisa entendit l'humanoïde vert qui était en train de parler d'actions passées.

Ohhh ma chère Ionisa il est temps de parler de ta maman.

« Un jour, alors que j'étais dans la forêt à chercher des baies, car j'avais faim oui, car il *tousse* m'arrive parfois de me promener nue dans la forêt, quoique ma maman, m'a offert des vêtements, car elle disait que j'allais me faire enlever *tousse* par des humains. Bon finalement je me suis fait enlever qu'une seule fois par un humain et il s'appelait Théo. Je me souviens que c'était étrange, car j'ai pas tout compris à ce qu'il a fait mais *tousse* c'était pas mal. Enfin je crois. J'ai du mal à savoir ce qui est bien de mal *tousse*, ma maman m'a appris pas mal de choses mais j'ai des difficultés avec certaines choses. Par exemple je n'ai jamais compris pourquoi il fallait obligatoirement donner sa main pour qu'elle soit secouée dans tous les sens. Ma maman disait que c'était pour saluer quelqu'un. M'enfin bon j'en reviens à mon lapin, donc finalement j'ai pu le libérer et aujourd'hui il va mieux. »

A nouveau, Dirak sentit la colère enfler en lui, tout d'abord lorsqu'il entendit Ionisa badiner alors que, pour lui, la situation n'avait rien d'agréable, mais surtout, lorsque l'un des nains l'appela le coloré (ce qui semblait étrange puisque Dirak avait une peau d'un gris foncé tirant sur le noir et était donc à le titre moins coloré de l'ensemble de l'auberge).

Mais la suggestion du nain était pertinente, et il ne voulait pas tout gâcher en se montrant plus faible que ses émotions.

« Ce nain a raison », fit Dirak. « Je pensais trouver ici des informations sur cette épidémie, mais il me semble que l'on trouvera plus de réponses à l'extérieur du moment que l'on procède avant la tombée de la nuit. »

« Je vous suis », termina-t-il en fixant Thorgrinn.

Sur ce, toujours debout à côté du petit groupe, il réajusta son sac à dos comme s'il s'apprétait à partir dès que le groupe se serait mis en marche.

Modifié par un utilisateur jeudi 29 mars 2012 08:30:38(UTC)  | Raison: Non indiquée

L'arrivée du demi-orc avait suscité le silence dans l'assemblée. Après tout il était assez rare d'en voir dans les parages et ces derniers faisaient tout pour qu'on les laisse tranquille.
Mais l'ambiance était revenue à la normal alors que Dirak s'était rendu à la table des nains et de la gnome.

Ils avaient discuté sur la possibilité de joindre leurs efforts pour trouver un remède à cette maladie. Dolgrin avait même lancé quelques pistes : la boutique racines et remède, tenue par Laurell, et le temple de Iomédae tenue par Dame Cirthana.

Pour l'échoppe de Laurell, il faudrait revenir demain matin. En effet, on était en été et bien que la nuit ne tombait pas encore, la plupart des magasins étaient fermés.
En revanche, le temps de Iomédae devait être encore ouvert. A vrai dire, il n'était jamais vérouillé, les gens étant trop méfiant à cette nouvelle arrivée.

Dirak fixa Dolgrin et Lina. Tous deux semblaient connaître les gens de la ville, leurs us et leurs habitudes, ce qui pouvait se révéler utile. Le nain semblait vouloir mener cette enquête avec eux, mais l'halfeline continuait à déguster son repas.

« Alors, il nous reste cette femme », fit Dirak, en plissant le front de concentration afin de retrouver son nom. «  Cirtha. Allons lui parler maintenant.  »

En prononçant cette dernière phrase, il s'était adressé aux nains et à Ionisa mais avait également appuyé son regard en direction de Lina.

Libre à elle d'interpréter cela comme une invitation, même si ce n'en n'est pas vraiment une pensa-t-il. Malgré son origine sociale il avait suffisamment de présence pour réussir occasionnellement ce genre de chose.

« Au fait, quelque-chose m'échappe  » ,continua-t-il en reportant son attention sur Ionisa. Il hésita un instant, sachant que la jeune gnome pourrait se méprendre sur ses paroles et les interpréter comme une invitation à une logorrhée supplémentaire. « Pourquoi votre maman vous a-t-elle laissé venir ici toute seule? Vous n'avez visiblement pas l'habitude de fréquenter les villes des hommes, ce qui peut-être dangereux. Sais-elle seulement que vous êtes ici?  »

Au gré de ce que décident les autres joueurs, la dernière partie de la conversation peut se faire toujours à table ou en se dirigeant vers l'extérieur.

Modifié par un utilisateur jeudi 29 mars 2012 09:02:46(UTC)  | Raison: Non indiquée

« Hummph,  » grogna Dirak en pensant à tous les coups qu'il avait reçu de sa charogne de mère. «  La vieille est fumée et cendres depuis deux ans maintenant.  »

« Je vois que tu l'aimais bien toi, ta "maman".  » le mot sembla étrange dans la bouche de Dirak, comme s'il avait parlé dans une langue étrangère. «  Alors je vais te donner un conseil. Si elle est partie, c'est que c'était maintenant son heure. Point. N'essaie pas de te dire qu'elle va se repointer un jour. Ça te rongera de l'intérieur comme le feu dans la meule. Son histoire à elle est finie. La tienne ne fait que commencer.  »

«  Au fait, tu as quel âge?  » ajouta-t-il en se rendant compte qu'il avait bien du mal à définir à quelle étape de sa vie était Ionisa.

« Non, pas un ange, ton âge. Enfin, .... ta "maman" a bien du te dire quel âge tu as, non?  » poursuivit Dirak. «  Huit ans? Dix ans? Douze ans? Ou peut être les gnomes comme toi ont une vie plus lente que la notre, comme les elfes qui ont leurs premiers poils après cent ou mille ans...  »

Elle pige vraiment pas? Ou alors elle c'est peut-être une adulte mais qui serait,.... attardée? Ou alors c'est cela, la gnomitude?

« Combien de printemps? Combien d'hivers as tu connu?  »

Le nain écouta tout ça, et tout ce qu'il voulait faire, c'est boire cul-sec sa bière pour en finir et tenter peut être de comprendre quelque chose, si sobre il comprenait pas vraiment, peut être que rond il comprendrait...

"Oui, moi et ma barbe on a aussi au moins mille ans aussi... Bon, si vous voulez, on peut aussi sortir et compter les lampions dans le ciel. Vous en pensez quoi? Puis on irait courir nue dans les bois entouré de fleur et on parlerait aux écureuils!

Non d'une citadelle naine! Arrêtez votre blabla sans queue ni tête tout cela n'a aucun sens. Dolgrin toi qui semble connaitre les lieux ainsi que la bucheronne montrez nous le chemin de ce que vous parlez. Et les deux coloré là au lieux de parler comme des femmes autour de votre eau plate là allez on suit vous êtes pas là pour regarder la charpente!."

A croire que le nain n'avait qu'un peu de respect pour seulement Dolgrin pour le moment... Mais, ça n'empêchait pas que rester ici sans rien faire commençait le faire tourner en bourrique et la gnome n'arrangeait pas les affaires.