Kvass profita qu'igmar s'endorme pour récupérer le dernier morceau de jambon : « Il faudrait peut être le mettre dans une position plus confortable. Je me suis déjà endormi lors de mes recherches dans de telle position et le lendemain ce qui me sert de muscle se rappelai à mes bons souvenirs. Bon pas autant que lorsque je forgeais toute la journée, certes, mais tout de même... En plus si il faut galoper demain... Personnellement j'aurais du mal à bouger sa carcasse sans magie. »

Puis se tournant vers l'oracle : « Vous êtes sur que vos esprits ne sont pas dangereux ? Parce que, c'est pas que j'ai peur, un Briséchine ne craint pas l'effroi.... le chaud non plus d'ailleurs, hin hin hin ! » Voyant l'air navré de ses compagnons, il se tut un instant puis poursuivi.«  Mais il faudrait pas qu'ils nous embêtent trop. »

Modifié par un modérateur dimanche 16 novembre 2014 17:50:28(UTC)  | Raison: Non indiquée

« Je t'aide ! » Dit de suite Astrid en prenant le nain qui avait du respirer un peu trop du parfum alcoolisé de ses douceurs pour se retrouver dans un tel état. Alors que Kvass peinait lui aussi à mâchouiller le morceau de jambon fumé qu'avait laissé le nain alchimiste. La petite troupe sortit de la forge pour retrouver la piqûre du froid de ce rude hiver. Le Canard assis se trouvait à l'autre bout de la ville à la porte nord. Les nains n'avaient pas pu y dormir lors de leur première nuit à Nid-du-Faucon mais cette fois ils comptaient bien avec leur nouveau pécule se réserver une chambrée si cela était possible pour tous invitant par la même occasion leurs de nouveaux compères ma foi fort sympathiques et même si un peu particuliers dans leur genre.

La rue principale était boueuse au possible et malgré un vent à décorner les boeufs, la discussion se poursuivit au dehors. « J'ai ta hache dans le dos Grim, pas d'inquiétude pour cela, à moins que ce soit un marteau, j'ai pas fait gaffe elle est toute enturbannée... Je repensais à la cuirasse dont j'avais fait la commande. Je crois que je m'en passerai bien. De toute manière elle m'a l'air taillée un peu grande, elle t'ira mieux qu'à moi c'est certain donc si tu veuix la récupérer te gêne pas ! En étant deux de plus on devrait faire qu'une bouchée de toutes les saloperies qu'on va croiser en chemin. Et pour ce qui est de la source de ta magie Korsk on fera avec ! Je fais déjà avec mes cauchemars donc une frayeur de plus, je pense être prêt à l'affronter. Oui j'ai le sommeil un peu chargé et mes rêves durent parfois plusieurs heures... Quoi plusieurs jours ?! Bref j'y vois là un signe du destin également et si Bolka me guide le jour se sont peut-être comme pour toi les esprits des anciens qui me rendent visite la nuit ! De toute manière comme dit le dicton un nain averti en vaut cinq ! Nous serons donc vingt cinq pour t'aider à déjouer les mauvais tours de ces tourmenteurs. Hé hé hé ! »

Kvass frissonna en sortant de l'auberge. Le froid était mordant et il avait pris l'habitude de la chaleur douillette des bibliothèques ou celle plus vive des forges. mais il ne voulait pas que cela se sache et réprima son envie de faire demi-tour. De plus, le chemin n'était pas bien long jusqu'à l'auberge où l'attendait un bon repas bien arrosé. Il va falloir en profiter, Torag seul sait dans combien de temps nous pourrons retrouver un tel confort. Que de sacrifices pour regagner son nom.

Kvass se rapprocha de grimvat pour l'aider à transporter Igmar. Malgré sa faible participation, il avait l'impression d'avoir plus chaud. La chaleur des autres nains, la pensée du prochain tonnelet de bière, le fait que ses muscles s'activent un peu, l'excitation de partir enfin à l'aventure, il ne le savait pas et franchement cela lui était égal. Le principal était d'avancer au plus vite vers cette enseigne qui se balançait légèrement sous l'emprise du vent en couinant.

« Oui la magie s'exprime sous bien des aspects. La mienne me fait assez peur parfois. Heureusement Grimvat est là pour me rappeler la prudence et faire en sorte de ne pas abuser de pouvoirs qui me dépassent par fois et qui me font paraître pour une mauvaise personne. » Le groupe de nain arriva assez vite à destination certains alourdis par un compagnon qui jouait sans doute le jeu de se laissait porter. La chaleur du Canard assis était beaucoup plus étouffante avec la fumée de l'herbe à pipe et des odeurs de bouffe que celle de la forge mais c'était loin d'être un mal. Il y avait beaucoup moins de monde que la première fois qu'il s'y était rendu et où Dorna avait fait son discours au nains. Un poivrot glissa d'une table pour s'affaler à terre et se rendre compte qu'il était temps de rentrer chez lui ce qui laissa une table ronde assez large pour accueillir tous les nains et le grippli qui s'était à nouveau fait tout petit et installa son tabouret entre le mur et Grimvat dans un coin de la pièce pour ne pas se faire voir. un repas copieux fut servi composé de tout ce que l'auberge pouvait encore proposer comme nourriture à cette heure tardive. Ce soit la bière coulerait à flot en l'honneur de cette nouvelle union et de Branak tombé au combat ! Après renseignement auprès de l'aubergiste ils surent qu'il n'y avait plus que deux chambres pour deux nains chacune mais le tenancier ouvrait la salle commune et louait des paillasses pour quelques piécettes pour qui voulait dormir en bas après le service c'est à dire après sans doute que les nains auraient fini de festoyer pour ceux qui le désiraient...

Modifié par un utilisateur jeudi 4 décembre 2014 17:06:04(UTC)  | Raison: Non indiquée

Mais non, la nuit sera bonne, il ne se passera rien... Espéra Korsk assis à l'auberge, en tendant la main vers sa chope. Qui se défila devant lui en glissant toute seule sur la table... Et merde...

Peu de temps après, alors qu'il cherchait à dormir, le nain se remémora la tête d'un des habitués de l'auberge qui avait assisté à la scène. Il souriait lorsque le sommeil vint le trouver.

Au matin, après une courte méditation Korsk commença par essayer de se renseigner sur l'avant poste vers lequel ils se mettraient en route le lendemain : C'est en glanant auprès des habitants du cru, les plus érudits d'entre eux surtout, qu'il essaya de compléter le peu dont lui arrivait à se souvenir. Son intérêt, et ses questions, portaient surtout sur l'histoire du fort, la taille approximative de la garnison qu'il hébergeait, …
Il alla ensuite à la forge voir s'il était possible de rencontrer l'homme mystérieux qu'il avait entraperçu dans le bureau de Dorna, et qui semblait être l'instigateur de leur mission. Il voulait lui demander des détails sur la composition de la troupe disparue d'éclaireurs, leur force probable. Le plus gros de la journée consista toutefois à discuter avec ceux qui deviendraient probablement ses compagnons d'arme, et à voir s'il était possible d'aider aux préparatifs pour la cérémonie du soir.

• Jet de d20 en réponse à la proposition de mdadd : 1d20 donne [16] = 16

• Connaissance histoire : 1d20+6 donne [14] + 6 = 20
  
• Éventuellement Connaissance local : 1d20+5 donne [3] + 5 = 8
  
• Pour essayer d'obtenir des informations des gens de Nid du Faucon, jet de diplomatie : 1d20+7 donne [11] + 7 = 18

Modifié par un modérateur samedi 22 novembre 2014 17:10:45(UTC)  | Raison: Non indiquée

La nuit d'Igmar ne fut pas calme ... loin de là même. Ses rêves le portèrent vers le manoir où il revoyait les combats mais c'était surtout celui contre le sorcier qui avait tué leur ami Branak qui le faisait trembler. Non seulement il revoyait son compagnon bruler mais de plus il sentait l'odeur de sa peau. Il entendait bruit du grésillement que le feu faisait mais le pire, était les hurlements qu'il poussait qui lui donnait l'envie de vomir. Le sentiment d'impuissance le rendait encore plus malade. Igmar savait qu'il rêvait car il voyait la scène comme s'il volait dans la pièce mais il n'arrivait pas à en sortir. Il se demanda ce qu'il aurait pu... ce qu'il aurait dû faire.

Quand il crut qu'il allait se réveiller, ses pensées le ramenèrent vers un autre lieu où un monstre grand comme un homme se trouvait, il était de dos et il était nu. Les deux se trouvaient clairement dans un laboratoire sale et le matériel de mauvaise qualité, était en débris par endroit. Le monstre se contorsionnait comme prit de spasmes et son corps semblait se modifier en permanence. Tantôt il avait trois bras, tantôt ses jambes s'effilaient dans des positions impossible pour atteindre deux fois la taille du corps. ces changements durèrent une éternité quand cela stoppa, il formait une boule de chair posée à même le sol, seule la tête semblait encore ressortir de cet amas. Igmar planait toujours et c'est la crainte qui avait fait qu'il n'avait pas osé bouger du même endroit de son apparition. Quand le tas de chair ne bougea presque plus et que seule la tête avait un léger balancement, qu'il décida de la contourner pour la regarder de face. Une fois devant elle, Igmar poussa un hurlement sans tonalité car, même s'il s'en doutait, le voire ne pouvait que le remplir d'effroi. Cette masse dont seule la tête avait encore un semblant de vie, n'était autre que lui-même. Son hurlement sans bruit lui déchirait tout le corps par les vibrations. Il n'arrivait pas à le stopper et il sentait son corps rompre sous la pression. C'est à ce moment qu'il se réveilla en sueur. Il était en position des enfants qui sortent du ventre de leur mère et il c'était fait sur lui.

Il se leva sans faire de bruit avant les autres et il se lava, se changea. Il fit le tout dans un état proche des zombies des contes. Ce fut l'eau fraîche qui le réveilla vraiment, celle qui le lavait mais surtout celle qu'il buvait en grosse quantité. Quand ses compagnons se réveillèrent à leur tour, il était frais et dispo mais il ressentait encore un trouble qui le gênait. Il s'excusa plusieurs fois puis, il proposa de superviser la préparation de l'enterrement de Branak ou toute autre activité qui lui occuperait l'esprit et il accepta avec plaisir l'aide de Korsk. Comme ça ils pourraient apprendre à mieux se connaitre.

Pas une seule fois de la journée il sortit sa pipe ou une de ses douceurs, cela lui manquait... Trop... Beaucoup trop.

Modifié par un modérateur samedi 22 novembre 2014 17:02:27(UTC)  | Raison: Non indiquée

La nuit s'était plus ou moins bien passé pour les aventuriers nains mais à deux jours de leur grand départ il ne saurait en être autrement. Discrètement Astrid était montée avec Ankelsvinn qui ne préférait pas bouger de la chambre lui et qui y passa la journée contrairement aux autres qui se préparaient ou se détendaient en attendant le moment où il faudrait enterrer Branak. Le grippli avait juste demandé à la naine de faire monter dans la chambre une grande bassine d'eau tiède dans laquelle il se prélasserait et entretiendrait sa peau de batracien. Ank se demandait s'il allait suivre les nains dans les profondeurs de la terre. Certes les siens vivaient dans une grotte humide à la limite de la forêt de Sombrelune et des hautes montagnes en plein territoire des fées très nombreuses à l'est du bois mais c'était bien loin de l'obscurité de l'Ombreterre que s'apprêtaient à rejoindre les nains pour retrouver les ruines de l'ancienne capitale de l'empire nain...

Astrid n'avait pas grand chose à faire pour le moment. Elle avait en sa possession la majorité des objets trouvés et Dovvet lui avait confié l'autre moitié délestant son sac de tout ce qui avait été trouvé au manoir Dralkard. Pour le moment c'était le magnifique sceptre de bois blanc qui l'intriguait connaître ses pouvoir avant de partir serait une aubaine pour affronter les dangers qui allaient se dresser sur leur chemin. Elle pouvait réessayer d'en deviner les pouvoirs avec l'aide du magicien et de l'oracle qui se joignaient à eux... Au pire si ils n'y arrivaient pas il y avait encore la possibilité d'interroger un mage local pour lancer un sort d'identification pour une dizaine de pièces d'or. Un prix pas si élevé que cela si ce n'était que là aussi le résultat pouvait être être erroné si le mage se loupait. A part cela il y avait tous les autres objets qui se retrouvaient maintenant sur le lit de la sorcière : les deux grimoires, les bracelets magiques et la chevalière de Cyrius Dralkard qui elle n'était pas magique mais devait valoir quelques sous. Mais on trouvait aussi le jeu d'échec en jade, la rapière de Bélya et les deux sacoches pleines de pièces d'or... Avec cela l'équipement supplémentaire ramené par le prêtre de Bolka : une cuirasse, une arme naine à long manche, des outils de crochetage et une trousse de premier secours.

Korsk et Kvass se retrouvèrent pour tenter de glaner des informations dans le petit bourg mais les deux lanceurs de sorts se rendirent vite compte qu'il n'y avait pas trente six manières d'obtenir des informations sur cette citadelle. En effet, la plupart de ceux qu'ils interrogeaient les renvoyaient bien évidement vers la plus âgée des personnes ayant une connaissance approfondie de l'histoire naine, mais aussi de nombreux contacts avec les Cinq Rois et qui n'était autre que Dorna. Les deux nains se regardèrent un peu con devant cette évidence et comme il était question d'aller poser des questions à Juberto Savare et savoir où il avait élu domicile avant d'aller s'installer au manoir Dralkard, ils ne mirent pas longtemps à se diriger vers la forge où ils retrouvèrent Grim en pleine discussion avec les forgerons qui travaillaient là et Haken.

Ce dernier se refusa à toutes compensations financières de la part du guerrier nain. Il était question de mettre tout en œuvre pour la réussite de l'expédition, si Grimvat avait trouvé de l'or, tant mieux, il devait l'utiliser pour permettre la réussite de l'expédition. Il pouvait acheter des choses à Nid-du-Faucon. En écumant la ville il pouvait trouver des objets intéressants dont certains magiques auxquels Dorna n'avait pas accès. Haken lui confirma également l'arrestation de Niccum qui allait être jugé dans les jours à venir pour sa tentative de nuire à la ville et remercia encore une fois Grim de lui avoir sauvé la vie.

Dorna fit ensuite un topo de l'histoire naine à Kvass et Korsk, elle conta l'histoire du dernier empire, de son ascension par Khadon le puissant, de la fondation de celle qui se voulait la plus belle des villes naines Jernashall, du lien qui unissait les nains des montagnes et les humains de la vallée, la richesse des relations qu'elle soient commerciales ou culturelles, la puissance de l'empire jusqu'au commencement du déclin avec l'éruption et la déchirure qui engloutie les magnifiques couloirs de Jernashall, ses mines et la ville naine de Raséri Kanton en surface, les nombreuses failles qui déchirèrent le sud de la chaine de montagne et ruinèrent villages, forteresses et forges que l'on trouvait sur ce qu'on appelle maintenant le pic, le creuset ou la faille de Droskar. La forteresse était un avant-poste une étape avant d'atteindre la Raseri Kanton, elle était comme toutes forteresse naine développée en surface avec une haute tour mais surtout en sous-sol. Peut-être existait-il de ce côté un passage qui ne serait pas bouché par la lave et qui permettrait d'atteindre la Raseri ou Jernashall. Dorna n'y croyait pas trop, elle avait elle-même jadis explorée les ruines pour ne rien y trouver mais depuis le temps elle savait que des créatures avaient envahi les lieux, qu'elles soient orques, gobelines ou autre ce genre de créatures aimaient creuser avec de la chance les choses avaient pu évoluer. Dorna avait remis une carte il fallait que le groupe choisisse le meilleure chemin pour atteindre la forteresse, calcule son itinéraire, estime ses besoins en nourriture et en équipement en oubliant pas le temps de chiotte, le froid et la neige qui serait un ennemi naturelle pour eux qu'ils ne devaient pas négliger.

Ceux qui le voulaient allèrent voir ensuite Juberto, Dorna avait donné l'adresse, ce dernier louait une maison qu'il occupait avec quelques serviteurs et amis. Ils furent introduit prestement et ce dernier répondit au mieux aux nains. Les aventuriers étaient partis le mois dernier. Deux membres de ce groupe étaient frère et sœur. Il s'agissait de Talgen et Sharwyn Hucrelle, un guerrier et une magicienne, appartenant à une importante famille marchande. Kérowyn, la matriarche de la famille Hucrelle offrait déjà une récompense qui était affichée dans les rues de la ville. Elle savait qu'il y avait peu de chances qu'elle revoit ses enfants en vie mais elle voulait avoir la certitude que tout ait été fait pour leur venir en aide. Juberto était en mesure de leur donner d'ores et déjà 250 pièces d'or en récompense d'avoir nettoyé le manoir et pour ramener les chevalières en or de Talgen et Sharwyn dont il ne se séparaient pas si jamais ils ne retrouvaient que leur corps. Les Hucrelle offraient la même somme s'ils étaient ramenés en bonne santé, dans le cas échéant ils pourraient garder leur équipement en échange des chevalières, en guise de dédommagement. Le groupe d'aventuriers était aussi composé d'un rôdeur Karakas d'un paladin de Sarenraé, sire Bradford qui n'était pas originaire de la région et possédait une épée magique qu'il appelait Fracasseuse. Voilà tout ce que le Capitaine-aventurier pouvait dire...

Igmar passa sa journée à faire en sorte que pour la cérémonie de la mort de leur ami Branak, tout soit parfait. Il s'occupa des habits qu'il porterait pour son dernier voyage mais aussi des chanteurs qui loueraient son courage, de la propreté et des décors de la tombe. Il paya le meilleur marbrier pour lui faire une pierre tombale de roi. Richement décoré il y fit inscrire : Pour Branak le nain le plus chanteur et courageux qu'une barbe a pu être portée.

Ensuite, c'est surtout sur la nourriture et les boissons qu'il porta son attention. Celles qu'il ferait servir et pour qui, il prit le plus de temps. Il goutait les bières et les vins, il grignotait différentes nourritures et une fois ses choix faits, il les fit livrer à l'auberge du repos de Jack. Il réserva une grande partie de la salle mais aussi une table plus discrète afin de parler avec le groupe à la fin.

Lors de la cérémonie, le chagrin le submergeait et même s'il reniflait fort par moment, aucunes larmes ne perlèrent. Tu as été courageux et pour ta mémoire je ferais de même ... mon ami.

Un cairn appartenant à la famille de Dorna avait été déblayé l'après-midi de la neige qui le recouvrait par les volontaires. Les paroles de Dovvet furent dans un premier temps tristes et mélancoliques puis emplie d'espoir pour tous les nains sans foyers qui s'étaient expatriés depuis la chute de l'empire et qui rêvaient comme Branak de chanter un jour la reconquête de Jernashall et la renaissance d'un nouveau royaumes nain et pourquoi pas d'une unité et d'un nouvel empire dans les Cinq Rois. Après quelques chants à sa mémoire et avoir amené Bran dans sa nouvelle demeure, la tombe fut à nouveau scellée et tous regagnèrent Nid-du-Faucon. Une fois la tombe refermée il resta comme un pantin inanimé : « Ça y est, c'est vraiment la fin... » Comme si leur ami aurait pu sortir de sa tombe en sortant une bêtise : « C'est une blague les copains, je vais bien. »

Il restaient encore une heure ou deux avant la tombée de la nuit. De quoi pour tout le groupe qui s'était retrouvé de peaufiner leur expédition.

250 po pour tout le groupe.

Modifié par un utilisateur mardi 25 novembre 2014 20:49:42(UTC)  | Raison: Non indiquée

Quand les premiers mouvements du départ de la cérémonie se firent visibles, il indiqua à tout le monde qu'un repas de veille funéraire été organisé dans l'auberge. Une fois arrivé là-bas, il se sentit investit de la mission de faire en sorte que tous aient en permanence leurs assiettes et chope pleines. Puis quand le temps de la discussion du groupe se présenta il leur indiqua à tous la table où il pourrait parler en toute quiétude. Il resta debout et une fois tous là, il leva sa chope à bout de bras et il dit « La première gorgée et pour Bran. »

Il en prit une grosse lampée puis il leva son bock de nouveau : « Celle-ci pour les vivants. »

Il en prit une plus grosse lampée et il le leva encore une fois : « Celle-la c'est pour notre départ pour de nouvelles aventures. »

Il finit sa pinte en laissant dégouliner les dernières grosses gouttes sur un coin de sa barbe. Il les effaça d'un revers de sa manche puis il se lissa sa barbe et ses cheveux. Il porta sa main à sa pipe puis d'un geste de dépit, il la posa plutôt sur la table en concluant « Bon on se lève à qu'elle heure demain ? » Le sourire était un peu forcée mais sincère.

Modifié par un modérateur mardi 25 novembre 2014 20:51:10(UTC)  | Raison: Non indiquée