Les yeux retroussés, le nez flottant au gré du vent et les cheveux tournés vers l'horizon, le tieffelin trouve cette promenade champêtre somme toute assez déconcertante.
Il n'est certes pas un pisteur hors paire, loin s'en faut, mais la forêt semble être un élément particulièrement hostile à son bien urbain sens de l'observation.
Pour se rassurer,
LA ! UNE CROTTE !
Lapin...
Pour se rassurer donc, Renald se conforte dans le savoir que ses compagnons de balade ne semblent pas beaucoup plus capables. Hormis pour traquer les plantes potagères des tenêbres bien sur, ou révéler au grand jours leurs infames séides du clan des morilles cette fois-ci.
Le temps s'écoule lentement donc et son début de rhume et des pieds humides n'y arrangent rien.
Il s'assoit sur une large pierre autour du camp repéré par Clara et écoute en dodelinant de la tête les découvertes et propositions de chacun.
"Si nous montons une embuscade" l'extirpe de ses rêvasseries... On vient d'arbitrer que les éventuels bandits sont passés dans le coin il y a une semaine non ?
La perspective de rester 2-5-10 jours (ou 30) de plus au milieu des arbres dans l'humidité ne l'enchantant pas trop il manque de sortir une grossièreté avant que la blonde elfe ne prononce des mots de lait et de miel.
Attendre les hypothétiques bandits au comptoir semble en effet une excellente idée et d'une sagesse exquise qui plus est.

Hochant son assentimant pour lui même, l'air satisfait par la tournure des événements il est pris de nouveau de cours par la plus petite elfe. Il faut continuer la piste des randonneurs équestres parce que "ça ne coûte rien".

Il s'apprête de nouveau à grogner son mécontentement quand soudainement son regard est apé par quelque chose.
Des traces, nombreuses, fraiches et profondes, probablement un prédateur massif.
Probablement Shmar...

« Ce serait plus sage de rentrer au comptoir en effet... si la piste remonte bien à une semaine, que ce sont bien nos bandits et qu'ils sont montés, ils peuvent boire à la santé d'Oleg à la nouvelle Stetven depuis une paire de jours déjà. »

A peine a t il rompu son exil vocal que des traces de campement réaparaissent. Desna se moque de lui.
Par dépit plus que par intérêt, il retourne une pierre, observe un ajonc et se concentre enfin sur les traces disposées autour du lieu.

Modifié par un utilisateur samedi 2 décembre 2017 01:31:16(UTC)  | Raison: Non indiquée

Gathiis était resté silencieux jusqu'à présent et Tinufaë ne s'en était pas soucié. Tout le monde n'est pas causeur, après tout.

Après que le cornu se soit exprimé pour la première fois ce jour, l'elfe blonde le dévisage un instant. Mi amusée, mi agacée, Tinufaë lui lance : « Cela fait à peine une heure que nous marchons et vous pensez déjà à rentrer ?! »

Et, sur un ton taquin, elle ajoute : « Il va falloir vous endurcir, cher citadin. Car une fois la question de ces bandits réglée, nous allons traverser ces terres en long, en large et en travers... Qu'il pleuve, qu'il vente ou que le soleil brille, ces prairies et ces bois trop longtemps esseulées nous attendent. N'entendez-vous pas leur appel ? »



En même temps qu'elle fouille les lieux avec les autres, Tinufaë réfléchit : Un second campement, plus vaste. Proche du plus petit. Abandonné depuis longtemps. La première fois, les bandits étaient nombreux... Est-ce là la marque de leur premier passage ? Et l'autre campement, plus petit, celui qui leur aurait servi par la suite ?...

Tinufaë relève la tête ; elle scrute les alentours. Elle essaie de repérer des cachettes praticables ; s'ils conviennent de tendre une embuscade aux bandits dans les environs, encore faut-il que ce soit possible. Les yeux couleur de ciel délavé cherchent un bosquet propice - et assez proche. Ou mieux : quelque point en hauteur avec suffisamment de végétation pour les dissimuler, et qui permettrait de surveiller les deux sites à la fois... Si nous pouvons les surprendre alors qu'ils se reposent... Bel avantage !... Mais ne vaut-il pas mieux les attendre au comptoir ? L'elfe est indécise... Gathiis, même si c'est plutôt la recherche de confort qui semble le diriger, soulève un point... Si nous nous trompons... S'ils ne reviennent pas par ici... Nos hôtes seraient alors en grand danger... Et nous aurions faillis...

Une voix caverneuse tire l'elfe de sa réflexion rêveuse... La brute pointe un truc ; on a défiguré un chêne. Un marquage ?... Comme on marque son territoire ? Un avertissement ?... Qu'est-ce donc que ce symbole ?!

• Repérer une planque possible (Survie +5/ Perception +7) : 1d20 donne [2] = 2
• Connaissances (Noblesse +7 / Religion +4 / Autres - non formée +3) Marque Grossière ? : 1d20 donne [18] = 18

Modifié par un utilisateur lundi 11 décembre 2017 19:25:26(UTC)  | Raison: Non indiquée

Mmmm... pas grand chose à en tirer. Le foyer n'a pas servi depuis longtemps et les quelques pousses qui y ont germés le confirment clairement. Et ce n'est pas comme si elle s'y connaissait suffisamment en feu de camps pour deviner au premier regard la date, le bois utilisé, le climat au jour J et la couleur de la barbe des bandits... Même deviner simplement la date n'est pas aisé. Tout au plus... on peut conjecturer qu'il n'a pas servit cet hivers. Çà leur fait une belle jambe.

Heureusement, on ne s’attend visiblement pas à ce qu'elle soit une experte en pistage... Et d'autres semblent par contre s'y connaître. Et trouvent des coins à truite, mettent en évidence toute une procédure d’aménagement.

« De mon point de vue, nous aurons tout autant l'effet de surprise au comptoir qu'içi.. Il y aura une personne de plus pour l'effet de nombre avec Oleg. Et au moins nous sommes à la fois certains de ne pas leur laisser d'occasion de s'enfuir. »

Sans compter que s'ils devaient ensuite prendre en charge les montures des voyous ou qu'ils parvenaient à en prendre certains vivants... la présence du comptoir serait pour le moins pratique pour ranger les unes ou les autres. Et puis... c'était quand même plus sympa d'attendre au chaud dans un comptoir que de rester camouflés dans un trou humide pendant des heures en attendant le moment idéal pour attaquer (en admettant que ledit moment se présente). Aller explorer par monts et par vaux, bien sur, mais les pieds au secs... C'était important les pieds et les grimoires au sec.

La changeline leva les yeux au ciel en reconnaissant l'air entonné... Les paroles étaient sans doute une traduction approximatives de l'elfique.. Et si la mélodie n'était pas désagréable du tout, son opinion commence à se faire : ce tieffelin a un petit coté provocateur quand on le cherche.

« Allons Gathiis, ne soyez pas si blasé. Tout le monde n'a pas votre privilège d'être né ici... ?  »taquine t'elle donc en laissant son regard souligner la boue et l'humidité ambiante. « A moins que le sud du Burgeon ne soit plus sec...? »

Mais non... vraiment... elle ne voyait rien de plus à tirer de ce campement... Contrairement à Kannin.

« Ah ben au moins deux qui ont des yeux...  »

Et un autre qui a une mémoire et lui rafraîchit la sienne. Elle avait complètement oublié ce symbole.

« Au moins c'est la confirmation que c'était bien un de leur campement. Mais c'est vrai que c'est étrange d'être passé d'un grand campement assez pratique à un second à réaménager. Peut être pour des questions de discrétion...  »

Ou bien pour s’épargner l’entretien mais c’est curieux après ces efforts d’aménagement.

« Ou alors celui ci leur a servit régulièrement à une époque mais plus maintenant ? Svetlana et Oleg ne sont peut-être pas les seuls qu’ils terrorisent dans le coin. Quelqu'un à une idée de ce que signifie ce symbole? Leur emblème ? Ou un signe d'allégeance quelconque ? Ce n’est pas celui d’un Dieu, ou alors un méconnu…

Est ce que ça ne pourrait pas être une façon de marquer leur territoire ?  »

Auquel cas, à quel point sont ils nombreux… ?

Modifié par un utilisateur mercredi 13 décembre 2017 15:55:43(UTC)  | Raison: Non indiquée

À la réponse chantante de Gathiis, Tinufaë hausse les yeux en l'air, un vague sourire aux lèvres, manière de clore l'échange. Accompagner le voyage d'une fredaine, voilà qui plait à Tinufaë. La voix du tieffelin n'est pas aussi mélodieuse que celle d'un elfe, mais Tinufaë en apprécie au moins le phrasé (vu que Gathiis est bon en Art Oratoires).

À son tour, l'elfe aux yeux clairs fredonne. Son chant tient du murmure, rappelant le bruissement de la canopée dans la brise. Le rythme se cale sur celui de leur marche et de la comptine du tieffelin :

« প্রকৃতি একটি মন্দির যেখানে জীবিত স্তম্ভগুলি
কখনও কখনও বিভ্রান্তিকর শব্দ ছেড়ে দেওয়া;
এটি প্রতীক বনভূমির মধ্য দিয়ে যায়
যারা পরিচিত চেহারা সঙ্গে এটা পালন করে।

লম্বা ইকুয়েশনগুলির মতো যা এখন পর্যন্ত মার্জ করে
একটি অন্ধকার এবং গভীর ঐক্যের মধ্যে,
রাতে এবং স্বচ্ছতার হিসাবে হিসাবে সুবিশাল,
পারফিউম, রং এবং শব্দ একে অপরের উত্তর।... »

À la remarque d'Alaëiel, Tinufaë toise le tieffelin... ... si blasé ? Qu'a t'elle voulu dire ?... . Un peu déconfite, mais décidant de demander un éclaircissement à sa compagne iobard plus tard, l'elfe blonde continue sa chanson.
Mais le bruissement est plus faible ; l'entrain est moindre :

« ... এটি একটি বসন্ত বাতাস মত বসন্ত,
শুকনো ভালো মিষ্টি, ঘাসের মতো সবুজ,
- এবং অন্যদের, সুস্বাদু, ধনী এবং বিজয়ী,

অসীম জিনিসগুলির সম্প্রসারণ,
অ্যাম্বার, ক্যাস্প, ব্যেনজনি এবং ধূপের মতো
মন ও ইন্দ্রিয়ের পরিবহণ নেটওয়ার্ক কে গায় ... »
elfique :

(Tinufaë ne cherche pas la performance, aussi elle se contente de prendre 10 = score 16)



C'est donc la marque de nos bandits ? Tinufaë avait oublié que les époux avaient fait mention d'une figure similaire. Et d'après ce que leur montre le tieffelin, leur campement ici a duré quelques temps. Bien plus longtemps qu'une halte...

Répondant d'abord à Gathiis, Tinfaë lance : « Chassés ? Oui peut-être... » Le regard de Tinufaë se perd plus loin, plus au sud, dans la direction où elle avait aperçu, la veille, une ombre immense dans le ciel nocturne... « Il y a des choses qui rôdent dans ces terres... Des choses effrayantes - et certainement dangereuses...  » Tinufaë se retourne et lance un regard entendu à Claradelia.

Puis l'elfe blonde ajoute, cette fois s'adressant à toute la troupe : « Je crois nos bandits opportunistes. Paresseux. Et sans doute trop sûrs d'eux en ces terres pour être vraiment méfiants. D'autant plus que leur manège dure depuis quelques temps et que tout se déroule bien pour eux, de ce que nous en savons... Alaëiel, je pense comme toi que s'ils ont gravé cette marque ici, c'est pour proclamer cette terre comme leur, et comptaient rester quelques temps. S'ils sont partis... »

Tinufaë affiche une mine songeuse et continue : « S'ils sont partis... Peut-être ont-ils été chassés... Ou peut-être ont-ils trouvé mieux ailleurs. Un endroit plus facile à défendre ? Ou plus confortable, du point de vue de ces hommes veules. Rappelez-vous, près du comptoir de Svetlanna et Oleg, il y a un ancien fortin écroulé. Je ne serai pas surprise qu'il existe encore d'autres constructions de guerre abandonnées en ces terres...  »

« Quant aux deux campements que tu as trouvé, Alaëiel, je crois qu'ils n'ont pas été utilisés de la même manière. L'autre n'a sans doute servi qu'au petit détachement qui revient régulièrement terroriser Svetlanna et Oleg. Et s'ils ne campent plus dans celui-ci...  » Tinufaë décrit un rond au sol, de la pointe de sa botte « ... c'est sans doute qu'il est trop vaste, ou peu pratique, pour une petite troupe... Et comme tu le dis : peut-être l'autre endroit est-il plus discret aussi. »

Alors que Shmar, Claradelia et Gathiis continuent de farfouiller les lieux, à la recherche du moindre indice restant, Tinuafë apostrophe la Kitsune d'une voix enjouée : « Je suis aussi d'avis de pousser plus avant. Quand nous en aurons fini ici, Bien sûr. La journée est encore jeune ; nous avons bien le temps de rentrer... À défaut de bandits, peut-être ces terres nous offriront-t-elles d'autres denrées ? »

Les aventuriers ont consacré les dernières heures de la journée a explorer les environs, cherchant notamment à trouver un autre guet plus au Nord...

Si, pendant une première heure ils ne trouvent rien de remarquable, un détail attire le regard de Claradelia alors qu'ils remontent le cours du Bugeon : une flèche. Une flèche brisée dont la taille et la piètre facture laisse entendre qu'elle n'était pas la propriété d'un humain. Quelques recherches dans les environs indiquent le passage d'une petite troupe de Kobold encore récent. Ils semblaient poursuivre quelque chose a mais impossible de savoir quoi. Sur la rive, ils semblent avoir rebroussé chemin.

Jugeant l'heure trop tardive pour remonter la trace des petits être reptiliens ce soir, le petit groupe continue et fini par trouver un endroit ou traverser sans risque. Relativement éloignés du comptoir commercial, ils doivent marcher plus longtemps qu'ils ne l'auraient souhaité pour rentrer.

Le trajet vous demandera un peu plus de temps que prévu. Vous devez faire un jet de constitution DD12 ou subir 1d6 dégâts non létaux.



Si, à votre arrivée les Lèveton vous saluent avec le sourire, il n'est pas malaisé de discerner d'une part l'inquiétude qui les ronge et d'autre part leur soulagement en vous voyant. L'odeur qui emplit les lieux est appétissante et vous découvrez que Svetlana a préparé un repas bien plus élaboré que la veille car "au cas où ce serrait dommage de pas profiter dignement de son dernier repas ici"... Ni l'un ni l'autre ne sont très bavards. Ils écoutent vos instruction, bien décidé a suivre au mieux vos instructions.

Enfin tant que vous ne demandez pas a Oleg de se cacher...

Vous regagnez éventuellement 1d2-1 des dégâts non létaux subits plus tôt grâce a la bonne cuisine de votre hôtesse.

Je vous laisse me décrire comment vous comptez vous préparer et adapter la Battel map en fonction. Si vous voulez convaincre Oleg de ne pas participer, préparez vos jets de diplo ou d'intimidation.

Pour information la nuit sera paisible si ce n'est que vous serrez réveillés assez tôt par un orage violent. Ce réveil matinal n'aura cependant aucune conséquence néfaste sur vous.

Vous pouvez commencer a vous placer sur la BM...

Modifié par un utilisateur mercredi 3 janvier 2018 13:26:59(UTC)  | Raison: Non indiquée

La petite elfe avait acquiescé aux paroles des spécialistes et après avoir tirés tout ce qu'ils pouvaient du site, ils étaient repartis à la cherche de traces. Ou de témoins. Ou de quoique ce soit d’intéressant.. Ils poseraient leur embuscade au comptoir, ce qui signifiait passer la nuit au chaud et au sec. Et profitaient de la visite des lieux en attendant.

La présence de pièges avaient confirmés qu'ils étaient bien sur le territoire de chasse d'un braconnier. Le voilà leur témoin -pour peu qu'il ne soit pas lui même partie prenante avec leurs cibles. Le braconnier s’avéra être une braconnière. Alaëiel lui adressa un sourire chaleureux pour la rassurer et l'inciter à leur faire confiance et constata amusée que le citadin semblait retrouver beaucoup de son bagout face à des humains dont le contact lui était sans doute plus familier. Ces brigands choisissaient leurs cibles et si les Leveton étaient leur cible de prédilection (les plus rentables car ils regroupaient les produits de tous les chasseurs de la région), qui sait à qui ils s'attaqueraient ensuite.

Quelques questions supplémentaires pour avoir les dernières informations nécessaires (savoir par exemple combien ils étaient de façon globale, ou dans quelle zone ils opéraient et habitaient en général) et le groupe d'aventurier fort de ce savoir complémentaire pouvait repartir. Le Sud. Et trop éloignés pour que venir rançonner les simples trappeurs et chasseurs soit intéressant mais trop peu pour ne pas céder à la tentation que représentait le comptoir.

Ils notent également que les kobolds semblent fréquents dans les environs. Un peu trop tard pour questionner aussi la braconnière à leur sujet mais l'arcaniste le nota dans un recoin de sa mémoire. Une présence trop forte pouvait être anodine ou bien une véritable épine suivant leurs véléités. Et puis il se fit temps de rentrer... La jeune femme jura en sylvestre dans sa barbe inexistante lorsqu’elle se rendit compte à quel point ils étaient éloignés. Elle n’en avait pas eut conscience avec la promenade. Ca allait mettre des heures pour rentrer ! Gathiis lui en rajoute une couche. Saleté! Heureusement pour lui, s’il a accéléré l’allure, il ne les alpague pas pour qu’ils suivent son rythme. C’est que c’est long, comme chemin.

Le comptoir apparaît alors comme une oasis au milieu de la nuit. Havre de chaleur et de lumière !

Alaëiel a trop mal aux pieds pour sa part pour s’effondrer tout de suite, mais ce n’était pas une raison pour négliger Ilvar. Elle s’éclipsa un moment pour aller s’occuper de lui et veiller à ce qu’il soit bien installé pour la nuit, proposant à qui voulait de l’accompagner pour pouvoir continuer de bavarder ce faisant. Et discuter de ce qu'ils ont vu dans la journée. Après tout, cela permet d'avoir un premier appercut de ce à quoi ressemblent les Terres Dérobées.

Le repas est un moment de plaisir simple avant… avant les réjouissances du lendemain.

Ne reste plus qu’à finir de mettre au point le plan évoqué… et les positions de chacun.
Visiblement à quatre puisque le tieffelin a commencé sa nuit dans son fauteuil.

Modifié par un utilisateur dimanche 14 janvier 2018 22:08:38(UTC)  | Raison: Non indiquée

La rencontre avec la trappeuse, pendant laquelle Tinufaë reste en retrait - l'elfe blonde se sentant peu disposée à discuter avec quelqu'un qui fait commerce du fruit de sa chasse, apporte au moins une confirmation des habitudes supposées des bandits. Et de la direction de leur tanière : vers le sud...

La journée s'est vite écoulée ; déjà le soleil est bas lorsqu'ils s'éloignent de la cabane de Jeanne. Trop tard, donc, pour pousser plus avant leur exploration. Au retour, à la grande joie de Tinufaël, décision est prise de de passer par l'autre côté du Bugeon. Découvrir de nouvelles terres, aller de l'avant, même lorsqu'il s'agit de retourner au bercail. Voilà qui plaît fort à l'elfe blonde ! Aussi reste-elle souriante tout le trajet du retour, quand bien même elle commence à se sentir fourbue, offrant un contraste amusant avec la mine déconfite - voir blasée - qu'affiche Gathiis.
Vraiment, ils ont bien fait de prendre un nouveau chemin : ce détour leur offre une piste de kobolds. Enfin, il est trop tard pour la suivre. Mais peut-être demain ? Ou dans les jours à venir ? Les petits êtres ne paraissent pas bien menaçants à Tinufaë, mais Alaëiel leur a bien précisé qu'en nombre, ils pouvaient se révéler dangereux. Il faudra donc, tôt ou tard, aller à leur rencontre et voir s'il est possible de traiter avec eux...

À force de marcher, la fatigue s'empare peu à peu de ses jambes, mais Tinufaë, portée par le grand air, n'en ralentit pas moins ; son pas reste léger, sa foulée guillerette. Jusqu'à ce qu'elle remarque qu'Alaëiel commence à traîner des pieds. Alors l'elfe blonde se met alors à trotter aux côtés de son amie, menant Ilvar par la bride à un rythme plus tranquille. Maintenant que Gathiis a pris les devants de la troupe - pressé de rentrer sans doute, Tinufaë chantonne doucement un lai champêtre sur le thème du Soleil abandonnant son trône à la Lune. Jusqu'à ce qu'ils arrivent au comptoir.



Amusée, Tinufaë réalise que la marche de la journée lui pèse. Ses jambes lui paraissent bien lourdes... Une saine fatigue : rien qu'une nuit tranquille ne saurait effacer. Dans la salle commune, une fois débarrassée de son bardas de voyage, elle s'étire avec plaisir.

À la veillée, pendant que Gathiis ronfle au coin de l'âtre, Tinufaë bavarde gentiment avec les Lèvetons - et tous les autres encore en état, des découvertes du jour, demandant les noms des points d'intérêt du paysage qu'elle a remarqué, à quelle sauce les denrées trouvées pourraient être cuisinées, ce genre de chose. Une discussion légère, pour chasser la lourdeur de la tension grandissante. Ce pourquoi l'elfe omet sciemment de parler des kobolds : rien ne sert d'en rajouter.

Bavardages dont le flot régulier ne s'interrompt qu'au moment où Tinufaë prend congé d'Alaëiel, après qu'elles aient pansé Ilvar. Là, elles discutent plutôt de la stratégie à suivre le lendemain. Et l'elfe blonde monte alors se reposer. Mais pas dans sa chambre. Comme la veille, une fois les Lèvetons couchés, la vigilante s’assoit auprès de la plus haute fenêtre du comptoir et y passe la nuit accoudée, à parler aux étoiles. Du moins, jusqu'à ce que les astres nocturnes se drapent d'orage et de pluie. Et se taisent...



Cet orage nocturne ne leur facilitera pas la tâche : ils auront plus de mal à entendre les bandits arriver. Et au passage, il faut sans doute désormais faire une croix sur la piste des kobolds.
Mais cet orage n'apporte pas que du mauvais : les bandits, s'ils viennent bien aujourd'hui, on certainement passé une sale nuit. Et le manque de lumière ne sera pas un avantage pour des yeux humains.

Ce matin-là, Tinufaë adresse une prière de remerciement à Desna, avant de descendre dans la salle commune.

L'orage galvanise l'elfe ; elle ressent l'électricité de l'air et du feu couve dans ses yeux couleur de ciel. Elle est prête à en découdre. Elle arrive très tôt dans la salle commune, peut-être même avant Svetlanna. Là, Tinufaë dispose ses armes sur la table, aiguise ses armes, graisse ses fourreaux et vérifie toutes les courroies de son armure. L'elfe est quelque peu mal à l'aise à l'idée de ne pas l'enfiler, avec ce qui se prépare. Mais elle a convenu la veille avec Alaëiel que la magie de son amie serait une protection bien plus efficace - et gênerait moins ses mouvements. Aussi l'elfe plie-t'elle sa besantine et, presque à regret, la range dans sa chambre.

Une fois tout le monde arrivé, et les tisanes bues, Tinuafë désigne l'entrée du couloir au nord de la salle commune et annonce simplement :
« Je vais me cacher derrière cette porte. Et dès qu'ils seront suffisamment avancés... »

L'elfe ne finit pas sa phrase : la suite est assez évidente. Puis elle se tourne vers le demi-fiélon :
« Vous, Gathiis ? Vous restez à l'intérieur avec nous ? »

Tinufaë demande aux autres :
« Claradélia, Shmar et Kannin, irez-vous vous occuper de leur couper toute retraite, dehors ?  » En même temps, elle adresse un regard entendu à Alaëiel. La veille, elles avaient aussi convenu de cela : grâce aux enchantements de sa compagne, Tinufaë irait faire disparaître leurs traces, afin de ne pas alarmer leurs proies. Dès que l'elfe aux yeux vairons à terminé de tisser son sort, la bretteuse prend quelques outils (sans doute une pelle et un balai de joncs) et accompagne ceux qui se postent au dehors. Dès qu'ils sont en place, l'elfe efface rapidement leurs traces - les siennes propres, grâce à Alaëiel, disparaissant à mesure qu'elle avance. Jusqu'à la bâtisse.

Même si elle n'a surement pas besoin de nettoyer ses bottes - grâce à la magie de sa compagne, elle les décrotte rapidement avant de franchir la porte. À peine arrivée à l'intérieur, mouillée, souriante mais l'air grave, elle dit à leur hôtesse :
« Sevtlanna, je crois qu'il est temps pour vous d'aller vous mettre à l'abri... »

Tinufaë se positionne en AL4 et referme la porte, la laissant à peine entrouverte.

Modifié par un utilisateur dimanche 21 janvier 2018 16:46:28(UTC)  | Raison: Non indiquée

Après une soirée dont la legereté forcée semble une protection contre ce qu'il arrivera au matin, la nuit s'est passée. La pluie tambourinant au toit et isolant plus encore la demeure du reste du monde. Cela ressemble à un refuge, refuge qu'il leur faudra défendre au petit matin. Refuge où elle est bien aise de se trouver d'ailleurs, plutôt qu'au milieu des bois et elle même sous l'orage.

Le petit déjeuner est copieux. Quoiqu'il doive arriver sous ce toit, voila de la confiture que ces bandits n'emporteront pas... Pour confirmer cette pensée, la petite arcaniste se ressert une tranche. Si elle doit rencontrer la Dame des Tombes ce ne sera pas le ventre vide. Et puis ce n'est pas au programme aujourd'hui. Tin' semble presque decue de renoncer momentanément à sa carapace mais elles savent toute deux qu'il vaut mieux ne pas sous estimer ces bandits et mettre tous les atouts de leur coté.

« Allons, je sais bien qu'elle va te manquer mais tu la retrouveras tu sais.... Elle ne va pas s'enfuir ou t'en vouloir parce que tu lui auras fait une infidélité. » taquine t'elle. Apres tout, malgré leur situation elle se sent plutot enjouée. Ils vont pouvoir commencer cette aventure à laquelle elles aspirent. Ce n'est plus le moment de faire demi tour mais bien celui de faire leur preuves. Une incantation rapide في حضانة الخاص بك أضع مرة أخرى جسدي et l'air scintille un instant autours d'elles avant que ce scintillement ne disparaisse.

Le ciel dehors est noir. Ou presque. On perçoit à peine de faibles rayons qui peinent à percer. Ca ne gênera pas sa compagne et elle même encore moins. Les humains par contre... Elle les plaindrait presque tant ils semblent désavantagés par leur naissance. Tout est dans la nuance.

Une prière rapide à la Divine Piqûre. Après tout, l'embuscade qu'ils s’apprête à monter ne devrait pas lui déplaire !

« Tin', avant de sortir, tu me laissera juste le temps de m'avancer pour pouvoir lancer mon sort alors qu'ils seront sous le choc de ton apparition...?

Svetlana...Ne vous inquiétez pas, tout se terminera bien... » glisse elle, rassurante à l'aubergiste qui s’apprête à partir.



Ils sont là... les lourdes bottes ne trompent pas... Inspiration. Il ne faut pas se tromper. Elle se reforme dans son esprit la silhouette de svetlana. S'attachant sur ses formes, ses vêtements, son visage et tentant de garder tout cela dans son esprit murmure... وجهك وجهي، جسمك هو جسدي.
Pas de miroir pour vérifier tandis que la magie transforme ses traits. Elle espère qu'elle n'a rien oublié... Et après une dernière inspiration s'empresse de sortir de la cuisine pour, sous l'apparence de Svetlana s'approcher l'air inquiète des bandits et de son époux...

Maintenant Tin'.... T'a pas intérêt à me laisser tomber.... songe elle en contredisant soigneusement tout ce qu'on lui a toujours expliqué sur les distances de sécurité que doit appliquer un pratiquant des arcanes en combats.



J'avais oublié mon +3 en deguisement... mais... je pense que malgré le sort ça ne sera pas assez. Deplacement fait sur la carte sinon.

Modifié par un utilisateur dimanche 21 janvier 2018 19:03:11(UTC)  | Raison: Non indiquée

Tinufaë a trouvé touchant l'échange entre les deux époux. Elle a bien remarqué le petit manège d'Oleg mais n'en dit rien. C'est leurs affaires...

Une fois Svetlanna partie, l'elfe se cache derrière sa porte. Sans son armure, elle se sent légère. Un peu trop légère... Presque nue. Mais elle se sait protégée par la magie d'Alaëiel. La bretteuse espère juste que la magie durera assez longtemps... Et essaie de penser à autre chose.

Pour rester concentrée, Tinufaë patiente en comptant le temps qui s'écoule entre les éclairs et les coups de tonnerre. Et quand ils se font rares, elle écoute la musique des goutes de pluie qui tapotent sur le toit.

Immobile du mieux qu'elle peut, elle se garde même de soupirer d'ennui... L'attente paraît interminable à Tinufaë, derrière cette porte, dans ce bout de couloir solitaire... Aux aguets, l'elfe attend l'arrivée des bandits. Elle dresse l'oreille. Mais n'entend que la pluie...

« Plic, ploc, plic...  » Alors elle attend...

« Plic, plic...  » Et attend encore...

« Ploc, plic, ploc...  » Et encore...

« Dites ? Z'auriez pas un chiffon et d'l'eau a m'passer ? Que j'me nettoie c'te plaie...  » Vu le ton, le type s'adresse probablement à Svetlanna. Ce qui veut dire...



« BLANG ! »
La porte qui cachait Tinufaë à la vue des bandits vient de voler d'un coup de botte ! Dans le même mouvement, l'elfe arrive d'un bond leste dans la pièce.
Ses yeux couleur de ciel brillent comme des braises. Un rictus, semblable à un sourire, mais rempli de menace, tort ses lèvres.
Sa rapière est dardée en direction de la poitrine du bandit le plus proche (bandit 3). Au pouilleux humide - et sans doute stupéfait - elle clame :
« কিছুই ছেলে না ! La vengeance de Callistria est sur toi et les tiens... Il est l'heure de payer pour vos vies de parasites...  »

Elfique :

La voix de l'elfe, bien que haute et forte, est empreinte d'une suavité dérangeante.
Toujours fixant l'homme droit dans les yeux, d'un mouvement brusque et gracieux, Tinufaë fait mine de lécher sa lame d'un air gourmand, pour la pointer à nouveau, dans le même mouvement, en direction du cœur de sa cible...

[pas de placement] = AL4 - AL5
[standard] = intimidation (24) sur Bandit 3

Si elle est attaquée, Tinufaë tente la parade sur la première attaque qui la menace. Et si elle réussi la parade, elle riposte. Anadethio, si tu veux jouer les jets, le cas échéant, c'est peut-être plus simple, non ? Au cas où : bonus à l'attaque +5 (et +1 attaque et dégâts si Alaëiel est menacée par la cible)

Effets Actifs :
- Armure de Mage (CA prise en compte sur le jeton ; malus d'armure à ne pas compter) - 3h

Modifié par un utilisateur dimanche 21 janvier 2018 23:07:13(UTC)  | Raison: Non indiquée

La fin de l'exploration offrit au groupe la rencontre avec la braconière, confirmant une partie de leurs informations sur le groupe de bandit qu'elle évitait le plus possible, quelques traces supplémentaires de Kobolds ainsi qu'un trajet plus long que prévu ce qui n'était pas pour déplaire à Shmar ou à Claradelia.

La soirée au comptoir vit le groupe mettre en place le plan pour accueillir au mieux le groupe de bandit le lendemain et la kitsune offrit à Alaëiel un soin magique pour compenser l'effort imposé par cette longue marche forcée. La nuit fut fort reposante pour le groupe, à l'abri de la tempête faisant rage à l'extérieur. Avec le réveil, cependant la perspective de sortir sous ce temps est compensé par l'en-cas offert par les époux.



Claradelia finit cependant par sortir aux coté de Shmar et de Kanin, bien qu'elle ne partageait pas la cachette de ce dernier bien que leur mission soit à tous les deux de couper la retraite aux bandits. Shmar se plait à l'extérieur malgré la pluie et se dégourdit les jambes un bon moment avant de rejoindre Claradelia sous son abri de fortune en attendant les bandits qui mettent plus de temps que prévu pour arriver.

Finalement, la kitsune est logiquement la première à entendre et voir les bandits arriver à dos de cheval, deux de ces derniers étant libre, probablement pour transporter le fruit du vol du jour. La nuit semble avoir été rude pour les bandits avec cette orage qui dure depuis plusieurs heures. Et le voyage du comptoir jusqu'au camp principal des bandits dure grosso modo une journée complète, du matin jusqu'au soir, une information qui sera probablement utile après le combat.

Quatre bandits, dont Happs semblait être le chef de groupe. Ils continuèrent leur route jusqu'au comptoir où ils réunirent les chevaux avant d'entrer directement dans le bâtiment. Quelques instants après, la kitsune en profita pour se rapprocher jusqu'à une autre cachette d'où elle aurait une meilleure vision pour la porte du comptoir et sur la possible fuite des bandits, suivi de près pas Shmar. Cependant la météo lui donnait du fil à retordre quant à la détermination des événements intérieurs.

Combien de temps avant que le déguisement d'Alaëiel ne tombe ? Combien de temps avant l'apparition de Tinufaë ou de Gathiis ? Était-il temps de s'approcher plus avant afin que ses flèches soient moins soumises au conditions extérieures ? Elle pouvait encore attendre un peu, cependant son arc était désormais près, et elle tenait dans sa main une première flèche prête à la décocher au premier signe de fuite ou de domination des bandits.