endant que Cimian et Félicia occupaient le vieux Gibs, Requiem retourna vers le mémorial et gouta une nouvelle fois le sang, puis il regarda autour de lui.

Maintenant que ce cher Gibs était entre les mains attentionnées de Cimian, Félicia pouvait reprendre ses observations. L’apprentie enquêtrice essayait de créer des mots dans sa tête qui commenceraient par “Ve…”, mais hormis le mot “vengeance” qui revenait fréquemment, cette réflexion ne semblait pas mener bien loin.
La changelin se pencha alors sur la possible appartenance religieuse de ce genre de rîte, bien qu’elle y fondait peu d’espoir. Mais tout ce sang, d’où pouvait-il venir ? Personne ne leur a parlé d’un quelconque décès…
Elle se tourna alors vers son mentor Galiléo.

« Cette scène inspire-t-elle vos réflexions ? Peut-être pourrions-nous profiter du fait que notre ami ici présent occupe les fauteurs de trouble pour trouver quelques indices ? »

Sur ces mots, Felicia approcha le monument et tendis la main en murmurant ces quelques paroles : « Que les émanations magiques se révèlent à moi. »



Et je lance Détection de la magie sur le monument.

Modifié par un utilisateur mercredi 14 février 2024 20:15:55(UTC)  | Raison: Non indiquée

ans le cercle de vérité tracé par Cimian, Gibs se tenait droit, d’abord impressionné, il ne devait pas faire partie des gens suffisamment instruit en théologie pour connaître d’autres divinité que la sienne, mais il était apaisé par les paroles du Sarénite. Il ferma les yeux et commença à répondre aux questions de Cimian.



« Tu veux savoir d’où elle vient cette colère ? Ma retraite se passait bien mais depuis que votre Lorrimor pose ses questions partout, fourre son nez n’importe où, ben il se passe des choses bizarres, et ensuite il meure, Bam et depuis c’est pire ! Je suis sûr qu’il réveillait les morts avec sa magie, je voulais pas qu’il soit enterré près de mon frère et les gars non plus le voulaient pas…
Mais vous êtes arrivés tout beau et vous nous avez menacé, puis le prévôt nous a collé des amendes à cause de l’autre Heartmount. D’où vous voulez qu’on soit calme ???
Et depuis que vous fourrez vos nez partout ben c’est pire regardez » Il désigne le mémorial« , c’est ça que j’ai vu et entendu que depuis que vous êtes là on a des trucs comme ça, comme les cloches la nuit ! Mais oui je mange bien, je chie bien aussi si ça t’intéresse ! J’suis sûr que Ravengro en dormira mieux »
Malgré son ton montrant une certaine colère et un certain raz-le-bol, le fermier ne sort pas du cercle, n’est pas menaçant envers Cimian. Il semble attendre la suite de la confession.


Pendant ce temps Felicia questionnait son mentor, sur le modus opérandi du vandalisme puis chercha à son tour des réponses.

Felicia, jugea la scène un moment, empreinte de doute. L’ensorceleuse jeta un coup d’oeil du côté de la confession de Gibbs avant de partager ses hypothèses avec ses camarades, à l’exception de Cimian.

« Il n’y a rien de magique derrière cet acte. Le sang a été projeté depuis un récipient, une gourde peut-être. La quantité de sang pourrait correspondre à celle d’un petit animal… Un Chat… »

En évoquant l’animal, Felicia se souvient que Riff était parti auprès du conseiller Muricar à propos de son chat. Le pauvre risquerait bien de ne pas le revoir, mais cela importait peu la changelin, et cette dernière ne préférait pas s’avancer sur cette piste sans un cadavre comme preuve. Dans ses réflexions, elle posa ses yeux au sol, et essaya d’y distinguer, sans vraiment d’y connaître, des traces qui sortiraient de l’ordinaire.

Cimian continuait à encourager l’ancien soldat à se confier et visiblement ce dernier se confessait volontiers. Il y avait tout de même quelque chose qui tarabustait le sarénite. D’après le gus, il avait bien dormi, or son visage racontait une tout autre histoire… - « Et bien Monsieur Gibbs, il ne nous reste plus qu’à aller vérifier que chez vous si tout est en ordre et que vous pouvez dormir sur vos deux oreilles. Vos yeux rougis, votre grise mine et vos traits tirés de fatigue racontent une autre histoire qu’une bonne nuit de sommeil. Vous n’avez pas parlé de cauchemar donc il doit y avoir quelque chose chez vous qui vous empêche de bien vous reposer après une dure journée de labeur. Je pense donc sincèrement qu’il serait plus judicieux d’apporter la Sainte Lumière de la Fleur de l’Aube dans votre demeure et s’i le faut je pratiquerai une bénédiction afin de chasser d’éventuels mauvais esprits malins qui s’amuseraient à vous torturer pendant votre sommeil. Votre confesse est terminée, vous êtes certes un humble pêcheur comme toute personne mortelle ici présente, mais vous n’avez aucunement à rougir de vos actes et faits et je ne vais pas vous demander un sincère repentir dans la prière de Sarenrae étant donné que ce n’est pas votre confession. Peut-être portez-vous plus votre Foi envers la Dame des Tombes et le père Grimburrow. Entre prêtres de la Foi, je lui ferai part de votre confession et il décidera lui-même des prières de pardon. Messire chevalier ici présent » – fit-il en désignant de la main Requiem – « est un représentant du culte de Pharasma, m’en est témoin, je rapporterai fidèlement votre confesse au père Grimburrow. Bien, vous pouvez à présent quitter le cercle de vérité et je vous raccompagne à votre demeure. Je vous demanderai si vous voulez ben nous laisser entrer afin de vérifier s’il n’y a aucun problème qui viendrait entacher votre paisible vie quotidienne, puis nous partirons tout simplement afin de ne plus vous déranger. Vous voulez bien ? »

« Dame Félicia, avez-vous terminé vos prospections ? Avez-vous regardé aux alentours sur un périmètres d’une dizaine voire d'une vingtaine de pas s’il n’y avait pas de traces ou autres étrangetés qui pourraient expliquer ce vandalisme odieux ? Voulez-vous bien m’accompagner dans la demeure de Monsieur Gibbs afin de m’aider à chercher des signes ou des traces de malveillance, d’esprits malins ou autres qui viendraient troubler le repos paisible de ce brave homme ? »

evant l'idée de faire visiter sa demeure à des inconnus, Gibbs fit une grimace, mais le Sarénite avait, par sa lumière, touché le cœur de cet homme, aussi à contrecœur il accepta. De son côté l'enquêteur sortit son nez de son éternel carnet de notes.


« Oui, Oui Félicia, mais il n'y a malheureusement pas grand chose, je pense que notre prêtre à raison et qu'il faut vérifier le... domicile de ce cher Gibs, pour l'innocenter complètement. »


« Bon D'accord mais après vous me foutez la paix c'est comprit? »

Et les voilà avançant vers la cabane de l'ancien soldat. Ce dernier les fit entrer dans ce qui n'était qu'une simple cabane toute branlante, l'intérieur spartiate témoignait de la pauvre vie de son habitant.

« Et voilà, vous êtes content? »

Cimian resta en retrait afin de ne pas gêner Félicia dans son travail. Puis lorsqu’elle aura fini, à son tour il fit le tour de la cabane de l’ancien soldat, s’imprégnant de l’ambiance, imaginant comment vivait cet homme par rapport à ce qu’il voyait, l’entretien qu’il y avait, définissant ainsi un profil. Était-il ordonné, besogneux, sa maison était-elle bien tenue ou tout au contraire en piteux état, tombant en ruine, sa vaisselle était-elle propre, bien rangée ou trainait-elle dans l’évier, ses provisions étaient-elles bien remisées ou trainaient-elles en vrac à même le sol là où les rongeurs se feraient à cœur joie de venir prélever leur dû… Qu’en était-il de ses vêtements ? De son équipement de combat ? Avait-il gardé la discipline du soldat ou se laissait-il complètement aller ?

Puis il chercha des traces des derniers évènements qui avaient pu avoir eu lieu la veille ou la nuit… Avait-il simplement dormi comme il le prétendait ou avait-il eu une nuit agitée comme ses yeux fatigués semblaient vouloir le dire ? Enfin après une recherche minutieuse, remettant rigoureusement en place ce qu’il déplaçait pour voir dessous, derrière ou au-dessus, il rejoignit Félicia - « Avez-vous trouvé quelque chose ? La présence ou la manifestation d’un esprit ? »

- Fouille minutieuse (prendre son temps), (perception +5)
- Dresser un profil (psychologie +3)

es enquêteurs commencèrent leurs investigations dans la cabane de Gibs, Felicia et Galilelo utilisèrent leur expérience pour faire un tour des lieux sans risquer de toucher, déplacer certains indices. Cimian avait quant à lui une méthode plus "mentaliste", il profita de tout ce qu'il observait pour créer un profil psychologique de cet homme tout en cherchant sur, sous, derrière, et partout chaque objet qu'il soulevait puis reposait, ceci fit grimacer puis sourire l'inspecteur qui échangeait avec son adjointe des sourires et clin d'œil complices au sujet de la minutie dont faisait preuve le sarénite.



« Si on avait parmi nos hommes plus de limier aussi opiniâtre, bon nombre de nos enquêtes ne piétineraient pas autant. Par contre nous aurions également beaucoup plus de convocation chez notre supérieur pour avoir dérangé les affaires de nos suspects les plus " huppés". »

Peu habitué à ce genre de manœuvre il fallut au moins une demie heure au Sarénite pour finir ses recherches.
Pendant ce temps, dehors, l'ex soldat Gibs en prenait pour son matricule, devant le ton et l'attitude du chevalier de l'ordre du Linceul, son corps réagit par réflexe avant même que son esprit ne suive et Gibs se mit au garde à vous.


« Pardon Monsieur !
A vos ordres, je vais vous aider !  »

Puis il se mit à chercher avec le chevalier à l'extérieur de la cabane, vu que l'intérieur était déjà occupé. Après quelques minutes il appela le chevalier.


« Monsieur! Venez j'ai trouvé quelque chose »

Modifié par un utilisateur dimanche 14 avril 2024 13:15:21(UTC)  | Raison: Non indiquée

Finalement, il n’y avait rien ici qui pouvait impliquer Gibbs dans les faits récents de Ravengro. Félicia classifia cet homme comme un élément perturbateur guidé par des inquiétudes et des superstitions, et qu’il valait sans doute mieux l’ignorer à l’avenir. Elle quitta l’humble cabane de l’ancien soldat, suivant Cimian. Son plan, d’ailleurs, de se rendre à l’ancienne prison, suscita un intérêt certain chez la jeune femme. Elle était curieuse de savoir ce qu’ils allaient trouver là-bas, mais s’attendait déjà à tomber sur quelques résistances.

« Nous vous suivons frère Cimian. » lui dit-elle sobrement.