Vencarlo Orisini sembla étonné de l'effet des bandages enchantés. Il tendit les bras devant lui et fit quelques mouvements comme pour s'échauffer avant de saluer d'un long hochement de la tête le prêtre et le chamane qui l'avaient bandé. « Merci à vous deux. Je ne sais pas s'il s'agit d'une préparation herbale shoantie dont vous avez le secret ou d'un bandage enchanté sarénite, mais son effet est des plus étonnants. »

Il commença a répondre à la question de Kar-Uz : « La prison est située derrière un mur illusoire, dans la grotte où se trouve l'entrée au labyrinthe dans lequel nous sommes. » Il traça un plan représentant un couloir qui faisait une sorte de coude dans la poussière sur le sol. L'une des extrémités du couloir menait à une double porte, à propos de laquelle il précisa qu'elle « menait vers le labyrinthe ». Il dessina ensuite une croix au niveau du coude, sur la paroi extérieure du couloir. « Cette portion du mur est une illusion : elle mène à un escalier qui descend vers une sorte de prison. »

Mais Vencarlo s'interrompit lorsqu'il entendit Amin rejoindre le groupe. Un large sourire marra son visage et il agrippa l'épaule du jeune homme dans une poigne ferme. « Amin ! Je suis si heureux de voir que tu t'en es sorti ! » Puis Vencarlo soupira et ajouta « Désolé de t'avoir abandonné de la sorte… entre les Mantes Rouges qui me suivaient et les dangers de l'endroit où j'allais… je ne pouvais guère faire autrement. »

Vencarlo eut un moment d'hésitation en voyant la rapière qu'Amin lui tendait, ainsi que les bottes que ce dernier portait. Il esquissa un sourire tout en invitant Amin à se relever. « C'est une bonne chose… que ces affaires ne soient pas tombées entre les mains des Mantes rouges, ou de la Reine. » Il hésita un moment et tendit la main vers la rapière avant de la refermer lentement, autour du vide, sans empoigner l'arme, puis de ramener son bras à son côté.

Vencarlo secoua la tête et précisa « Le temps du héros masqué discret qui intervient ponctuellement est passé… Ce n'est plus de cela que Korvosa a besoin. Nous aviserons de tout cela une fois que nous serons en sécurité, hors d'ici mais… si ces quelques objets peuvent vous aider à rétablir la paix et l'ordre sur la ville, ils sont mieux entre vos mains. »

En fouillant la salle, Abbaër ne trouva aucun passage secret… il se rendit seulement compte de la présence d'un levier sur le côté du trône de pierre verte… il s'agissait du même type de levier que ceux qu'ils avaient actionnés précédemment pour modifier la configuration du labyrinthe…

Tout le monde y avait été de son petit commentaire ou de son soutien, si bien que maintenant le maitre d'arme était fin prés pour les suivre et tenter le deuxième sauvetage.
L'inquisiteur lui aussi était près, les idées politiques de renversement ou autre plan d'action, viendraient plus tard. Pour le moment ils leur restaient encore une personne à trouver, et pas la moindre. Avec un peu de chance et s'il le retrouvait conscient, peut être aurait il pas mal de chose à leur apprendre sur la venue de la reine au pouvoir ou encore la mort du roi????

« Vas y Abbaër, actionne le levier, au mieux ça nous fera un raccourcit, au pire on découvrira peut être d'autres éléments à amener à notre jugement final. »

- Arme tueuse reste 4rds
Don de travail : Lanceur de sort allié(+2 pour passer la résistance à la magie, coup précis (+1d6 de deg en tenaille)
Jugements: Guérison (+2 Pv de soigné par Rd), Justice (+2 A l'Att)

Kar'Uz n'avait pas vraiment d'avis tranché sur comment retrouver la prison du sénéchal. Ce complexe aux murs/pièces tournants, pivotants, translatant, pouvait ne pas leur permettre de revenir sur leurs pas car il tournait dans un sens mais pas dans l'autre, comme il pouvait leur ouvrir de nouveaux passages vers d'autres pièges mortels. Actionner le levier n'était pas un meilleur choix que de revenir en arrière; Revenir en arrière non plus d'ailleurs. Mais une chose était certaine, il ne fallait pas être dispersés lorsque ce levier serait actionné. Il se rapprocha d'Abbaër, invitant tout le monde de sa voix monocorde désespérante de fin du monde.

« Restons groupés si nous ne voulons pas qu'un mur apparaisse soudain pour séparer et éparpiller le groupe.  »

Peau de Pierre regarda le tas de débris d'un air suspect.

« Si quelqu'un veut aller jeter un coup d’œil, qu'il ne s'en prive pas. » il posa son regard sur le nain.
« Moi, je vais rester là. »

Modifié par un utilisateur jeudi 14 janvier 2016 23:00:43(UTC)  | Raison: Non indiquée

Sans mot dire, le chamane s'approcha de la fosse. L'odeur d'une fosse commune ne le dérangeait pas. Après tout il était le fossoyeur du Quartier Gris de Korvosa et après avoir ramassé les morts dans la rue, il creusait les tombes et les fosses au cimetière avant de donner les derniers sacrements selon les rites sacrés afin que ces âmes trouvent le chemin de l'Ossuaire où les attendait la Dame des Tombes.

Une fois au bord, il psalmodia un très court rituel et commença à se concentrer sur les différents objets, essayant de regarder à l'opposé de la position de Théobald afin qu'il ne fasse pas interférence avec sa scrutation.

KU lance détection de la magie et scrute la fosse.

Kar'Uz se détourna de la fosse - « S'il n'y a pas d'autres positions pour ce levier, il ne nous reste plus qu'à le remettre en place pour retourner sur nos pas et tenter un autre passage au levier précédent. Môssieur Théobald, comptez-vous passer le restant de vos jours à vous vautrer dans la déchetterie du Sphinx d'Ombre, histoire de comprendre son écologie et son régime alimentaire ou est-ce vous allez sortir de ce trou ? »

Une fois que le Shoanti et l'inquisiteur eurent partagé leurs observations, Abbaër attendit qu'ils reviennent dans la salle au trône vert avant de retourner vers le levier. Celui-ci s'était remis dans sa position initiale quelques secondes après que le nain l'ait actionné. D'un coup d'oeil aux alentours, Abbaër s'assura que tout le monde était bien là puis il tira sur le levier une nouvelle fois. Et, comme précédemment, le levier revint lentement vers sa position initiale.

Le passage sortant de la salle au trône vert et donnant dans le débarras macabre se referma lentement et la pièce encombrée de restes divers pivota jusqu'à disparaître derrière le mur. Au loin, un léger tintement se fit entendre une fois encore. Puis, au bout de quelques secondes, une nouvelle ouverture apparut progressivement dans le mur… mais celle-ci ne donnait plus dans le débarras mais dans une salle de forme carrée avec, au sol, un glyphe partiellement effacé.

C'était un des endroits déjà visités : il s'agissait du glyphe qu'Abbaër avait repéré et avait pris le temps de rendre inactif en grattant et en effaçant certains des symboles qui le composaient. C'était là aussi que le combat contre la soeur Arkona s'était déroulé. Un corridor plus étroit menait à la seconde salle munie d'un glyphe, que la sphinx noire avait désactivé elle-même quelques dizaines de minutes plus tôt.

Au-delà se trouvait une salle circulaire d'approximativement 6 mètres de diamètre, la majeure partie de laquelle était occupée par un bassin en pierre rempli d'une eau de couleur légèrement verdâtre. Le bassin en lui-même faisait quelque 3 mètres de profondeur.

« Mauvaise idée. » répondit simplement le guerrier shoanti. « Ne nous séparons pas. »

Il n'était lui même pas trop persuadé que ça requête était une bonne idée. Si bien qu'il ne fit aucun commentaire sur le fait qu'il ne verrait pas s'il y avait une issue derrière.

Mais maintenant il fallait se remettre en route, plus ils se passaient de temps, plus l'ainé des Arkona risquait, si ce n'était pas déjà fait, de s'apercevoir de ce que le groupe avait déjà entreprit.
Le maitre d'arme semblait avoir correctement récupéré, donc plus rien ne les retenait dans cet antre!

« Bon reprenons notre marche exploratrice, et allons trouver le sénéchal!! »

« Je t'accompagne. S'il n'y a plus personne pour nous attaquer, rien ne nous dit qu'il ne peut pas y avoir de pièges. Ce système qui fait que nous sommes dans un labyrinthe en un. Trouver la sortie peut-être le plus terrible des ennemis. Surtout quand le paysage change sans cesse. »

Arlandeth examina les environs immédiats de la fontaine. Il se demanda même si de la magie ne se cachait pas dans le coin. La peur des glyphes sur le sol était encore assez vivace en lui et il préférait ne pas prendre de risque pour le moment.

détection de la magie.