Comme nombre de ses compagnons, Xoran fut surpris de la misère et de l'austérité de la demeure de Ringeirr. Lui-même n'avait jamais eu réellement de maison et n'en aurait sans doute jamais, mais il se disait que s'il avait un jour la chance d'en posséder une, il s'en occuperait un peu mieux que le vieil ulfe ne le faisait de la sienne. En cherchant un endroit où allonger ses sept pieds sans prendre toute la place, un éclair de compréhension illumina son esprit : il manquait évidemment une femme à cette maison. Ringeirr négligeait sa demeure parce qu'il n'avait personne pour qui la tenir propre et confortable. Sa famille lui avait été enlevée il y a bien longtemps, et tous pouvaient contempler désormais le triste résultat d'une vie dont on avait ôté le sens premier. Il se prit de compassion pour le vieil homme occupé à faire le feu, digne et farouche dans le malheur, comme savaient l'être ceux de son peuple.

La conversation s'engagea, et chacun - ou presque - eut l'occasion de raconter son histoire, ou du moins la partie intéressante pour la situation présente. Xoran se demandait à quel moment il devait intervenir. Il se demandait même s'il était pertinent qu'il intervienne, lui, la pièce rapportée. Bien des choses s'étaient produites depuis ce jour où il s'était réveillé ligoté sur une chaise et battu, à l'auberge de Waldsby. Cela aurait aussi bien pu faire une éternité, et il se souvenait à peine de son ancienne vie solitaire. Certains réflexes, pourtant, avait la vie dure, et il ne parvenait pas à se considérer comme faisant pleinement partie du groupe. Malgré les efforts de ses compagnons pour l'accueillir comme l'un des leurs, il se sentait toujours un peu à part, il était toujours un peu l'étranger.

Une chose, cependant, l'étonnait : ses amis, même les plus pieux, semblaient tous penser que le Cavalier Noir les avaient choisis par défaut. Or il lui semblait, au contraire, qu'ils avaient tous été choisis pour une raison précise, quand bien même ils ne la connaissaient pas - mais qui peut connaître les desseins des dieux ? Il vibra soudain d'un puissant désir d'offrir au vieil homme un autre regard sur leur destinée commune, et cela le décida à prendre la parole.

« Hem... Quant à moi, je t'ai dit mon nom, mais pas encore qui je suis et d'où je viens. Je suis un shoanti du plateau de Storval et un serviteur de Celui qui montre le chemin. C'est la raison pour laquelle j'ai réagi lorsque j'ai vu l'orbe parmi tes affaires. C'est clairement un objet forgé pour le Grand Dieu, et je ne te remercierai jamais assez pour ton cadeau. Je ne suis pas prêtre, je n'ai aucun pouvoir divin, mais je Le sers néanmoins de toutes mes forces. Quant à mon histoire, disons simplement que j'ai été banni de ma tribu et que j'ai franchi les monts Kodar pour venir en Irrisen. J'ai erré pendant près d'une année avant d'être capturé par des hommes des sorcières blanches à proximité de Waldsby. C'est là que j'ai rencontré Nadya et les gens que tu vois ici. Ils venaient la libérer et m'ont sauvé par la même occasion. Mais le sergent des gardes a tué l'un de leurs amis et l'esprit du Cavalier Noir est sorti du corps de cet homme pour venir en moi. »

Xoran laissa passer un court instant pour contempler le groupe hétéroclite assis sur les peaux de bêtes qui faisaient office de sol dans cette pauvre cahute, et qui constituait désormais à la fois ses seuls amis et sa seule famille. « J'ai des raisons de croire que le Grand Dieu m'a mené en Irrisen pour les rencontrer et épouser leur cause. J'ai des raisons de croire que nous sommes liés les uns aux autres et à cette quête par l'esprit du Cavalier Noir, bien que je ne sache pas si cela constitue réellement une bonne chose ou non. Et contrairement à mes compagnons, je ne crois pas que celui-ci nous ait choisis uniquement parce qu'il n'avait personne d'autre sous la main. En fait, je crois que les dieux n'aiment pas l'idée de voir le monde entier recouvert d'un manteau blanc. Je crois qu'il nous regardent et qu'ils aiment ce que nous faisons. Le Cavalier Noir n'est qu'un pion sur un vaste échiquier et nous sommes nous-mêmes d'autres pions. Mais j'ai vu les signes, et nous étions destinés à nous rencontrer pour combattre ensemble. Oh, il est probable que tout cela finira mal pour nous, en fin de compte, mais cela ne fait rien. J'ai passé ma vie entouré d'ennemis. C'est avec joie que je mourrai entouré de mes amis.* »

* un petit clin d’œil ne fait jamais de mal...

« Je suis ledit Kalt. Je nourris personnellement pour les hvitheks une haine toute particulière et les évènements ont mis sur ma route leurs déprédations. J'ai saisi l'occasion, c'est une histoire de ... justice, pour ma part. De juste et sainte vengeance, comme Ragathiel dirait. S'associer avec Baba Yaga ne m'enchante guère mais c'est une simple affaire de pragmatisme. L'ennemi de notre ennemi... n'est-ce pas ? Pour être totalement honnête, je dois avouer que je suis également curieux de rencontre la plus grande sorcière que notre monde ait jamais portée même si c'est une entité maléfique.

Par contre, Akin, je suis assez sceptique quant à nos probabilités de trouver des informations concernant la hutte dans les bibliothèques publiques de Trône-Blanc. C'est le genre de puissance magique que l'on cherche à taire et à garder pour soi, un secret d'état sans aucun doute. Si cela ne nous met pas en danger, nous pourrons toujours vérifier... »

Une forêt avec des fées ? Pff, ces maudites pestes n'ont pas fini de nous en faire voir de toutes les couleurs ! Sauf si elles apprennent que nous venons pour retrouver Baba Yaga ?

Dans son pays, les lois de l'hospitalité obligeaient chacun à proposer le boire et le manger à ses hôtes. Mais ce vieil ulfe avait-il l'intention de respecter cela ? D'ailleurs, ces lois avaient-elles court, par ici ? Son regard erra dans la hutte, à la recherche de feuilles de thé ou de poissons séchés et fumés prêts à être ingurgités. Peut-être Ringeirr saurait-il comprendre le message ?

Quant à lui, il avait bien capté le geste d'apaisement de Jairess. Sans doute avait-elle raison. Mais elle était diplomate, lui inquisiteur. Son ordre fonctionnait davantage sur l'intimidation. L'attitude arrogante et moqueuses de l'oncle ne plaidait en outre pas en faveur d'une discussion calme et sensée. Exaspéré il serra la mâchoire en réponse aux rires de ce goujat. N'écoutait-il donc rien ?! C'est pourtant sur un ton léger où perçait tout de même une pointe d'amertume qu'il s''exprima.

« Nous n'avons aucune certitude, Ringeirr. C'est bien pour cela que je vous interrogeais sur l'existence éventuelle d'un lieu ou d'une personne qui pourrait nous en apprendre davantage sur cette Hutte. Mais je comprends qu'un homme qui a tout perdu ne croit plus au miracle. Et pourtant, si cet homme avait gardé la foi, peut-être pourrait-il croire que ces illuminés pourraient l'aider à retrouver sa femme et son fils... »

Une ficelle grossière, mais à l'image de sa cible, non ?

Aergnaeroka se remémora les dernières paroles du Cavalier Noir. Fallait il tout révéler à leur hôte? Elle choisit de s'en tenir pour le moment au minimum.

« La hutte connait le chemin qui conduit à Baba Yaga, mais pour cela il nous faut arriver jusqu'à elle. Une fois que nous serons à l'intérieur, la hutte doit suivre ce chemin... » L'elfe eut un sourire « Présenté ainsi, il faut bien croire que nous sommes quelque peu illuminés. Mais si c'est par la lumière de Desna, alors nos pas ne sont ils pas bien guidés? »


+4 vigueur, +5 tenue polaire, +2 Oushanka

Akin était régulièrement excédé par les réactions exagérées et déplacées du barbare à son encontre. La dernière ne faisait pas exception. Cependant, et comme à l'accoutumée, il réagit d'un ton léger et plein d'humour. Ses yeux noirs trahissaient cependant assez son exaspération.

« Tu sais, Xoran, j'espère qu'un jour, tu te rendras compte que le plus intelligent et le plus sage de nous deux n'est pas celui que tu crois. Car alors, cela voudra dire qu'enfin, tu réfléchis avant d'ouvrir la bouche. Je me demande si tu n'en pinces pas pour moi et perds tout sens commun lorsque je parle, du reste. Je n'ai pas dit autre chose : je lui propose notre aide pour retrouver sa femme et sa fille, s'il en a besoin. Je ne promets absolument pas de les ramener. Alors un peu de respect, rassis-toi et retourne jouer avec ta baballe. »

Qu'Ae prenne le temps d'expliquer ce qui avait déjà été dit avant le contrariait aussi. Qu'il était pénible de traiter avec des barbares et des vieux ulfes, lents à la comprenette et sans aucune éducation. Heureusement, Jairess remontait un peu le niveau de la discussion.

A force d'arguments de la part des uns et des autres, le paladin sentait que l'oncle de Nadya pouvait pencher pour les aider. Cependant, le couple Xoran-Akin venaient de se lancer une nouvelle fois dans une de leurs nombreuses joutes qui était, comme bien souvent, inopportune. Ortog partageait la sensation du barbare que de proposer une aide pour sa famille paraissait trop improbable pour rendre Ringeirr moins méfiant. Lui-même avait évité de soumettre l'idée qu'il se sentait guidé par Iomedae, connaissant les réticences de l'ulfe envers sa noble déesse.

Le semi-orque reprit la parole pour éventuellement détourner l'attention de ses deux compagnons. « Oui, si cette forêt est une défense de la hutte contre la traitresse, peut être ses habitants nous reconnaitrons-ils comme alliés ! Même si pour le moment, nous n'avons pas eu la moindre miette d'amour de la part des fées rencontrées !

A priori, notre seul besoin est d'atteindre la hutte. Pour le reste, nous sommes sensés y arriver. »


Marcher dans la neige.

Modifié par un utilisateur mercredi 25 mai 2016 19:27:31(UTC)  | Raison: Non indiquée

ingeirr se redressa d'un bond lorsqu'il entendit Akin lui opposer sa mécréance à la récupération de sa famille. Ses narines s'écartèrent, ses yeux s'écarquillèrent et il pointait un doigt crispé vers le fils des sables. Il fut surpris et devancé par l'intervention de Xoran puis par la réponse de l'osirien, mais son attitude ne changeait pas :


« Je t'interdis de banaliser l'enlèvement de ma famille... en fait, je t'interdis de m'en parler à nouveau car dans ce cas, sauveur ou pas, je te fais bouffer ta natte et t'envoie goutter la température de l'eau du Lac du Glacier ! »


La vieil ulfe se rassit. Il essuya l'écume qui lui était montée aux lèvres et qui parsemait désormais sa barbe fournie. Constatant que les interventions des autres aventuriers visaient à calmer la situation, il s'apaisa peu à peu en reportant son attention vers ceux parmi eux qui tentaient de poursuivre la conversation. Nadya quant à elle avait eu la même réaction qu'Aergnaeroka.

« Mais calmez-vous ! Qu'as-tu bu Akin ? Elle se tourna vers son oncle pour ajouter : Il a un grand cœur mais agit parfois comme un enfant ; j'ai moi-même failli l'étrangler lorsqu'il a pris le risque de ruiner notre couverture, à Ludovny, pour le plaisir d'une petite provocation puérile. Mais contenu par les autres, il est là pour remettre leurs certitudes en question. Et je suis sûre qu'il ne risquerait pas la vie de son frère. En fin de compte, il n'est pas si marginal qu'il semble le souhaiter. »

La jeune mère acheva sa phrase par un sourire en direction d'Akin. Elle sonda le regard du titan à la peau d'ébène, mesurant l'ampleur de sa colère et prête à montrer un geste d'apaisement en conjonction avec sa compagne elfe si celui-ci montrait vouloir en venir aux mains. De son côté, Ringeirr soupira de dépit et leva les yeux au ciel avant de répondre aux côtés sur la forêt dont il avait fait mention.

« La Garde de l'Hiver ne va pas dans cette forêt et celle-ci grandit de jour en jour... non, cela ne semble pas contrôlé mais après tout, on ne sait jamais avec les Sorcières Blanches... Vous utiliseriez donc la Hutte pour remonter la trace de Baba Yaga ? Selon les vœux du rytterre. Et ensuite, vous êtes "censés" y arriver ? Pour la simple raison que vous êtes désormais marqués comme des serviteurs de la Reine des Sorcières ? »



PJ, déplacements, voyage vers Trône-Blanc

Akin se leva, le visage déformé par le mépris, toisant Xoran par en-dessous. « Espèce de... de... barbare ! Je ne mérite absolument pas ta vindicte, dégonflé ! Je propose mon aide à cet assassin et vous réagissez tous comme si j'avais commis je ne sais quel sacrilège ! Ce vieil ulfe mal embouché tue un homme désarmé de sang froid devant vous, lui éclate vulgairement la cervelle et vous ne proférez aucun reproche ?! Et vous osez me demander ce qu'il m'arrive ?! Mais vous êtes tous fous ! » Il se tourna vers son frère. « Et je ne savais pas que Iomedae rendait plusieurs justices, en fonction des desiderata des hommes, et non une justice unique et divine ! »

Son regard embrasé parut réduire Ringeirr en cendres, tandis qu'il tendait un doigt accusateur devant lui. « Et toi, mal embouché, tu touches à ma natte et je te rase ta moustache puante. Tu n'as pas le monopole d'une vie de solitude et de chagrin. Bien des hommes et des femmes ont perdu leur famille à cause des sorcières. C'est hélas un drame des plus banale, parfaitement ! Cela ne te donne pas le droit de nous mépriser, nous n'y sommes absolument pour rien. Surtout quand on t'aide ou te propose une aide, même intéressée. »

Il regarda ensuite le groupe et leva brièvement les bras au ciel. « On le libère et cet ingrat n'a pas eu un seul remerciement ! Je vous enjoins à rien ajouter de plus. Car qui ne dit que cet être ravagé ne nous vendra pas pour récupérer sa famille. Cette hutte est devenue trop irrespirable pour moi. Quand vous aurez décidé de la suite à donner à cette histoire, vous viendrez me chercher. Ou pas. »

L'osirien sortit précipitamment à l'air libre, sans oser regarder Nadya ni les autres femmes. Ses pas enragés le menèrent au port, près des canots échoués dans la glace. Il respira profondément plusieurs fois pour calmer son corps tremblant de colère et refroidir son cerveau écrasé par les émotions. Il finit par s'asseoir et contempla les enfants qui travaillaient sur leurs filets. Une certaine sérénité apaisa petit à petit ses membres et son âme.

Akin allait trop loin. Beaucoup trop loin. S'il était capable de se comporter de la sorte, sans aucune considération des enjeux, s'il ne pouvait pas maîtriser ses nerfs et garder sa langue acérée de faire des ravages - sans même compter l'allusion faite par Nadya sur l'épisode de Ludovny - il était pour le moins naturel que Ringeirr ne lui fasse pas confiance. Jairess sentit sa propre confiance en l'osirien s'ébranler. Si on lui avait demandé il y a peu qui risquait, par un esclandre, de provoquer la perte du groupe, elle aurait d'abord pensé à Xoran. Mais les provocations du shoanti n'étaient jamais mesquines, et cela faisait une grosse différence.

La sylphe ferma les yeux et fit tournoyer un peu plus vite les vents protecteurs qui l'entouraient afin qu'ils deviennent visibles un court instant avant de s'évanouir pour de bon. « Si je pouvais chasser les sorcières aussi facilement que je commande à ce vent...Si je pouvais remettre la neige à sa place, pour que les manifestations de Gozreh ne soient pas inutilement perturbées, et si je pouvais faire cela seule, sans appui, sans aide, je le ferais. Certains autres le feraient. Mais nous ne pouvons pas. Il nous faut du temps, de la volonté, certaines capacités, et également de l'aide, des appuis, vous avez cent fois raison.

Akin va beaucoup trop loin, mais il peut se montrer sous un autre jour, et il se bat courageusement. Comme nous autres, il ne recule pas devant la danger. Il ne s'appesantit pas sur la valeur de sa propre vie lorsqu'il faut en sauver d'autres. Il n'a pas que de bons côtés, certes, mais nous avons besoin de lui, et nous avons besoin de vous. Si cela implique de ne pas tout lui dire, soit. Si vous nous aidez, je suppose que vous n'avez pas à divulguer toutes sortes d'informations sensibles à ceux d'entre nous dont vous vous défiez...

Vous avez raison Ringeirr, nous n'arriverons peut-être à rien, mais je crois que vous et nous représentons un espoir. Et je crois aussi que nous avons tous besoin d'espoir pour continuer. Je suis peut-être naïve, mais je compte sur cet espoir pour trouver de l'aide là où cela sera possible. Une couverture bien ficelée, un conseil, quelques informations... Nous avons désespérément besoin de vous, et de toute autre personne que vous pourriez nous indiquer. »



Sorts : 2 N1, 0 N2 restants. Barrière d'air inactive, reste 2h.

Akin avait laissé ses pulsions l'emporter sur la raison. Désormais, l'aide de Ringeirr semblait être plus qu'improbable. Ortog répondit à cet homme.

« Lorsque nous avons rencontré le cavalier noir et accepté cette mission, nous n'envisagions ni la manière de parvenir à notre but, ni les aides que nous pourrions trouver en chemin. Depuis, notre groupe s'est étoffé et Jairess comme Xoran nous ont rejoint. Votre aide n'a été envisagée que parce que Nadya nous l'a suggérée. J'aime beaucoup votre nièce et ferait n'importe quoi pour lui venir en aide. Par contre vous, Ringeirr, je ne vous dois rien ! Nous vous avons libéré bien plus pour elle que pour l'aide attendue. Par conséquent, vous ne nous devez rien non plus !

Je comprends que l’attitude de mon frère tout comme la mienne tout à l'heure peuvent vous avoir froissé. Je vous laisse donc choisir de poursuivre votre combat à votre manière. Vous êtes seul juge de le faire seul, aidé de vos amis villageois ou de nous ! Je vous laisse aussi seul juge de l'utilité de notre quête. Nous vous avons révélé bien plus de chose sur nous que ce que nous savons sur vos intentions.

Je vous salue et vais essayé de calmer Akin. Puis j'irais attendre mon groupe dehors. Je vous laisserais quelques heures pour prendre votre décision. Après quoi, nous reprendrons notre quête comme prévu initialement, c'est à dire sans vous ni Nadya. »

Le paladin quitta la sordide bicoque de l'oncle et alla retrouver son frère, sur le quai. Il le regarda un moment puis rompit le silence. « Dis moi frérot ! M'as tu entendu porter un quelconque jugement sur ton attitude ? Pourtant, je ne l’approuve pas plus que je n'ai approuvé la mise à mort brutale du rufian. Tu avais raison sur le fond, nous aiderons Ringeirr à retrouver sa famille si nous pouvons ! Mais, il ne fut pas heureux de lui parler de ce qui lui fait mal alors qu'il semble déjà bouffi de haine. C'est la raison pour laquelle je me suis abstenu de lui dire que je pensais qu'Iomedae me guide dans cette mission. Je vais attendre les autres ici, avec toi. J'espère que si Ringeirr revient sur sa décision, tu auras la sagesse de lui faire quelques excuses, même si tu estimes avoir raison. »

Sur ce, Ortog s'assit et patienta.


Marcher dans la neige.

Modifié par un utilisateur samedi 28 mai 2016 16:44:32(UTC)  | Raison: Non indiquée