Kalt fut surpris par le cri d'Aegnaeroka, il se précipita de tous côtés pour voir ce qu'il se passait. Il toucha le nez de Snjòr qui s'illumina dans la nuit. Bien éveillé, il chercha à réagir vite pour compenser son manque de vigilance :

« Vérifiez vos affaires, cette petite peste n'était peut être pas seule... (puis à s'adressant à l'elfe) Tu as regardé ce qu'il te manquait ? Si rien d'important ne manque, ne gaspillons pas nos forces à la pourchasser. Sinon, il faut tout faire pour retrouver sa piste. Je ne pense pas qu'une pitoyable créature de ce genre puisse se mouvoir par magie bien loin... »

Sur ces mots, il essaya d'estimer jusqu'où cette créature aurait pu aller.

uite aux interventions d'Aergnaeroka et Akin, Nadya contint un grelottement puis s'élança dans la direction des chiens.

En revenant à l'intérieur de l'igloo et en en inspectant ses traces, l'elfe trouva assez rapidement une ouverture pratiquée dans les pains de glace constituant la structure. Celle-ci était petite mais suffisait pour qu'une créature telle que celle qu'elle venait d'apercevoir pusse s'y introduire. De l'autre côté de la surveillance du nain et de l'Osirien, sa découpe avait été faite à leur insu. De petites traces de pas, visibles à travers le trou, s'enfonçaient dans la nuit. Il était impossible de savoir d'où elles venaient mais une chose était sûre : au moins trois créatures étaient passées par là.

Alors qu'il n'y avait nulle trace des petites pestes qui s'étaient introduites dans leur camp, les aventuriers montraient un grand pragmatisme. Kalt, qui ignorait tout de ces créatures, dut reconsidérer ses conclusions suite aux lumières apportées par son compère de garde. Si les gremlins avaient décidé de fuir, ils étaient déjà bien loin. Outre leur capacité de téléportation à distance limitée, les vinterørds, car c'était bien là ce qu'ils étaient et Aergnaeroka le leur confirmerait bientôt, étaient dans leur élément et connaissaient certainement les lieux. Le pistage en pleine nuit serait dès lors bien compliqué.

Arrivé devant le premier stock de vivres, Akin constata que la couverture les protégeant n'avait pas bougé. Les chiens commençaient à se calmer et l'interruption du concert de jappements était un maigre réconfort certes, mais un réconfort tout de même. Il allait se détourner du traîneau lorsqu'une odeur caractéristique attira son attention. Des vivres laissées en plein soleil en Osirion ne tenaient pas longtemps mais dans ce froid glacial, il n'y avait aucune raison pour qu'un tel vieillissement survinsse. Il poussa la couverture et découvrit que tout n'était plus que pourriture. Il se souvint alors que certains jenkins étaient capables d'ainsi affecter les denrées. Nul doute que c'était là l'office de ces petites pestes. Il alla vérifier les autres stocks et dût se résoudre à l'évidence : ils n'avaient plus rien à manger qui ne fusse corrompu.

Jairess s'extirpa à son tour de l'igloo, légère comme le vent. Sa peau bleu sombre se fondait dans la nuit mais ce camouflage n'était pas suffisant pour qu'un être sensible aux charmes féminins eusse son attention détournée de ceux de la sylphe. Elle avait examiné son sac sur les conseils de Kalt :


« Je ne retrouve plus une de mes baguettes... Où sont parties ces satanés fées ? »

PJ, déplacements, voyage vers Trône-Blanc

Xoran, soudain inquiet des paroles de ses compagnons, commença à se palper frénétiquement puis pénétra à nouveau dans l'igloo pour vérifier le contenu de ses sacs. Pour un Shoanti, être volé était presque plus insultant qu'être blessé ou tué, car cela signifiait que l'on n'était pas capable de conserver ce que l'on possédait. Ce faisant, il essaya de se calmer en rassemblant ses souvenirs, et surtout sur ce que la vieille Razeel lui avait dit des gremlins, mais il n'en savait en réalité pas grand chose...

• connaissances (nature) - gremlins : 1d20+5 donne [9] + 5 = 14

Con -6, PV -12, Vig -3

Modifié par un utilisateur mardi 30 juin 2015 08:00:27(UTC)  | Raison: Non indiquée

Remarques après remarques, Ortog commençait à se faire une idée des nuisances à l’œuvre dans les parages. Il vérifia ses propres possessions puis exprima tout haut ses pensées. « Sont-ce des créatures maléfiques ? Vos propos tendraient à l'indiquer. » Sans attendre de réelles réponses, le paladin envoya une prière silencieuse à l'adresse de sa déesse et scruta leur campement à la recherche d'auras corroborant ses doutes.

Décidément, l'image des fées en prenait un sacré coup dans le nord ! Le mal pervertissait vraiment tout ce qu'il touchait !


Détection du mal sur 360°.


BM privée. Marcher dans la neige.

Modifié par un utilisateur mardi 30 juin 2015 18:00:56(UTC)  | Raison: Non indiquée

« Par la malepeste ! » Rugit Xoran, « ils m'ont pris une potion ! Qu'ils gâtent la nourriture, passe encore, nous pouvons chasser, mais j'ai été volé ! Et Jairess a été grugée d'une baguette magique... Qu'attendons-nous ? Poursuivons ces saletés, écrasons-les comme des insectes et reprenons nos biens !
Par le Grand Dieu Apsu, nul ne peut voler Xoran Varok et voir le jour se lever ! » Acheva-t-il en hurlant.

Le géant à la peau d'ébène commença lors à s'équiper frénétiquement, négligeant son armure - trop longue à enfiler - mais fourbissant ses armes, puis se dirigea à grandes enjambées vers la forêt, avant de réaliser qu'il n'avait aucune idée de la direction par laquelle les gremlins étaient partis. Encore plus excédé par ce constat, il se retourna vers ses compagnons : « Alors ?? »

Con -6, PV -12, Vig -3

Akin se caressa placidement la barbiche d'une main.

« Oui, on peut dire cela. Je suis désolé pour tes enfants. Ils vont avoir faim, demain. J'espère que la ville est suffisamment étendue et riche pour se protéger de ces fées maléiques. Bon, il me faut avertir les autres. Pas de souci avec les chiens ? »

Après la réponse de Nadya, l'osirien repartit vers le camp d'un pas lourd. Surprenant les mots d'Ae, il intervint.

« Il ne faut pas compter les rattraper, en effet. Elles connaissent la région comme leur poche et avancent plus vite que nous. De plus, il va falloir nous serrer la ceinture : elles ont rendu notre stock de vivres inutilisable. Je vous suggère de vous recoucher au chaud et d'économiser vos forces pour la journée de demain. »

Ortog n'avait détecté aucune présence maléfique dans les environs immédiats du campement.

« Je pense que la priorité reste notre mission. Si ces fées sont indépendantes des sorcières et si elles ont fui, il me semble inutile de passer la nuit à les rechercher. Nous avons grand besoin de repos et demain, nous tenterons de rejoindre cette ville. »

BM privée. Marcher dans la neige.

Modifié par un utilisateur jeudi 2 juillet 2015 17:53:54(UTC)  | Raison: Non indiquée

« Pour jusqu'à plus de cent et vingt pas partir,
Peuvent par portail ses créatures franchir, »
récita de mémoire Aergnaeroka comme en réponse à Kalt,

« Ce qui de leur main disparu apparait,
Enrichi de malédiction pour le non préparé... »


+4 vigueur, +5 tenue polaire

« Xoran, faudra-t-il qu'à chaque discussion dans laquelle ton opinion diverge de la notre tu te laisses emporter et passes à la limite de nous insulter ? »

Ortog prit un instant pour être sur de rester de marbre. « Nous sommes en pleine nuit, en bordure d'une forêt méconnue de la plupart et au beau milieu de lieues de neige. Des créatures minuscules et pouvant se déplacer par téléportation ont fui on ne sait où. Et vous pensez immédiatement à une chasse à court ! Comme si nous en avions le loisir et que nous n'avions aucun enfant avec nous ! Sans parler, comme tu l'as souligné, que le larcin reste mineur. Qu'il est donc aisé de te détourner de ton chemin !

La seule raison qui me ferait changer d'avis serait qu'ils aient un lien avec celles qui nous recherchent. »



BM privée. Marcher dans la neige.

Modifié par un utilisateur jeudi 2 juillet 2015 18:18:31(UTC)  | Raison: Non indiquée

Xoran regarda l'osirien avec étonnement alors que ce dernier, contre toute attente, prenait sa défense et allait jusqu'à partager son point de vue, du moins d'une certaine façon. Il lui adressa un signe de reconnaissance mais éprouva soudain une grande lassitude, et ses larges épaules s'affaissèrent de façon visible.

Il se sentait désarmé face à l'adversité qu'ils affrontaient : des malédictions de sorcières, des nuées de corbeaux, et maintenant des fées voleuses... Il n'était pas possible, avec ces ennemis, d'avoir le genre de combat qui seyait au barbare, un vrai combat de guerriers, un combat où l'on pouvait se défier du regard, où l'on savait où était l'adversaire et ce qu'il faisait. Sa force et sa rage étaient inutiles. Il se sentait inutile.

Il se tourna vers celui qu'il considérait comme leur chef, afin de réparer l'injustice qui lui était faite, car dans son esprit "mou" n'était pas une insulte : « tu te trompes », lui dit-il d'un ton amer, « je n'ai pas cherché à vous insulter, espèce de crétin de peau-verte ! » Là-dessus, il se dirigea d'un pas lourd et fatigué jusqu'à l'igloo et glissa avec difficulté son grand corps à travers l'entrée étroite. Il ne voulait plus que dormir désormais.

Con -6, PV -12, Vig -3