La moutarde commençait à monter au nez de Zaonessa. Ces crétins obtus lui rappelaient les villageois qui l'avaient martyrisée. Mais elle avait appris à les calmer.

Faisant son sourire le plus ingénu.

«  Enfin, braves gens. Calmez-vous. Expliquez nous pourquoi vous voulez priver le Professeur Lorrimor de son ultime rencontre avec la dame des tombes  »



Essayant aussi de dévier leur attention.

«  Et quand à vous chère Larissa, cette robe ne laisse aucune ambiguité sur le fait que vous soyez une dame.
N'est-ce pas, messieurs ? »

Edit : si Larissa lâche le cercueil, Zaonessa le pose aussi plus délicatement et discrètement de son côté.

Modifié par un modérateur mardi 1 septembre 2015 00:16:32(UTC)  | Raison: Non indiquée

Gabriel fut surpris par l'intervention du vieillard.
Sa voix avait le même timbre que le Père Magloire. Un vieil ivrogne adepte des sévices corporelles pour punition.
Il se souvient encore quand il avait refusé de punir un des élèves responsable de lui avoir mis une souris dans son lit. Gabriel avait refusé jugeant cela trop sévère.
Il avait du rester à genoux sur une règle carré en métal pendant plusieurs heures pendant que le vieux se gaussait de lui avec un bouteille d'alcool à base de pomme distillé.
Il fut estomaqué .. bredouillant mais une colère couvait dans son regard.
Tous ensemble? mais pour qui il se prend?
Qui êtes-vous? des amis du professeur?
il n'y a aucune justice à rosser des paysans en proie à la peur et à l'incompréhension?
Jeter un sort même pour de bonne raison sans avoir tenter de la régler sans magie est une mauvaise pratique, elle conduit au mal. La magie doit servir l'homme et non l'asservir...
Pendant ce temps à, il commence à poser le cercueil avec délicatesse...
il murmure à lui-même devant la sagesse du vieil homme..
«  il est vrai que les traiter d’énergumène est ce qu'il va les calmer. Ainsi que leur montrer que l'on peut faire d'eux ce que l'on veut. Ils vont être content.  »
Gabriel comprend que suite à l'intervention du vieil homme, les gens vont se lacher.
Il regarde vers les notables de la ville.
«  Je vous prie d'intervenir, cela est le plus sage. »

Zaonessa pousse un profond soupir désabusé et grommelle pour elle même, en se protégeant derrière Lukas.

«  iiiih, il ne vont quand même pas nous taper dessus  »

Modifié par un modérateur mardi 1 septembre 2015 11:39:05(UTC)  | Raison: Non indiquée

Les paysans en colère se déployèrent dans le plus grand désordre. Certains chargèrent avec des cris de colère, essayant de frapper l'équipage funèbre à coups de bine, de bêche et de marteaux. Ils prenaient toutefois garde à ne pas frapper trop fort: clairement, si ils voulaient passer à tabac le groupe d'étrangers, ou les faire fuir, ils n'étaient pas enragés au point de commettre un meurtre.
« Sorciers!  »
« Arrière! »
« Allez vous en! »
Heureusement, ils étaient plus menaçants qu'habiles, et la plupart ratèrent complètement leur cible.
D'autres restèrent en arrière, ramassant et jetant des pierres sur le groupe. Cette fois, ils se montrèrent plus dangereux, et une pierre atteignit Larissa à l'arcade, rompant la peau pâle et faisant couler le sang.



Je considère que vous avez posé le cercueil.
Ceux dont le nom est en vert, vous pouvez jouer.

Modifié par un utilisateur mardi 1 septembre 2015 11:52:24(UTC)  | Raison: Non indiquée

Gandor n'en croyait pas ses yeux. Les villageois créaient une émeute et ce chef de village n'était pas fichu de tenir cette foule. Il fallait se rendre à l'évidence au vu des hommes partant à l'avancée, ils allaient se battre.

Sans chercher à comprendre davantage Gandor pris tout de suite l'initiative du combat et intervint en retrait.

Modifié par un utilisateur mardi 1 septembre 2015 14:29:55(UTC)  | Raison: Non indiquée

Les paysans poursuivirent leur assaut. Une autre pierre vola, et malgré le rideau de brume, atteignit Adivion en plein estomac. Un éclair de rage froide passa dans le regard jusque là glacial du trentenaire.
Une autre pierre se perdit, résultat d'un lancer approximatif, et atteignit le vieux charron à la tempe. Ce dernier, toujours hébété par le sortilège de Gandor, tituba un peu plus encore, désorienté.
Un autre paysan se fraya un chemin entre les tombes, levant une serpe pour frapper Lukas, mais le brouillard soudain ruina sa tentative, brouillant soudain l'espace.
D'autres pierres et insultes volèrent, mais cette fois, ils avaient à faire à un autre adversaire, sans doute largement moins scrupuleux. Adivion surgit du brouillard en dégainant sa canne épée, le même éclair froid dans ses prunelles. Avant que les paysans aient pu réagir, il passa sa lame dans la poitrine de l'un d'entre eux, le laissant, inconscient, saigner dans la boue. Il déclara, clinique.
« Conseillers, vous êtes témoins, ces hommes nous ont attaqué sans provocation. Tout ce qui se passe ici est de la légitime défense. En tant que membre de la noblesse du comté de Caliphas, j'ai le droit de me défendre. »
Voyant cela, les autres paysans commencèrent à refluer, tout en essayant de relever leur blessé.

Au même instant, Zaonessa et Lukas cessèrent d'incanter, alors que la créature qu'ils avaient appelé d'outre-plan se formait près d'eux, déchirant l'espace à son arrivée.

Modifié par un utilisateur mercredi 2 septembre 2015 00:11:21(UTC)  | Raison: Non indiquée

Gabriel ne fut pas surpris par le geste du noble. Il connaissait assez bien ce genre de personne.
Il en avait côtoyé un certain nombre.
Les autres s'étaient calmés suite à cette perte mais peut-être n'était pas trop tard.
Il pose ses mains sur la plaie de l'homme. Sa tenue cérémonielle blanche se teinte de rose et de rouge alors que le sang continue de jaillir de la plaie béante de l'homme.
Il se tourne vers les amis du professeur et demande une aide
«  Il y a-t-il un soigneur parmi vous, Par Pharasma! »

« Je...je crois que ça va aller oui...Ça fait mal mais... Merci. » dit Larissa d'une voix douce au vieil homme inquiet.

Quand des cris affolés se firent entendre, elle décida d'émerger du nuage de fumée bleutée. L'un des paysans gisait au sol, le thorax transpercé. Une tache rouge s'étendait rapidement sur sa tunique. A ses côtés se tenait le dénommé Adivion Adrissant, du sang perlant sur sa lame.

Oh non ! Quelle horreur...!
Larissa se couvrit la bouche. Il avait fallu qu'une tragédie se produise pour que la bagarre prît fin...

La jeune fille se précipita au côté de Gabriel Barnifest, déjà occupé à essayer d'arrêter l'hémorragie. Mais le paladin semblait dépassé par les évènements. Larissa n'avait pas beaucoup de connaissances en la matière, mais toute aide était bonne à prendre.

Elle essaya d'allonger le pauvre hère sur le dos et incanta un sort de prestidigitation, en s'efforçant de visualiser un coussin dans son esprit, afin d'y caler la nuque de l'homme.
Il ne faut pas qu'il s'étouffe avec son propre sang..!

Modifié par un utilisateur mercredi 2 septembre 2015 00:27:53(UTC)  | Raison: Non indiquée

Problème avec la formule d'attaque de l'aigle ci-dessus :