Caliban décida d'essayer de trancher le problème par une tirade inspirée:
« Ecoutez de toutes façons il faut prendre le risque de lui faire confiance, nous avons besoin de tout le soutiens disponible, même du sien (en désignant Escad), pour ma part je n'ai aucune preuve qu'il compte nous trahir alors je lui accorde le bénéfice du doute.

Mais sachez que je serais le premier à exécuter de mes mains celui qui ne fera même que penser à nous trahir, je ne fais pas ça pour moi, ni pour les corbeaux, je fais cela pour cette ville qui mérite mieux que les Thrunes, ils font affamer le peuple, détruire notre culture, enchaîner notre liberté.

Avant nous vivions en relative paix et sécurité a Kintargo, j'ai connus les plus belles années de cette ville, et pour les générations futures je veux qu'eux aussi puissent vivre correctement sans avoir à craindre la garde et les politiciens !
Je veux qu'ils puissent sortir de chez eux la tête haute et fiers d'habiter à Kintargo, je veux que tout les citoyens soient libre de circuler ou bon leur semble a toute heure de la journée comme de la nuit sans craindre de finir en cellule a cause de lois imbéciles !
Ce que je veux tout homme censé le voudrait ; mais ils ont trop peur pour s’élever en masse il leur faut des leaders, des figures qui les inspireront et leur feront dépasser leur craintes; Certains d'entre nous vont peut être mourir avant que la ville retrouve sa gloire d'antan; mais les survivants continueront la mission et les vengeront, Je n'oublierais personne, tant de mes frères sont tombés pour combattre les agents du mal et pourtant je suis là devant ce groupe hétéroclite espérant redonner vie aux mythes et légendes. Vous me prennez surement pour un idéaliste et vous avez surement raison, mais à mon âge l'on ne se bat plus pour sois même mais pour les autres.

Qui serait pret à donner sa vie pour assurer la tranquilité de tout ceux qu'il a un jour aimé pour les années à venir ?
Qui se battra contre les Thrunes pour libérer cette ville ?
Qui a perdu des proches à cause des Thrunes ?

La réponse c'est nous. »


Sur son Discours il brandit son symbole sacré et chanta un psaume de milani qu'il conclua par :

« Et que ta force inspire nos coeurs,Milani celle qui fleurit sans cesse, puisse tu nous aider a redonner l'espoir a tout ces gens qui l'ont perdu. Je me suis dévoué a toi toutes ces années et je ne faiblirais pas devant ce nouvel obstacle. Pour la Rose ! »


j'augmente la taille volontairement pour donner un point d'orgue a mon discours et finis sur une prière a Milani.

Modifié par un utilisateur vendredi 4 décembre 2015 17:19:18(UTC)  | Raison: Non indiquée

Rexus approuva lui aussi, silencieusement.
« Bien! A présent que nous sommes tous d'accord, nous devrions nous mettre en route. La situation a du un peu se calmer dehors, mais ne trainons pas si nous voulons en avoir fini avant le couvre feu. »
Le jeune noble récupéra sa canne, et suivit Eilif dehors, saluant Crissali d'un signe de tête en passant.
La libraire les regarda quitter sa boutique, et retourna à sa lecture comme si de rien n'était.



Sur les conseils de Dorian, ils se séparèrent en deux groupes, pour attirer un peu moins l'attention, et prirent des raccourcis courant sur les flans de la Colline des temples, traversant tout le quartier jusqu'à Toits-Rouges. Les coupoles écarlates, bardées de fer, du temple d'Asmodée dominaient toutes les rues alentours, et les gargouilles semblaient presque surveiller les rues en contrebas. Les rues étaient nettement moins encombrées dans ce quartier, et ils croisèrent plusieurs patrouilles de gardes du temple, qui passèrent sans leur accorder un regard.
Et le temple du Prince des Ténèbres n'était pas le seul à peser de son ombre sinistre sur les rues de Kintargo. L'étrange pyramide noire dédiée à Zon-Kuthon, batie sur les ruines du temple de Cayden Cailean, ajoutait une touche de macabre au paysage.

Grâce à l'aide d'Edgard et à la connaissance des rues de Dorian, ils évitèrent deux patrouilles de quatre gardes Dottari, à l'entrée du quartier de Toits Rouges. Les ruelles de l'endroit étaient sordides, pour la plupart, les rangées de demeures insalubres, de taudis et d'abri improvisés abritant une armée de mendiants, de rats, de pickpockets et de prostituées. Nombre de ces infortunés étaient des tieflings, reconnaissables à leurs cornes, leur peau écarlate, et les diverses nuances de jaunes et rouges dans leurs prunelles.
Malgré tout, ils étaient assez nombreux pour éviter les ennuis, et parvinrent sans encombre à leur destination.


Rexus leur indiqua un bâtiment à demi délabré un peu à l'écart. L'endroit étaient moins densément bâti que le reste de la ville, et l'étable était au milieu d'un petit terrain vague.
« Nous y sommes! L'Etable de la Bonne Fortune. Qui a vu des jours meilleurs, mais elle est abandonnée depuis des années... »
L'étable toute entière semblait construite de biais, et le toit était de travers, tenant difficilement sur les murs de pierres moussus. La porte était verrouillée, un cadenas bloquant plusieurs chaînes maintenant la porte close.

L'Etable de la Bonne Fortune

« Au cas où nous n'arriverions pas à ouvrir cette porte...j'ai un bélier dans mon sac. » Parce qu'elle avait été prononcée avec le plus grand sérieux, la phrase avait peut-être quelque chose de comique.

Dorian avait pu aider le groupe à se faufiler jusqu'à l'étable sans se faire repérer mais ils se trouvèrent face une porte cadenassée. Dorian n'hésita pas et se faufila à l'intérieur grâce à sa petite taille et son poids plume, après avoir pris le soin de dire :

« Si je siffle une fois, c'est qu'y a rien, si je siffle deux fois, c'est qu'y a quelque chose, si je siffle trois fois, c'est qu'y a quelque chose de dangereux. Si je siffle pas, c'est qu'j'suis mort. J'vais tenter de trouver un truc pour ouvrir la porte sinon j'vous aiderais de l'intérieur pour la défoncer.  »

Doria recula prudemment. Il ne siffla pas pour ne pas énerver les chiens. Ces bestioles pouvaient facilement le déchiqueter après une mauvaise anticipation. Il sorti le plus silencieusement possible de l'étable et ferma doucement la porte en espérant que les chiens ne viennent pas la forcer.

« Trois clebs; c'est de la vermine, vont pas hésité à nous sauter dessus si on rentre... » Dit Dorian les mains plaqués sur la porte. « Leur vision est basé sur le mouvement, enfin j'crois. On fait quoi ? » Rajouta Dorian en espérant que les adultes prennent une meilleure décision que lui.

Rexus intervint, évaluant la situation.
« Je peux sans doute les assommer avec un sortilège, mais ils faut qu'ils soient près de moi, et si jamais ça rate, je vais avoir besoin d'un coup de main. Je ne pourrais pas me défendre contre trois molosses seuls. Cela dit, ça confirme plus ou moins que les lieux sont déserts. C'est déjà ça, on ne risque pas de tomber sur des occupants mécontents. »

Escad lança un regard assassin à Cornelius, et se contenta de lui répondre, le tutoyant lui aussi :
« Laisse-le gamin tranquille. Si t'es pas capable de garder ce genre de réflexion pour toi, je te les ferai ravaler. »

Regardant les autres, il ajouta : « Ça ne me dérange pas d'entrer le premier, si vous voulez. »

Eilif suivit le Galtan, en sortant son baton.
« Je vous suis, maître Victorius »

Eilif haussa les épaules, alors qu'Edgard regardait Escad d'un air rien moins que narquois. « Comme il vous plaira. »
Puis il pénétra à la suite d'Escad dans l'étable.

Je me déplace en I15.

Qu'est-ce qu'il est galant ce Blondin. Il aurait dû être paladin, ce garçon.

déplacement en K13 et j'ai bien évidemment sorti ma rapière

Modifié par un utilisateur dimanche 6 décembre 2015 23:02:52(UTC)  | Raison: Non indiquée