Tout était allé très vite pour Dorian, il avait d'abord cru être contacté par les Corbeaux d'Argents puis s'était démené à la manifestation pour se retrouver ensuite dans l'arrière salle d'une librairie pour reformer un groupe de révolutionnaire. L'idée lui plaisait et de toute façon, il n'avais absolument rien à perdre. Il répondit à Caliban :

« J'ai plus de famille. J'suis un esclave. » Il disait ça avec une étonnante décontraction, il avait l'habitude maintenant.

Et il n'avais pas du tout envie d'en dire plus sur ses parents à quelqu'un qui se disait de la Rose, même s'il avait été "en contact" avec eux pendant trois ans. De toute façon, ils étaient certainement tous mort alors à quoi bon dévoiler sa vie à un inconnu en qui Dorian n'avait pas encore toute sa confiance.

Quant à Escad, Dorian l'ignora sa réponse lapidaire et compris que c'était le genre de personne avec qui on ne pouvait pas discuter.

Pas étonnant qu'il s'inquiète pour des gardes...

Il dit enfin le fond de sa pensée en s'adressant à Rexus avec un sourire en coin.

« Les défenseurs historiques d'Kintargo... Ils ont bien réussis à c'que j'vois à la défendre c'te ville. Et vous voulez que huit pechnos qui s'connaisse pas ravivent leur flamme ? Vous êtes désespéré mon vieux. Désespéré et fou. C'est pas qu'la chance qu'est contre nous, c'est aussi la raison. » Dorian parlait tout en étant convaincu que ce qui se passer aujourd'hui était un signe de sa Déesse.« Mais j'peux pas tourner les talons, j'pourrais jamais plus prié Milani et m'regarder dans un miroir. J'suis avec vous. Trouvons c'te cache. »

Modifié par un modérateur jeudi 3 décembre 2015 14:03:25(UTC)  | Raison: Non indiquée

Gravius se sentait pris de cours. Il avait besoin de réfléchir pendant que toutes ces nouvelles informations arrivaient. Il se mis à écouter ces personnes discuter, le temps de faire le tri dans sa tête.

Modifié par un utilisateur jeudi 3 décembre 2015 14:04:36(UTC)  | Raison: Non indiquée

Eilif réfléchissait aux propos de Rexus, et marmonait dans sa barbe sans s'adresser à personne en particulier, mais en observant pensivement l'assemblée.
« Il semble donc que ce soit là notre seule source d'information... Mais un groupe hétéroclite comme le nôtre a toutes les chances de se faire remarquer... Sans compter que le visage de Rexus Victocora ne doit pas être inconnu et que la manifestation de tout à l'heure à très probablement amené les Thrunes à intensifier les patrouilles et autres contrôles... »

L'érudit sembla d'un coup reprendre contact avec la réalité :
« Qu'en pensez-vous, messieurs ? »

Modifié par un modérateur jeudi 3 décembre 2015 16:11:54(UTC)  | Raison: Non indiquée

« J'connais bien ce loin là. J'passerais devant, j’espère juste que sept gars qui se promènent en essayant de s'faire discret attirera pas l'attention. Restons pas trop collé mais nous perdons pas d'vue. » Dit Dorian, fier de servir à quelque chose entouré de tout ces adultes dont certain semblaient déjà avoir beaucoup d'expérience, que ça soit dans les combats ou la vie tout simplement.

Je proposerais bien qu'on se sépare en deux groupes mais c'est surement une mauvaise idée...

Caliban sortit de ses pensées pour répondre à Escad :

«  Monsieur Escad, j'espère que vous conviendrez que ce dont nous allors discuter par la suite et les endroits ou nous nous réunirons doivent rester secrets et que si vous décidez de ne plus collaborer avec le groupe vous ne devez en aucun cas révéler d'informations à qui que ce soit sur nos futurs agissements pour reformer les corbeaux.

Soit dit en passant je connais aussi très bien cette ville, mais pas cet endroit en particulier, je suivrais Dorian de près mais lui laisse diriger je ne suis certes pas aussi discret que lui. »

deux groupes hors forum c'est déja parfois dur , sur forum ça doit être quasi impossible

Modifié par un modérateur vendredi 4 décembre 2015 01:44:53(UTC)  | Raison: Non indiquée

Il dévisagea lentement les deux hommes qui l'avaient interpellé. Le premier, Caliban Berkalia, avec déférence et politesse. Escad se tourna vers lui et se contenta de hocher la tête. « Je sais. »

Le second, en revanche...était ce jeune rebelle en herbe au sang chaud. Le seul à ne pas s'être présenté, par ailleurs. Escad ne pipa mot quand il le caricatura. Le videur fixa longuement son vis-à-vis, le temps d'analyser la situation et de prendre sur lui. « Mon amie faisait partie d'un mouvement rebelle. Je suis son protecteur. C'est une motivation suffisante, à mes yeux. Et si je dois affronter les Thrunes pour la retrouver, je le ferai. »

« Quant à mes compétences...je sais me servir de ça »,dit-il en tapotant la poignée de sa double-lame, un type d'arme des plus rares. « J'ai été formé par l'un des meilleurs maîtres d'armes de la ville, et je sais mettre quelqu'un hors d'état de nuire sans lui transpercer l'estomac. »

« Et puis, peut-être seriez-vous bien inspiré de nous donner votre nom ? Parce que moi non plus, je ne suis pas sûr de pouvoir faire confiance à un type qui est le premier à railler les autres, mais qui n'est pas foutu de se présenter. » Escad n'était pas coutumier de ce genre de piques, mais c'était de bonne guerre; le type l'avait bien cherché.

Modifié par un utilisateur vendredi 4 décembre 2015 00:54:36(UTC)  | Raison: Non indiquée

« C'est vrai, l'ami. Je le pourrai mais je ne donne mon nom qu'à mes amis, et celui-ci » répondit Gravius du tac-o-tac en pointant le blondinet du menton « n'en fait clairement pas parti. »

« Un type qui se préoccupe plus du bien-être des miliciens composés de gens pro-Thrunes que celui des honnêtes gens, j'appelle pas ça un révolutionnaire. Et s'allier à des gens désespérés sans faire preuve d'autant d'engagement qu'eux, c'est hypocrite.  »

L'homme marqua une pause pour donner plus de poids à ses paroles avant de reprendre : « De plus, il recherche son amie alors que celle-ci a sans doute été interpellée par cette même milice qu'il adore. Si ce n'est pas un espion, c'est un idiot. » Gravius finit sa tirade en fixant Escad droit dans les yeux, tandis qu'il croisait ses bras en signe d'hostilité.

Caliban fut interpellé par ces quelques phrases de Victorious :


« Et bien en voila des paroles sensées, écoutez donc cet homme et mettons nous en route vers cette cache sans trop tarder, il ne faudrait pas que l'on nous voie roder dehors après le couvre feu pour le moment. »

Gravius jeta un regard de dédain vers le blondinet. Plus il l'écoutait, plus il le prenait en grippe. Escad lui lançait des piques subtiles depuis le début avec sa pseudo-politesse et ses bonnes manières. Et maintenant que l'acteur montrait les crocs, l'autre faisait mine de ne pas comprendre les raisons de sa colère. « Ainsi, tu crois que je réagis de la sorte parce que je veux savoir qui a les plus grosses ? Oh oh oh, comme tu te trompes, Blondin. »

Ça l'estomaquait de voir qu'aucun autre membre présent ne s'opposait à la venue de cet homme à la motivation plus que discutable. Si l'autre devait vendre les corbeaux pour récupéré sa nana, il le ferait certainement sans rechigner. Il choisi donc de détailler un peu plus sa pensée.

« Très bien. Alors, présentons les choses sous un autre angle, môssieur l'expert en armes. Disons que demain, tu découvres que cette fameuse Sepherene s'est faites embarquée par la milice après s'être faite malmener et cogner proprement. T'es pas content et je compatis. Normal. Mais ces salopards te proposent de te la rendre à condition que tu nous vendes... Tu vois où je veux en venir ?

Mes parents m'ont appris que la défense du bien doit prévaloir sur le reste. Et maintenant qu'ils ne sont plus là pour le me répéter, je me dois de leur faire honneur, même si pour ça, je dois tuer chaque chacal à face humaine qui compose la milice ! » Le poing de l'acteur s'abattit violemment sur la table pour marquer ses dernières paroles. Puis en embrassant le reste de l'audience de son regard, il leur dit :« Que vous n'ayez même pas envisagé la possibilité qu'il vous suive juste pour en tirer parti alors qu'il nous a clairement dit que notre cause ne l'intéressait pas, ça me sidère ! »

A ce moment-là, Eilif intervint :

« Monsieur, vous-même ne vous avez pas dit ni votre nom ni la raison de votre participation et... »

Mais Edgard, qui attendait sur l'épaule d'Eilif, lui coupa la parole :

« Mais c'est pas bientôt fini, vos simagrées ? Entre l'un qui se drape dans sa dignité comme une vierge effarouchée et l'autre fanatique qui veut un bain de sang au nom du "plus grand bien", on est pas sorti de l'auberge ! Et vous voulez régler ça en vous tapant dessus ? Mais c'est formidable ! Avec des génies pareils, on se demande pourquoi les Thrunes n'ont pas encore fui la ville la queue entre les jambes !
Pendant que vous réglez vos problèmes de couple, je vais prendre l'air »

Sur ces mots, il s'envola pour sortir, mais juste avant d'atteindre la porte, il lança :

« Ah, Eilif, s'ils en viennent aux mains, je parie sur le blond, d'accord ? »
Puis il sortit sans attendre de réponse.

Modifié par un utilisateur vendredi 4 décembre 2015 15:42:05(UTC)  | Raison: Non indiquée