Ellindrya prit la parole d'un air songeur: « Cela me semble tout à fait être une bonne chose que Vadim parte en éclaireur ici! Quant aux enfants, il va de soi que je ne compte pas les blesser si jamais ils venaient à notre rencontre. Bien évidemment si ils se ruent sur moi avec une dague à la main, mes bonnes résolutions risquent d'avoir du mal à tenir, mais sinon, ils seront sauf!
Toutefois réfléchissez bien avant de vous aventurer là dessus, même si c'est que sur le toit. Vous serez seul le temps que nous arrivions si jamais il y avait un problème. »

Elle rajouta, suite à la remarque pleine de sens de Hamilcar: « Si jamais vous pensez avoir besoin de lumière, dite le moi, je peux vous fournir ça.
 »
La lumière du clair de lune/étoile ne fournit pas une lumière faible pour un humain?

Modifié par un utilisateur lundi 18 octobre 2010 21:33:15(UTC)  | Raison: Non indiquée

« Je peux voir parfaitement dans les ténèbres » déclara Quaine. Le timbre de sa voix était étrange, comme si une sorte d'émotion trop longtemps contenue cherchait à sortir... cela passa tellement rapidement qu'il était difficile de dire a posteriori si ce n'était pas plutôt la conformation étonnante de son heaume qui avait déformé sa voix.

« Si vous avez besoin de lumière, pas la peine d'utiliser vos sorts, je dispose d'un moyen pour créer instantanément une lueur comparable à celle d'une torche sans qu'il soit besoin de la réinvoquer régulièrement. »

Se tournant lentement vers Vadim, il ajouta à sa seule intention : « J'imagine fort bien que si des enfants se trouvent chez Gaedrenn, ils ne le seront vraisemblablement pas de leur plein gré. Comme je le disais, dans ce cas, je ferais mon possible pour les épargner... mais si je suis en combat contre Lamm ou l'un de ses sbires en même temps, je ne peux pas garantir qu'ils ne prennent pas un coup d'épée perdu s'ils s'approchent trop de moi... »

Après avoir pris un instant de réflexion, Quaine prit une nouvelle fois la parole et demanda à ses trois acolytes : « Et alors pour Lamm, que décidez-vous ? »

Je tente de me rappeler ce que je sais sur ce quartier : les habitants sont-ils du genre à laisser chacun vivre sa vie sans se préoccuper de ce qui se passe à côté ?
Sinon, il est entendu que nous nous plaçons à l'opposé de l'endroit où se trouve les gardes et que nous parlons à voix suffisamment basse pour ne pas être entendus.
Dernière précision : l'absence de lumière ne me gênera pas du tout.

Modifié par un utilisateur lundi 18 octobre 2010 22:16:42(UTC)  | Raison: Non indiquée

« N'oublions pas que Lemm et ses sbires sont surement humains, comme la majorité des habitants de la ville. L'intérieur sera donc surement éclairé. Quant à ce que je veux en faire... Pour ma part je le cuisinerais bien un peu avant de le tuer rapidement. J'ai deux trois choses à lui faire avouer... Mais si certains veulent faire durer ça plus longtemps, ça ne me gêne pas, ou si il est trop dangereux pour être capturé ou interrogé on peut également l'achever directement » dit Ellindrya d'une voie féroce.

Hamilcar sortit un fusain de sa poche et commença à griffonner sur la nappe un plan grossier de ce qu'il avait vu :



« Bon, honnêtement, je suis plus doué en calligraphie qu'en architecture !

Personne n'est partant pour prendre un petit bain, histoire de voir où mène cet escalier ? Il est certainement possible de pénétrer par dessous la pêcherie en crochetant une porte sans se faire voir de la rue. Une fois à l'intérieur, il suffirait à notre homme de nous faire signe pour qu'on le rejoigne. Après ça, on massacre tout ce qui bouge et qui fait plus d'un mètre trente, puis on revient ici avant les douze coups de minuit pour que je vous paye un godet afin de fêter ça ! »

Hamilcar se redressa et observa ses compagnons en souriant.

Modifié par un utilisateur lundi 18 octobre 2010 23:39:24(UTC)  | Raison: Non indiquée

Quaine étudia le plan tracé par Hamilcar avant de préciser : « Bon, on manque vraiment d'informations détaillées et comme disait mon sergent instructeur :  »« Partir à la castagne sans info, c'est comme aller au bordel les yeux fermés ; ça défoule sur le coup et ça fait un mal de chien après... »
Le ton de Quaine avait pris un accent trainant, un peu rustique, que l'on n'avait aucune difficulté à imaginer dans la bouche d'un sergent instructeur en effet.

Se tournant vers ses trois compagnons d'infortune, il leur dit : « Bon, je propose que l'on s'en tienne à la proposition d'exploration par Vadim. Il jette un œil rapide sur les deux plateformes, voit où mène l'escalier du ponton nord, ce qu'il y a vers les pilotis, regarde discrètement si les deux portes sont fermées puis revient nous voir et on avise à ce moment-là ? Ça vous va ? Au cas où ça commencerait à sentir l'eau croupie pour lui, on se tient à proximité dans l'ombre d'un autre bâtiment. »

De même que précédemment, maintenant que Quaine était entré dans le vif du sujet, sa voix n'était plus du tout monocorde, elle semblait vibrer de la passion qui animait l'homme en armure... et le niveau de langage était plus proche de celui des baraquements que d'un salon à la cour !

Modifié par un utilisateur mardi 19 octobre 2010 08:08:58(UTC)  | Raison: Non indiquée