Les craintes de Ninaerthil quant aux incendies étaient justifiées. Le demi-elfe se souvenait avoir entendu dire que les incendies étaient punis de mort, à Korvosa.

Connaissances (Histoire ou Folklore Local) DD10


Les soins magiques prodigués par Sorina eurent un effet instantané. Bientôt, les paupières de Flamil s'ouvrirent sur le visage de son cousin. « ...Nin ? » balbutia-t-il d'une voix presque inaudible. Visiblement traumatisé, le jeune garçon répéta le diminutif de son demi-elfe de cousin avant d'éclater en sanglots. Un comportement qui ne lui était pas familier, mais l'expérience qu'il venait de vivre n'avait sans doute rien à envier aux neuf enfers.

« Comment m'as-tu trouvé ? » finit-il par articuler.

Méry fit mouche, une fois de plus. La flasque d'acide se déversa sur la chair émergée du crocodile, provoquant de terribles brûlures. Gobe-entrailles vagit de douleur, et plongea dans les eaux sans demander son reste, mais sans abandonner son dîner pour autant. Il y avait peu de chances que la bête refasse surface, si toutefois elle survivait à ses multiples blessures. Les crocodiles pouvaient retenir leur souffle pendant plusieurs minutes. Ninaerthil avait raison : pour récupérer le cadavre de Lamm, il faudrait plonger.

Quant à Rakyel, il s'approcha de la porte dans le coin de la pièce. Derrière se trouvait sans doute l'antre secret de Gaedren Lamm. Dès qu'il entra, l'oracle fut assailli par une odeur rémanente de pisse et de sueur, entre autres fluides corporels. Mais ça n'était pas tout.



La pièce servait à la fois de chambre à coucher et de bureau. Le matelas fatigué était constellé de taches douteuses, et la table ronde chargée d'assiettes sales, de miettes de pain, de gobelets souillés, d'épluchures de fruits...et de cafards. C'était là que trônait le chapeau de paille de Gaedren, si caractéristique du personnage, que Geber et Rakyel n'avaient que trop connu.

Sur cette même table, une note avait été griffonnée sur un morceau de parchemin. Elle semblait avoir été chiffonnée à de nombreuses reprises. Au pied du lit, un large coffre semblait fermé par un verrou légèrement rouillé.

Le sol était jonché de fioles -vides, pour la plupart- semblables à celles trouvées à l'étage. Du frisson.

Et enfin, dans le coin de la pièce (E9) se trouvait une commode remplie de vieux vêtements rongés par les mites. Sur ce meuble, une sorte de boîte à chapeaux, autour de laquelle gravitaient des dizaines de mouches.

Ça puait la mort.

Modifié par un utilisateur dimanche 31 janvier 2016 11:19:46(UTC)  | Raison: Non indiquée

Sagacius vit Rakyel commencer à fouiller. « Alors, qu'as-tu trouvé dans ce trou à rat ? Besoin d'un coup de main ? » dit-il en se rapprochant.

Woah! Depuis combien de temps ce vieux croûton n'avait pas ouvert cette porte?!...

Non pas que Rakyel était dérangé par la puanteur, il avait l'habitude des émanations de putréfaction lorsqu'il enterrait les cadavres dans le quartier Gris, mais cette dernière l'avait surpris en entrant!
« Pulsantes apparete! »
L'oracle vérifia rapidement qu'aucune magie ne gênerait ses recherches.

Puis il lut la note griffonnée sur le bureau entre deux cafards qui se régalaient des restes de repas visiblement ne datant pas d'hier, avant de fixer le chapeau de ses petits yeux jaunes... se remémorant la tête qu'avait le vieux lorsqu'il lui donnait des coups de bâtons. C'en était désormais bien terminé de cette époque!

Le sortant de ses songes, Sagacius entra.
« Hmm... oui, je veux bien : il y a un coffre fermé ici. Peux-tu essayer de l'ouvrir? »

Puis, parcourant un moment la pièce du regard, Rakyel cherchait visiblement quelque chose.
« J'ai senti la présence... d'un corps... quelqu'un décédé ici il y a un moment... »

Méry entra à son tour.
« Voilà surement celui qui pourra venir à bout de ce verrou! »
Rakyel désigna le coffre au semi-homme qui s'était mis sur la pointe des pieds pour lire la note sur le bureau.

Puis l'oracle s'approcha des vêtements pour regarder ce qu'il y avait dans la boîte à chapeaux, en prenant soin de ne pas écraser les fioles qui jonchaient le sol.



Détection de la magie pour vérifier s'il y a des objets enchantés.
Inspection des vêtements et de la boîte.

Sorina s'approcha à son tour de la cabane, regardant ce qu'il y avait à l'intérieur. L'odeur la fit tousser tellement elle était acre et putride. Elle regarda avec plus d'attention le billet écrit au dessus de l'épaule de Mery.

l y avait soudain bien du monde, dans cette petite pièce déjà surchargée; seuls Nin et Flamil étaient restés à l'extérieur. Sorina et Méry s'approchèrent de la table, ce qui ne sembla pas déranger les cafards, qui continuèrent leur festin de miettes de pain et des restes d'un pan de colline, ce biscuit sec très épicé particulièrement apprécié des marines de la Compagnie du Sable. La note semblait avoir été chiffonnée, puis dépliée à de nombreuses reprises. L'écriture était plutôt soignée, mais le style était lapidaire et ne s'embarrassait guère de formules de courtoisie alambiquées.


Pendant ce temps, Geber s'escrimait -en vain- à ouvrir le coffre. Peut-être ses doigts étaient-ils trop gros (possédait-il seulement les outils nécessaires à ce genre de travail ?). Manifestement, la serrure était plus solide qu'elle n'y paraissait... eussent-ils possédé la clé, l'épreuve aurait été triviale. Mais le sortilège de Rakyel laissait pourtant suggérer que le jeu en valait sans doute la chandelle : l'oracle avait pu distinguer deux auras magiques qui semblaient émaner du coffre, et une troisième provenant de l'intérieur de la boîte à chapeaux.

Les vêtements présents dans la commode n'étaient pas exactement ce que l'on aurait pu porter à un bal mondain donné par la famille Jeggare : si certaines des frusques de Lamm pouvaient étonnamment être d'un relatif bon goût pour les gens du commun, elles étaient surtout rongées par les mites. Mais elles demeuraient mettables au quotidien, quoique imprégnées d'une forte odeur de...de Rakyel-ne-savait-quoi.



Juste à côté de l'oracle, Sagacius souleva le couvercle de la boîte à chapeaux de la pointe de sa rapière; nul doute que c'était là la source principale -mais non l'unique- de la puanteur de la pièce. Quoi que le jeune Leroung-Zandu se fût attendu à trouver, la scène demeurait choquante. Une tête de femme pourrissait là depuis plusieurs jours, peut-être même plusieurs semaines. Au vu des conditions, elle était particulièrement mal conservée, et le maquillage de mauvais goût que Lamm lui avait appliqué au doigt ajoutait au grotesquement macabre de la situation. Sa tentative pour donner un semblant de vie à la chair flasque de la dame était un échec. Les mots pour décrire ce sombre spectacle manquaient, et même les plus déplaisantes des analogies n'auraient été qu'euphémismes.

Pourtant, les longs cheveux sombres et ondulés paraissaient encore doux et soyeux, seuls reliquats de ce qu'avait été cette femme de son vivant, bien qu'elle eût l'habitude de les dissimuler sous un foulard. Elle avait été une femme d'une certaine beauté, qui ne faisait pas son âge. Son teint mat et sa voix chaude, empreinte d'un accent varisien ne faisaient qu'ajouter à son charme naturel.

Aujourd'hui, Zellara n'était plus qu'une tête dans une boîte. Le jeu de Tourment si cher à son coeur, pour lequel son jeune fils avait donné sa vie, l'avait accompagné dans la mort et reposait sous ce qui restait d'elle dans une petite boîte en bois peint.

Modifié par un utilisateur mercredi 3 février 2016 07:20:09(UTC)  | Raison: Non indiquée

Méry découvrait avec Sorina que même l'autre charognard avait son prédateur, tout en répondant à Sagacius d'un ton quelque peu acerbe :
«  Bah vî, je vais m'en occuper... parce que moi j'écoute les autres. Tu sais, l'eScagass'é, que c'est un coup à se farcir un piège, ça ? Qu'on aurait évité tout risque avec la clé du proprio' qu't'as foutu à la baille...  »
Mais la diatribe du petit homme tourna court au dévoilement macabre du puant carton à chapeau qui le laissa coi (en soi, c'était déjà une performance !).
Zellara ?!?... la pauvre est morte depuis des jours !!!...
Vacherie ! Son Tourment est là... maintenant ?!?
Bah si y'en avait encore qui croyaient pas à la magie varisienne...
Détournant le regard en réprimant un haut-le-coeur, le halfelin alla examiner le coffre sans plus de commentaires, d'abord à la recherche de piège ; puis une fois rassuré de ce côté, il le déplaça tranquillement en le tirant vers l'extérieur de cette antre macabre et puante (avec un peu d'aide ce ne serait pas de refus) afin de pouvoir officier tranquillement (et sans nausées) sur la serrure...

Modifié par un utilisateur samedi 6 février 2016 15:55:16(UTC)  | Raison: Non indiquée

A peine Rakyel finissait-il de sonder magiquement la pièce à la recherche d'auras, sa vision redevenant naturelle après avoir été tachetée de couleurs signalant des objets magiques, que Sagacius touchait à la boîte à chapeau avec sa rapière... « Att... trop tard... » termina l'oracle dans un murmure grave qui ne laissait rien présager de bon.

La vue de la tête de Zellara ne provoca aucune émotion visible sur le visage du fossoyeur.
Voilà qui confirme mes soupçons.

La sagesse de l'oracle et les indices rue de Lancette ne l'avait pas trompé :
« Je comprends mieux pourquoi toute la pièce était baignée d'une étrange aura rue de Lancette... » prononça-t-il tout simplement alors qu'il se dirigea vers Méry pour l'aider frêlement à pousser le coffre à l'extérieur.
« Deux objets ou substances magiques se trouvent à l'intérieur de ce coffre. Reste prudent. »
Rakyel passa la main par dessus le coffre, d'un geste lent, les yeux mi-clos.

Et se retournant vers Sagacius et Geber, il ajouta :
« Là-bas aussi il y a un objet magique, vraisemblablement le jeu de tourment de cette pauvre Zellara. » en pointant du doigt vers la boîte à chapeau.
« Mais je suis certain que Sorina maîtrise bien mieux cet artefact que moi! »


Tests d'Art de la magie pour reconnaitre les propriétés des objets magiques dans le coffre :

• Art de la magie objet 1 : 1d20+5 donne [2] + 5 = 7
• Art de la magie objet 2 : 1d20+5 donne [15] + 5 = 20

ne fois remis de leurs émotions, ils poursuivirent leurs investigations. Sagacius examina la note avec attention, mais hélas, il ignorait tout de l'identité du mystérieux signataire, pendant que Sorina se recueillait. La puissance de l'aura magique qui émanait du jeu du Tourment (Divination, modérée), ne lui échappa pas plus qu'à Rakyel. C'est avec une infinie patience que Méry s'attela au déverrouillage du vieux coffre, après l'avoir transporté auprès de Ninaerthil et Flamil, qui reprenait peu à peu des couleurs. Si la serrure s'avéra d'une relative complexité, le petit bout d'homme en avait vu d'autres. Il ne fallut que deux minutes pour que s'ouvrît en grinçant la boîte à trésors de Gaedren. Finalement, l'infinie patience n'était pas nécessaire.

Le butin du vieux brigand était précieux : c'était bien là qu'étaient gardés la totalité des objets issus des rapines de Lamm susceptibles de valoir quelque chose. Plongeant la main à l'aveugle dans le coffre, Méry en sortit une magnifique boîte à cigares en teck sertie d'éclats de jade. D'autres objets paraissaient plus précieux encore, tel ce lingot d'or frappé aux armes du Chéliax, ou cette couronne d'or miniature, parfaite pour une tête d'enfant (ou d'halfelin...).

D'autres objets étaient plus insolites encore. Comme cet ormeau portant le symbole sacré de Shélyn, ou cette sculpture en os de baleine, de la taille d'un poing, représentant un kraken aux yeux de grenat, ou encore cette figurine en ivoire -très réaliste- de deux succubes enlacées dans une position scandaleusement suggestive. Un petit anneau d'argent faillit échapper à leur vigilance. Sur son contour était gravée l'inscription "Pour Emmah, la lumière de mes nuits"

Et puis, il y avait aussi deux potions manifestement magiques. L'oracle identifia sans peine la première, qui contenait du lustrargent. La nature de la seconde demeurait pour l'instant un mystère, Rakyel n'ayant pas réussi à l'identifier d'un coup d'oeil.

Ne restaient plus qu'un shuriken de maître, une pointe de flèche en adamantium...et une broche sertie de joyaux, au fermoir cassé.

Même pour un néophyte, et en dépit de la valeur certaine des autres objets, il était clair que cette broche ronde et dorée était l'objet le plus précieux de la collection. Le diablotin d'émeraude et le pseudodragon d'améthyste qui y étaient représentés s'enroulaient tels yin et yang, distincts et pourtant inséparables.

Sagacius, Connaissances (noblesse) DD15 pour les autres :


Devant le monceau d'objets qui s'accumulaient sur le sol, Flamil dit à mi-voix, incrédule : « Que...tout ça ?! Combien de personnes ont dû trouver la mort pour... » Les mots lui manquant soudain, il serra plus fort la main de son cousin. « Nin...je suis tellement désolé. Si tu n'étais pas venu, je...j'aurais fini comme tous les autres. » Baissant les yeux. « M'man va être furieuse. À raison. »

Modifié par un utilisateur dimanche 7 février 2016 12:48:12(UTC)  | Raison: Non indiquée

Méry extirpait très professionnellement les divers objets de valeur, les étalant précautionneusement l'un à côté de l'autre à la vue de tous, afin d'être certain de vider le coffre, qu'il examina soigneusement, à la recherche de double-fonds, compartiments secrets et autres caches. Sa minutieuse inspection ne l'empêcha pas de commenter « Cette pourriture vivait dans un tas d'ordures, assis sur un trésor valant rançon de roi... N'est-ce pas alors étrange qu'il ait des dettes -dangereusement- impayées ? (Son fournisseur de frisson ?) Tous ces objets de valeur sont bien spécifiques, et je ne serai pas étonné qu'ils ne soient pas fourguables, cela vaudrait la peine de se renseigner sur eux... afin d'essayer de voir avec leur propriétaire légitime s'ils valent quelque récompense. J'aimerai autant ne pas être pris pour un complice de c'te charogne pas fréquentable.
D'ailleurs, peut être qu'un des petits connait l'origine de certain(s) d'entre eux ? »
Ouvrant la boîte à cigares, le joufflu retrouva un immense sourire et en porta un, de la taille d'un barreau de chaise, sous ses narines palpitantes :
« Voilà qui tombe à point ! Faites attention en les examinant, certains, comme les friponnes en ivoire sont très fragiles ; il faudra les remballer précautionneusement. Je retourne dans la bauge de ce porc...  » Le halfelin mordit l'extrémité et détourna la tête vers le Jeggarre calmé, recrachant l'entame en même temps que l'insulte :
« ... de Lamm, chercher le nécessaire pour ça. Avec mon gros bâton d'encens du sud... hé ! hé ! Ça chassera la puanteur de l'autre immonde ! Faudrait en profiter pour voir s'il y a pas une issue secrète, vers les égoûts dans ce trou à rat. Tout pourri qu'il soit jusqu'à la moelle, il n'a pas réussi à échapper à tous ses ennemis -jusqu'à aujourd'hui- sans issues de secours et autres traîtrises... » Le halfelin se pencha vers la torche la plus proche et pompa avidement le trésor du lointain sud... exhalant épaisse fumée et un long râle satisfait avant d'aller affronter la fouille minutieuse du tas d'ordures...

Modifié par un utilisateur dimanche 7 février 2016 16:02:57(UTC)  | Raison: Non indiquée

Sagacius avait laissé Rakyel s'occuper de Zellara pour jeter un œil au butin. A la vue de la broche, Sagacius s'avança pour la prendre dans ses mains afin de mieux l'examiner. Quelque chose avait accroché son œil. Mais... C'est fou, ça ! C'est l'emblème de la famille royale ! Que faisait Gaedren en possession d'une broche de la reine ? Sagacius était franchement étonné. Qu'un malfrat de bas étage soit en possession d'un objet d'une telle valeur et d'une telle origine était surprenant. Un petit Lamn ne pouvait pas rentrer comme ça au palais. Qui alors ? Un garde ou quelqu'un du personnel ? Les pensées confuses se succédaient dans la tête du détective.

C'est alors qu'un doute malsain le prit. La mort du roi. La broche de la reine. Le mot d'un commanditaire puissant qui faisait peur à l'homme qu'il avait passé des mois à traquer. Et si quelqu'un de haut placé, proche du pouvoir jouait sur les deux tableaux ? Tout cela était extrêmement troublant. Il reposa la broche d'où il l'avait prise puis se ravisa. La matriarche Leroung aurait sans doute une idée s'il lui présentait la note ainsi que la broche et qu'il lui demandait si elle reconnaissait l'écriture d'un nobliau. Eliasia était après tout l'une des figures nobles les plus vieilles de la ville en plus d'être en charge de la bibliothèque de la ville. Son influence n'était plus à prouver. Elle avait dû en côtoyer, du beau monde, et une bonne bibliothécaire en chef devait certainement avoir une bonne mémoire. Elle aurait sans doute une idée de l'auteur de la note.

En ressortant de la petite pièce, il lança aux autres : « J'aurai besoin de garder cette broche et cette note un jour ou deux. Je souhaiterai faire quelques recherches à leur sujet. De toute façon, si cette broche appartient bien à la Reine Iléosa comme je le pense, dans le meilleur des cas, vous ne pourrez pas revendre cette broche facilement. Et dans le pire des cas, vous serez accusé du vol de celle-ci quand on la retrouvera en circulation. »


Puis, alors qu'il se dirigeait vers le poignard de Lamn laissé au sol, il poursuivit :« De plus, nous avons aussi malheureusement d'autres priorités comme trouvé le petit de Sorina. Flamil, aurais-tu entendu parlé de Souriceaugris ? Il parait qu'il a disparu en même temps que cet autre enfant que nous recherchons »S'il ne sait rien, il nous faudra sans doute compter sur le fidèle Méry pour explorer les Caves. C'est le premier endroit auquel je pense quand j'essaye de me faire une idée sur l'endroit où se trouverait un enfant des rues... Je dois sans doute aussi connaitre une ou deux personnes qui pourraient me renseigner sur deux enfants aperçus dans les Caves dont un petit de 5 ans partant une marque dans le cou.