Ayant fini de lire, il repartit vers la table et proposa
« Lev, tu m'accompagnes car je doit aller à a la garde pour m’inscrire comme surveillant pour demain? »

Modifié par un utilisateur jeudi 3 mars 2016 17:48:50(UTC)  | Raison: Non indiquée

Avec un air vexé et surpris il partit en direction de la sortie mais avant il dit
« Salut tout le monde, Lev on aurais au moins pu parler en chemin pour savoir pourquoi tu a un air si familier. »
Puis il se dirigea vers la sortie et alla à la garde.

Gambino caressa sa barbe soyeuse et bien entretenue d'un air surpris lorsque le demi-orc s'en alla

"Bon votre ami ne semble pas si ambitieux dirait-on; si quelque piécettes de la garde lui suffise soit, mais je pense que nous pouvons nous entendre tous les trois"

Toujours en caressant lentement sa barbe son regard se posa sur l'homme puis la femme, puis il alterne régulièrement en essayant de lire autant que possible ses interlocuteurs "

"Il y a plusieurs moyens de construire une civilisation mais toute civilisation à un commencement, je pense que pour une ville jeune comme celle-ci il est très important d'être présent au bon moment et de faire les choses comme il se doit. Mon commerce me suffit pour vivre aisément mais je ne vais pas passer ma vie sous une tente à marchander pour des maigres bénéfices."

Gambino marque alors une pause puis prend une longue inspiration;

"Je ne connais pas cette région je suis arrivé récemment, pour faire simple l'église d'Abadar m'a envoyé ici pour s'implanter dans la région c'est un immense honneur pour moi et j'ai carte blanche.

Sachez que mes ambitions ici sont grande.

Je dois me démarquer rapidement de la concurrence et prendre de l'avance, il me faut un commerce en dur pour cela.
C'est pourquoi je suis venu vous voir; Monsieur vous semblez habitué aux travaux manuels j'aimerai profiter de vos contacts pour faire l'acquisition d'un terrain et commencer la construction d'un commerce.

Quant à vous madame vous aurez surement l'occasion de déposer votre livre dans un temple que j'aurai fait construire dans cette ville, il me faudra quelques années mais cela ne compte pas trop pour vous n'est ce pas

J'aimerai donc parler de partenariat avec vous, je m'explique.

En combinant à vos aptitudes magiques aux miennes madame nous aurons un sérieux avantage face aux commerces classiques et les revenues généré par la magie sont très rentable

Quant à vous monsieur je suis sur que vous nous permettrez de répandre notre réputation en ville et d'assurer une sécurité au commerce

quant à moi pour terminer je m'occuperai du fonctionnement de toute la partie administrative et légale mais je veillerai surtout à ce que nous ayons toujours une longueur d'avance et un maximum de bénéfice.

Nous n'avons pas encore parler de toutes les conditions bien-sur, mais nous avons le temps pour ça.

Qu'en dite vous ? Cela vous plairait de travailler ensemble ? "

Modifié par un utilisateur samedi 5 mars 2016 00:10:38(UTC)  | Raison: Non indiquée

Lorsque Tiphaine poussa la porte de la taverne, elle eu le plaisir d'entendre son grincement familier. Il était de bon augure, annonciateur de quelques bières, d'un repas chaud, de nouvelles rencontres, et en règle générale d'une soirée agréable. Le travail avait été harassant aujourd'hui, avec très peu de temps pour se reposer. Elle se demandait si elle s'habituerait un jour au rythme de vie d'un artisan tisserand, si elle n'abandonnerait pas avant. C'était donc la tête ailleurs que Tiphaine s'assis au comptoir. Elle y déposa sa fourrure, révélant des habits pratiques mais élégants, dotés de variétés de couleur peu habituelles ; des violets, des bleus, le genre de pigment que l'on ne trouve aisément que lorsque l'on est dans le métier. A sa ceinture pendouillait aussi une lyre dans un étui en cuir. Elle fit un signe de tête à l'aubergiste.

« Une ambrée comme d'habitude, Luka. Dis moi, il y a du monde ce soir. »

Elle jeta un oeil autour d'elle, chassant de son esprit tout ce qui avait lien avec son travail. Elle en reconnaissait quelques uns : elle avait croisé plusieurs fois l'impressionnante barbe de Gambino, et Lev habitait déjà ici quand elle était arrivée. Mais de nouvelles têtes avaient fait leur apparition, comme cette Aasimar... Tiphaine comprenait aisément pourquoi autant d'hommes se rassemblaient autour d'elle. Outre une beautée non-négligeable, elle dégageait une aura de sureté, de paix, de calme. Et dans une auberge, c'était rare.

Modifié par un utilisateur lundi 7 mars 2016 19:37:34(UTC)  | Raison: Non indiquée

« Chez Luka, personne ne parle trop, poulette! » Sa chope en main, Tiphaine passa son bras autour du cou d'Ayël, comme s'il s'agissait d'une bonne amie. Malgré tout, la Kitsune s'y connaissait en relation humaine, et elle brisa le contact physique assez vite pour qu'il ne devienne pas une gêne. Elle s'adossa à une poutre, face à l'Aasimar.

« Une nouvelle tête à Havre? C'est courant, mais pas avec un aussi joli minois. Je vois que tu as déjà fait connaissance avec Lev et Kamulus. Vous avez l'air fort sérieux, tous les trois. Il faut corriger ça... » Et elle se tourna vers l'aubergiste. « Luka, amène quatre pintes, on fête l'arrivée d'une nouvelle par ici! »

De nouveau, elle fit face à Ayël. Elle la jaugeait du regard tout en sirotant sa première bière. Une Aasimar, hein... Elle en avait déjà croisé par le passé, sa tutrice elle même en était une. Mais il lui semblait bien qu'elle n'en avait pas encore vu à Havre. Serait-elle accepté? Bah, au moins, elle ressemblait vaguement à une humaine, ce qui était toujours bien vue.

« Oh! Désolée, je manque à tous mes devoirs. Moi, c'est Tiphaine. Tiphaine Kinados. Je vie dans la région depuis quelques mois. »

Modifié par un utilisateur lundi 7 mars 2016 19:37:16(UTC)  | Raison: Non indiquée

La soirée se termine tranquillement pour les clients de l'auberge, qui restent sages, se réservant sans nul doute pour la journée à suivre...

2 Calistril 4711 - Fête de la bière



Depuis le début de la journée, la ville résonne du bruit des chopes qui s'entrechoquent, le sol étant rapidement couvert de plus de mousse que de l'habituelle eau de ruissellement. Il faut avouer qu'avec le nombre d'échoppe temporaire ouvertes dans toutes les rues et d'une bière, de piètre qualité appelée "La mousse", à une pièce de cuivre, nul ne se refuse de se payer à boire et d'en payer à d'autres.

L'auberge Les Darons a aussi un étal à front de rue, avec de la bière légère, avec un peu plus de goût que l'eau mousseuse vendue ailleurs, vendue au double du prix de la mousse. A l'intérieur, il vend des bières de meilleure qualité, plus fortement alcoolisées, pour lesquelles les gens font aussi la file, ces dernières étant vendues un tout petit peu moins cher que d'habitude.

En rue, des échoppes de nourriture, de bateleur et autres concours de foire s'occupent de générer du flux et de l'animation. Les clients passent ainsi d'échoppe en échoppe, souvent en groupe d'amis ou de collègues, leur choppe personnelle en main afin que cette dernière soit toujours pleine.

Luka s'occupe essentiellement de ses clients à l'intérieur, ces derniers ayant plus d'argent que les passants qui veulent surtout boire à moindre prix que de goûter à de la qualité. Il salue les habitués, cordialement, mais n'a que peu de temps à leur accorder, devant souvent réguler les divers extras qu'il a engagé pour la journée. Serveurs, barmans et sorteurs d'un jour sont autant de nouvelles têtes qui égaient, ou pas, l'auberge.

Trouver une place assise n'est pas simple, aussi la plupart des clients rentrent-ils souvent pour avoir à boire, tout en dégustant celle-ci à l'extérieur en profitant des animations. D'autres, désirant rester plus longtemps, patientent près des tables qu'ils pensent se libérer bientôt afin d'être les premiers à les récupérer.

Modifié par un utilisateur lundi 7 mars 2016 09:47:02(UTC)  | Raison: Non indiquée

Lev avait vite oublier le refus de son tavernier préféré. Il lui avait même pardonné en remplissant plusieurs fois sa chope chez lui. L'alcool lui tournait déjà à la tête et il se sentait prés à tout. Il décida alors de se mettre en quête d'attraction où il pourrait montrer ses talents à qui le voudrait.

Lev part donc à la recherche d'une attraction du type combat à main nue ou démonstration de force. La suite de ses péripéties face au stand...

La file avança assez vite, et Vex n'eut pas à attendre longtemps. Il s'approcha du comptoir et fit face au barman.

« Bonjour, une bonne chopine s'il vous plait, j'aurais bien besoin de me nettoyer la gorge... Si vous voyez ce que je veux dire... »

Vex, tout en disant ces mots, déposa sur le bar sa chopine dont le fond était encore tout mousseux de la pisse de chat qu'elle avait contenue. Se faisant servir assez rapidement, Vex se retourna pour faire face à la salle, où allait-il bien pouvoir s'installer...

C'est alors qu'il remarqua une douce mélodie se glisser à son oreille. Le brouhaha dans l'auberge l'avait d'abord masquée avant que sa douceur ne prenne petit à petit le dessus. Vexander chercha du regard la source de ce qu'il entendait, et il compris pourquoi elle lui paraissait plus claire maintenant. La harpe, et sa harpiste, se trouvait dans un coin non loin de là.

Une jolie jeune femme rousse faisait danser ses doigts le longs des cordes, comme si ceux-ci faisaient un ballet. La musique, Vex n'étais sûrement pas doué pour en faire, mais il aimait en écouter. Il se mit en tête de trouver une place non loin de là, et au bout d'un court temps d'attente debout, il prit finalement place à quelques mètre de la harpe.

En s'installant, il prit le temps de boire une gorgée de la bière qu'on lui avait servie.

Bonne idée cette auberge, bonne idée...

Modifié par un utilisateur lundi 7 mars 2016 16:25:28(UTC)  | Raison: Non indiquée

L'alcool transformait petit à petit la foule en fêtards. Après tout, il ne s'agissait pas seulement de boire, il fallait s'amuser, oublier ses soucis. Généralement, l'alcool aidant, il s'agissait d'une réussite. Et voilà que les joyeux lurons roulaient des muscles, à quelques pas de l'entrée! Tiphaine en profita pour commencer à pousser la chansonnette. Au moins, si sa voix ne répondait pas aussi bien qu'elle l'aurait désiré, on ne ferait pas trop attention à elle... Pour l'instant, sa prestation avait été de qualité, mais elle n'avait pas chanté devant une foule depuis des mois.

« Abandonne le calva, laisse tomber la vodka,
Hausse le coude compagnon, au meilleur temps d'la saison ;

C'est la fête de la bière! Elle hérisse la crinière,
a ta famille entière, versez-en des rivières,
C'est la fête de la bière! Oui le jour de la bière!

Ah! J'en vois deux beaux là bas, deux grands fiers-à-bras,
Est-ce qu'ils luttent pour la belle? Pour une telle bagatelle?
Mais vous avez tout faux, c'est pour le tord-boyaux!
Qui gagne un bras d'fer a mérité sa bière! »

Et elle continua ainsi jusqu'à ce qu'à la fin de la confrontation, après laquelle elle se remis à simplement jouer, mais avec plus de vigueur et d'entrain que précédemment.

Modifié par un utilisateur mardi 8 mars 2016 12:48:54(UTC)  | Raison: Non indiquée

Lev était face à l'homme qui le provoquait d'un demi-sourire. Ce dernier ne portait qu'un débardeur et les muscles roulaient sous sa peau. L’œil pétillant d'orgueil et de provocation, il narguait le jeunot face à lui, qui avait juste remonté sa manche pour ne pas déraper durant ce combat qui s'annonçait palpitant. Les regards se croisèrent sans qu'un mot ne sorte et les mains se rejoignirent sans hésitation. Les deux hommes étaient face à face et attendait le début du match.

Lorsque Ayël l'apostropha, Lev perdit un temps sa concentration en tournant les yeux vers elle. Son adversaire profita de l'occasion pour prendre l'avantage et démarra d'un coup le combat. Surpris, Lev le laissât prendre un avantage si important que l'issu semblait certaine. Il réussit tout de même à rattraper la catastrophe en gainant chaque muscle de son bras et de son épaule. Les deux hommes se regardaient maintenant les yeux dans les yeux, Lev partant avec ce désavantage cuisant. Mais il prit alors le partit de relâcher ses muscles à l’exception de son biceps et de laisser son adversaire s’épuiser sur son bras. Cela dura une dizaines de secondes pendant lesquelles les haleines des concurrents se mélangeaient dans des souffles rauques de mâles belligérants.

Lorsque Lev jugea son homme à point, il crispa ses dents et banda les muscles de son avant bras afin d'imprimer une pression digne d'un étau de forgeron sur le poignet de son adversaire. Il sentit alors la main se relâcher légèrement sous l'intensité de sa poigne et commença alors une lente progression afin de savourer son avantage et de lire la perte d'espoir et la douleur dans les yeux de son opposant. Arrivé à l'égalité, les cris de la foule rassemblé redoublèrent et le sourire de confiance changea complétement de visage pour venir se coller sur celui de Lev. L'homme tenta alors de le déstabiliser en donnant de petits à-coup mais le bras de Lev était figé comme dans la pierre. Lev entama alors une lente descente vers la table et quand il arriva à mi-chemin, il souri.

«  Dommage mon gars... »

A ce moment là, Lev abattit toute sa force et son énergie contre ce membre déjà affaiblie et le projeta dans un grand fracas contre la table luisante. Dans les hurlements de joie de la foule, Lev lâchât la main qui ne se tenait plus et adressa à cet ainé qu'il avait ridiculisé :

«  Une prochaine fois petit.  »

Les parieurs se ruèrent pour féliciter leurs poulain et se dégageant de la foule, il s'approcha d'Ayël, le front brillant de l’effort et un sourire de fierté non dissimulé aux lèvres :

«  Tu disait quoi au juste Ayël ? »