aisant pivoter la poignée puis poussant le battant, Druss ouvrit une porte pendant qu'Isleen s'occupa de l'autre. Ils découvrirent une grande salle.

Deux rangées de sommiers en fer forgé brûlé occupaient la majeure partie de cette chambre calcinée. Au Sud-Ouest se trouvait un autel sommaire noirci et des doubles portes vers le nord. Des personnages saints aux couleurs vives observaient la pièce depuis des vitraux intégrés dans les murs de pierre, leurs visages nettement moins endommagés que le reste de la pièce. Originellement une salle de prière, cette grande pièce avait été transformée en infirmerie quand l’église était devenue un sanatorium. Son plafond voûté culminait à huit mètres de haut. Divers tas de cendres se tenaient aux emplacements où devaient jadis se trouver des meubles.




PJ. PNJ. Trunau et sa carte. Maison de la Peste.

Modifié par un utilisateur dimanche 5 juin 2016 23:42:11(UTC)  | Raison: Non indiquée

Druss avança avec précaution, autant pour essayer d'être discret que par respect pour les lieux où ils se trouvaient. Le druide commença par explorer le côté sud-ouest de la pièce, là où se trouvait l'autel et quelques meubles brûlés. Il regarda aussi attentivement le sol, espérant y voir des traces récentes de passage ou d'activités.

Tout avait l'air calme. Gardant sa lame à la main, Laharl se détendit. Admirant les vitraux et la hauteur de la pièce, il ne put s'empêcher d'imaginer la beauté passée de cette église.
Cette demeure devait être magnifique. Il nous faut protéger Trunau pour éviter qu'il ne finisse aussi en cendres.

Cela ne servait à rien de s'éparpiller dans des recherches exhaustives, il fallait se concentrer sur les lieux visités par Rodrik et le troll.
« Isleen et Druss, avez-vous trouvé des choses intéressantes ? Il serait plus avantageux de suivre les traces des précédents visiteurs au lieu de nous perdre dans des recherches approfondies de l'intégralité du bâtiment. »

« Oui vous n'avez pas forcément tord, mais vous savez comme moi que chaque éléments recueillis peux nous amener des indice sur ce qu'on risque de découvrir dans les autres pièces. »

Puis le rôdeur attendit que Druss ai fini pour reprendre la direction du couloir et continuer avec les mêmes précautions sur les autres portes.

andis que ses compagnons commençaient à focaliser leur intérêt vers la suite du couloir, Druss attrapa la poignée qu'il avait aperçu.

Du tas de cendres, il extirpa une dague. Il semblait évident qu'il s'agissait d'une lamespoir, mais, au grand regret du druide, elle ne pouvait être celle qu'ils recherchaient. Elle ne portait aucune inscription bien que joliment ornée.

L'emportant, il rejoignit ses compagnons et, avec eux, ils se portèrent au-devant de la deuxième porte. Le silence était toujours de rigueur, perturbé seulement par les bruits de leurs pas ainsi que de leur respiration.

De là, ils purent mieux voir la salle qui terminait ce couloir. Les murs de soutènement et les piliers qui reliaient autrefois la Maison de la Peste à l'énorme rocher derrière elle avaient brûlé et s’étaient émiettés dans ce grand hall en ruine, révélant presque toute la surface de la pierre monolithique ainsi qu’une grande partie du ciel au-dessus. Des runes rouges avaient été grossièrement peintes sur toute la hauteur de la pierre. Une armoire contre le mur Sud ainsi qu’une haute bibliothèque contre le mur Nord étaient tout ce qu’il restait des meubles de la pièce. Les deux étaient partiellement recouvert par une épaisse toile d'araignée qui y prenait appui et envahissait tout le coin Est, jusqu'au plafond.

Coté Ouest, un escalier en bois, qui autrefois conduisait à l’étage, n’était plus qu’un amas de cendres. Un des murs s’était effondré et le sol s’était affaissé, laissant un sombre gouffre béant au milieu des décombres. La petite porte donnant vers l’extérieur semblait être bloquée dans son chambranle.

Seul le druide ne put déchiffrer ces quelques runes. En orque, les autres purent lire "Skreed". Probablement un nom.




PJ. PNJ. Trunau et sa carte. Maison de la Peste.

Modifié par un utilisateur mardi 7 juin 2016 20:09:50(UTC)  | Raison: Non indiquée

Du coup le rôdeur ne savait plus vraiment ou aller, hésitant un cours instant.
Puis il répondit à l'elfe comme au druide « Attendez chaque chose en son temps, je vais revenir sur ces traces, mais avant jetons un œil sur toutes les pièces de cette maison. Ensuite nous prendrons notre temps pour pousser une recherche un peu plus approfondie!

Regardons derrière cette porte! »

eriel évoluait vers les restes d'escalier. Il réalisa que d'autres toiles avaient été tissées sous les marches restantes. D'autre part, alors qu'il se trouvait à proximité du trou, il sentit le sol instable trembler sous son poids. Il ne serait pas prudent de pousser plus loin dans cette voie.

En arrivant près de ses amis, Nocta se demandait en vain qui pouvait être ce Skreed. Le rôdeur ouvrit la porte. Elle donnait sur un plus petit couloir vide éclairé par la lumière du soleil qui traversait un autre vitrail.

« L'incendie a eu lieu il y a 50 ans donc il y a effectivement peut de chance qu'elle date de cette époque, nous en saurons peut être plus à ce sujet une fois de retour en ville. »
Nocta regardait le trou dans le sol, cela ne lui plaisait pas car il pouvait s'agir d'un passage emmenant bien loin d ici, une opportunité pour l'ennemi de s'approcher discrètement des remparts de la ville.
« Finissons de regarder les pièces et nous aviserons de la marche à suivre, ce trou ne m'inspire pas confiance et je préfère ne pas y aller sans un minimum de préparation, il nous faut aussi faire notre rapport au cas où.... »

Nocta Hemata n'eut pas le temps de finir sa phrase qu'il fût à moitié recouvert de fils de soie collant.
Des créatures agressives venaient d'apparaître et les prenaient pour cibles, pensant probablement avoir sous la main un repas livré à domicile.
Empêtré comme il l'était le prêtre ne pouvait correctement se servir de son arc et encore moins usé de sa magie, il concentra donc ses efforts pour se dégager de sa soyeuse prison, s'empêtrant plus qu'autre chose.

• Difficulté 12 : 1d20 donne [1] = 1

Modifié par un utilisateur mercredi 8 juin 2016 14:35:21(UTC)  | Raison: Non indiquée

Aucun membre de groupe n'avait vu le danger et comme à chaque fois dans un combat, être surpris pouvait s'avérer être mortel. Druss arma son épieu et visa une des araignées tout en criant, « Ôlgô, on a besoin de toi par là ! » Puis, le druide lança son épieu et prit son cimeterre en main tout en faisant un pas de côté pour laisser Isleen approcher du combat.

Attaque araignée 2 puis pas de placement en M8.