Soredamor sourit lorsqu'elle découvrit l'arrière boutique, les objets ne l'intéressaient pas mais elle observa plus attentivement les sous-vêtements arachnéens, les pièces étaient raffinées. Elle regarda une guêpière de dentelle noire avec plus d'attention.

« Combien pour une pièce de ce genre ? » Sans attendre la réponse, elle enchaina. « Vous avez raison de ne pas vous mêler de politique, c'est toujours plus sage. Vous avez vraiment de très belles pièces. Mais qu'entendez-vous par "la visite d'un Ange" ? La chevalier Cinquième Lame Allamar aurait été visitée par un ange ? »

Le couple ne semblait pas trop que penser de l'étranger, ce qu'ils voulaient c'étaient vendre leur pain, leur gâteau tranquillement dans un environnement stable. Le Baron était une présence lointaine que l'arrivée de Lorenzo avait rendu plus tangible et les faisait s'interroger.
« Euh, oui, je croi.... quoi que maintenant que vous le dite, je ne suis pas sûr qu'ils payent correctement leur taxe. Après tout, ils achètent toujours quelque chose de neuf... enfin, peut-être ont-ils plus de client ? Mais... » « Voyons voyons ma chérie, ne soit donc pas médisante, Eliott est quelqu'un de bien. Je suis sûr qu'il est loyal au baron » « Tu as vu sa femme ! Toujours habillée de franfreluches... ça  » « Merci Messire » coupa le mari et raccompagna Lorenzo jusqu'à la sortie.
« Nous nous assurerons qu'aucun fauteur de trouble ne vienne chez nous et vous pouvez dire au Baron que nous sommes des sujets loyaux. »

Lorenzo sorti de la boutique et s’aperçut que la foule avait grossie, les groupes épars s'étaient densifiés, des gens plus jeunes avait rejoint les plus âgés.




« Dame Allamar ne venant pas à ma boutique, je ne saurai vous dire madame, je n'ai que des "on-dit" récents. »
Sourit Magali avant de décrocher la guêpière et la placer devant Soredamor, jugeant de son éventuel effet sur elle. « C'est une belle pièce, mais pour une suivante du grand Asmodéus, je peux vous faire un prix. 10 pièces d'or au lieu de 12. »



Cimri revint avec plusieurs feuillets alors que les gens commençait à affluer sur la place faisant grossir peu à peu la foule.
« Voilà ! J'ai pris des planches et d'quoi écrire, des crayons. J'ai pensé qu'ce s'rait plus simple que des encriers, même si ça peut s'effacer plus facilement.
Eh ! Ça c'est 'achement remplit ! »

Modifié par un utilisateur lundi 24 octobre 2016 11:21:29(UTC)  | Raison: Non indiquée

Alors que Gratiano, Lorenzo et Cimri étaient regroupés, pendant que Bronto commençait à parcourir la foule de son air le plus menaçant, une femme portant un uniforme officiel s'approcha, à ses côtés d'autres personnes en uniforme qui semblaient la suivre..

Elle s'adressa directement à Cimri, semblant bien la connaître.
« Ah Cimri ! Comment va ma nièce préférée ? »






« Parfaitement bien, ma tante. » Répondit-elle sur la défensive.







« Je t'ai vu traîner avec des étrangers dernièrement, alors je me posai la question de ta santé... Ces nouveaux amis alors ?  » elle se tourna vers Lorenzo et Gratiano « Veux-tu bien me les présenter et m'introduire auprès d'eux ? »
Psychologie DC14





« Pas vraiment ma tante » Répondit-elle séchement.






Rhona ne semblait pas choquée outre mesure des réponses de Cimri et répondit amusée.
« Tu es donc venu écouter le sermon de Dame Allamar ? Je ne te savais pas portée sur la religion ! Tu me surprendras donc toujours Cimri »






« A moins qu'elle s'retire l'balais qu'elle a dans l'cul d'vant tout l'monde et qu'elle s'mettent à vénérer Calistria, toujours pas ! » Répondit-elle sarcastique.





Rhona continua à interroger sa nièce.
« Je vois, parlons donc d'autre chose. As-tu entendu parlé de ce qu'il s'est passé hier soir ? De ce qui est arrivé à ce pauvre Louslik et ses chiens ? Tu n'aurais pas d'information sur ces évènements Cimri ? »







Cimri répondit sur la défensive « Nan, j'devrais ? »






A la réponse de Cimri Rhona sembla tiquer, mais continua cependant sur le même ton qu'une mère à son enfant. « Qu'est ce qu'il se passe avec ces écharpes ? Le Baron vous paye-t-il pour que vous portiez ses couleurs ? »






Cimri répondit comme une fille à une mère envahissante « Quoi ?! C'est un crime d'êt' patriotique ? »





Psychologie DC8

Modifié par un utilisateur lundi 24 octobre 2016 11:57:25(UTC)  | Raison: Non indiquée

Un sourire vint illuminer le visage de Magali à la commande de la jeune femme. Avec expertise et rapidité elle fit un paquet simple, facile à transporter et cachant complètement leur contenu. Lorsque les pièces sonnèrent sur le comptoir, la vendeuse s'inclina avec grâce.
Aux dernières paroles de Soredamor elle répondit, s'inclinant de la tête.
« Je ne voudrai pas fâcher ma meilleure cliente, vous ordonnez, j'obéis. »



Soredamor vit que pendant ses achats la foule s'était fortement densifiée, cependant elle remarqua la forme imposante de Bronto la traverser, séparant la foule en deux sur son passage.
Rejoignant le petit groupe que formait ses frères et Cirmri, elle vit que ces derniers parlait à une femme en uniforme, accompagnée de quatre autre soldats ou membres des forces de l'ordre locales.

Modifié par un utilisateur lundi 24 octobre 2016 23:10:18(UTC)  | Raison: Non indiquée

Rhona se détourna de sa nièce pour observer celui qui avait pris la parole et lui répondit.
« Dans ce cas, j'espère que Cimri prendra exemple sur vous pour lui éviter de chercher les ennuis qu'elle semble toujours trouver sur son chemin...  » Elle jeta un regard sévère sur sa nièce avant d'observer la foule.
« Si c'est l'un de vos amis que je vois fendre la foule, dite lui d'éviter de faire peur aux citoyens de Longacre. Il n'est pas interdit de se regrouper et sa façon de se comporter semble être un élément perturbateur. Je ne voudrai pas que ce rassemblement dégénère du fait de l'action de gens, certes volontaires, mais sans entrainement. »
Elle se tourna ensuite vers ses adjoints « Davius, place toi devant chez Eliott, Gratius devant chez Cyprus et toi Gratien, va devant chez Amaya. » Elle se tourna une dernière fois vers le petit groupe à l'écharpe et dit « Bien, je dois m'occuper de gérer la foule, restez tous hors de danger, surtout toi ma nièce. » avant de quitter la foule avec le dernier adjoint à ses talons.






« Oui ma tante. » répondit-elle d'un ton effronté et remerciant Gratiano de son intervention d'un sourire complice.

Modifié par un utilisateur mardi 25 octobre 2016 11:13:57(UTC)  | Raison: Non indiquée

Lorenzo laissa Cimri se charger de répondre à sa tante, gardant un sourire aimable de façade. Lorsque son jeune frère se présenta, il se contenta de rajouter « Et je suis Lorenzo. Enchanté ! » avant de le laisser poursuivre ses explications sur leur présence ici.

Il patienta que la shériff et ses hommes se dispersent avant de récupérer aurpès de Cimri de quoi écrire. « Merci. » lui dit-il simplement. Après quoi il s'approcha de la foule en périphérie et se mit à les questionner aimablement, tout en notant ostensiblement leur nom et ce qu'il pouvait apprendre d'intéressant sur eux - en commençant par noter qu'Eliott le boucher avait une femme qui paraissait bien vêtue pour sa condition - et ce qu'ils attendaient d'un tel sermon.



Fin psychologue le Lorenzo !

Modifié par un utilisateur mardi 25 octobre 2016 19:59:13(UTC)  | Raison: Non indiquée

A mesure que les curieux arrivaient sur la place, Bronto continua sa promenade intimidante. Sillonnant la marée, il finit par retrouver sa fratrie qui discutait.

« Alors, comment ça se passe pour vous ?  »

Il entendit les derniers mots de Gratiano et demanda. « Faire ça bien ! C'est à dire ? La Shériff n'est-elle pas du même coté de la loi que le baron ? »

Modifié par un utilisateur mercredi 26 octobre 2016 16:49:20(UTC)  | Raison: Non indiquée

Gratiano scrutait attentivement les arrivées massives de péons tout en répondant à Bronto «  disons qu'elle doit être davantage pour la loi que pour le seigneur ou le Prince. Faut juste qu'on mette pas d'huile sur le feu, à mon avis, même si c'est pas l'envie qui me démange avec tous ces petits crétins. »

Peu à peu, malgré la présence du petit groupe aux couleurs du Baron et de leur ardoises annotées la place s'était remplie peu à peu. Certain habitants répondait aimablement à Soredamor et ses frères et donnaient leur nom ou patronyme, d'autres les évitaient, d'autres semblaient donner des noms fantaisistes et enfin d'autre refusait tout simplement de répondre.
Plus d'une centaine de noms furent noircit sur leurs tablettes avant qu'un murmure ne parcourent la foule et que les conversation se tassent rapidement avant d'arriver au silence total lorsqu'à l'un des balcons de l'église apparu la Chevalier Cinquième Lame Allamar Tileavia.

« Mes chers amis et mes chers voisins, j’ai de fantastiques nouvelles à vous annoncer !
Je sais que chacun d'entre nous a connu des difficultés dans sa vie. Nous avons subit d’inutiles chagrins ou avons été victime d'injustices, de cruautés même. Bien entendu, c’est ainsi que va la vie et nous ne pouvons la blâmer pour cela.
Mais beaucoup d’entre nous en ont eu plus que leur part ! Oui ! Bien plus, bien trop !
Devant moi, nombreux sont ceux qui portent sur leurs épaules de lourds fardeaux, imposés non par l’Héritière, mais par ceux qui maudissent son Nom et moquent ses fidèles !
Mais aujourd’hui, aujourd’hui mes amis et voisin, aujourd’hui je porte un message, un message d’un champion de la Foi, d'un héraut de la volonté de la déesse, qui connait nos problèmes, nos fardeaux et veux y mettre fin. Aujourd'hui, c'est un message d'espoir que je veux vous apporter ! »

Allamar fit un signe et de l'église ouverte sortit deux jeunes hommes se ressemblant comme deux gouttes d'eau. Cimri dit au petit groupe qu'il s'agissait des jumeaux de la prêtresse, Loran et Lacall.
Ces deux derniers portaient une large caisse, emmaillotée dans un drap blanc. Il s’approchèrent de la table vide qui était présente depuis la matinée devant l’église, nourrissant les questions des présents, et y déposèrent la caisse.



La prêtresse déplia alors un parchemin et dit. « J’ai reçu cette lettre hier soir et voilà ce qu’il y est écrit. » Elle s’éclaircit la voix avant de reprendre, d'un ton simple mais ferme.


Le silence était total sur la place lorsque Allamar finit de lire la lettre en sa possession. Sans vraiment faire de pause elle reprit, exaltée.
« Mes amis ! C’est à moi, à nous, à vous ! De restaurer le culte de Iomedae à sa place légitime, ICI, au Chéliax ! De revendiquer Notre Nation au nom de l’Héritière !
Un signe nous a été envoyé, le signe que le Chevalier Angélique est arrivé ici, à Longacre, pour nous mener vers la Gloire ! »
De nouveau elle fit un signe en direction de ses fils.

Les jumeaux défirent le linge blanc entourant la boite. Devant la foule, ils en soulevèrent le couvercle, révélant à cette dernière un casque en argent orné, sculpté afin de ressembler à un visage angélique aux cheveux bouclés. Les orbites vides du casque semblant jeter un regard sévère sur la foule rassemblée.


Un murmure traversa la foule à la révélation du masque. Sans autre explication, Allamar se retira à l'intérieur de l'église, laissant ses fils protéger l'ange d'argent.



Plusieurs dizaines de personnes quittèrent immédiatement la place à la fin du discours, d'autre se regroupèrent pour discuter des paroles de la prêtresse, notamment sur qui pouvait bien être cette "Chevalière Angélique" Lencia Visserene ou ce qu'était cette "Glorieuse Restauration" pendant que les plus hardis ou les plus remontés se dirigèrent vers la table afin d'observer de plus près le casque angélique.
Une certaine tension était palpable dans la foule, le discours de la prêtresse ayant semblait-il agit comme un catalyseur des frustrations de certains.

Modifié par un utilisateur lundi 31 octobre 2016 16:24:39(UTC)  | Raison: Non indiquée

Bronto ne supporta pas le discours de la prêtresse et décida de contrer son argumentaire avec le sien propre.

De son impressionnante stature, il harangua la foule encore rassemblée d'un discours pugnace.

Un jet d'intimidation pour Bronto