eriel n'avait que trop raison, la Maison de la Peste n'avait vraiment rien de sympathique pour s'y établir mais l'elfe garda cette pensée pour lui. Toutefois, l'isolement que leur procurait la bâtisse leur permettrait d'aller et venir à leur guise. Sauf lorsqu'il s'agirait de rentrer en ville.

Le lendemain, le petit groupe se dirigea vers la source, lieu de résidence du vieux druide. Celui-ci se trouvait assis sur le rocher, à méditer comme s'il s'agissait d'une journée ordinaire, à l'image des milliers d'autres au cours desquelles il était resté ainsi, immobile, recevant sur son visage les nombreuses gouttelettes projetées par le flot sous pression. La présence de Druss allait permettre au vénérable de communiquer avec les jeunes héros. Il ne sembla pas avoir pris conscience de la présence de ses visiteurs, mais ces derniers savaient d'expérience qu'il n'en était rien. Aucun n'ignorait qu'au contraire, dans cet état, Blancrin était comme en communion avec la nature environnante dont il devait recevoir une quantité impressionnante de messages.

Ils attendirent quelques minutes que l'elfe émerge de sa contemplation.

PJ. PNJ. Trunau et sa carte. Grotte.

Modifié par un utilisateur samedi 8 avril 2017 17:16:41(UTC)  | Raison: Non indiquée

Le prêtre était resté silencieux durant la fin de la réunion, de toute façon il ne quittait pas Trunau de gaieté de cœur mais parce qu'il avait l'obligation de protéger au mieux "cette bande de tête brulé" qu'il affectionnait tant.
Laissant ses amis s'enquérir de la suite des évènements Nocta était resté silencieusement plongée dans ses pensées, celles-ci étant dirigées vers son nouveau compagnon, probable cadeaux d'Erastil pour le récompenser de ses actes et l'aider dans la suite de sa quête de la protection de Trunau.
Il resta ainsi silencieux jusqu'au lendemain matin, attendant sagement que le vieil elfe s'exprime. Allongée sur la pierre il regardait son nouvel ami tournoyer bien haut au dessus de leurs têtes.

Comme à l’accoutumée lors de ses rencontres avec Blancrin, Druss vint s'assoir face à la cascade et demeura silencieux plusieurs minutes, essayant de ne faire plus qu'un avec les lieux. Immobile et silencieux, il méditait, se focalisant sur le bruit de l'eau et de la nature environnante. Il savait que Blancrin leur parlerait lorsque le vieil elfe jugera que le temps est venu de le faire.

oudain, le vieil elfe ouvrit les yeux et regarda le groupe avec un visage chaleureux. Il commença à s'exprimer en signes que Druss traduisait lentement à ses amis.

Je ne me mêle jamais des affaires politiques ni des stratégies de la ville. Toutefois, quand je le peux, j'apporte mon aide aux personnes dans le besoin ainsi qu'à celles qui le méritent. C'est ma manière de remercier la ville qui m'a accueilli il y a des années ! Vous allez quitter Trunau pour une mission de grande importance et des plus difficiles. Comme vous le savez, le chemin que vous envisagez de suivre va vous mener à travers les marais des Lueurs Fantômes. Le druide fit une pause, laissant à chacun se remémorer ce qu'il savait de cet endroit.

Le marais des Lueurs Fantômes était une vaste étendue de marécages le long des rives de la rivière Esk. La frontière actuelle entre les Terres de Belkzen et Dernier-Rempart traversait ces marais. Les orques et les humains évitaient ces lieux en raison d'innombrables récits de lumières étranges et flottantes.

Les plus érudits savaient que cette frontière avait été plusieurs fois déplacée au cours des siècles. Lorsque le second tracé de cette frontière, le blocus d’Harchist, fut franchi par les orques, certains défenseurs restèrent sur place pour résister, se considérant les protecteurs de la terre. Ils formaient Conseil des Épines, un cercle de druides actifs qui méprisaient les souillures infligées à la terre par les conquérants orques, et tentèrent de se défendre. Bien que les druides combattirent vaillamment, le Conseil des Épines fut finalement vaincu par les orques et repoussé dans les marécages.

Toutefois, lorsque la défaite devint inévitable, les druides entreprirent une dernière action au sein des marais, se sacrifiant au cours d’un rituel sanglant. Au fur et à mesure que les corps mourants des druides s'effondraient dans la vase, des feux follets vengeurs s'élevèrent hors des eaux et expulsèrent l'armée orque hors du marécage. Depuis, ces aberrations cruelles et capricieuses ont toujours gardé le marais des Lueurs Fantômes contre les intrusions des orques.

Le druide poursuivit. Pour vous aider dans votre mission et, sachant que vous allez traverser ces marais, je puis vous donner les moyens de trouver quelques outils. Il existe dans les marais un endroit secret, la Crypte des Épines. Il s’agit d’un demi-plan créé par le conseil druidique dont j'étais un membre, le Conseil des Epines. L'entrée de la crypte est située au cœur du marais des Leurs Fantômes.

Elle contenait des objets qui pourraient vous aider à lutter contre la menace des Cœurs Tordus. Notre conseil luttait contre les orques et les géants. Vous trouverez là-bas de quoi lutter contre eux. Ces objets doivent encore se trouver à leur place et ils ne servent à rien, autant que vous les utilisiez pour une juste cause.

Pour trouver la crypte, il faut chercher un symbole ayant la forme d'un cercle d'épines sculpté dans une pierre près des rives de la rivière Esk. Ce symbole mettra votre groupe sur le bon chemin à travers le marécage pour trouver le bon endroit. Mais l'entrée du demi-plan est cachée.

À ce moment, l’elfe produisit une ancienne lampe en laiton gravée de feuilles de gui. Voici une Lanterne Spectrale. Elle marche comme une lanterne normale. Cependant, si vous placez les restes spongieux d’un feu follet mort à l'intérieur, à la place de l'huile, elle servira de balise qui pointera toujours vers le cercle des pierres levées qui marque l'entrée de la crypte. Une fois le cercle druidique atteint, il vous suffira de baigner la pierre centrale de la lumière surnaturellement de la lanterne pour ouvrir le portail.





PJ. PNJ. Trunau et sa carte. Grotte.

Modifié par un utilisateur lundi 10 avril 2017 17:20:46(UTC)  | Raison: Non indiquée

ÔlgÔ resta coi devant Blancrin, sachant qu'il n'était pas le mieux placé pour parler. Il attendait que Druss le fasse, certainement, à moins que ce ne soit Blancrin.

ÔlgÔ ne put s'en empêcher.
«  Druss, Druss, demandes lui s'il savait qu'il y avait un tombeau de géant en face de lui pendant toutes ces années !

Sinon, faut-il tuer les feux follets pour les mettre dans la lampes ou respecter l'ancienne âme des druides ?
et si oui, comment fait-on ? autant pour un géant j'ai bien une idée, mais je n'ai jamais combattu un feu, qui plus est si les orques n'ont pas réussi, comment le ferions nous ? »

assasié d'informations, Druss allait tourner des bottes. Mais la curiosité de certains n'avait pas encore été assouvie.

Je vous comprends, stupides gamins ! Je savais la butte creuse par endroits. Toutefois, rien de comparable à ce que vous avez trouvé. Quelques heures avant la bataille, quand vous m'avez demandé de sonder, j'avais commencé. Mais le temps m'a manqué.

Les feux follets ont un nom qui prête à confusion. Ils possèdent un corps et ne font qu'émettre de la lumière. Ce sont des créatures étranges et maléfiques dont il faudra vous méfier. Les orques recommencent à aller parfois fouiner dans les marais. Un jour ou l'autre, ils iront trop loin. Si vous ne cherchez pas à éradiquer toutes ces bestioles, elles ne riposteront pas en grand nombre.

Quand aux objets, je ne les ai jamais vu ni ne m'y suis intéressé de près. Par contre, je savais qu'il y en avait dans une des salles, en cas d'urgence. Ce sont probablement des choses utilisables par les druides. Armes, armures, que sais-je encore ? Mais, les plus puissants des druides avaient pour habitude de renforcer ce qui est en bois par leur magie. Ainsi, vous pourrez probablement tous en profiter.

Meriel avait déjà étudier ces fameuses créatures. Pas très courageuses, elles se nourrissaient de la peur des autres. Toutefois, elles pouvaient être très dangereuses lorsqu'elles se trouvaient acculées et encore plus si on en rencontrait tout un chapelet.




PJ. PNJ. Trunau et sa carte. Grotte.

Modifié par un utilisateur lundi 10 avril 2017 22:48:11(UTC)  | Raison: Non indiquée

Isleen s'était largement imaginer les quelques scènes que racontait le vieil elfe. Il était clair que leur exploration et leur voyage n'allait pas être si facile que ça!
Laissant les plus sages poser leur question, Isleen continuait à regarder l'homme au cheveu blanc.

ÔlgÔ resta un moment penseur, essayant de se remémorer quelque chose. Pourquoi donc les paroles de Blancrin le ramenaient dans ses souvenirs, ses lointains souvenirs...
Puis des fragments de mémoire lui revinrent, d'abord un air, puis une voix, celle de sa mère peut être, ou de ses soeurs, ou d'une tante. Non, c'était la voix d'un homme, grave et lancinante. Il avait entendu cette chanson dans son enfance, et elle lui revenait maintenant.
Il n'avait pas compris le sens réel de cette chanson quand il était jeune, maintenant, il pensait comprendre.

Il fredonna doucement, mais, par la force de la chanson, sa voix prit plus d'assurance au fur et à mesure qu'il la chantait.
«  Des armes, des chouettes, des brillantes
Des qu'il faut nettoyer souvent pour le plaisir
Et qu'il faut caresser comme pour le plaisir
L'autre, celui qui fait rêver les communiantes

Des armes bleues comme la terre
Des qu'il faut se garder au chaud au fond de l'âme
Dans les yeux, dans le cœur, dans les bras d'une femme
Qu'on garde au fond de soi comme on garde un mystère

Des armes, au secret des jours
Sous l'herbe, dans le ciel et puis dans l'écriture
Des qui vous font rêver très tard dans les lectures
Et qui mettent la poésie dans les discours

Des armes, des armes, des armes
Et des druides de service et de leurs règnes
Pour mettre le feu aux dernières âmes en peine
Au bout d'un vers luisant brillant comme une larme
 »

des armes, des armes, des armes, et des armures en joli bois, mais il faudra nous brûler et nous noyer dans ces marécages pour les obtenir.

Cette chanson qui passait de génération en génération dans sa famille retraçait ainsi ce dernier trésor des druides et de leurs feux follets.

Modifié par un utilisateur mardi 11 avril 2017 18:52:32(UTC)  | Raison: Non indiquée

« Les feux-follets sont des créatures difficiles à combattre, » dit Meriel quand ils prirent congé du vieux druide. « Ils volent, peuvent se rendre invisibles et sont très difficiles à toucher. De plus, la plupart des sorts ne les affectent pas. Je dois néanmoins pouvoir utiliser ma magie contre eux mais de façon limitée, annuler leur invisibilité ou leur faire quelques dégâts. Leur attaque est une décharge électrique. Si nous avons la possibilité de protéger magiquement les combattants contre l'électricité, cela pourrait nous aider. J'espère toutefois que nous n'en rentrerons pas en grand nombre. »

« Puis-je emprunter de nouveau ton grimoire ? » demanda ensuite le magicien à Laharl. Si ce dernier était d'accord, Meriel retourna chez lui et tenta de comprendre un sortilège qui pourrait lui être utile.



Il passa ensuite à la Maison des Merveilles pour acheter du matériel d'écriture magique puis recopia le sort dans son livre de sorts et en fit un parchemin. Il créa également un nouveau parchemin à partir d'un autre sortilège.

Achat matériel pour recopier un sort de niveau 1 (coup au but) : 10 po
Achat matériel pour écrire deux parchemins de niveau 1 (coup au but et détection des passage secrets) : 12,5x2 = 25 po

Total : 35 po à déduire de la cagnotte

Modifié par un utilisateur mercredi 12 avril 2017 12:26:16(UTC)  | Raison: Non indiquée

« Je pourrais en partie en protéger certains contre l'électricité mais pas totalement » proposa Nocta en s'éloignant tout « comme je peux permettre à une ou deux personnes de toucher plus facilement, sur ce point je pense à Isleen vu que les créatures volent, c'est le plus doué d'entre nous à l'arc. »
Regardant le ciel un grand sourire apparut sur le visage du prêtre « Mais pour le moment faut que je trouve des souris, je voudrais essayer d'apprendre à plume à attaquer sur demande. ».
« Hésitez pas à venir me voir si vous avez besoin, ma cabane reste toujours ouverte aux amis! » leur dit-il en se mettant à farfouiler dans les ruines à la recherches d'une proie.
Les jours passèrent, le jeune prêtre arrivant petit à petit à ne pas se faire mordre par Plume à chaque fois qu'il tentait de l'approcher, l'animal commençait à réagir au mot attaque, sous peu qu'il ai envie de manger.