Karya posa une pièce d'or sur le comptoir :

« Je vais te prendre des provisions pour deux jours Ameiko »

Une fois sa marchandise dans son sac à dos elle s'adressa aux autres aventurier

« Je vous attends à la sortie du village pour partir en direction des marais. A toute à l'heure »

Puis la rôdeuse sortit de la taverne.

Un petit sourire sur les lèvres, tu déguste la boisson offerte par Ameiko tout en buvant ses paroles... Ou peut-être était-ce l'inverse ?

Quelques heures. Voilà qui permettait de relativiser. Oui... Vous étiez en train de partir a l'aventure pour la première fois (enfin... "vous"... tu n'en sais rien en ce qui concerne le halfelin et Karya comme Faelig ont tous deux mené, pour ce que tu en sais, une vie relativement mouvementée par rapport a la tienne)... Mais c'était une petite aventure. A votre échelle.

Tu adressa un regard noir a Till. Pourquoi avait-il besoin de se comporter comme ça ? Oui... Elle ne savait pas vraiment pour combien de temps de voyage ils en auraient. Elle avait donc posé une question. Inutile d'en remettre une couche pour paraître plus fin qu'on ne l'est.

« - De toute manière... On devrait donc être de retour demain midi au pire. Le problème des affaires a transporter est donc nettement plus secondaire que si nous en avions eu pour cinq jours. Ca pourrait permettre de faciliter notre retour mais le jeu n'en vaut pas la chandelle. »

La réaction de Faëlig aurait été mignonne si elle n'avait pas été un brin vexante a sa manière... Mais bon. Vu les circonstances tu n'allait pas râler plus que le strict nécessaire sur un peu d'aide. Mieux valait trop de sécurité que pas assez... Et mouiller ton grimoire serrait dommageable. En y pensant... Peut-être vaudrait-il mieux le garder au chaud en ville.

Bien, en tout cas... Tu avala la dernière gorgée d'hydromel...

« - Merci beaucoup a vous deux pour les conseils. »

Tu te lève, l'air décidée.

« - Souhaitez-nous bonne chance... »

La formulation est impersonnelle mais ton intonation et la direction de ton regard demandent a la belle tenancière des lieux un ultime mot d'encouragement.



Petit fail c'était +3 mais ça change rien

Modifié par un utilisateur lundi 8 mai 2017 21:02:09(UTC)  | Raison: Non indiquée

« T’en fais pas Korgan, c’est pour moi. »

S’amusant de voir le petit groupe s’envoyer des piques et se préparant pour l’aventure, elle échangea un regard complice avec Drack. Ah, ça lui rappelait l’époque où elle était partie pour l’aventure.
Une époque révolue, certes, mais qui commençait à lui manquer.



Souriant à Amë :
« Bonne chance, et ramenez nous des souvenirs ! »



Sur ces mots, Ameiko se dirigea vers un autre client qui venait d’arriver, et Drack s’en retourna vers sa place, où le vieux marin l’attendait.


Quand vous aurez fini ce que vous avez à faire en ville (dialogue entre vous, famille, si vous avez des choses à faire) rendez-vous à la sortie de la ville, et on est partis pour les marais.

Il regarda le blondinet de haut en bas puis de bas en haut. « Chez moi on parle pas des masses donc je sais pas c'que t'entend par "pique verbales". M'enfin si ça t'gêne, c'est soit qu't'es douillet d'l'oreille soit qu't'as pas pigé qu'l' respect, ça s'gagne à la sueur du front. J'insulte p't'être un peu et plus car t'es un Grand mais tu serais à ma taille que j'dirais la même chose.

Je t'connais pas. T'es p't'être un guerrier ou un chamane puissant mais là je vois juste un blondinet avec de belles dents. Donc t'as ni mon respect ni ma confiance. Sur l'terrain, j'te donnerais le doute car tu t'montre comme un allié et j'ai rien vu qui mette la puce à l'oreille que tu veuilles me ficher une dague dans l'dos. Mais t'aura au début que ça à te mettre sous la dent.

Le jour où tu aura gagné une chiure d'estime, j't'appellerai p't'être par ton nom. D'ici là, si tu veux pas que j'te traite d'arbre à patte, au nom de l'efficacité d'équipe, je tach'rais d'faire gaffe.

Par contre tu fais gaffe où tu met tes panards. »

Il acheta ensuite une ration de survie et une bouteille d'alcool fort à la tenancière. Donne le prix. Je cherche un truc type vodka ou tequilla. Bref pas du jus de pomme. Du wisky si c'est pas trop chère

Après avoir signalé qu'il lui faudrait un quart d'heure pour se préparer, il quitta le groupe pour aller en un lieu isolé et s'accroupis face au vent. Il ferma les yeux et se receuilli un instant. Il prit ensuite un morceau d'écorce et des feuilles et après avoir gravé un symbole sur le bois, il prit un peu d'alcool et arrosa les herbes posées sur l'écorce. Un fois cela fait, il sortit son briquet et alluma le petit brasier avant de recommencer à méditer. Une fois ce rituel fait, il partit retrouver son équipe, sentant les esprits et la Chance avec lui.

« Bien noté capt'ain. J'ajoute les dents à la commande d'explosifs.  » Fit il joyeusement à la demande de souvenirs. Même si de son point de vue, le collier en dents de gobelin restait un atout douteux dans les interactions sociales. Non, sérieusement, qui donc allait se pâmer d'admiration devant un brave tueur de... gobelins. Les betes sauvages, encore, ça avait une certaine allure mais un gobelin... Il y avait plus prestigieux comme trophée.

Faelig s’apprêtait à suivre la changeline lorsque son attention fut attirée par le... comment qualifier... ce n'était certainement pas un duel verbal... pas plus que des piques, trop sérieux pour ça... un duel de mâle dominant peut-être où chacun roulait des mécaniques en tentant de montrer à l'autre qu'il n'était pas impressionné et le mêlant d'une menace plus ou moins subtile, l'un à coup de tigre, l'autre en se posant en guerrier aguerri n'ayant pas envie d'avoir un débutant dans les pattes...

« Tu leur donne combien toi à chacun ? » marmonna t'il au tigre...

La subtilité ne semblait pas être leur fort, ni à l'un, ni à l'autre. Rien de nouveau sous le soleil... Le kitsune s'interrogea un instant sur l'opportunité de signaler que de son point de vue, la franchise brutale et moralisatrice de l'un n'était pas si différente de la vulgarité agressive de l'autre avant de conclure que... nan... il n'était pas suicidaire quand même. Ca reviendrait à craquer une allumette au milieu d'une réserve de feu grégeois. Mais c'était beau quand même...


« Aller Till, ramene tes fesses, vous aurez tout le temps de vous invectiver sur le chemin et les gobelins nous repererons à des kilometres à la ronde... » lança il, amusé et il accompagna l'humain alors qu'ils se dirigerent vers l'épicerie puis la boulangerie où il acheta une pleine miche, encore chaude et fourrées avec des lardons lui assura la vendeuse.


«  Ouais, je sais où en récupérer une t'inquiète, et parfaitement honnêtement en plus, je t'entends penser d'ici ! Elle devrait pas être trop lourde et l'idée c'est surtout pour pouvoir si besoin faire une main courante... Tu m'attends deux minutes ?  »

Ils étaient arrivés du coté des quais, et Till vit Faelig passer une porte de l'allée des rasoirs, et presque à l'opposé de la demeure paternelle qui jouxtait, elle, l’académie de la Turandarok. Il redescendit quelques minutes plus tard, portant une protection, légère, sur sa tunique, et la corde en soie sur l'épaule

« Voilà, ça devrait faire l'affaire. Et, franchement, te bille pas pour moi hein. Des crétins qui jouent les gros bras parce qu'ils n'aiment pas mon humour, c'est assez courant. Bon, c'est vrai que généralement j'ai pas à bosser avec eux après mais...  »

Il haussa les épaules et rajouta d'un ton léger et amusé.

« Ce qui compte, c'est de faire fière figure quand nous reviendront victorieux parés de nos infâmes petits trophée en oreille et dents de gobelins. En tout cas paré pour notre première aventure dans les terrrribles marais gluants et boueux pour anéantir les hideux gobelins qui nous auraient sous estimé !  »

La porte de la cité leur permettrait de rejoindre les autres membre de ce curieux goupe.

Après que votre petit groupe ait fini ses préparatifs en ville, vous vous retrouvâtes devant l’entrée du village.

Carte des alentours de Pointesable mise à jour

La route de la Côte oubliée, qui mène vers les marais des Souches salées, serpentait entre la mer à l’Ouest et les montagnes à Est.
A environ une journée en cheval de là au Sud se trouvait la grande cité de Magnimar.
Vous avez pris soin d’éviter de vous aventurer vers l’Est, du côté du Plateau du Diable, réputé hanté et qui abriterait des créatures tout droit sortie des Enfers.
Vous ignorez si cela est vrai, mais rares sont les imprudents qui osent s’y aventurer, et on ne les a jamais revu.

Une fois le pont qui menait aux Landes Cendreuses franchi, vous avez croisé un pêcheur, qui vous a indiqué le chemin jusqu’au marais, ainsi que la présence de deux sentiers :
Le premier, le sentier de pêche actuelle, est à droite au premier croisement en approchant des marais depuis les Landes Cendreuses.
Il est plutôt sûr, à condition de regarder où l’on marche, et il mène jusqu’à un coin de pêche, ainsi qu’à la cabane de l’ermite Walthus.
Le second sentier, en prenant la prochaine sortie à droite plus loin sur le chemin, est l’ancien sentier de pêche, abandonné depuis les récentes attaques de gobelins qui ont eu lieu près de cet endroit. Le pêcheur vous le déconseille fortement, suggérant qu’il doit également être surveillé par les gobelins.

Les Landes Cendreuses constituaient une vaste zone de terrain vague, parsemé de bruyère et des hautes herbes.
Difficile d’y faire quoi que ce soit d’intéressant.
Quelques mouettes et goélands volaient au-dessus d’eux, leurs piaillements aidant à oublier la lassitude de cette région.
Le soleil approchait de son zénith, sans aucun recoin d’ombre pour se mettre à l’abri, lorsque nos aventuriers en herbe approchèrent de la baie de Sog.
Au premier croisement, la Lande s’arrêtait brusquement sur votre droite, des falaises abruptes d’une dizaine de mètres permettait d’avoir une vue dégagée sur les marais.
Dégagée, c’est vite dit, le marais étant recouvert d’arbres et de broussailles qui ne laissent rien entrevoir.
Vu d’ici, il n’a pas l’air amical, mais il n’a pas l’air dangereux non plus.
Une demi-douzaine de kilomètres plus loin se trouvait l’autre extrémité des marais, qui est également bordée de falaises plus étranges les unes que les autres.
Quant au sentier, il descend sur un chemin très serré le long de la falaise.
Sans les indications du pêcheur, vous auriez même pu passer à côté sans vous en apercevoir.
Au loin, quelques kilomètres plus loin, vous pouvez apercevoir ce qui semble être l’autre sentier, à un endroit plus dégagé.






Sur la carte des alentours de Pointesable, le premier sentier correspond au point P, et le second au point S.
Je mettrai à jour l'image du wiki ce soir

Till marchait l'air heureux sur la route qui menait au marais. Le halfelin allait beaucoup plus vite qu'attendu pour son peuple et l'armure qu'il portait, mais Karya marchait aussi vite que lui boitait, encombrée par son armure d'écailles, ce qui fait qu'il n'était pas la seule cause de cette vitesse de progression qu'on aurait pu qualifier de naine.

Arriver en haut des falaise qui dominait le marais il répondit à la question de la chasseresse par une question: « Est ce qu'on veut causer à Walthus? il pourrait nous apporter des informations intéressantes. Après on peut aussi se laisser tomber dans une embuscade, mais les gob' auront le choix et la connaissance du terrain. » Le tigre tentait d’attraper les papillons volants en ce début d'automne, il traquait aussi les mouettes posées dans la lande, qui décollaient quand elle repéraient la tache blanche s'approchant subrepticement d'elles.

Modifié par un utilisateur jeudi 11 mai 2017 17:01:28(UTC)  | Raison: Non indiquée

Arrivé aux portes de la ville, il était prêt. Arnaché, préparé, équipé, armé, bref, en posture pour y aller et même de suite. Mais bon... D'autres traînaient. Pas forcément pour se préparer mais pour voyager.

« T'es blessé ou quoi, blondinet ? T'as la patte qui part n'importe comment. T'as jamais essayé de chevaucher ton tigre pour avancer ? »

Le tigre d'ailleurs, il le surveillait. Si il agissait comme un chaton, c'était quand même une bête chasseresse donc méfiance. Mais le voyage se fit sans soucis jusqu'au croisement.

Là, il laissa les autres palabrer tranquillement. Lui, il avait une idée de ce qu'il fallait faire, genre de suite. Il se mit à fouiller rapidement en quête de traces ou de marques de passage des gobelins. Il chercha la poussière soulevé, les branches cassées... Mais rien ne lui sauta aux yeux. Fermé, il revient vers les autres.

[dit=red]Semblerait pas qu'il y ait eu des gob' dans le coin récemment. Perso, j'ai pas faim, la miss. En plus, on est à un croisement donc encore plus de chance d'être sur le passage d'une menace. Si vous voulez, je peux essayer de voir plus loin sur le sentier abandonné s'il y a des verts. Sans mon armure, je suis assez discret mais je fais moins le poids en terme d'efficacité au combat.[/hrp]

Modifié par un utilisateur jeudi 11 mai 2017 22:59:14(UTC)  | Raison: Non indiquée

Till et Amë répondirent à la question de la rôdeuse par une autre question... Et Krogan proposait un autre choix. Visiblement ce n'était ni simple ni évident aux yeux de tout le monde de prendre une décision. Faëlig était pour le moment silencieux. Puis d'un coup le prêtre se mit à sortir son casse croûte en mode tranquille. Dû à l'idée émise par la changeline ou juste pour marquer son territoire vis à vis de Korgan qui avait très clairement comprendre que l'arrêt pique-nique n'était pas nécessaire?... Karya n'en savait rien mais elle espérait que ce concours de qui à la plus grande allait rapidement cesser.

« Bref j'en déduis que Till et Amë sont pour le premier chemin afin de rendre visite à Walthus, Krogan non. Et toi Faëlig? »

Elle espérait cette fois une réponse clair et nette de la part du jeune kitsune. En attendant le fruit de sa réflexion Karya mit les choses au clair avec Till :

« Soixante voile d'or chacun pour le chef, deux pour chaque oreilles. Je pensais que c'était un accord tacite pour tout le monde en formant cette expédition. Celui qui n'est pas d'accord avec ça peut tenter sa chance seul ça me dérange pas. »

Puis son regard se porta de nouveau sur Faëlig.