Une fois délesté de son armure, il prit la corde qu'on lui tendait et se la noua autour de la taille. He quoi ! Bête et méchant mais pas stupide ! Mieux vaut prévenir que guérir en somme...

Il s'approcha de l'eau et étudia un brin sa tâche. Elle avait l'air fraîche... Et un poil profonde pour lui. Et il y avait quand même quelques mètres. Et il n'avait pas nagé depuis un moment. Et puis...

Les autres purent le voir réfléchir, concentré sur sa tâche. Hésitait il ? Aurais il peur de l'eau ? Quand on y songeait, il tentait un truc dangereux... Il eva la tête à un moment. Il avait entendu un bruit anodin. Un oiseau. Perché sur sa branche, il chantait un peu. Les sourcils de Korgan se froncèrent. Il regarda l'eau. L'oiseau. L'eau. L'oiseau. L'eau. La berge à coté. L'oiseau. Derrière lui. La corde. L'oiseau. Un demi-sourire naquit. Il inspira un grand coup. Le chant lui avait il redonné confiance ? Allait il plonger ?

Il activa ses jambes. Muscle après muscle. Fléchit un brin... Et tourna les talons. Il partit dans l'autre sens, s'éloignant de l'eau. A la surprise générale. Il abandonnait ?

Puis, quemques mètres plus loin, il se retourna et fixa l'eau du regard. Avant de commencer à courir comme un fou vers elle. Un sprint prodigieux. Nul doute qu'il savait se servir de ses pattes bien plus vite que les autres. On aurait crû un cheval au galop. Il gardait un visage fermé, déterminé. Le sol était encombré et glissant mais il n'en avait cure. Il sprinta jusqu'à la berge. Et quand il arriva à l'eau, il arrêta de courir. En fait, il ne le pouvait plus car il ne touchait plus le sol. Cet imbécile avait changé d'avis. Au lieu de nager, il sauterait. Il fila à grande vitesse par dessus l'eau humide, se riant de l'effort qu'il évitait. Mais à sa surprise, le saut se révéla un peu court. Il tombait environ 50 cm trop court. Mais le halfelin avait plus d'un tour dans son sac. Il donna un coup de rein en l'air et se laissa ainsi porter quemques centimètres plus moin par le poids de son armure fixé à son dos. Il parvient ainsi à atterrir seulement à dix petis centimètres de la terre. Autant dire que seul ses bottes étaient trempés. Il finit rapidement le chemin et gogenard, fit un petit signe de la main aux Grands surpris. Il defit la corde et la noua à un arbre voisin tout en vérifiant que le terrain était libre. Il fit signe aux autres que la corde était attaché et qu'ils pouvaient passer.

Un fois cela fait, il détacha son armure, rangea le fil dans sa ceinture et commença à se rhabiller, content de son exploit. Qui a dit que les halfelins savaient pas voler ?

Modifié par un utilisateur lundi 15 mai 2017 21:55:23(UTC)  | Raison: Non indiquée

Till observa le saut avec respect, c'est le genre de truc qui lui était difficile. Par contre se tenir à une corde pour traverser une rivière ça lui semblait nettement plus à sa portée. Il vit aussi que la changeline semblait chercher une autre façon de franchir le ruisseau:
« C'est bien attaché de l'autre coté? Est ce que tu veux de l'aide pour traverser Amë? »
Griffu observait les deux pattes qui semblait peiner pour continuer leurs chemin. Il sauta souplement sur le tronc et le franchi tranquillement.

Par la flotte hein ? Ils semblent vraiment décidés a y aller par la flotte... Tu as regardé avec étonnement le manège que le Halfelin avait effectué avant de... sauter. L'idée était... Inattendue. Risquée. Amusante. Et surtout... finalement pas moins raisonnable que la traversée a la nage en ce qui concernait le petit être.

Alors que tu évalue tes chances de t'en tirer convenablement, la rôdeuse revient de son petit tour, bien plus bref que prévu au final et ce pour ton plus grand plaisir.

Tu aurais bien dit quelque chose mais son comportement t'en dissuade. Pas un geste a votre endroit. Pas un mot. Elle se contente de se déshabiller d'une manière qui respire l'impatience et de marmonner un rapide "j'y vais"...

Tu l'observe avec attention pour évaluer la profondeur du courant. L'eau arrive a la taille de Karya... Autant dire que tu en aura jusqu'à la poitrine... Tu t'adresse donc a Till, reconnaissante :

« - Merci... Je dois avouer que je le sent vraiment pas de traverser comme ça. J'suis vachement plus petite que vous, ma force vaut pas grand chose et... j'ai mon grimoire dans le sac. »

Ta dernière assertion révèle le vrais problème a tes yeux : il a beau être dans un sac étanchéifié... Ce grimoire représente tellement pour toi... Il vaut pour ainsi dire aussi cher que tout ce que tu porte... Sans même parler des espoirs que tu place en lui et ce que la magie te permettra de faire dans l'avenir. Si l'eau rentre dans le sac, tes chances de devenir autre chose que cuisinière dans une auberge s'effaceront avec l'encre.

« - Je suis désolée... Mais je m'suis dit que si on devait passer la nuit sur place on serait peut-être contents que je puisse préparer de nouveaux sorts demain... »

Tu dépose ton sac au sol pour t'assurer que tout est bien fermé a l'intérieur puis enchaîne, sur un ton plus ferme :

« - Si tu peux apporter mon sac de l'autre côté tu m'aidera déjà beaucoup. Moi... Je vais peut-être essayer le tronc. En allant tout doucement ça devrait le faire non ? »

Dire que tu n'as pas l'air convaincu serait un faible mot... Mais le pont ne semble inspirer personne et tu te fie a eux sur ce point. Le tronc a supporté griffu qui pesait aussi lourd que toi. Aucune raison donc qu'il te pose problème.

Modifié par un utilisateur mercredi 17 mai 2017 08:30:51(UTC)  | Raison: Non indiquée

Tu adresse un sourire de remerciement a Till puis, avec toutes les précautions possible, tu te place a califourchon sur le tronc. Préférant être plus lente plutôt que de courir le risque de tomber, tu avance doucement, assurant chacune de tes prises.

Au final tout se passe sans encombre et tu récupère ton sac avec reconnaissance.

Reste a attendre la traversée de Faelig avec la corde et vous pourrez continuer votre route. Tout devrait bien se passer pour lui.

Serein Till répondit avec un sourire chaleureux en réenroulant la corde puis en la remettant à son épaule:« Ouep'. On attends jusque que ceux qui remettent leurs armures aient fini. » Puis se rendant compte que si ils étaient attaqué maintenant il était, avec le plus vulpin de leurs compagnon, le mieux préparé pour défendre le groupe, il tira sa masse hérissé de pointes de sa ceinture et la fit reposer négligemment sur son épaule.

Modifié par un utilisateur mercredi 17 mai 2017 20:17:25(UTC)  | Raison: Non indiquée

Tout en remettant son armure, il ne put cacher une moue dégouté en voyant la chasseresse se mettre à nue. « Berk... » Les femmes, pas son truc. Les grands, pas son trucs. Donc les grandes...

Il ne renchérit cependant pas et continua à se sangler. Le temps que tout le monde passe, il avait presque finit. Mais heureusement, rien ne vient les gêner pendant la séance d'habillage. Ils continuèrent donc.

En chemin, il essayait de garder l’œil ouvert et surveillait que rien ne menace. Mais à priori, tout était calme. Il n'y avait donc pas de raison de s'affoler. Ils continuèrent donc jusqu'au pont. Et jusqu'à l'avertissement de la chasseresse. Tête penché sur le coté, il écoutait les dires de la fille. Il s'approcha du lieu en dégainant lentement son épée longue (enfin, longue pour lui...). Arme en main, il écarta le feuillage prudemment et fouilla du regard le lieu. Mais au lieu de chercher la bête, il en cherchait des traces du passage. Et oui, si ce truc était partit, on ne le verrait plus. Mais on verrait des branches cassés, des traces de pas... Une fois la vérification faite, il montra le pont aux autres.

« Traversez. Les plus aptes au combat en dernier. Les bêtes n'aiment pas passer sur un sol différent comme un pont et encore moins quand ça passe au dessus de l'eau. Et puis, on aura alors l'effet goulot si ils sont plusieurs. Allez, grouillez vous. »

Il parlait calmement. Peur ? Non, concentration. Il fallait être méfiant et encore plus maintenant. Il tendit l'oreille, à l'aguet.

Modifié par un utilisateur jeudi 18 mai 2017 16:53:07(UTC)  | Raison: Non indiquée

Marchant vers le pont sans se dépêcher assurant visiblement un écran entre d'éventuels assaillants et les trois autres membres du groupe Till commenta « Visiblement les bêtes par chez toi ont pas les mêmes réactions que celles par chez nous. Et puis vu la largeur et le peu de profondeur de la rivière je vois pas ce qui va faire goulet d'étranglement. Au mieux ça les ralentira un peu... »
Le tigre s'était rapproché du jeune homme visiblement beaucoup moins distrait, grognant doucement.

Modifié par un utilisateur jeudi 18 mai 2017 18:03:21(UTC)  | Raison: Non indiquée

La suite du trajet fut plus tranquille, même s'ils semblaient commencer à prendre la mesure des lieux et gardaient l'oeil et l'oreille aux aguets. La lumière au travers de la végétation donnait au marais des teintes verdâtres et maladives qui rappelaient au renard pourquoi il préférait de loin ses chères villes. Sa main n'était jamais tres loin de sa ceinture.

Ils arrivèrent finalement devant un dernier pont, derrière lequel apparaissait une bâtisse. Enfin un endroit civilisé dans ce marais ! Quoique... c'était sans doute vite dit.. Encore fallait il que l'endroit soit habitable et habité par autre chose qu'un gobelin ou des serpents...

Les traces dont la rôdeuse avait parlé l'intriguaient. Trop grand pour etre un gobelin. Un échassier? N'aurait elle pas reconnu les traces s'ils s'était agis d'un animal commun? En tout cas, ça confirmait qu'il valait mieux être prudent... Lorsque de nouveau elle vit quelque chose, il dégaina d'un geste souple la longue dague qu'il portait au coté et qui vint se nicher dans sa paume.

« Visage au yeux rouges et dents, je croit pas qu'il y ai tant de trucs qui répondent à cette description dans le coin.... »

Même si les traces ne concordaient pas avec du gobelin... serait il monté? Il n'avait jamais entendu parler d'un gobelin chevaucheur de quoique ce soit mais... Un acquiescement au halfelin et il fit signe à Ame et l’archère de passer. Till les suivrait, supposait il, et lui ensuite. Après tout s'il fallait flécher un gobelin mal luné, elle serait plus à son aise hors de la mêlée..
Les oreilles, mobiles, pivotaient, tout comme son regard cherchant à détecter la présence de ce qui les observait, prêt à réagir...

Modifié par un utilisateur vendredi 19 mai 2017 17:59:40(UTC)  | Raison: Non indiquée

Sur leur garde, s’attendant à se faire attaquer par la chose qui rôdait dans les parages et qui les avait visiblement observés, vous avez commencé à traverser le pont, les plus aptes au combat en dernier comme l’avait suggéré Korgan.
Faelig ouvrait la marche, et passa avec sa grâce naturelle. Il remarqua une grosse vipère de l’autre côté du pont, sur votre flanc droit. Cependant, la vipère ne semblait pas perturbée par votre arrivée, et elle reste dans son petit coin, immobile, vous surveillant. Elle risque de se sentir agressée si vous vous approchez trop d'elle.

Faelig remarqua que le pont est solide, et en informa ses compagnons.
Amë passa en seconde, le pas prudent, regardant d’autres papillons, suivie de près par Till.
Griffu quant à lui barbotait dans le fond de la rivière, prenant appui sur divers rochers et restant proche de son fidèle ami.

Korgan fut le suivant, Karya fermant la marche et surveillant leurs arrières, dont les buissons avaient recommencé à frémir.

Mais c’était sans compter les branches d'arbres, bien au-dessus d’eux, à quelques mètres de hauteur.
Une énorme masse froide se laissa tomber sur Korgan, s’enroulant autour de lui. C’était un boa constricteur qui venait de trouver son nouveau déjeuner.

Pour ce combat, pas de jets d’initiative. C’est du tour à tour entre votre équipe et l’adversaire. Vous n’avez pas d’ordre d’action particulier.



Ca à dépourvu de Korgan : 16
DMD de Korgan : 14

Le hobbit sentit ses os craquer sous la force du boa et sa respiration se bloquer.
S’il fallait passer à l’action, c’était maintenant.

Korgan et le boa sont « agrippés ». Ils ne peuvent plus bouger et subissent -4 à la Dex, -2 à l’attaque et aux manœuvres de combat, à l’exception des mouvements faits pour agripper en retour ou se libérer d’une prise. Il leur est impossible de porter des attaques d’opportunité.