Évan regrettait peut-être de ne pas avoir gardé avec lui l'un des pièges à ours qu'ils avaient récupérés plus loin au nord dans la forêt, ces mêmes pièges que le braconnier fou avait éparpillé un peu partout. Au moment où ses compagnons et lui les avaient enlevés un par un, il s'était juré de ne plus utiliser de pièges… mais peut-être était-ce une décision prise sous le coup de la colère et de la douleur. Il fallait se rendre à l'évidence : un piège à ours placé devant l'entrée du repaire de ce monstre aurait pu grandement faciliter la tâche dans la situation actuelle.



Le halfelin observa les environs et réfléchit… il n'avait pas vraiment beaucoup de matériel sur place, mais peut-être y avait-il moyen d'utiliser ce qui se trouvait déjà sur place ? Fouillant ses poches et interrogeant ses compagnons, le halfelin parvint à dégoter une longue corde solide et eut l'idée de former un collet.

Il repéra une branche vigoureuse sur un arbre proche de l'entrée du repaire et demanda à Andréï et à Aelaendlara de la courber et de la ramener vers le sol. Quand cela fut fait, il attacha une extrémité de la corde à la branche ainsi recourbée et forma un nœud coulissant à l'autre bout puis plaça celui-ci tout autour de l'entrée du terrier. Il ne restait plus qu'à trouver un moyen qui permettrait à la fois de garder la branche pliée et de la laisser repartir en place quand le sanglier tenterait d'entrer dans son terrier.

Pour ce faire, il prit un couteau et tailla une encoche dans une des branches de l'arbre qui était tombé au-dessus de l'entrée du terrier et la camouflait partiellement. Précautionneusement, il dirigea Andréï et Aelaendlara pour qu'ils amènent la brancher pliée et la glissent dans l'encoche avant de s'éloigner du piège le plus précautionneusement possible. La branche pliée, retenue par l'encoche, restait incurvée… mais l'encoche était suffisamment petite pour que la branche puisse s'en dégager au moindre mouvement brusque, comme le mouvement du sanglier se faufilant dans son terrier et emportant avec lui le nœud coulant.

« Je ne sais pas si ça va tenir longtemps, ni même si cela va fonctionner, mais avec un peu de chance, ça devrait l'immobiliser pendant un bon bout de temps. À nous de profiter de l'occasion… » indiqua le halfling. Mais, pour l'instant, il fallait d'abord se cacher ou, tout au moins, s'éloigner du piège.

Modifié par un utilisateur dimanche 12 décembre 2010 13:57:29(UTC)  | Raison: Non indiquée

D'après les observations d'Aelaendlara, c'était surtout vers le sud-sud-est que le sanglier se dirigeait lorsqu'il quittait son repaire et de cette même direction qu'il revenait.

Les seuls endroits où se cacher semblaient être dans les arbres (aucun test d'Escalade requis pour grimper, mais vous êtes à une hauteur de 3m au cas où voudriez redescendre ou vous laisser tomber, max 2 PJ par arbre) ou en s'éloignant d'au moins 10 mètres (6 cases) du repère et en s'accroupissant dans la végétation (test de Discrétion requis).

Évan rougit sous le compliment, puis répondit en se grattant la tête :
« Ben ... j'sais pas trop... il doit être costaud ... J'espère que ça ira...
Je vais me poster dans cet arbre (je pointe le K15), je crois que je ne suis pas de taille avec mon épée. Mes flèches seront plus efficaces. Rester au sol me semble pour tous dangereux. »

Après avoir éventuellement écouté les réponses de ses compagnons, La Gerboise entreprit son escalade et tenta de trouver dans les branches un nœud solide où il pourrait tirer à vue sur la bête.

« Pour ma part, je crois que celui ci me conviendra. » En P13 « Je pense qu'il serait bien qu'il y ait également quelqu'un sur celui ci. » En B8 La rôdeuse grimpa alors dans l'arbre qu'elle s'était choisi. Elle positionna avec soin sa couverture sur une haute branche avant de s'installer sur celle ci - l'attente pouvait durer, autant qu'elle ne soit pas inconfortable - puis elle sélectionna les flèches destinées à finir la carrière de l'Éventreur.

« Attention à ne pas commencer à tirer avant que le piège ne soit déclenché ou que l'un d'entre nous ne soit repéré. »

Modifié par un utilisateur dimanche 12 décembre 2010 17:46:13(UTC)  | Raison: Non indiquée

Les uns après les autres, les explorateurs allèrent se placer dans les branches des arbres qui entouraient le repaire de l'Éventreur, puis ils tinrent immobiles et silencieux pendant de longues minutes. Une bonne heure passa avant qu'ils n'entendent des bruits de pas lourds et de légers renaclements. Quelque chose s'approchait de l'endroit.

Bien vite, un large sanglier de près d'un mètre de large aux épaules rentra dans leur champ de vision. Tous se figèrent et bloquèrent leur respiration, tentant d'observer l'animal sans se faire repérer. La bête avait le groin recouvert de sang frais ; elle venait de chasser et de festoyer, visiblement. Nul doute qu'à quelques centaines de mètres de là gisait le cadavre d'un cerf ou d'une biche, le bide éventré et fouillé par la gueule du monstrueux sanglier qui s'avançait d'un pas lourd vers l'entrée du terrier.

La chose s'immobilisa à quelques pas de l'orifice et se mit à renifler l'air, ou peut-être à observer la corde du piège. Il semble hésiter un bon moment, renacla quelques fois de plus puis, finalement, au grand soulagement des explorateurs, il fit un pas de plus vers le trou. Tous retenaient leur repspiration, attendant de voir si le piège d'Évan allait fonctionner.

La bête frappa le sol avec une de ses pattes, comme pour faire réagir le cordage qui délimitait le tour de son terrier. Puis, comme celui-ci ne semblait pas réagir, elle fit un pas de plus, puis un autre, puis finalement engouffra sa tête dans son terrier. Il se mit à remuer le corps violemment pour se glisser plus en avant dans l'orifice, mais cette danse étrange déplaça la corde. Le mouvement se transmit jusqu'à la portion qui était retenue dans l'encoche et l'en fit sortir.

Puis tout se déroula en même temps : la bête hurla rageusement, la corde claqua, la branche courbée se releva violemment, le nœud coulant se ressera autour de la tête et des pattes avant du monstre, et le sanglier fut projeté dans les airs. La bête n'avait cependant pas dit son dernier mot : suspendue dans les airs, elle continuait à se débatte violemment. Tous les explorateurs comprirent très vite qu'il fallait profiter de l'occasion car la corde ne tiendrait sans doute pas le coup très longtemps !

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Initiatives

Aelaendlara
Gaëlen
Andréï
Évan
Allister
Erwanez
L'Éventreur

Le talent de La Gerboise avait parlé. L'Éventreur se balançait maintenant dans les airs suspendu au piège qu'il venait de déclencher. Comme celui ci ne paraissait pas en mesure de résister très longtemps au poids de la bête, Aelaendlara décocha sa première flèche de la journée.

Gaëlan était trop loin pour utiliser ses sorts les plus classique et tant que des flêches ordinaires suffirait, il n'avait pas l'intention de gaspillé des forces magiques.

Je passe mon tour tant que le Cochon est attaché. Je n'ai pas d'arme à distance.

La Gerboise poussa un soupir de satisfaction et lança :
« Chaldira ! Ça a marché ! »
Tout excité, il ajusta la bête, il fallait tirer tant qu'il était suspendu !




Mais le tir suspendu n'était pas le point fort du halfelin, son excitation allait-elle le perdre ?

Modifié par un utilisateur lundi 13 décembre 2010 21:22:03(UTC)  | Raison: Non indiquée

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Plusieurs des flèches touchèrent et certaines ratèrent… mais le tir le plus dangereux fut sans doute celui d'Évan qui, sous l'excitation de la réussite de son piège, avait failli glisser de l'arbre. Heureusement, Gaëlan l'avait retenu mais… la flèche avait filé droit vers l'arbre voisin où Allister se tenait ! On entendit un « Aîe ! » sortir des feuillages…



Plus bas, le sanglier continuait de hurler et de s'agiter dans tous les sens. Il parvint à dégager une patte hors du nœud coulant. Le piège ne le retiendrait plus très longtemps !

Initiatives

Aelaendlara
Gaëlen
Andréï
Évan
Allister
Erwanez
L'Éventreur

Modifié par un utilisateur lundi 13 décembre 2010 21:38:24(UTC)  | Raison: Non indiquée

Mal à l'aise dans l'arbre, Erwanez avait vu ses 2 flèches manquées leur cible. Elle essaya de trouver une position plus confortable et tira à nouveau.