Contre toutes attentes, le peuple ne vient pas aider les aventuriers sur ce coup là, une pointe d'amertume est visible sur le visage de la pâlichonne qui commence à se faire embarquer par les forces de l'ordre. Elle cherche du regard ses compagnons dans la foule, leur adressant un clin d’œil, comme pour les rassurer.

Le passant indique le chemin à suivre pour se rendre à la prison, ne faisant aucun commentaire sur la situation fictive de Raargal.

Chrysopélée garda à l’œil se qui se passait avec Owen, bien qu'elle ne comprenait pas encore trop ce qu'elle voulait faire. Elle répondit toutefois à la personne âgée.
« C'est vrai que ce n'était pas pareil... Enfin, ça fait longtemps, je m'en souviens plus trop... Mais en tout cas, le fête de la libération avait été vraiment chouette ! On avait eu des sucreries, c'était trop bon ! Pis on avait danser, chanter... Et papa m'avait laissé veillé toute la nuit ! Bon je crois que je me suis endormie mais c'était vraiment bien ! Et puis les banderoles étaient de toutes les couleur, c'était trop beau... »
Son visage s'apaisa repensant à ce passé idéalisé mais maintenant révolu. Elle pris un air interrogatrice.
« D'ailleurs, vous en pensez quoi de ce que font les ouvriers des scieries ? Ça vous semble bien ou pas ?  »

Alyssa s'eclipse doucement de la scène en voyant que l'ambiance tourne au vinaigre très rapidement. Lorsqu'Owen se fait emmener, elle pars dans une rue parallèle ou tenter de les intercepter un peu plus loin. Elle s'installe en amont du Trajet du garde et pose son Luth par terre. Elle cache ses armes sous sa cape et s'installe un poil rapidement pour se tenir prête lorsque le garde arrivera à portée. Bon. C'est ma chance. Lorsque le garde arrive enfin dans les trente mètres, avec Owen, la Tieffeline se met à danser sur des rythmes Taldans, plutôt exotiques pour des continentaux d'Orégent. Pitié.. Faites que ça marche comme à la taverne.. Ses déhanchés se font serpentins et elle tente, au maximum de ne pas montrer la fatigue qui l'accable intérieurement, se sachant incapable de chanter avec la voix fatiguée.

« Approchez, approchez! » Lance-t-elle à la foule, mais son attention est particulièrement tournée vers le garde. Certaines personnes commencent à s'approcher, certains la sifflent, d'autres s’assoient tranquillement pour mieux profiter du spectacle. Quelques pièces tombent sur le luth posé au sol.. Autant lier l'utile à l'agréable comme on dit.



Je lance Fascination sur le Garde. Volonté DD 14 pour annuler. Durée : 3 Rounds

Modifié par un utilisateur mardi 5 juin 2018 19:57:13(UTC)  | Raison: Non indiquée

Owen remercie d'un mouvement de tête sa sauveuse en lui gratifiant d'un franc sourire, reculant de quelques pas au moment où le garde finit absorbé par les houlements de la Tieffeline qui éxécute sa danse, finissant par s'en aller pour s'éclipser quelques rues plus tard, se faufilant à travers les passants.

Modifié par un utilisateur mercredi 6 juin 2018 09:30:54(UTC)  | Raison: Non indiquée

Alors qu'il lit son grimoire, le nain voit du coin de l’œil la foule bouger bizarrement. Il relève la tête vers le lieu où Owen est avec le garde pour... ne plus la voir. Qu... Non? Sérieux? Elle PEUT faire ça? Mais... Et... la prison? Diantre! Je retire ce que j'ai dis, elles ne sont finalement pas si folle que ça. Il continue de marcher jusqu'à se poser contre un bâtiment, histoire d'observer le marché. Durant le court trajet, il range son grimoire, en l'attachant à sa ceinture.

Jet de perception: 19+3=22 pour une DD10

Alyssa ferme les yeux en s'installant calmement contre le mur après avoir terminé son spectacle. Elle récupère ses armes et encaisse les quelques pièces récoltées dans sa bourse tout en s'étirant et en baillant. Fiouh.. Qu'est-ce qu'il faut pas faire.. Maintenant on a une tête connue dans toute la ville.. Elle s'époussette légèrement et replace correctement sa cape. A temps pour s'installer calmement sur une pierre tombée d'un toit. C'est à ce moment précis qu'Althéa débarque. Tiens. Voila les ennuis.. Celle-ci s'exprime calmement, et les traits d'Alyssa se détendent. Elle ne baisse néanmoins pas sa garde et s'exprime calmement, d'une voix assurée.

« Dame Demetriou, je vous prie de bien vouloir nous excuser pour ce malentendu. » Elle se lève, et observe la Paladine d'Iomédae dans les yeux. « Nos actions sont motivées par nos rencontres avec les gens du cru. Mon amie ici présente..  » Elle désigne Chrysopélée. « .. a parlé hier du sort d'un bûcheron que nous avons croisé dans le quartier des scieries. Conrad. Cet homme était aux prises avec des bandits des Toothknockers qui menaçaient d'exécuter sa famille s'il n'arrêtait pas de fouiner. Il nous a ensuite révélé qu'il cherchait des informations pour retrouver sa fille qui était sans doute entre les mains de ces bandits. » Elle prends le temps de respirer, dévie le regard, observe ses camarades et poursuis un peu moins légèrement. « Madame, tout désigne le Consortium comme employeur principal de ces malfrats. Je ne sais pas si remettre en cause votre jugement est une chose avisée, mais je tiens à me permettre l'audace de constater que beaucoup des ouvriers de misère partagent mon avis qui est de dire que le Consortium est plus un poids sur leur vie qu'une bénédiction. » Elle croise les bras et tente d'arborer le visage le plus attristé possible.. Un talent d'actrice mise à rude épreuve pour sublimer ses émotions qui peinent à se ressentir sur son visage fatigué.

« Pour ce qui est de Dario, j'y viens. En discutant avec les gens du coin, nous avons appris que le collecteur de taxes était un de ces hommes qui savent tout dans les environs. Nous avons des objectifs personnels, bien sûr, vous vous en doutez, et tout porte à croire que Dario, ou son carnet pourrait nous aider sur cette voie. » Elle se gratte la tête légèrement et observe Althéa d'un air presque peiné. « Lorsque nous avons appris l'enlèvement de la fille de ce bûcheron, nous nous sommes décidés à passer à l'action. Ce Dario représentait à la fois une source d'informations pour notre affaire qui nous amène en Orégent, mais aussi pour retrouver la fille de Conrad, si nos suppositions vis à vis des Toothknockers sont exactes. » Allez. Il faut que ça marche. Elle prends une grande inspiration, puis expire, lentement. « Voila pourquoi nous avons parlé de violence vis à vis de Dario. Ou même du Consortium. Nous avons besoin d'informations, la vie de notre ami et d'une enfant est peut-être en jeu, et, ultimement, celle de chaque habitant du coin si nous les laissons faire. J'ai cru comprendre que la justice était l'une des valeurs fondatrices de l'Andoran. Je pense que nous pouvons avoir une chance de rendre le monde plus juste en interrogeant Dario. » Elle soupire longuement, arbore un petit sourire fatigué, et se réinstalle contre le mur, observant ses camarades et essayant de décrypter dans leurs mines si le message leur convient. Elle revient ensuite à la paladine. « Qu'en pensez-vous? » Par cette petite provocation à l'instinct de justice d'Althéa, Alyssa ose le tout pour le tout. Elle cligne légèrement des yeux de fatigue et observe d'un regard mi anxieux mi convaincu son interlocutrice, attendant sa réponse.

Owen se laisse glisser le long d'un des murs de la ruelle en soupirant, passant ses bras par dessus sa tête en se déboîtant les épaules pour passer ses mains devant elle, échappant un petit cri. Hmpf... Je m'y ferai jamais à ça bon dieu.

Puis, quand le Paladin lui envoie une clef, la dhampir la saisit en vol, regardant tour à tour l'objet de sa libération et la lieutenante, plissant les yeux à plusieurs reprises. Sympathique... Elle passe la clef dans la serrure pour se libérer de ses chaînes, se lève, et s'avance vers Althea pour lui redonner la lourde clef ainsi que les menottes.

« Merci. Et bien... » Elle roule des épaules en les faisant craquer. « Ecoutez, je pense que ça peut se faire, nous n'avons pas d'autres options. Vous en pensez quoi vous autres ? »

Modifié par un utilisateur jeudi 7 juin 2018 03:59:45(UTC)  | Raison: Non indiquée

Observant le départ d'Alyssa et de Chrysopélée de loin, il arrive juste à temps pour capter la seconde interviens d'Althea. Il écoute donc attentivement, jure dans sa barbe quand il s'aperçoit qu'elle ne porte pas sa tenue de paladine. Elle nous fait quoi là? Il s'approche, et quand la demi-ange fini sa phrase, il enchaine. « Je ne sais ce qui est le plus néfaste, avoir des soupçons et ne rien faire pour les confirmer, au risque de laisser des gens souffrir? Ou prendre l'initiative d'enquêter pour les avérer? Nous avons de multiple raison de penser ce que nous pensons. Les évènements d'Almas qui nous ont conduit ici sont lié à un culte noir, un culte, qui est présent dans cette ville. Une très, très rapide, enquête, nous a permis de confirmer cela, dirigeant nos regards vers le Consortium, qui serait, selon toute probabilité, diriger ou du moins, infester, de membre de ce culte. Comprenez nous bien, ce culte de Zon-Kuthon est horrible, mais nous pourchassons un mal plus grand qui a déjà fait des victimes ici. Victimes dont l'enquête à été balayé par le Consortium. Cette entreprise n'aurait pas agis pour aider un malfrat extrêmement dangereux que nous n'aurions rien suspecter a son égard. » Il la juge du regard, tâchant de savoir jusqu'à quand elle est digne de confiance, avant de reprendre: « Bref, pour confirmer, de manière tangible, ce que nous savons déjà, nous avons besoin de la personne qui fait le liant entre le gang des scieries, et son patron, et qui s'occupe de collecter des taxes. Et a défaut de la faire parler, nous savons qu'il a un carnet avec ce qui nous intéresse. Vous et moi avons besoin de lui pour prouver cette affiliation. » Il attends encore, laissant les choses s'ancrer, et continue: « Il est heureux que, sans vos habits divins, vous entendiez raison et que vous tentiez le coup: Savoir et agir, plutôt que croire et ne rien faire. »

Il écarte les bras en souriant, pour rajouter une petite touche d'humour: « Savoir puis agir, une chose que j'essai de faire comprendre a mes amies, sans trop de succès... »

Raargal, sûr de lui, et sûr qu'il peut faire confiance à Althea après un tel discours: « Très bien. » Et il se planque dans une ruelle non loin, en demandant à Owen: « Je suis un nain, la discrétion n'est pas mon fort, je me met là... » en désignant un coin de ruelle « ... comme ça, ils ne me verront et... moi non plus. Préviens moi quand je dois intervenir. » Finissant ses mots, il sort son arbalète, encore une fois, et se place à l'angle de la ruelle, prêt à intervenir.