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Chaotique Bon

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Neutre

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Le petit groupe, qui grossis rapidement finalement, se remet en route: direction le nord vers le comptoir d'Oleg. Cependant, une petite zone sur la carte de Charani laisse le groupe perplexe. Explorer ou non? Il ne suffirait que d'un jour pour en faire le tour... Finalement, après discussion, le rôle premier des explorateurs l'emporte.

Tout le monde sur un cheval, ou dans la charette avec le matos, s'en va donc vers les plaines au nord. Il ne faut que quelques heures pour quitter les environs du Sycomore, qui trône sur sa colline, immense et imposant, se voyant de très loin. Il est très facile de se repérer: Suffit de l'avoir dans le dos. Le soir arrive, et un campement se met en place. Chacun dors comme il peut et les tours de gardes sont moins longs maintenant que Mikmek et Irisia participe, ce qui finalement, profite au sommeil de tout le monde.

La matinée s'annonce bien, le temps pluvieux des jours précédents laisse place à un beau temps de printemps, enfin, et la température remonte doucement. L'herbe humide, rend les affaires moites et la sueur de la vieille n'a pas séché. C'est donc dans un inconfort relatif que les aventuriers s'équipent et se prépare pour la journée. Par contre, le visage de Johel et de Charani commence légèrement à pâlir, ce qui ne manque pas d’inquiéter Ephyra et Irisia. De son côté, Krone, observe la lande avec le regard de l'explorateur se demandant ce qu'il peut bien y avoir au delà des petites collines. Le Kobold lui, est tranquillement installé dans la charrette, parlant de tout et de rien, racontant sa vie dans sa tribu. Ainsi, il peut être entendu/traduit qu'ils vivent dans une autonomie relative, alliant de petit pillage de caravane sur la grande route, pas si loin du comptoir, qu'une petite équipe chargé de ramener des radis avaient disparu sans laisser de trace (Ce qui a fait sourire le Shaman), et que les Mites sont des salles bestioles stupides qui cherche sans arrêts le conflit. Leurs chef suit presque aveuglément Tartuk, mais devient de plus en plus soupçonneux. Pas sur le dieu en lui même, mais sur son représentant (Ou peut-être sur le dieu aussi, mais impossible à dire car il ne l'avouera jamais). D'ailleurs, Ephyra profite du voyage pour interroger le Kobold sur leurs divinités et apprends ainsi que la plupart des tribus vénèrent Lamasthu (pour apporter la ruine sur leurs ennemis) et/ou Asmodéus pour le pouvoir. Certains se sentent plus proche de Calistria, comme sa tribu, à l'origine. Calistria leurs apportent bénédiction sur les pièges et leurs contre-attaques quand ils se font attaquer.

Une heure avant le repas de midi, alors que le soleil n'est pas encore tout à fait a son zénith, Johel remarque un petit cours d'eau et décide, avec l'aval du groupe, de le remonter. Une source d'eau potable est toujours le bienvenu, surtout pour remplir les outres du groupe qui commence a avoir soif. Seulement, ce n'est pas une source qu'ils trouvent, mais une grotte, dont l'entrée est gravé de rune magique.

Détection de la magie et Art de la magie DD18


« Eínai arketá ómorfo os tópos! » lâche Mikmek avec un sifflement d'admiration.
Draconique


Ephyra regarde avec attention les runes, avec Charani, et en discute ensemble. Pendant ce temps, Johel, Krone et Irisia, sous l'invective de ne pas entrer des magiciens, s'arrête sur le seuil. C'est suffisant pour la roublarde qui arrive à reconnaître sur les parois des petits liserait jaune: de l'or. L'intérieur de la grotte est rempli de veines d'or! Mikmek fait part de son envie d'en informer sa tribu, sans se presser toutefois, la question se posera plus tard.

Le groupe se dépêche de noter l'emplacement avec un maximum de détail, histoire de facilement retrouver l'endroit avec leurs cartes, et reprennent la route. En effet, l'état de Johel et Charani empire doucement. Le temps de manger devant la grotte le midi, et de finir le reste de la journée l'exploration, il est déjà l'heure de dormir une nouvelle fois. C'est avec le sentiment du travail accompli et d'une grande découverte, que le groupe s'endort paisiblement, bercé par le bruit du vent frais qui remue les herbes et s'engouffre entre les petites collines.

Le lendemain, il faut facilement une bonne journée pour atteindre le comptoir de ce bon vieux Oleg. C'est donc avec une charrette chargé, une invitée surprise et un Kobold, que le groupe débarque devant la palissade. Durant la route, la magie a eu le temps de faire son œuvre et de guérir plaies/bleus et contusions de tout le monde.


C'est un Kesten heureux qui accueille les arrivants. « Alors! Alors! J'ai entendu dire que vous aviez chassé les bandits du camp de l'épine? Un chasseur est arrivé hier pour nous raconter le carnage qu'il a vu là bas. Des corps dans tout les sens, et la plus grande partie du butin partie. On a tout de suite compris que c'était vous, vous vous doutez bien. Impressionnant n'empêche! Tiens? Charani, Johel? Vous n'allez pas bien? » Tout en parlant, il vous accompagne vers l'intérieur du fortin où deux de ses hommes, ceux partie emmener le prisonnier à Restov, s'occupe de récupérer les chevaux pour les amener à l'écurie, tandis que Kesten, lui, détache le cheval de la charette. « Mais... Attendez un instant... Qui est cette jeune femme avec vous? Et... Mais... C'est un kobold! Vous avez ramené un Kobold ici?!? »


Entendant crier de surprise Garess, Jhod Kavken arrive pour le calmer. « Calmes-toi, je suis sûr qu'ils ont une excellente raison de l'avoir amené jusqu'ici, pas vrai? Min anisycheís to mikró Kobold. Den tha travmatisteíte. Venez donc à la table, nous raconter vos exploits, je suis sûr que vous avez des tas de chose à nous raconter. Et figurez-vous que nous aussi, nous avons des nouvelles. »
Draconique


Alors que Kavken presse les explorateurs de venir s'assoir sur les tables à l'extérieur, Oleg et Svetlana arrivent en sortant de leur maison. Les bras chargés de plat, de couvert et autre, afin de satisfaire les estomac de tout le monde. C'est jour de fête après tout! Les explorateurs sont revenu, et le camp de l'épine a été rayé de la carte. Svetlana est d'ailleurs particulièrement joviale, un lueur d'espoir dans les yeux. Oleg lui, bien moins grognon que d'habitude, semble s'être résigné à ce que la civilisation le rattrape.


N'ayant toujours pas eu le temps de prendre la parole, les aventuriers écoutent avec patience leurs hôtes parler: « Et bien, content de vous revoir, ça fait quoi? Presque une semaine? Vous devez avoir eu le temps de faire le tour de la région, non? Haha! »
Sa femme réagit rapidement et le sermonne gentiment: « Tu pourrais être un peu plus accueillant avec nos invités. Combattre ces bandits n'a pas dût être chose facile. Je n'ose le demander... vous n'avez pas retrouvé dans leurs affaires ma bague, par hasard? » Tout en parlant, elle pose un plat sur la table.

Un ragoût à base de radis que reconnais aussitôt Mikmek. « O, seliniaká rapanákia? Den échete synantísei ágria ​​thiría? To orycheío péthane enó synéchize na synkentrónetai. » Demandes-t-il, interrogateur. Aussitôt, Kavken, traduit: « Il dit, a peu de chose près: "Tiens, des radis lunaires? Vous n'avez pas rencontré des bêtes sauvages? Les miens sont mort en allant en cueillir." » Avant de répondre au Kobold: « Tha metafráso gia séna, min anisycheís. »
Draconique

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