Ephyra se précipita vers l'ifrit ensanglantée et touchant sa plaie d'un sort la soigna.


Elle regarda ses compagnons cherchant leur approbation.

«  Bonne idée Charani, on a qu’à y aller de suite comme ça se sera régler si ça fonctionne, et on continue d’explorer. Ça vous va ?

Si tu as besoin d’aide pour marcher dit le, je viendrai t’aider.  »

Charani sourit de voir son idée ainsi reçue, mais refuse de la tête le secours de Krone, tout en restant assise.

« Ce qui serait bien pour rendre l'histoire plus crédible ce serait de faire un grand feu qui attirerait leur attention.

Pour l'attaque de leur fort, c'était effectivement mon idée, mais pour le coup, il faudra être discret, sinon le groupe parti chercher l'or fera demi-tour illico. Et puis on ne peut pas vraiment présager de ce qu'ils nous demanderont... peut-être me demanderont-ils de les accompagner, auquel cas vous pourrez attaquer le fort sans moi. »

Modifié par un utilisateur mercredi 9 mai 2018 09:41:01(UTC)  | Raison: Non indiquée

Charani hausse les épaules.

« Oui c'est une bonne remarque, ça fait plus d'une semaine que l'archer et sa bande de nouilles auraient dû rentrer. Enfin, ne comptons pas trop dessus. On ne sait toujours pas comment leur fort est protégé alors je suggère qu'on s'y rende directement, mais qu'à partir de demain midi vous me laissiez une demi heure d'avance. A la rigueur quelqu'un peut m'accompagner, mais il ne faut pas qu'on soit trop nombreux, où ils se douteront d'une supercherie. »

Modifié par un utilisateur mercredi 9 mai 2018 09:40:53(UTC)  | Raison: Non indiquée

Charani sourit de l'attention du barbare, et se décide enfin à se relever, seule. J'ai eu de la chance qu'il n'y ai pas eu de fracture. Quelle forêt de merde. Si je trouve celui qui fait ça je... hey... J'ai une autre idée tiens. Bon, chassons un seul oiseau à la fois, concentre-toi Charani

« Très bien pensé. Ça te va Johel ? Tu sauras te faire passer pour un caravanier ? Ah, Ephyra, j'ai comme qui dirait un petit trou dans ma semelle.... tu saurais réparer ça avec tes jolis doigts bleutés ? » dit-elle en montrant sa botte percée de part en part.

Modifié par un utilisateur mercredi 9 mai 2018 09:40:37(UTC)  | Raison: Non indiquée

Johel regarde tour à tour les trois personnes et sourit finalement quand l'ifrit se relève toute seule. En plus de ça, elle a de la fierté. «  Ouais, y'a pas de problèmes, j'peux me faire passer pour un caravanier.  » J'ai hâte de voir leur têtes à ces bandits.

Pendant que ses compagnons parlaient, Sophia qui apparemment écoutait voleta vers Ephyra et sur son épaule se posa avant de commencer à la regarder avec une insistance inaccoutumée. Ephyra posa les yeux sur elle et réfléchit en caressant son aile.



La chouette hulula de contentement approuvant son résonnement. Ephyra repris en se tournant vers ses amis.



Elle regarda interrogatrice interlocuteurs et interlocutrice.

Modifié par un utilisateur samedi 5 mai 2018 13:53:44(UTC)  | Raison: Non indiquée

Tout le monde, une fois décidé, se regroupe donc et quitte la forêt aussi vite que possible. L'endroit est trop dangereux. A cheval, longer la forêt vers l'est, puis la suivre vers le sud prends facilement deux jours, et c'est donc après une nuit en bordure des bois que le groupe, déjà séparé, pénètre dans la forêt où le camp de bandit se trouve. Problème cependant, où est-il?

C'est sous un temps pluvieux que Charani, avec Sophia sur son épaule, et Johel pénètre dans la forêt, suivi de loin, très loin, par Ephyra et Krone. L'exploration prend un certain temps, mais l’œil expert de Charani permet a sa petite équipe de rapidement trouver des traces de pas et de passage menant à un petit camp dans une clairière.

Avant d'y pénétrer, la demi-ifrite et le moine observe un peu les environs. Un chemin venant du nord donne, comme l'avait expliqué le bandit capturé à Oleg, vers la rivière de l'épine au sud qui a donné son nom au camp de bandit qui se trouve vraisemblablement devant les deux compères. A l'ouest du chemin, et au nord-ouest des deux explorateurs, se trouvent une haute tour de garde en bois sans échelle. Pour y aller, il faut grimper sur un arbre proche, ce qui demande une certaine pratique. Sous cette tour se trouve tout un tas de matériel, de sacs et autres, sûrement dérobées. En face, près du chemin, une carriole donc l'une des roues est littéralement en morceau, semble servir de piège pour appâter les bonnes âmes. Charani arrive avec difficulté à voir qu'un bandit, sur la tour, observe vers le nord et en suivant la direction, elle voit entre deux fougères, deux gros troncs au sol positionné de manière a servir de porte ou sas. Une disposition qui pourrait faire naturelle pour quiconque ne cherche pas des bandits. Le reste du camp n'est cependant pas visible, mais nulle doute qu'en passant ces troncs, la petite équipe pourra y pénétrer.

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Loin en arrière, Ephyra et Krone continue de marcher, ne sachant pas que leurs deux amies sont arrivés. Avec cinq cents mètres de décalages, avec la densité de la forêt, il est impossible de voir. A leurs rythmes, il ne faudra sûrement pas longtemps pour arriver eux aussi au camp.


Roll20 à jour

Étant donné la proximité du camp ennemi, Charani tire légèrement sur le bras de Johel pour le forcer à se pencher un peu.

« On fonce dans le tas ? »

Puis elle savoure son regard surpris et incrédule.

« Mais non on fait comme prévu, on va les voir, on leur dit qu'on a entendu parler d'un comptoir marchand tenu par Oleg, en laissant supposer qu'on croit que c'est eux, et on leur parle de notre marchandise. » Charani considère un instant l'air de jeune ingénu de Johel. « Il vaut sûrement mieux que tu me laisses parler, j'ai l'habitude de négocier. »

Puis Charani avance vers le camp de bandits, faisant mine d'être perdue, ce qui n'était pas très dur.

Le duo avance donc vers le chemin et en arrivant près de la carriole, ils entendent un: « Halte! Ne bougez pas ! » Venant du bandit dans la tour de garde. « Hey ! Jacques! JACQUES ! On a des invités! »

L'interpellé sort du couvert offert par les troncs qui bloque l'accès supposé au camp. C'est un homme d'âge moyen, le visage buriné, avec un cache-œil. Des habits simples, mais usé, sur lesquels est posé une armure de cuir avec une épaulière qui maintient une grande épée à deux mains. Le tout donne un ensemble menaçant avec son regard dur et son équipement qui oscille entre le noir et le beige sombre. Derrière lui, un second bandit, un peu plus jeune, sûrement, difficile à dire, armé d'un arc qui se tient prêt à encocher sa flèche déjà sortie. Avec un équipement similaire, il arbore des couleurs plus sympathique, mais qui le camoufle aussi bien dans les bois. Marron, vert sombre, et beige. Son visage grimé donne un indice clair sur son rôle.

Jacques prends donc la parole: « Vous êtes qui? On peut sûrement vous aider. » Il regarde ensuite le débardeur de Johel et ajoute: « Il faut faire attention, les ronces peuvent être traîtresses dans les environs. »