Sébrysse accourut au secours d'Éphrem et s'intéressa immédiatement à la blessure que la queue du crabe-scorpion lui avait infligée. Elle nettoya la blessure autant que possible et tenta d'extraire le plus de venin possible. (Ephrem a +4 à son prochain jet de Vigueur contre le poison)

Ellawa, quant à elle, se précipita sur le second, pour voir s'il y avait encore quelque chose à faire, mais celui-ci était bien mort. Elle vit qu'il avait deux blessures distinctes. Le corps avait été percé par deux fois et pas par la même arme, la blessure qui semblait la plus ancienne avait été fait par une arme qui pouvait être une rapière, où une arme de cette famille. La deuxième, celle d'où le sang coulait encore, elle, provenait d'une sorte de piqure. En fait, cela ressemblait tout à fait à la blessure d'Ephrem, celle causée par la queue du scorpion. À une différence près : la blessure était toute nécrosée, il était évident pour Ellawa qu'un poison avait agit sur le second du Jenivere et cela avait conduit à sa mort.

Sven examina la reste de la salle ; il y avait toutes sortes d'outils et d'objets divers qui pourraient sans doute leur être utile mais aucune menace apparente.

Ellawa ayant fait partager ses conclusions autour d'elle, Sébrys se mit à réfléchir à haute voix :
« Le second semble parvenu à se réfugier ici, mais forcément après avoir été piqué, ce qui signifie qu'il a été blessé avant et surtout qu'il était conscient au moment de l'attaque, soit qu'il n'eût pas mangé la soupe empoisonné, soit plus probablement qu'il était conscient qu'elle l'était et s'est gardé d'en ingérer.

Peux-tu regarder Sven, si nous ne pouvons pas trouver parmi ses effets les clefs des menottes de notre ami entravé sur la plage. Après, nous pourrons rendre les derniers hommages à son corps. Puisse t-il avoir trouvé la rédemption de Sarenrae. Je n'ai rien pour le brûler proprement mais peut être trouverons nous de l'huile à enflammer ou de l'alcool pour dresser un bûcher à proximité du bateau, du moins si la pluie s'arrête ?

Ellawa, saurais-tu trouver, autour de la blessure causée par la lame, du poison ? »

Sébrys avait réussi à débrider la plaie d'Ephrem et récupéré le poison qui s'était écoulé de la blessure, trop tard cependant pour qu'une partie ne soit pas déjà dans l'organisme du jeune homme dont la furie au combat avait sans doute accéléré le métabolisme, son coeur pompant le venin et le répandant dans son corps et avec lui ses effets débilitants. Il avait non seulement perdu des forces mais aussi du sang. Sébrys attendit donc que le poison se soit totalement écoulé. Elle rendit ensuite grâce à la déesse de lui avoir permis d'apprendre à prodiguer des soins dont l'utilité se révélait dans l'adversité et les épreuves.

Se relevant, elle se dirigea à son tour vers la pièce et entreprit d'examiner son contenu dans l'objectif de ramener vers la plage de quoi constituer des rations et de disposer d'outils qui permettraient de se frayer un chemin dans la jungle.

Modifié par un utilisateur samedi 1 janvier 2011 09:58:48(UTC)  | Raison: Non indiquée

La pièce était sens dessus dessous, sans doute un résultat du choc consécutif au naufrage, mais tout semblait être resté au sec. L'eau ne semblait pas avoir atteint cette partie du bateau. Andrez jeta un coup d'œil autour de lui et fit une liste mentale des divers objets qui pourraient encore servir. Il y avait là des fagots de bois utilisés pour allumer le feu en cuisine ; la réserve de bûches était également sur place, mais celles-ci s'étaient éparpillées dans tout le compartiment. Dans le fond, il trouva une petite caisse de bois avec divers outils de construction et de réparation (marteaux, scies, clous, rabots et couteaux à bois,…) ; tout cela pourra s'avérer très utile s'ils décidaient de construire un abri. Il y avait également, en vrac, deux grands filets de pèches, un grappin, deux lanternes sourdes qui, protégées dans une caisse rembourrée de paille, avaient résisté aux chocs, 12 fioles d'huile de lanterne, 45 mètres de corde de chanvre, cinq pelles, trois grandes voiles repliées et maintenues en place avec de l'épaisse ficelle ainsi qu'un palan permettant de soulever et transporter les choses lourdes.

Aidé par Sven, Ellawa examina le corps de plus près. Le cadavre ne sentait pas encore ; cela signifiait qu'il avait dû mourir au cours des quatre ou cinq dernières heures sans doute : s'il avait passé plus longtemps sous les températures qu'ils avaient connues avant le début de la tempête, il se serait mis à empester. Sur lui, le second ne portait que son épée courte (une arme de belle facture d'ailleurs — épée courte de maître) et son armure de cuir (elle aussi de belle facture — armure de cuir de maître). En le fouillant pour voir s'il ne posséderait pas les clefs des menottes chélaxiennes, Sven se rendit compte qu'il y avait un morceau de tissu ensanglanté sous son armure, au niveau de la principale blessure faite à la rapière. Le sang était séché, ce qui confortait les conclusions de la druidesse : ces blessures à la rapière étaient plus anciennes que la piqure nécrosée qui avait causé sa mort. En lui enlevant les bottes, le marin remarqua également que ses semelles étaient pleine de sable.

Ellawa était d'accord avec les paroles d'Ephrem :

« Oui il a raison il faut faire un tri rapide et pas trainer ici si on veut avoir le temps d'aller voir le reste. Avec cette pluie je ne sais pas si c'est prudent de trainer ici longtemps... »

En s'y mettant à plusieurs, il n'y aurait sans doute même pas besoin du palan pour décharger les divers objets et outils que les naufragés avaient trouvés dans la réserve. Cependant, pour amener le tout vers la plage, il leur faudrait certainement plusieurs voyages. Sébrysse se dirigea vers la porte de la seconde réserve. Selon le marin, il s'agissait de la réserve de nourriture, alors que la troisième et dernière porte, elle, menait vers la cuisine.

La prêtresse dégaina son cimeterre et avança prudemment vers la porte. Celle-ci n'était ni coincée ni verrouillée. Elle l'ouvrit légèrement puis la poussa avec son arme, dévoilant un spectacle étrangement ressemblant à celui de l'autre pièce. Ici aussi, il y avait des sacs, des pots et des boîtes dans tous les côtés — les réserves de nourriture, d'habitude bien rangées, avaient certainement dû être éparpillées lors du naufrage. Et… dans le fond du compartiment, la prêtresse aperçut un corps allongé au milieu des sacs… il ne fallut pas longtemps pour le reconnaître : il s'agissait du cuisinier du navire.

La druidesse jeta un oeil à la pièce avec ses compagnons pour voir ce qui s'y trouvait et surtout l'état voir si l'ensemble n'était pas périmé ou trempé par les eaux de l'ocréan :

« Dommage il aurait peut être pu nous dire quelque chose... »

Tout le monde s’agitait dans tous les sens pour rassembler le matériel, son premier regard se figea sur l’épée courte ainsi que l’armure de cuir apparemment de très belle manufacture.
Il risquait d’y avoir pas mal de choses très intéressantes pour leur survie, et il ne fallait pas non plus trainer par rapport à la marée, ou autre créature qui pourrait être attirée par le sang des deux cadavres, voir le sien !! Il essaya de se relever, sa tête tournait, mais la sensation du poison qui lui brulait les veines au fur et à mesure qu’il se propageait dans son corps avait cessé, maintenant c’est le temps qui ferait le reste, et il avait déjà résisté à ce style de venin une paire de fois !

Comme l’avait dit un de ses compagnons, il étala une des voiles sur le sol de l’épave, « On a qu’à faire une chaine ! » C’est ainsi que les objets qu’on ramenait de la réserve, il commença à les disposer au centre de la toile !

Pendant l’investigation des autres pièces de l’ancien navire, Ephrem en profita pour délester le second de son arme et de son armure, « Désolé mon gars t’en auras plus besoin là ou tu vas aller !! » Puis il les disposa également sur la toile, sans oublier une dernière fouille du cadavre, c’était ces hommes là souvent qui gardait des secrets sur eux !

Puis il attendit de suivre le groupe vers la cabine du pacha.

Modifié par un utilisateur dimanche 2 janvier 2011 00:32:53(UTC)  | Raison: Non indiquée

Ellawa acquissa de la tête aux paroles de Sébrys :

« Oui je peux faire ça. »

Elle fit quelques gestes et prononça quelques paroles d'une voix grave à l'accent prononcé.

Détection du poison sur la pièce pour voir s'il y a pas d'aliments empoisonnés et si le cuisinier porte des traces de poison.

Mentalement, Sebrys commença à faire ses calculs pour compter le nombre de voyages qu'il leur faudrait pour tout transporter. Elle se demandait s'il n'était pas quelque peu illusoire de vouloir tout emmener avec eux, s'ils devaient affronter la jungle. Elle ne s'imaginait pas pouvoir tout transporter. Quatre autres personnes les attendaient sur la plage mais, même en comptant leurs épaules, il y aurait sans doute des choix à faire. Elle fit part de ses réflexions à ses compagnons.

Regardant Sven, elle lui lança « Allons examiner la cabine du capitaine. Nous n'avons que trop tardé. Après, il faudra descendre tout cela et sans doute effectuer plusieurs voyages pour tout ramener en prenant bien garde que la marée ne ramène pas avec elle d'autres crabes scorpions. Il faudra aussi renvoyer ces deux âmes vers les royaumes de Gozreh, comme il convient pour des marins, à moins de les brûler pour les purifier avant leur passage devant Pharasma. »

Une fois qu'Ellawa eût terminé son examen, Sébrys attrapa les chaussures du cuisinier pour ramener son corps vers celui du second.

Ellawa examina les blessures qui marquaient le cou et les épaules du cuisinier avec un air dubitatif. C'était étrange. Cela ressemblait à des plaies faites par une morsure de serpent, mais vu la distance et la profondeur des plaies, il devait s'agir d'un très grand serpent, un serpent dont le corps ferait au bas mot une vingtaine de centimètres de diamètre !

Pendant qu'Ellawa vérifiait ses observations, Sébrysse et quelques autres descendirent de l'épave pour regagner les rochers acérés puis se dirigèrent plus haut vers le pont. Avant de rentrer dans la cabine, ils aperçurent une corde qui était nouée autour du bastingage et qui pendait à bâbord, vers la coque du navire sans doute.

À l'ouverture de la porte de la cabine du capitaine, les naufragés purent immédiatement constater que cette pièce avait fortement souffert lors du naufrage. Le choc avait visiblement percé un large trou aux contours en étoile dans la paroi de la cabine. Une grande partie du contenu avait dû s'échapper par cet orifice et, à l'intérieur, tout était sens dessus dessous. En fait, les seuls meubles qui étaient encore en relativement bon état et qui se trouvaient encore dans la cabine était : une longue table bois dont les pieds étaient cloués au plancher (pour éviter les déplacements par mauvais temps), un large bureau de bois muni de trois tiroirs et heureusement trop grand pour l'orifice et une armoire qui s'était visiblement renversée sur le bureau.