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Offline Shait  
#1 Envoyé le : samedi 5 février 2011 10:58:11(UTC)
Shait
Rang : Staff
Inscrit le : 18/12/2009(UTC)
Messages : 6,136
Localisation : Valenciennes
Le lendemain le groupe se remit en route. La journée sera plus longue et la nuit dans les tentes sans doute moins agréable. Ilisius le mage tentait de plus en plus de chose pour se détacher et il fallait sans cesse vérifier ses liens et le menacer de représailles. Le troisième jour les aventuriers arrivèrent enfin en vu des terres agricoles des fermiers de Pointesable. A leur grande surprise la bande d'Agnar avait plié bagages, en tout cas ils n'étaient plus à l'endroit où ils avaient installé leur campement lorsque les aventuriers étaient partis. Mérisiel et Deivon n'eurent pas besoin de se cacher et ce fut sous l'œil surpris et un peu inquiet des paysans, puis suivis par quelques enfants qu'ils parvinrent à la ferme familiale des Tanriens.

Il était un peu plus de midi, les membres de la mission de sauvetage étaient sur les rotules. Les brancards furent abandonnés et tout comme les sacs avant même d'être entré à la l'intérieur. Sur le pas de la porte se trouvait Mélèarn qui discutait avec un jeune homme d'une quinzaine d'années aux atours qui autrefois devaient valoir un certain prix mais qui étaient déchirés à plusieurs endroits. Celui là ne devait pas avoir très chaud, contrairement à eux qui portaient des charges lourdes et faisaient des efforts depuis des heures...

Modifié par un utilisateur mercredi 13 juillet 2011 08:09:08(UTC)  | Raison: Non indiquée

181 - MJ IRL La Tour d'émeraude niv 4.
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Offline Dalvyn  
#2 Envoyé le : samedi 5 février 2011 13:17:13(UTC)
Dalvyn
Rang : Référent
Inscrit le : 15/12/2009(UTC)
Messages : 18,213
Lorsque la ferme fut en vue, Ursion demanda à ce qu'on fasse un court arrêt. Il prit son bouclier et s'avança vers le mage-bestiole ficelé et se plaça juste au-dessus de lui, tout en lui laissant son bâillon. Il invita les autres à approcher s'ils le désiraient, puis il plaça son bouclier à u!ne trentaine de centimètres du visage de la créature. « Tu vois ce symbole ? » demanda-t-il. « Je suppose que tu reconnais le symbole de Sarenrae, la Fleur de l'Aube. Si tu es encore en vie, c'est parce que, même si tu as tué le prêtre de Pharasma que nous sommes venus chercher, Sarenrae prône que tout être devrait recevoir une seconde chance, une opportunité de rédemption. Et c'est aussi parce que nous pensons que tu sais des choses qui pourront nous être utiles. »

Il se tut pendant quelques secondes puis ajouta « Mais Sarenrae prêche également que le Mal doit être exterminé. Si tu tentes quelque chose, si tu essaies de t'enfuir, nous n'aurons aucune pitié cette fois-ci, et ta vie sera perdue. Je n'ai pas soigné tes blessures, et je n'ai pas l'intention de le faire. De plus, vu les moyens de transports, tes plaies ont certainement eu du mal à se refermer. Ta vie ne tient plus qu'à un fil. Fais quoi que ce soit qui nous déplaît, fais quoi que ce soit qui puisse nous faire regretter de t'avoir sorti de là, et tu la perdras. Tu peux me croire. »

Le novice de Sarenraë attendit que la créature fasse un signe pour montrer qu'il l'avait compris, ne fût-ce qu'un hochement de tête, puis il se retira. Tout en se redressant, il s'étira légèrement puis mit une main en visière au-dessus de ses yeux afin de regarder dans la direction de la ferme. « On dirait Méléarn là-bas, mais l'autre type, je ne sais pas qui c'est…Allons-y. »
Offline Ilmakis  
#3 Envoyé le : samedi 5 février 2011 19:25:26(UTC)
Ilmakis
Rang : Habitué
Inscrit le : 29/08/2010(UTC)
Messages : 4,816

Deivon

« A cause de toi Xine est restée pour l'éternité dans le temple Maudit. Un jour, tu payeras pour tout le mal que tu as pu faire... Tu as raison, c'est bien lui. Nous voilà enfin arrivé, mais j'ai l'impression d'avoir plus perdu que gagné à cette expédition. » C'est un Deivon, fatigué et morose qui arriva à Pointetable.

Modifié par un modérateur samedi 5 février 2011 20:34:30(UTC)  | Raison: Non indiquée

Offline Shait  
#4 Envoyé le : dimanche 6 février 2011 10:51:27(UTC)
Shait
Rang : Staff
Inscrit le : 18/12/2009(UTC)
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Localisation : Valenciennes
Erec resta sur place pour surveiller les affaires à l'entrée de la propriété, laissant les autres aller souffler un peu. Le disciple d'Iomédaé ne semblait pas encore remis de ses émotions et avait du mal à se libérer difficile pour quelqu'un d'aussi jeune de faire table rase si vite des images qui avaient envahies son esprit pendant plusieurs jour. Côtoyer le mal avait un prix celui de la folie pour les esprits les moins aguerris, Ilisius avait pour sa part payé le prix fort. Qui sait s'il pourrait un jour retrouver sa santé mentale et se rendre compte que le lieu subversif l'avait poussé à exhorter ses rancœurs et pour la transformer en haine...

Deivon et Ursion parcoururent les derniers mètres qui les séparaient de Mélèarn, la retenue ou le détachement qui caractérisait l'elfe, fit qu'il ne montra aucun enthousiasme à voir ses compagnons en vie, il ne se leva même pas pour les accueillir mais dit quelques mots pour signifier son contentement : « Je suis heureux de vous revoir, je ne vois pas Tharin... j'en déduis que tout le monde n'est pas revenu mais son corps n'est pas sur les brancards que vous ramenez qu'avez vous rencontré pour revenir à Pointesable avec des visages aussi marqué ?

Mais entrons, je ne sais pas si le père de Jean pressentait votre retour, il cuisine tout ce que Sylvia a ramené hier, son état ne s'arrange pas. J'en suis obligé d'étudier mon grimoire au dehors pour avoir un peu de calme. L'ami tu dois avoir faim et il y aura de la nourriture plus que de raison, si tu désires aller en ville il y a certaine chose que tu dois savoir. L'endroit n'est pas très sûr en ce moment, un meurtrier y sévit et égorge à tour de bras. Un étranger avec des vêtements déchirés et une arme aussi apparente ne sera pas bien accueilli. Je te prêterai un de mes manteaux... »
181 - MJ IRL La Tour d'émeraude niv 4.
Offline Dalvyn  
#5 Envoyé le : dimanche 6 février 2011 13:32:34(UTC)
Dalvyn
Rang : Référent
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Messages : 18,213
Ursion hocha simplement la tête lorsque Méléarn accueillit le groupe. Lui et l'elfe n'avaient jamais vraiment "accroché", même s'ils partageaient tout de même ce lien étrange qui unit à tout jamais ceux qui ont combattu côte à côte. Il garda une mine sombre lorsqu'il évoqua le nom de Tharin et se contenta de secouer la tête. « Il a été tué par des sortes de géants malodorants. » finit-il par dire, avant d'ajouter « Puis son corps a disparu… en même temps que d'autres. J'ai bien peur qu'il ait été… emmené par une créature. »

Ursion soupira et dit « Quant à ce que nous avons vu… l'histoire est longue et bien sombre, et elle ne présage rien de bon pour Sandpoint, j'en ai bien peur. » Puis il se tourna vers le jeune homme qui se trouvait à côté du magicien et tendit la main en se présentant « Mon nom est Ursion. » tout en hochant la tête pour saluer l'inconnu. Il regarda ensuite la ferme et ajouta « Ca fait du bien de se retrouver ici en tout cas. Nous n'étions pas certains de jamais revoir la lumière du jour, et encore moins des visages connus. Merci d'avoir pris soin d'Onan ; cela compte beaucoup pour Jean. »
Offline mdadd  
#6 Envoyé le : dimanche 6 février 2011 16:11:55(UTC)
mdadd
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Localisation : Charente Aquatique (17)

Jean Tanrien

pv 36 / 36

Lorsqu'ils traversèrent les Terres Cultivables, Jean ne pouvait s'empêcher de voir sa bonne humeur et son impatience monter en flèche. A chaque regard surpris et interrogateur des travailleurs de la terre, il répondit par un large sourire franc et un salut de sa large main tout en gratifiant d'un « bonjour » tonitruant accompagné du prénom de l'individu, car il les connaissait tous, pas forcément de manière très proche, mais il les avait tous vu lors des rencontres entre paysans et plus que récemment lors de l'arrivée des brigands où il avait parcourut chaque ferme pour les avertir du danger.

Mais lorsqu'ils arrivèrent enfin à la maison de son père, il ne tint plus en place et ce fut comme une nouvelle libération au moment où il se délesta du brancard - « YOU-HOU !.. PAPA !.. DONK !.. C'EST JEAN... » - Ha ben non, ce bon vieux Donk est mort...

Le souvenir du fidèle Donk devenant fou enragé et attaquant son père ne suffit pas à moucher son humeur, simplement à baisser d'un cran son enthousiasme infini. Il parcourut donc les derniers mètres à grandes enjambées - « HA ! Mé..la...rrn - Pff hein jour j'arriverai à le dire !.. Merci d'être resté avec papa... Il va bien ?.. Il a pas été trop embêtant hein ?.. Tu sais il est gentil... Mais il est très vieux maintenant... » - Le colosse s'arrêta un instant tellement il était rouge et essoufflé par tant de mots à la fois. Il avait tellement de choses à dire et en même temps tellement de mal à s'exprimer...

« Ho... Je t'embête avec ton ami... J' m'excuse de vous d'mander pardon de vous avoir dérangér... » - Il se recula d'un pas et baissa la tête tout penaud, puis il s'avança de nouveau en tendant sa grosse pogne vers l'étranger en haillons -«  Je suis Jean... Jean Tanrien... Le fils d'Onan Tanrien... Et c'est la maison de papa... Là... Vous savez... Faut pas avoir peur... Ici tout va bien se passer... Et les amis de mes amis, c'est aussi mes amis... Alors soyez le bienvenu... Ho !.. J' vous embête là... Je vais aller voir papa ! »

Et de rentrer sans attendre dans la vieille ferme familiale - « Papa !.. Jean est de retour ! »

Modifié par un utilisateur dimanche 6 février 2011 16:12:32(UTC)  | Raison: Non indiquée

Tu sais ce que c'est, être réduit à l'état de pulpe ?
Offline Grelot-de-Bois  
#7 Envoyé le : dimanche 6 février 2011 19:13:09(UTC)
Grelot-de-Bois
Rang : Membre
Inscrit le : 23/12/2010(UTC)
Messages : 80
Lorsque le groupe intervint au milieu de sa conversation avec l'elfe pragmatique, Alsishar ne put s'empêcher de tressauter et faire volte-face, sur la défensive, serrant fermement son harpon contre lui entre ses doigts frêles et écorchés. Tant de gens, tant d'agitation, si brusquement ! Le jeune naufragé se sentait aussi agressé qu'effarouché par cette intrusion. Se voûtant dans une posture nerveuse comme se tendrait un arc avant de frapper, il ne tarda pas à montrer malgré lui, plutôt que la méfiance, l'animosité et la peur qui animaient en réalité son geste, un simple aperçu de l'étendue de son erratique bizarrerie - ce qui était une bonne chose, car le contraire eut pu provoquer un incident diplomatique malheureux. Agité de tant de tics qu'il eut été difficile de les compter, le garçon au regard sombre contenait une tension littéralement électrique, quoique dormante, laquelle se manifestait tant par des tremblements imprévisibles que par des gestes saccadés sans pour autant être hostiles le moins du monde. Une aura tétanique presque tangible l'entourait, si bien qu'il donnait l'impression de craindre les contacts physiques plus que tout au monde. Une forte empathie n'était guère nécessaire pour comprendre qu'il s'agissait d'un être ravagé.

Ses cheveux blonds désordonnés ondulaient jusque sur son visage, mais cela ne suffisait aucunement à en masquer les blessures : des griffures profondes le marquaient parfois jusqu'au sang, maculant de jeunes cicatrices sa peau qui autrement eut été virginale. D'ailleurs, ce schéma se répétait dans chaque détail de son apparence ; ses mains, ses vêtements, et même son expression se partageaient ensemble lacération et beauté. Son kimono de nacre moirée, très finement ornementé d'arabesques dorées qui s'unissaient dans le dos pour former l'exotique silhouette d'un dragon, était cependant déchiré en tant d'endroits - et ce toujours d'une manière nette comme le fil d'une lame - que ses lambeaux le faisaient ressembler à un oriflamme. Mystérieusement, cela ne l'empêchait pas d'être d'une propreté presque irréprochable. Au niveau de la taille, il était recouvert d'une large ceinture de soie noire et or, attachée en un nœud d'apparence simple mais inhabituellement élégante dont la réalisation devait être tout un art ; néanmoins, celle-ci semblait avoir été épargnée, presque par miracle, et était toujours intacte. Quant à sa figure, elle laissait transparaître autant d'abandon et de tourment que de cette fermeté inflexible qui, après tout, n'avait peut-être pas totalement disparu - il lui en restait au moins quelques vestiges.

Mais le plus surprenant, après avoir cerné l'attitude névrosée du personnage et remarqué l'oxymore vivant qu'il constituait, était encore à venir. Certes, le corps de cet adolescent était bien formé et sa carrure lui promettait une constitution enviable, mais il n'était certainement pas forgé par ni pour la guerre, et l'étincelle d'intelligence qui perçait dans ses yeux hésitants surpassait certainement en intensité la puissance de ses muscles et la résistance de ses os. Pourtant, c'était bien une épée bâtarde qui pendait à sa ceinture sans fourreau : effilée, étincelante, tranchante comme un soleil de solstice ; et, plus encore, l'immense objet de bois et d'ivoire dont il usait à l'instant même pour se protéger était bien un harpon. Pas une vague brindille faite pour chasser le mollusque, non ; un harpon de titan fait pour terrasser des titans, un croc redoutable qui avait maintes fois déchiqueté la mer et lui avait même arraché une larme - cette perle démesurée suspendue à sa hampe par une solide cordelette de soie. Mais il était bien difficile de croire que ce fût dans la main d'Alsishar que de telles légendes se fussent écrites, ou même qu'il fût seulement capable d'en soulever l'artisan... et pourtant, il le tenait à présent entre ses mains.

Mais vint l'instant où l'on lui adressa la parole, et où il dut se résoudre à faire un choix. Aussi errant par l'esprit que par le corps, Alsishar tourna brièvement la tête vers Méléarn, sans baisser sa garde, et cherchant dans ses mots et sa figure une information qui ne vint pas ; puis, dans un lent mouvement dénué de certitude comme de naturel, il accepta la poignée de main d'Ursion et répondit à son inclination, non sans une certaine réserve ni quelque légère secousse spasmodique, mais avec un aussi inévitable qu'inattendu renoncement à ses retranchements, ce qui donnait à son geste une indubitable valeur. L'exilé n'était de toute évidence par encore prêt à se dévoiler, mais il avait accepté cette marque de respect et l'avait rendue avec sincérité, ce qui, sans en expliquer la difficulté, montrait bien ses efforts pour ne pas paraître inamical. Pour les mêmes raisons, il resta muet : quelque chose l'empêchait pour l'instant d'ouvrir la bouche. Mais à cela répondait de la même façon qu'une circonstance atténuante sa personnalité torturée par une histoire qui à l'évidence n'était guère amusante.

Muet ? Pas tout à fait. Un long, un lourd instant de silence s'écoula, mais il l'acheva finalement, remuant ses lèvres blettes dans une parole d'abord imperceptible, dans un murmure mourant qui provenait des tréfonds de sa douloureuse gorge, laissant alors en trois seules syllabes toute la douceur rauque et grinçante de sa voix se faire entendre. C'était un simple mot, unique, faible, écrasé, mais peut-être pas insignifiant. D'ailleurs, c'était un nom, et les dieux savent combien les vrais noms des choses sont des chaînes, combien ils donnent du pouvoir sur elles à ceux qui les connaissent. C'était son nom : « Alsishar. » Et bien malin serait celui qui devinerait le sens de ce mot sans parler la langue des dragons...

Modifié par un utilisateur dimanche 6 février 2011 21:54:16(UTC)  | Raison: Non indiquée

Offline Ilmakis  
#8 Envoyé le : lundi 7 février 2011 10:55:51(UTC)
Ilmakis
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A la parole prononcée, Deivon releva la tête et observa l'étranger.

Deivon était un jeune homme habillé de vêtements de belle facture mais passablement poussiéreux, une rapière de d'apparat à son côté. Son visage agréable, ceint d'une fine barbichette semblait las. D'une taille moyenne, il était plutôt bien proportionné. Il se déplaçait avec une certaine lenteur comme s'il portait un lourd fardeau.

« Je suis Deivon, fils de Cayden Cailéan. Heureux de faire ta connaissance Alsishar. »

Il tendit la main
Offline nan2tyx  
#9 Envoyé le : lundi 7 février 2011 13:00:38(UTC)
nan2tyx
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Localisation : Rennes (35)

Antal

23/23 pv

Antal avait particulièrement profité du voyage du retour pour se refaire une santé. Grâce à ces quelques jours de marche au grand air, il avait récupéré totalement et se sentait à nouveau en pleine forme. Durant tout le trajet, il avait essayé de faire sourire ses compagnons par des histoires légères et qui permettait de contribuer au bon moral du groupe. Le plus dur était maintenant derrière eux et le barde était d'humeur guillerette.

Lorsque le groupe fut en vue de la maison Tanrien, Antal s'aperçut rapidement de la présence d'un inconnu avec Méléarn. Chouette, une nouvelle rencontre. Enfin quelqu'un à qui je vais pouvoir apprendre nos exploits... Il avait pensé abreuver le nouveau venu d'un flot de paroles continues, narrant par le menu le détail de leurs aventures avec forces mimiques et gestes, mais le barde se rendit compte que l'inconnu n'avait pas l'air d'avoir envie de l'écouter. Il se fit alors une mine plus sobre et se présenta de manière plus conventionnelle. « Bonjour l'ami, mon nom est Antal Grayswandyr. Poète et acteur à mes heures, je suis le savant de la troupe. Peut-on faire quelque chose pour toi ? » De toute manière ce ne pourra être pire que ce que l'on vient de vivre... Il garda cette dernière pensée pour lui-même et fit son plus grand sourire pendant qu'il tendait sa main à celui qui venait de se présenter sous le nom d'Alsishar.
Offline Grelot-de-Bois  
#10 Envoyé le : lundi 7 février 2011 14:35:58(UTC)
Grelot-de-Bois
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Message secret pour Ilmakis :
...

Maintenant que le premier pas était fait avec Ursion, rien n'empêchait plus Alsishar de saluer ses compagnons. Silencieusement, il accepta les poignées de main que lui proposaient Deivon, Antal et les autres, tendant à chaque fois vers eux son long bras nu et décharné, sans quitter l'appui que lui procurait son impressionnante lance ; mais Jean avait été si rapide qu'il n'eut le temps de lui répondre. Après que ces quelques mouvements administratifs eussent été exécutés, il inclina lentement et même cérémonieusement la tête à l'adresse de l'assistance, manifestant ainsi un respect profond, mais son regard n'en était pas moins taciturne. Il était étrange de constater dans la même personne à la fois tant d'éducation et de sauvagerie ; il se tenait entre deux mondes sans appartenir à l'un ni à l'autre...

Alsishar profita de ce temps gagné pour se demander si la question du halfelin était réelle ou rhétorique. Éludant intérieurement un certain nombre d'interrogations sur la Varisie, ses habitants et leurs coutumes, le jeune homme décida de faire part de ses problèmes les plus évidents au groupe, qui après tout n'avait guère l'allure d'une troupe de paysans. N'était-il pas possible qu'ils lui apportassent réellement l'aide proposée ? Au vu de leurs armes, il s'agissait non-seulement de voyageurs mais aussi de combattants... Aussi éleva-t-il sa voix de nouveau, cette fois-ci de manière plus loquace et intelligible, quoi qu'assez hoquetante et éraillée. En outre, cela permit aux oreilles les plus attentives de remarquer que son accent ressemblait à celui d'Absalom - mais cet accent ne s'était-il pas répandu bien au delà des enceintes de la Cité du Centre du monde ? Quoi qu'il en fut, voici peu ou prou les mots qu'il proféra :

« Salut à vous, nobles gens. Comme je l'expliquais à l'instant à votre ami, le navire qui devait m'amener dans les royaumes de l'est a fait naufrage il y a quelques jours non-loin des marais, dans cette direction », indiqua-t-il d'un ample geste de la main, sans quitter l'appui de son harpon. « Dans la forêt, j'ai trouvé une sorte de guet abandonné... mais des kobolds le pillaient, et j'ai dû les chasser. Savez-vous qui habitait là-bas ? » Il poussa un soupir laconique avant de continuer. « A défaut de pouvoir rentrer chez moi, j'aurais aimé passer quelques temps dans cet abri, mais je sais que les kobolds reviendront, car ils cherchaient quelque chose. A présent, je ne possède plus rien, et je ne sais où aller. L'endroit vers lequel je me dirigeais se trouve si loin que je désespère de... le... rejoindre un jour... » A ces derniers mots, son souffle s'évanouit brutalement, comme épuisé par le baiser d'un spectre ; d'ailleurs, ses yeux se perdirent simultanément dans les limbes, ce qui ne pouvait qu'accroître la crédibilité d'une telle hypothèse... Quelle terrible pensée avait-elle si soudainement brisé son élan ? Il serait difficile de le savoir, car, plus sombre que jamais, il se tut.

Modifié par un utilisateur mercredi 9 février 2011 14:30:56(UTC)  | Raison: Non indiquée

Offline Dalvyn  
#11 Envoyé le : lundi 7 février 2011 16:55:43(UTC)
Dalvyn
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Ursion fronça les sourcils devant ce récit qui regroupait tant d'information en si peu de mots. La première idée qui lui vint, et qui ressortit sous forme de mots, était « Il y a d'autres rescapés du naufrage ? » Puis, finalement, il se dit que c'était une question qui pouvait attendre quelques instants. Il regarda Méléarn et leva les yeux au ciel, comme si, une fois de plus, l'elfe avait choisi de ne pas faire ce qu'on aurait pu attendre de n'importe quel être vivant digne de ce nom.

Il fit signe au jeune homme et l'invita à le suivre vers l'intérieur. « Nous pourrons voir ça plus tard. Venez à l'intérieur ; je suis certain que nous trouverons de quoi vous restaurer et peut-être même un endroit où vous pourrez vous reposer. Et… pour répondre à votre question au sujet du guet, non… en fait, nous ne sommes pas vraiment du coin, contrairement à Jean, le colosse qui est parti vers la maison. Lui pourra peut-être vous répondre. D'ailleurs, c'est à lui qu'appartient cette fermette. Il voudra certainement vous offrir de quoi manger et boire. »

Sentant son estomac s'allonger rien qu'à ces dernières paroles, et se doutant bien qu'il devait en être de même pour les autres, il ajouta « D'ailleurs, nous ne cracherions pas nous-même sur un petit encas… cela fait un moment que nous avons épuisé nos rations. » Il fit aussi signe à Érec pour que le jeune paladin les rejoigne. Il valait mieux ne pas le laisser seul pour le moment. Puis, ensemble [si les autres suivent], ils se dirigèrent vers l'entrée de la maison. Ursion ne put toutefois pas s'empêcher de jeter un coup d'œil vers l'abri à droite de la fermette où, quelques jours plus tôt, plusieurs compagnons avaient perdu la vie. Au seuil de la porte, il lança « Jean ? On peut enter ? »
Offline Shait  
#12 Envoyé le : mercredi 9 février 2011 15:19:40(UTC)
Shait
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Localisation : Valenciennes
Le guerrier fit signe de la main pour inviter tout le monde à entrer, il était un peu inquiet sur l'état mental de son père et se demandait si ce dernier allait cette fois le reconnaître. Ce ne fut pas le cas. Même si au départ Jean y croyait il se rendit vite compte qu'il le prenait pour quelqu'un d'autre, sans doute son frère. « Hé c'est seulement maintenant que tu arrives ?! Il nous faut plus de nourriture On va jamais réussir à en faire assez pour la cérémonie ! En plus j'ai l'impression que je suis le seul à travailler ici, c'est moi qui me marie et je suis obligé de tout faire dans cette maison mais où peuvent donc bien être les femmes ?! Encore à cueillir des fleurs des champs pour en faire des couronnes je parie...  »

Au gré de ses divagations le pauvre homme avait préparé de la nourriture pour un banquet d'au moins quinze personnes comme l'avait dit Mélèarn tout le contenu des placards y était passé. Par contre même si tout était cuit ou découpé, rien n'avait encore été assemblé. Il faudrait donc un cuisinier pour terminé le tout et conditionné au mieux ce qui n'allait pas être mangé. On avait donc de tout : carottes, panais, betteraves, navets, radis, et comme rhizome tubérisé, des topinambours, rutabagas et gingembre. A cela on pouvait ajouter ail, oignons et échalotes. Puis : choux, mâche, girolles de Murmebois, fèves et pois en nombre sur la petite table là-bas. Faisant fis de la tradition qui voulait qu'on mange maigre un jour sur trois, il y avait aussi : lait, beurre, œufs et crème. Pour la viande, il avait que du lard mais un sacré morceau, deux faisans et trois lièvres... Pour finir quatre miches de pain noir et deux brioches. Quelqu'un avait sans doute été braconner pour pouvoir ramener tout ça. Il serait étonnant que ce fut Sylvia ou même son père car en aucun cas il aurait laissait des morceaux de choix à son voisin malgré le pâturage que ce dernier lui offrait. Mélèarn en voyant l'étonnement des uns et des autres devant la profusion eut ces quelques mots :«  Il est obnubilé par cette idée de réception depuis ce matin, j'ai préféré ne pas le contrarier, je m'étais dit que comme Séoni allait passer aujourd'hui ici, j'aurais quelque chose à lui offrir. »

Mérisiel entra la dernière : « Que faisons nous d'Ilisius ? On va pas le laisser dehors ? Erec a besoin de souffler un peu, il serait injuste et peut-être même dangereux de le laisser seul avec le nécromancien.
 »



181 - MJ IRL La Tour d'émeraude niv 4.
Offline Ilmakis  
#13 Envoyé le : mercredi 9 février 2011 15:33:34(UTC)
Ilmakis
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A la vue de la nourriture, le visage de Deivon s'éclaira enfin. C'était la promesse d'un véritable repas et non d'un insipide truc sec que les aventuriers appelle "ration". Il salivait d'avance du festin auquel ses papilles allaient être invitées.

L'intervention de Mérisiel le fit rapidement revenir sur terre. « On devrait remettre le nécromant aux autorités. Après tout, notre but en le ramenant ici c'était bien de l'amener à un sage ou un membre de son organisation non ? »

Son entrain en partie revenu avec la promesse d'un juteux repas il repris. « Allons y maintenant et à notre retour nous pourrons apprécier à leur juste valeur ces mets qui ma foi me semblent fort appétissant ! »

Modifié par un modérateur mercredi 9 février 2011 20:09:22(UTC)  | Raison: Non indiquée

Offline Dalvyn  
#14 Envoyé le : mercredi 9 février 2011 18:35:17(UTC)
Dalvyn
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Ursion resta interdit pendant un long moment en voyant l'état d'Onan. Finalement, il sourit et dit au vieux bonhomme « Monsieur, je suis certain que la célébration restera gravée dans les mémoires de tout le monde, tant il y a abondance de bonne chaire grâce à vous. Cela va être une fête de tous les diables ! », puis il se tourna vers Jean et l'entraîna un peu à l'écart pour lui dire « C'est certainement difficile pour toi de le voir dans cet état mais, dans le fond… s'il doit avoir l'esprit ailleurs, c'est peut-être mieux que ce ailleurs soit une occasion joyeuse. Nous ferons comme tu le décideras mais… peut-être sera-t-il plus heureux s'il reste dans ses illusions ? »

Puis il laissa le colosse réfléchir à la chose ; c'était une décision que Jean devait prendre par lui-même. Plus tard, il lui rappellerait son offre de conduire Onan à Magnimar, où les hospitaliers de Sarenrae pourront bien prendre soin de lui. En tout cas beaucoup mieux que dans l'horrible asile de Pointesable.

Le novice de Sarenrae se tourna ensuite vers Déivon et dit : « Crois-tu qu'il est sage d'entrer dans Pointesable avec ce monstre ? Cela va effrayer la population et, à coup sûr, nous attirer les foudres des représentants de l'ordre, non ? Je me demande s'il ne vaut pas mieux faire parvenir une missive au prévôt lui disant que nous avons un prisonnier à la fois dangereux et horrible et que nous le tenons à sa disposition, tout comme nous nous tenons à sa disposition pour lui expliquer ce que nous avons découvert… et sans doute lui suggérer d'envoyer une escorte bien armée et un carrosse fermé s'il veut ramener le prisonnier vers Pointesable sans générer une émeute, ne pensez-vous pas ? »

Ursion leva légèrement les bras et ajouta « Bien sûr, cela suppose que nous décidions de collaborer avec les autorités. Si ce n'est pas le cas, il faut nous décider maintenant. » Tout en disant cela, il avait commencé à cheminer vers Érec ; il n'était pas question de laisser le paladin seul, et encore moins seul avec l'horrible mage-bestiole.

Modifié par un modérateur mercredi 9 février 2011 20:08:52(UTC)  | Raison: Non indiquée

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#15 Envoyé le : jeudi 10 février 2011 21:33:24(UTC)
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Jean Tanrien

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Ce fut encore un terrible choc que de voir son père non seulement ne pas le reconnaître, mais aussi délirer autant, revenant probablement sur des souvenirs heureux qu’il parvenait à préserver encore malgré la sénilité. Son enthousiasme fut presque d’un seul coup mouché, mais Ursion lui parla avec des mots simples et suffisamment lentement afin qu’il saisisse toute l’importance de ce qu’il convenait de faire – « Vous avez raison votr’ seigneurie… C’est ce qu’il faut faire. Papa vivra heureux comme ça. »

Devant les proportions que prenait la cuisine de son père, Jean regardait un à un les différents bols, plats et assiettes qui se remplissaient et envahissaient le moindre espace de la petite pièce principale. Il n’y avait même plus de place pour s’assoir. Poussant un petit soupir afin de se redonner du courage, il retroussa ses manches – « Bon allez !.. Va falloir assembler tout ça maintenant !.. Il y a de quoi faire un bon ragout avec tous ces légumes et le lard... On va lier ça dans un marmiton et le faire mijoter dans l'âtre du cantou... Et puis avec le faisan, on va mettre les champignons et la préparation aux oignons... Et puis avec les lièvres, on va mettre les fèves et les pois... Rhoooo !.. C'est qu'il va y avoir du monde à la fête !..  »

Jean essayait de tenir une conversation en jouant le jeu nde son père, mais il avait du mal à paraître vrai, il n'avait jamais su mentir. Il tourna des yeux désespérés vers Mérisel - « S'il vous plaît gente demoiselle... Vous devez avoir beaucoup plus de talents en cuisine... Que le pauvre Jean... Qu'en pensez vous de ces associations ?.. Ça va aller ?.. - Puis il se tourna cette fois vers Ursion - Excusez-moi de vous d'mander pardon votr' seigneurie mais... Il faut peut-être aller chez monsieur Costis... Il voudra savoir pour habil... Et comme ça on pourra envoyer une missive de là-bas... A ce grand monsieur si savant... Avec qui vous avez parlé à la bibliothèque... C'était un monsieur important... Et il voudra peut-être s'occuper de l'homme-araignée-Illisius ? »

Modifié par un modérateur samedi 12 février 2011 07:01:32(UTC)  | Raison: Non indiquée

Tu sais ce que c'est, être réduit à l'état de pulpe ?
Offline Shait  
#16 Envoyé le : samedi 12 février 2011 07:38:09(UTC)
Shait
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Mérisiel fut surprise que Jean lui demande de préparer le repas, elle acquiesça mais ne semblait pas plus s'y connaître que cela et aida juste le guerrier à faire ce qu'il voulait faire c'est à dire un ragoût avec pas mal d'ingrédients. Des idées avaient été émises sans qu'elles ne soient confirmées ou infirmées par les uns ou les autres. Pour le moment il était question d'aller jusqu'à Pointesable avant le repas pour rendre le corps brûlé et en décomposition d'Habil à son père. Il faudrait sans doute le cacher sous un linge et ce fut ce que fit Mélèarn qui sortit à la suite d'Ursion avec un drap prit sur la couche du viel Onan. Il l'étendit sur le brancard où reposait le corps du prêtre de Pharasma mais cacher l'horrible cadavre n'était sans doute qu'un prétexte car le magicien de Korvosa n'avait pas quitté des yeux Ilisius...

« Il n'arrête pas de chouiner ! Mais je n'entends rien avec son bâillon. Vous croyez qu'on peut lui enlever ? C'est dangereux je pense... Il va certainement pouvoir lancer un sort. Qu'est ce qu'on va faire de cette abomination ?  » Dit Erec qui n'avait pas vraiment envie de passer une journée de plus avec cette chose qui était certe beaucoup moins terrifiante ligotée de la sorte et loin de son antre maléfique.

Mélèarn se pencha sur lui et regarda une de ses mains, il y avait un anneau de métal sans valeur et tout piqueté à l'annulaire. C'était sans doute une chevalière à la base mais la partie supérieure rivetée avait du être perdue par son propriétaire. L'anneau ne pouvait être retiré tant les doigts avait été modifiée au cours de la transformation lente d'Ilisius en créature corrompue par l'aura maléfique du lieu de culte dédié à Mammon. Tout en se relevant le mage elfe dit à Ursion : « Il s'agit bien d'Ilisius, ce qui reste de sa chevalière qui a été arrachée est le signe de son appartenance à la loge secrète des éclaireurs de Korvosa dont je fais moi même partie. J'étais venu à l'ouest pour le retrouver et voir quels étaient ses agissements car son comportement et ses recherches sur Thassilon et ses runes s'apparentaient plus à une recherche de pouvoir personnelle qu'au partage de connaissances ce qui inquiétait les membres de la loge... Ma mission est terminée... Je vais pouvoir me consacrer à autre chose maintenant... »
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#17 Envoyé le : samedi 12 février 2011 11:36:17(UTC)
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Mérisel s'était sans doute méprise sur la requête du fermier-combattant, mais il fallait dire que sa locution hésitante et difficile pouvait être insupportable surtout pour la musicalité du discours et Mérisel devait n'écouter qu'un mot sur trois histoire de ne pas trop avoir mal aux oreilles. Aussi lorsqu'elle se mit aux fourneaux, Jean fit des yeux aussi ronds que possible et se précipité vers elle - « Oh là là là là là là !.. Dame Mérisel !.. Ce n'est pas un travail pour une noble personne comme vous !.. C'est un travail pour les serviteurs... Les cerfs... Et les petites gens... Comme Jean... Vous allez salir et abîmer vos beaux vêtements et vos jolies mains... C'est pas grave si vous avez pas de suggestions à donner... Jean il va se débrouiller... J' vous d'mande de bien vouloir m'excuser de vous d'mander pardon d' vous avoir ennuyé... Je vous appellerai tous quand ce sera prêt... Et que la table sera mise... »

Aussitôt il se remit à l'ouvrage, attendant encore les réponses d'Ursion concernant Habil et Illisus. Mais le grand sage et guide spirituel de Jean avait bien mieux à faire pour le moment et c'était avec une personne beaucoup plus cultivée et importante avec qui il s'entretenait pour le moment : Méléarn. Jean sentait que l'elfe allait annoncer son départ maintenant qu'ils étaient rentrés. Le problème de son père allait redevenir une priorité. L'après-midi risquait d'être chargé : ramener le corps d'Habil à son père, ramener Illisius au grand mage Ilsoari, puis certainement se préparer pour dès le lendemain à l'aube, descendre à Magnimar avec son père pour l'emmener au temple-hôpital de Sarenraé
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Offline Dalvyn  
#18 Envoyé le : samedi 12 février 2011 18:37:04(UTC)
Dalvyn
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Ursion jeta un regard étonné à Méléarn. Finalement, il dit « Décidément, vous êtes un elfe plein de… plein de secrets, Méléarn. Qu'est-ce que votre ordre sait au sujet de l'homme qu'il était ? » tout en désignant le mage-bestiole d'un mouvement du menton. Tout en écoutant la réponse de l'elfe, le novice de Sarenrae s'avança vers Érec et lui dit « On va te remplacer et monter la garde pendant un moment, si tu veux. Peut-être devrais-tu rejoindre Jean à l'intérieur ? Son père n'est pas très bien, il aura certainement besoin d'avoir des amis auprès de lui. » Un jour, un vieux prêtre de Sarenrae atteint d'une maladie incurable, un de ses mentors, lui avait dit que la meilleure manière de se soigner était de soigner les autres… cela ne pouvait certainement pas faire de tort à Érec d'avoir l'esprit occupé par autre chose que les événements récents, par des choses sur lesquelles il pouvait avoir une emprise directe, comme donner un coup de main pour la cuisine et se tenir présent aux côtés de Jean.

Après avoir écouté Méléarn, il suggéra d'entendre ce que le mage-bestiole pouvait bien avoir à dire… cependant, avant d'enlever le bâillon, Ursion sortit son cimeterre et en plaça la pointe sur le torse de la créature, dans une position telle qu'il lui suffirait de l'enfoncer pour mettre un terme à sa vie.

Par après, le novice de Sarenrae comptait demander à Méléarn ce qu'il pensait faire par la suite, et si ces tâches l'emmèneraient peut-être vers Magnimar. Il allait sans doute amener le vieil Onan en ville et, au cas où les événements les retiendraient dans les environs de Sandpoint, il valait sans doute mieux pouvoir compter sur une personne de confiance.
Offline Shait  
#19 Envoyé le : dimanche 13 février 2011 10:03:50(UTC)
Shait
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« C'était un magicien de petite envergure qui n'a jamais réussi à se faire sa place ni à faire parler de lui. Quand je l'ai rencontré je faisais déjà parti de la loge. Les Éclaireurs ne sont pas les bienvenus à Korvosa, même si certains savent que nous arpentons ses rues nos études et notre bibliothèque est un lieu tenu secret. Il est très difficile de rejoindre la petite dizaine de membres que nous sommes, Ilisius semblait faire l'affaire, ses paires lui tournaient le dos et la société korvosienne le dégoutait assez pour qu'il décide d'enfreindre la loi en nous rejoignant. C'était un acharné de travail, compilant et recoupant chaque jours des dizaines d'informations sur l'histoire de la région. Mais c'était aussi un homme plein de rancœur. Lorsqu'il a choisi de partir en expédition sans montrer ne serait-ce qu'un semblant de compassion pour ses compagnons de la loge qui se mourraient les uns après les autres avec cette peste qu'était le voile sanglant, j'ai compris qu'il ne servait que ses intérêts personnels et qu'il avait trouvé l'occasion d'avoir ce qu'il n'avait jamais pu obtenir à Korvosa... » Mélèarn fit une pose attendant que prêtre ôte le bâillon. Erec semblait soulagé, il repris son sac et quelques autres pour les ramener à l'intérieur. Pour lui aussi la mission était terminée...

« Quant à l'objet de sa recherche je pense que tu en sais beaucoup plus que moi, il faudra que tu me racontes ce qui s'est passé dans ce temple d'Aroden. J'aurais sans doute du venir mais je ne me savais pas si proche de lui. » Dès que le tissus fut enlevé, la créature qu'était devenu Ilisius tenta de se redresser en feulant et en crachant le sang qu'elle avait dans sa gorge. En l'absence de soins réguliers les blessures du mage s'infectaient et il était fiévreux. La pointe du cimeterre d'Ursion s'enfonça sous la peau et l'homme araignée retomba sur sa couche de bois... Il convulsait légèrement.

Erec arriva dans la maison de Jean, il déposa les sacs qu'il avait ramené et salua le jeune homme qui devait avoir le même âge que lui et qui s'était réfugié sur un tabouret dans un coin de la pièce. En voyant Erec arrivé et alors que le colosse humain reprenait la main sur sa cuisine. Mérisiel rendit son tablier : « Oui je crois que je serais plus utile ailleurs. Je pense que je vais aller en ville le temps que tout cela cuise, j'irai informer Valéros de notre retour et pourquoi pas voir le meunier avec le symbole de Pharasma de son fils pour lui annoncer sa mort... Je vous dis donc à tout à l'heure. »

Peu de temps après alors que Mérisiel informait à leur tour Ursion et Mélèarn de son départ vers Pointesable deux nouveaux personnages arrivèrent, descendant la petite pente qui menait à la fermette des Tanriens. Le prêtre de Sarenraé reconnu de suite Séoni qu'ils avaient sauvé des gobelins il y a un peu plus d'une semaine et Pierril Pleindpoil, l'aîné de la famille Pleindpoil. C'est lui qui parla le premier : « Eh bien si on ne nous n'a pas dit une demi-douzaine de fois que vous étiez revenus avec une étrange créature on ne nous l'a pas dit une fois ! Vous m'avez ramené quelque chose à empailler ou à épingler ?! »

Mélèarn reprit la parole : « A voilà, tu voulais savoir qu'elle serait mes projets maintenant ? Eh bien, j'ai promis d'aider Séonie à bâtir les premières pierres de sa guilde de magie. Avec la disparition d'Ezren, puis celle d'Ilsoari, un refus de ma part aurait été comme mettre un terme à ce projet... A mais tu ne pouvais pas savoir ? Ilsoari a disparu lui aussi ! Au moins il n'est peut-être pas mort, les meurtres ne se sont pas arrêtés depuis votre départ. L'impuissance du prévôt et l'insistance des Valdemars ont fait que Magnimar a dépêché son meilleur enquêteur. »

Modifié par un utilisateur jeudi 26 avril 2012 09:09:05(UTC)  | Raison: Non indiquée

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Offline Dalvyn  
#20 Envoyé le : dimanche 13 février 2011 17:58:14(UTC)
Dalvyn
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« Mérisiel ? Une guilde de magie… Je pensais que ses talents étaient plus… » avait commencé à répondre Ursion avant de s'interrompre et de prendre un air grave en entendant parler de la disparition d'Ilsoari. « Ilsoari ? Disparu ? Mais depuis quand ? Pourquoi n'en as-tu pas parlé immédiat— » avait-il commencé avant de s'interrompre une fois de plus en voyant les deux visiteurs approcher. Au cours du voyage de retour, il avait eu l'envie d'interroger l'un des Pleindpoils au sujet du médaillon et de la maison abandonnée qu'ils avaient découverte, mais maintenant les sujets se bousculaient et il était difficile de voir où donner de la tête !

Il regarda autour de lui et prit une partie de la mesure de la complexité de la situation actuelle.

Il y avait le jeune homme affamé qui venait d'arriver, puis le cas d'Onan qu'il faudrait traiter rapidement, puis tous ces individus qu'ils semblaient croiser au hasard : Valéros, Séoni, Mérisiel, …, les Pleindpoil, l'étrange paladine, les meurtres et maintenant la disparition d'Ilsoari. Dans l'immédiat, il fallait de toutes façons se restaurer. Il replaça le bâillon sur la bouche du mage-bestiole et le rapprocha de la maison. « Au fait, Méléarn, ton ordre veut remettre la main sur Ilsius ou le laisser à la justice ? »
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