lors qu’une aube nouvelle se levait sur Oppara, l’incessant ballet des serviteurs avait depuis longtemps repris son cours.
Les cinq compagnons d’infortune avaient diversement passés la nuit ; toujours était-il qu’ils avaient tous profité d’un repos salvateur.
Les festivités du Jubilé devaient être officiellement lancées en ce jour ; Lothian de Sarde savait que le Grand Prince Stavian III avait prévu une allocution officielle d’ouverture au zénith. La tribune impériale du Grand Colisée avait été à cet effet ornée des plus étendards du Tador : le lion en majesté y trônait, contemplant avec dédain la foule qui allait se masser à ses pieds… Cela laissait aux différents protagonistes la matinée pour se préparer et assurer la sécurité de leur délégation.
Dès l’aube, toutes les femmes de chambre avaient été mandées et s’étaient affairées pour aider les nobles les plus influents de l’Empire à revêtir leurs plus beaux atours, indifférents qu’ils semblaient être au drame qui s’était joué la nuit précédente. Telle était la force du Taldor, de pouvoir du jour au lendemain oublier les événements déplaisants… il fallait sans doute voir là l’héritage d’une longue tradition bureaucratique poussée à son paroxysme ! Nihil lacrima citius arescit.



Lothian de Sarde avait passé une nuit fort écourtée ; il avait en effet vu nombre de serviteurs et moult femmes de chambre avant que le sommeil ne s’imposât finalement à lui. Il lui semblait qu’il venait à peine de fermer les yeux quand il fut réveillé par les coups retentissants frappés à sa porte. Après s’être hâtivement rendu présentable – dieux, qu’il était satisfait que sa femme ne fut pas encore arrivée en ville pour le voir dans cet état défraîchi ! – , il s’empressa d’aller ouvrir. Un capitaine de la Garde était sur le pas de la porte, manifestement dans un état de fureur qu’il peinait à dissimuler.
« Monseigneur, vous devriez m’accompagner aux cuisines, nous venons d’y surprendre un étranger qui tentait de se faire passer pour un commis. Suite à vos ordres de cette nuit, nous l’avons immédiatement arrêté. Quelle ne fut pas notre surprise de découvrir sur lui plusieurs petits paquets d’une herbe mystérieuse. Dans le doute, nous l’avons fait mettre au secret ; nous n’attendons que vos ordres pour savoir que faire de lui… »


Le capitaine Marcian Maldris s’était endormi d’un sommeil étonnamment apaisé… une grande première depuis le fameux soir où la funeste lettre lui avait été adressée ! Avoir soulagé son âme du fardeau qu’elle représentait – même si c’était pour charger les épaules du Capitaine Beauregard – s’était révélé salvateur… peut-être eût-il dû s’ouvrir à elle plus tôt ?
Quant au Grand Inquisiteur, il avait dormi du sommeil réparateur de celui se sait dans le droit chemin, messager terrestre d’une volonté infaillible et incommensurablement supérieure à celle des mortels !

Loin des derniers soubresauts qui agitaient le Palais, et qui avaient déjà attiré à eux Lothian de Sarde, les délégués s’éveillèrent calmement dans leurs suites, de lointains bruits de chevaux et des cris de serviteurs se répercutaient faiblement.

Modifié par un utilisateur mardi 26 avril 2011 09:13:04(UTC)  | Raison: Non indiquée

Alors que le soleil se levait sur la formidable Oppara, les citadins de passage dans la rue, ou alors les invités situés dans diverses ailes du palace eurent l'occasion d'assister à un bien étrange spectacle.
Makbari se tenait droit sur le balcon, en équilibre au-dessus d'une potentielle chute sévère, et ne s'en souciait guère, pratiquant des katas martiaux qui auraient surpris plus d'un des habitants de l'Avistan. Une fois son entraînement matinal terminé, il descendit prestement du balcon et se dirigea droit vers les gardes de l'Aigle des Sables Ardents.

« Messieurs, j'attends de vous le plus grand sérieux dans cette journée. Nous protégeons aujourd'hui la chair des Forthbringers, et l'âme de notre pays. Je veux que quatre soldats encadrent le Prince en permanence, en plus de ses alliés d'outreplan. Surveillez les divers sites de tir potentiels lorsque vous vous déplacerez dans le palais et ses alentours, et méfiez-vous des armes facile à dissimuler, comme les sarbacanes ou les dagues.
Que les lanceurs de sorts de notre délégation veillent à avoir des sorts aptes à nous évacuer rapidement, ainsi que des protections magiques. Je serais de retour vers 11h, en attendant je me dois de rejoindre d'importantes personnes dans le cadre de l'enquête sur la mort de la représentante du Quadira.
Messieurs, VIGILANCE CONSTANTE! »
Cela devrait suffire amplement pour le moment... Notre garde est d'une rare efficacité, et l'Aigle des Sables Ardents est de toute manière lui aussi un Magicien de grand talent.

Quittant ses appartements, Makbari se rendit par la suite vers ceux du Capitaine Maldris, demandant à voir le redoutable Guerrier Andonran.
« Faites-savoir à votre capitaine que Makbari d'Osirion souhaite s'entretenir avec lui. Je souhaiterais m'entretenir avec lui, et que nous rejoignons ensemble Lothain de Sarde pour discuter un peu de cette enquête avant le discours de l'Empereur. »

Modifié par un utilisateur mardi 26 avril 2011 10:26:27(UTC)  | Raison: Non indiquée

«  Donnez moi une minute, et je vous suis capitaine  » répondit Lothian. Et c’est dans la même tenue que la veille que le barde pourtant élégant, se présenta à la petite troupe qui l’escorta jusqu’aux cuisines.

Un empoisonneur ? Lothian n’y croyait pas trop. Oh bien sur, les empoisonneurs pullulaient dans l’histoire du Taldor, et en trouver un en cuisine en cette période de jubilé n’était pas vraiment une surprise. La garde avait bien réagi ; un bon point pour eux. Mais en cherchant bien, ils pourraient même en trouver une demi douzaine d’autres, payés par un vieux barbu aigri pour faire disparaître un autre barbu tout aussi vieux et aigri… Les vieilles coutumes étaient tenaces au palais. Mais de là à rattacher cet homme à l’affaire de la veille, il y avait un gouffre que le Taldan ne voulait pas franchir.

Lorsque qu’il pénétra dans la petite réserve des cuisines où de solides gardes maintenaient l’homme attaché, Lothian avait revêtu le masque impassible et sévère que l’empoisonneur pouvait attendre de voir sur le visage d’un représentant officiel du palais. Sans un mot, il dévisagea l’homme attaché et visiblement vivement molesté lors de son interpellation. Il jeta un œil aux herbes trouvé en sa possession, les reniflant d’un air désapprobateur.

A aucun moment il ne s’adressa à l’homme et lorsque ce dernier osa lever les yeux sur lui, c’est d’une gifle qu’il lui répondit. Se faisant, il vola temporairement à l’homme ses propres connaissances sur le poison J’utilise Borrow Skill pour utiliser la compétence la plus adaptée (nature si ça semble d’origine naturelle, artisanat alchimie si ça semble alchimique, par défaut j’ai +7 avec Superficial Knowledge) – si les propres connaissances de l’empoisonneur ne m’apporte rien, c’est la preuve que le gars n’est qu’un amateur, juste payé pour s’acquitter d’une petite vendetta personnelle

«  Ce n’est qu’un moins que rien…  » conclût enfin le barde. «  Vous pouvez l’emmener aux oubliettes. Je vous laisse le soin de lui faire cracher le nom de sa cible. Un noble vous sera certainement généreusement reconnaissant de lui avoir sauvé la vie.  »

Même si mes impressions (psychologie) me font croire le contraire, c’est l’ordre que je donne aux gardes. Si par contre j’ai l’impression que cet homme cache plus qu’un simple assassina à la mode Taldorienne, je demande à ce qu’on analyse le poison et je retournerai l’interroger plus en profondeur dans la matinée.

Lothian revenait vers ses appartements lorsqu’il aperçu l’Inquisiteur Zdravko et sa décidemment charmante et intrigante secrétaire particulière, qui attendaient devant la porte principale menant à ses quartiers. Un garde venait de l’avertir de la présence de l’inquisiteur, aussi n’était-il pas surpris. «  Zdravko ! Désolé de vous avoir fait attendre. Je réglai un problème avec les cuisines. Si vous voulez vous donnez la peine d’entrer !  »

Le petit salon officiel de la suite de Lothian de Sarde n’avait rien à voir avec le modeste appartement où il passait ses nuits lorsqu’il venait au palais. C’était un ensemble de pièces spacieuses et meublées avec soins qui donnaient sur les grandes serres du jardin. Cette suite appartenait à la famille de Sarde eu égard de leurs glorieux ancêtres, et Lothian et ses sœurs en avaient l’usage lors de leurs visites officielles au palais. Il n’y avait rien de personnel dans cette suite, mais tout y respirait le luxe et le bon goût. Quant aux sœurs de la famille de Sarde, cela faisait plus d’une décennie que leurs heureux mariages les avaient dotées de suites encore plus prestigieuses ou d’hôtels particuliers au cœur de la vieille ville.


«  Installez-vous. Désirez-vous quelque chose à boire ou à manger ?
…
Je vous écoute  »

Modifié par un utilisateur mardi 26 avril 2011 18:49:41(UTC)  | Raison: Non indiquée

Lothian imagina un instant les chevaliers infernaux du Cheliax envahir le palais du Grand Prince avec l’idée d’y ramener un peu d’ordre et l’idée le fit sourire. Il laissa également la délicieuse Maja s’occuper de leur service, devant le regard interdit et gêné de ses propres domestiques qu’il congédia d’un petit geste de la main.

« Le Palais est bien entendu protégé, mais les événements de la veille me font craindre que cela ne soit pas si suffisant que je l'aurai espérer. Si vous avez un moyen d’améliorer la protection de notre conversation, ne vous gênez pas. Vous êtes certainement bien plus versé dans cet art que moi-même.

Pour ce que ça vaut, sachez quand même que de nombreux mages et prêtres se sont usés les yeux sur leur boule de cristal en cherchant à me localiser ou à m’espionner par des moyens magiques. Je suis un homme qui aime le calme et la discrétion.  »

Modifié par un utilisateur mardi 26 avril 2011 18:48:51(UTC)  | Raison: Non indiquée

Lothian écouta attentivement les vers clamés par le dévot d’Asmodeus en essayant de ne pas montrer au combien sa fibre artistique était blessée par sa piètre prestation. L’inquisiteur était certes un orateur de génie et possédait une voix correcte, mais où était l’émotion… Il n’avait incontestablement pas l’âme d’un poète.

« C’est intéressant.
Cryptique, mais intéressant.
Et cette comptine vous évoque quelque chose ? Je dois vous avouer que je reste dans le flou  »

Un homme trapu de taille moyenne mais relativement corpulent et portant une armure finement ciselée… Qui pourrais-tu être. Pensa Lothian à la suite des révélations de l’Inquisiteur.

Cette description me dit quelque chose Selenims ? en fonction de ta réponse, j’éditerai pour terminer mon post

Après avoir impressionné par sa dextérité les gardes chargés de maintenir un voile d’anonymat autour du Palais Impérial, Makbari avait laissé des ordres stricts pour que la sécurité de sa charge fût assurée et ne pût être prise en défaut. Il savait pouvoir compter sur la vigilance des gardes – après tout, n’avait-il pas lui-même choisi chacun d’entre eux après un examen minutieux ? Il ne doutait par ailleurs pas un seul instant du fait que l’Aigle des Sables fut parfaitement à même de se défendre le cas échéant…
Ce fut donc d’un pas plus léger que Makbari entreprit de se rendre à la rencontre du Capitaine Maldris, l’homme qui l’avait, la veille, le plus impressionné par ses prouesses martiales.
Elentir, je te laisse réagir quand tu rentreras de congés.

~***~
Dans les cuisines du Palais Impérial
Même si Lothian ne pouvait que louer la célérité avec laquelle le capitaine de la garde était venu le trouver suite à la découverte de l’empoisonneur des cuisines, il était persuadé de n’avoir affaire qu’à du menu fretin. En effet, son contact vampirique n’avait révélé aucune connaissance particulière à même d’être utilisée… il était vraisemblable que ce n’était qu’un quelconque sycophante, engagé par un noble quelconque pour régler un conflit quelconque, probablement à l’encontre d’un autre noble, tout aussi quelconque… En effet, le poison semblait être des plus basiques et le faux cuisinier, terrorisé, n’était probablement pas de taille à dissimuler la moindre information au perspicace barde taldan !
Après tout, les assassinats politiques restaient un véritable sport national au Taldor ! Le Si vis pacem, para bellum avait de fait été élevé au rang d’art au sein de la haute aristocratie d’Oppara, pas une succession qui ne se fît sans le concours de judicieux empoisonneurs ou un poste administratif qui ne fût conquis sans qu’un autre prétendant ne fût pris de soudaines crises de coliques intempestives…




~***~
Sur le trajet entre la suite du Cheliax et les appartement des de Sarde
Les instructions transmises par Zdravko à son énigmatique – et ô combien charmante – secrétaire avaient été d’une clarté absolue, aussi cette dernière s’empressa-t-elle de les mettre à exécution…


~***~
Pendant ce temps dans la suite de la famille de Sarde
Lothian avait reçu le Grand Inquisiteur du Cheliax dans les appartements hérités de sa famille. Cette dernière s’était brillamment illustrée au cours de la longue histoire du Taldor et avait même donné un Empereur à l’Empire ! Cette ancienne gloire transparaissait encore dans la décoration et les toiles, même s’il était dorénavant manifeste que la famille des de Sarde n’avait guère plus que le prestige de son nom à mettre en avant…
Ignorant la pique lancée par le Grand Inquisiteur du Cheliax, Lothian put se concentrer sur l’abscons poème que ce dernier déclama, d’une voix qui, si elle était habituée à subjuguer les foules, ne semblait pas être formée à l’art exigeant de la scène… Hélas, pas plus Lothian que Zdravko avant lui n’avaient la moindre idée des indices cryptiques qui pouvaient bien être véhiculés par l’obscur sonnet. Le Père des Pactes savait se montrer mesquin lorsqu’il le souhaitait… peut-être une réflexion plus intense allait-elle conduire les deux alliés involontaires sur des pistes insoupçonnées ? Alors que Lothian tentait de déceler, par delà les mots trompeurs, une vérité plus profonde qui eût pu les aiguiller sur la piste de l’assassin de Shéhérazade, il fut tiré de sa réflexion par la tirade suivante de Zdravko. Ce dernier semblait avoir pu apercevoir l’assassin après avoir regagné sa chambre… et l’avait trouvé en compagnie d’un homme dont la description, d’une affligeante banalité, pouvait aisément être celle d’une cinquantaine de personnes de la connaissance de Lothian ! Les trois quarts des nobles aisés affectionnaient en effet de porter des armures ciselées, la plupart d’entre n’ayant probablement aucune idée de la vocation réelle d’une armure autre que d’apparat ! Quant à l’homme trapu de taille moyenne, c’était, à n’en pas douter, une information particulièrement déterminante dans la recherche des complices du coupable… non, décidément, Lothian espérait que les indices ramassés par Algernon Saint-Clair s’avèreraient plus aisés à exploiter que les cryptiques prophéties de Zdravko et son Maître infernal !

Alors qu’il était la proie de ces réflexions peu engageantes, un serviteur entra doucement et vint susurrer quelques mots à l’oreille de l’hôte de ces lieux.



~***~
Dans la suite d’Absalom et en chemin vers les appartements des de Sarde
Le réveil d’Algernon avait été tonitruant… et les acrobaties de sa jeune progéniture n’avaient pas manqué réveiller les quelques blessures encore mal cicatrisées de la veille ! Heureusement que Meiriel avait pu confier à Algernon un onguent dont la recette, héritée d’une vieille tradition familiale, passait pour faire des merveilles sur les corps endoloris…
Tu regagnes 16 points de vie.

• Soins : 2d8+5 donne [11] + 5 = 16

Par ailleurs, cette dernière avait eu le temps de lui glisser que Sixteem avait regagné sa chambre juste avant que les premières lueurs de l’aube n’eussent teinté le ciel de délicates nuances violines. Le temps manquait toutefois à Algernon pour s’enquérir plus avant des allers et venues mystérieuses du représentant de l’énigmatique Confrérie des Plans… mais il se jura d’y consacrer le temps nécessaire dès son retour.

Après qu’il eût atteint la suite des de Sarde, par des chemins suffisamment alambiqués pour égarer même les plus grands explorateurs, un serviteur attentionné fit entrer Algernon St-Clair dans le boudoir de la famille de Sarde et s’enquit de ce que dernier désirait boire, tandis que le second serviteur se hâtait d’aller prévenir Lothian de son arrivée…

Modifié par un utilisateur mardi 3 mai 2011 00:08:18(UTC)  | Raison: Non indiquée

Marcian s'était réveillé apaisé ce matin-là. Mais l'apaisement se consuma tel une goutte de rosée au soleil lorsque peu à peu les événements récents et les enjeux de sa présence au Taldor lui revinrent.
Il se prépara rapidement, n'ayant plus trop de choix en termes de garde-robe, sa dernière tenue étant en lambeaux.

Il s’assura ensuite que son faucon se portait bien et qu'un page en prenait soin correctement.

Le Capitaine avait avalé un petit déjeuner frugal lorsqu'on lui annonça la visite de Makbari
.
Ce personnage mystérieux l'avait impressionné la veille et lui avait inspiré le plus grand respect. Ce fut avec plaisir qu'il le reçut.

Bien évidement, l'étiquette et les habitudes de cours, encore plus, internationales, n'étant pas le passe-temps favori de Marcian, il reçut ce dernier simplement.

Modifié par un utilisateur mercredi 4 mai 2011 22:22:46(UTC)  | Raison: Non indiquée

Algernon avait salué avec déférence son hôte et accepta le sac qu'il venait de lui confier. « Votre célérité à accéder à ma requête est une joie sas égale. Je crains malheureusement que nous ne devions quelque peu différer l'étude notre étoffe. Mais soyez sans crainte, la somme que vous avez su rassembler en si peu de temps sera utilisée à bon escient... » Algernon avait été quelque peu surpris par le don que venait de lui faire Lothian. Il ne s'attendait pas à ce que la somme dont il avait besoin pour se procurer le matériel nécessaire à la réussite de son sort eut put être rassemblée si rapidement. Mais il est vrai qu'il en va de la stabilité militaire de toute la mer Intérieure...

Sous le regard de son hôte, il confia le sac à un valet lui demandant d'aller lui quérir un miroir de valeur équivalente, lui indiquant qu'il avait les moyens de savoir si celui-ci cherchait à le tromper sur la qualité de l'objet. Le miroir à 1000 po est la composante matérielle du sort de scrutation

Lorsque l'homme eut quitté les lieux, Algernon pénétra à la suite de Lothian dans la pièce où les attendait le chélaxien. Une fois que ce dernier lui eut fait part de ses indices, le représentant d'Absalom réfléchit quelques secondes. La métrique manque de constance, mais la rime est riche... La base est là. Ce ne sera pas une oeuvre qui fera date, mais ce n'est bien sûr pas ce qu'on lui demande... Il répondit alors lors à l'inquisiteur, gardant pour lui même ses pensées critiques sur la forme du poème.

« A première vue, et il ne s'agit là bien sûr que de la première idée qui me vient à l'esprit nous devrions nous inquiéter pour un lanceur de sorts divin... Les trois premiers vers semblent servirent d'introduction. Il n'y a finalement rien dedans finalement que nous ne sachions déjà... Si ce n'est qu'il y est fait référence aux enfers et à leurs suppôts assassins... Il semble s'agir là de ceux que nous combattons... Et que nous avons rencontrés la nuit dernière... Les trois suivants devraient nous orienter un peu plus vers notre cible... Les termes "profanateurs" et "iconophages" employés dans les deux premiers vers me font immédiatement penser à un prêtre... ou à un représentant d'un dieu... Impression qui est accentuée par l'emploi dans les derniers vers de termes du champ de la religion : "Dieux", "châtiment", "idoles"... L'emploi du terme "Destin" devrait nous orienter plutôt vers une prophétie, ou quelque chose de ce genre... Néanmoins, ce qui me trouble est la présence est l'association du profane au divin, comme le montre la présence du terme "mages"... Je ne m'étendrai pas sur le dernier vers qui nous est indiscutablement adressé... »

Pendant qu'il égrainait ses idées, Algernon réfléchissait à ce à quoi le texte pouvait lui faire penser.



Algernon utilise sa compétence Maître du savoir pour "faire 20" en Connaissances religion (+7, total 27) si possible, si ce n'est pas possible utilise le jet ci-dessus.

Le Grand Inquisiteur entendit les conclusions du membre de la délégation d'Absalom avec intérêt. Ses premières conclusions semblaient se superposer à celle du Barde et les confirmer. Après un petit temps de silence il prit la parole

« J'en était quasiment arrivé à la même conclusion que vous. Cependant devant le peu de cas que je fais de cette "divinité" du passé et de ses prétendus adorateurs je préférai avoir un avis moins tranché et plus objectif que le mien.

Je regrette d'avoir laissé échappé au juste courroux d'Asmodéus l'assassine et je vais prier mon maître pour qu'il m'accorde des pouvoirs pouvant arrêter un être rapide mais faible mentalement.

Cependant, maintenant que nous avons le Qui, reste le Quand et le Pourquoi...

Je vais cependant être clair. Ce n'est pas mon rôle de sauver le patriarche du "culte" d'Aroden , ni mon envie et encore moins celle de sauver la réputation du Taldor. Mon aide ne vous sera accordée que si je joue un rôle des plus officiels, et non soumis à l'autorité du Taldor, dans la résolution de cette affaire. Rôle que le Grand Prince devra lui même annoncer ou sa fille, la Princesse Eutropia, à défaut.
Cependant une fois ce rôle officiel annoncé vous pourrez compter sur mon soutient total et sans faille quant à la recherche et à la destruction des responsables de ce complot qui semblent s'ourdir dans les ombres.

Je vous ai apporté en gage de bonne fois les éléments que j'ai mon maître m'a permis de percevoir à travers lui et les questions que je lui ai posé. Mais ne comptez plus sur mon aide tant que mon rôle dans la résolution de cette affaire n'aura pas été "éclairci".

Messieurs, je vous souhaite une bonne journée et j'espère avoir de vous nouvelles très bientôt. Vous savez où me joindre messire de Sarde. »

Le Grand Inquisiteur se leva salua avec grâce son hôte ainsi que le second invité et quitta la pièce.

Modifié par un utilisateur samedi 7 mai 2011 19:54:23(UTC)  | Raison: Non indiquée

« Votre confiance en ces temps de troubles m'honore. C'est avec fierté que j'accepte de prêter main-forte aux enquêteurs. Tant que les idéaux de l' Andoran ne seront pas mis en danger, vous pourrez compter sur moi. »

Lorsque Makbari l'invita à sortir, Marcian répondit simplement.
« Allons, effectivement retrouver Lothian. »
Il n'avait pas besoin de se préparer, il saisit juste son fourreau et y glissa sa lame qu'il avait nettoyée tôt ce matin-là.
Il prévint néanmoins Constance de son absence.

Modifié par un utilisateur dimanche 8 mai 2011 23:34:53(UTC)  | Raison: Non indiquée