« Tu n'as pas tord, si ces gars sont plus des bagarreurs que des filous, ils seront plus dure à convaincre, mais dans un sens plus facile à faire fuir.  »Nadya avait pour la suite des explications, prit quelques images et situations forestière, cela fit sourire le druide. Il saisit un peu mieux ce qui avait du être dis dans la salle du trône. Leur rôle devait être de repérer et de tenter de trouver à chaque fois l’échelon supérieur jusqu'à trouver le mal dominant, de manière à le défier lui, sans avoir perdu de force avant !!

« Dans ce cas c'est peut être bon qu'ils tombent dans ce piège, on va juste tenter qu'ils n'y perdent pas trop de plume. Mais pour le moment nous avons en bas presque l'extrémité de l'arbre, cela vaut peut être le coup de les laisser faire de manière à voir leur tactique, après leur embuscade et leur tentative d'intimidation, de rackette ou autre, on aidera Fredrigo et les autres à les mettre en fuite. Vaut mieux qu'on voit comment ils agissent, maintenant, et non pas quand ils sortiront les branches les plus solides.  »

Ferréol se retint de rire à la demande de faire apparaître un troupeau de cochon sauvage, puis lui répondit, « non ils ne viennent pas directement des bois, quoi qu'ils y soient arrachés tout de même !! Et ils apparaitront, à l'endroit que je désigne !! Mais pour répondre également à cette question, ce sont des faveurs que nos croyances nous accordes, et elles ne sont pas infini, il faut également les utiliser et déranger les dieux à bonne escient. J'ai un peu peur que de créer une boule de feu soit un peu démesuré !! Mais ne t'inquiète pas s'ils sont vraiment en difficulté, je serais quoi faire !!

Mais regarde, leur discussion prend fin allons nous poster pour avoir une vue sur toute la zone !! Et pour le moment n'intervenons pas, voyons de quoi son capable ces cagoulés !! Et restons ensemble pour ne rien raté, j'ai peur que si nous, nous nous séparons, on rate un détail pensant que l'autre regarde !! Un regardera leur rencontre, l'autre regardera les alentours au sol et le dernier regardera les alentours sur les toits !! »

Le sort en était jeté. Frédrigo et ses compagnons s’avancèrent dans la rue. Sur leur gauche, un grand mur d’enceinte faisait le tour d’un grand bâtiment avec cour intérieure et probablement quelques dépendances que le mur ne permettait pas de voir depuis la rue. Plusieurs postes de guets percés de meurtrières surplombaient le mur et permettaient d’avoir un contrôle visuel surtout en direction des quais mais aussi sur les rues adjacentes. D’après la maquette du château et les explications de Nadya, il s’agissait du Bastion du Guet. Le bâtiment fortifié abritait d’ordinaire les soldats du Guet, une cinquantaine d’après les dires, mais aujourd’hui les plus aguerris étaient partis avec le baron au front et il ne restait qu’une poignée de soldats vétérans d’un passé plus vigoureux et qui étaient réfugiés la nuit à la barbacane de la Porte Nord. Le jour, ils formaient de petites patrouilles guère impressionnantes de 3 individus qui faisaient plus acte de présence que de persuasion.

Sur leur gauche, plusieurs maisons et petits commerces délimitaient un quartier du vieux Bourg. Les maisons à base de bois et de torchis avaient été renforcées par des soubassement de pierre avec des arcades voutées en moellons formant des passages couverts où quelques étals devaient pouvoir se tenir du temps où le commerce était plutôt bon. Tandis que le trio se dirigeait vers un carrefour, ils entendirent depuis les ombres du passage couvert une voix – « PSSSSSSsst… Hé… PSSSSSSssst… Venez par là l’ami. Je crois que je peux vous aider » – Depuis la rue ensoleillée, il était difficile de distinguer la silhouette qui se tenait dans l’ombre d’un pilier. C’était visiblement un individu de taille moyenne et de faible corpulence, aucune armure ne se découpait sur cette forme, pas d’arme non plus et impossible de voir son visage. La voix, masculine, n’était pas celle d’un vieillard.

Plus haut sur les toits, Nadya faussa compagnie à Ferrèol et Armine. L’ancien coureur des pavés de Bourg était plutôt agité. Il indiqua simplement à Ferrèol – « Il va se passer quelque chose. Les vigiles ont fait passer un message. J’ai juste perçu le – au coup de sifflet – Quelqu’un va donner le signal de l’embuscade. Nadya est partie surveiller la gargote pour tenter de repérer le messager. Je vais me rapprocher du groupe le plus proche pour balancer un ou deux fumigènes si l’occasion se présente et si ça tourne au vinaigre. Je pense qu’ils vont d’abord tenter juste de les impressionner et de gagner leur croûte par la force du nombre et de l’intimidation. Les abrutis notoires aiment bien se la jouer, la vantardise est un vilain défaut » – Cette fois ce fut Armine qui abandonna Ferrèol seul à son sort sur le toit d’observation… Qu’allait faire le jeune druide dans cette jungle urbaine ?

La prêtresse entendit clairement l'appel.
Une vague de stress la traversa.
C'était bien évidemment un piège, et ils allaient forcément devoir prendre des risques mais ça ne la rassurait pas pour autant.

Elle préféra continuer de ne rien dire. De toute façon, elle ne savait pas quoi dire.

Du coup, elle en profita pour observer la rue.




Par rapport au scellé, peut il s'enlever rapidement ? C'est une ficelle qui lie l'arme au fourreau ?

Modifié par un utilisateur vendredi 30 mars 2012 15:10:54(UTC)  | Raison: Non indiquée

Frédrigo exécuta quelques gestes accompagnés de formules incantatoires qu’il voulait quelque peu désordonnés, faisant apparaître un disque bleu pâle devant lui avant de devenir translucide. Même si ceux qui regardaient la scène n’étaient pas des érudits en matière de magie, il était clair que le charmeur de ces dames venait de lancer un sort. Ce à quoi l’homme qui leur avait parlé se renfonça dans la pénombre plutôt que de sortie en plein jour, probablement une réaction instinctive devant un phénomène extraordinaire – « Holà !.. M’sieur l’ marchand est magicien ! Un marchand-magicien ou un magicien-marchand… Ou alors… Un magicien qui se fait passer pour un marchand ? J’ vous aurais bien proposé quelques adresses sûres pour revendre votr’ camelote, c’est qu’ par les temps qui courent, c’est pas facile de trouver acheteur, Bourg est sans l’ sou ! Surtout pour vos bibelots. Les armes et armures c’est pas mon affaire, mais j’aurais pu vous donner aussi quelques adresses… Mais là… C’est qu’y’a une règle vous voyez ? Faut pas traiter avec les magiciens. Ils vous entourloupent avec leurs sorts. Et quand ils ont pas c’ qu’ils veulent, ils vous transforment en crapauds et vous jettent au milieu des rats. Ou alors ils vous balancent un truc qui vous transforme en torche vivante. »

L’homme visiblement ne s’était pas enfui en courant, comme le suggérait ses propos. Après un moment de silence, il reprit plus calmement – « R’marquez il paraît qu’ les magiciens ont les poches pleines. Alors j’ peux faire un effort pour vous renseigner… Mais comme tout service, ça se paye ! Voyez c’ que j’ veux dire ? »

Quelque chose dans la voix de Frédrigo montrait beaucoup d'assurance et sa fermeté marquait une lourde menace à ne pas prendre à la légère. L'homme de l'ombre avait tendu la main comme s'il faisait la mendicité, s'attendant visiblement à ce que quelques pièces tombent dedans. mais visiblement ce ne fut pas le cas et l'homme retira sa main prestement - « Je vois... Vous n'êtes probablement pas plus marchand que moi ! Tout service se paye et vous allez payer ! »

Ne sortant pas du couvert des arcades, il se précipita vers les quais, autrement dit dans la direction opposée au cheminement du groupe. Tandis que les têtes étaient tournées dans cette direction, un cri retentit - « AU VOLEUR ! AU VOLEUR ! A MOI ! ! ! AU VOLEUR ! »

Près de la grande porte menant à l'embarcadère, un quinquagénaire relativement bien habillé était assis par terre, sa veste ouverte et les vêtement quelque peu dépenaillés. Il criait à tout va en montrant du doigt deux enfants entre douze et quatorze ans déguerpir à toute vitesse sans demander leurs restes. Les coureurs étaient pauvrement vêtus et il était facile de penser qu'ils venaient de commettre en plein jour un larcin. Aussitôt les trois soldats du Guet présents près des ports leur donnèrent la chasse. Il fallut quelques instants seulement avant de ne plus entendre les bottes dures marteler le pavé...

Modifié par un utilisateur mardi 3 avril 2012 22:56:01(UTC)  | Raison: Non indiquée

Véolia avait observé la scène avec attention et sur le qui vive.
Et voir les gardes s'éloignaient ne lui plaisait pas. C'était comme une mise en scène où toutes les pièces se mettaient en place.

« Fred, c'est bête à dire, mais tu crois que le guet pourrais nous acheter des armes ?
Je veux dire, directement.
Où on pourrait au moins leur demander des renseignements. On peut imaginer qu'ils seront plus fiable.
J'ai la mauvaise impression que tout Bourg est hostile.

Sinon, on pourra, j’espère, trouvé de l'aide à l'église de Sarenraé, si elle n'est pas abandonnée... »

Tout en parlant, elle continuais d'observer autour d'elle.

Modifié par un utilisateur mercredi 4 avril 2012 03:54:05(UTC)  | Raison: Non indiquée

Ferrèol s’était trouvé un bon poste d’observation, il entendait aussi pratiquement toute la conversation excepté les paroles à dite à demi-mots. Mais la discussion vu d’un angle extérieur ne c’était pas très bien passée. Surtout que le gars les avait menacé et c’était aussitôt éclipsé.
Le druide regarda un peu partout de manière à voir l’un de ses deux compagnons, c’était ce genre de personne qu’il fallait suivre !! Il aurait aimé que les trois ne soit encore ensemble. Il tenta de repéré Armines pour lui dire de le suivre !!

Par contre il n’avait pas vu la personne qui avait crié, et tentait maintenant de la voir !! Cela sentait à plein nez la mise en configuration d’un guet-apens bien menez ! Si tout le monde s’y mettait qu’en serait-il de leur aide !!



Si je vois Armines, je lui fais signe d'essayer de suivre la gars qui c'est enfui!

Il se plaça derrière Fedrigo, il n'avait dit mot, mais il était sur que le vol de l'homme sur le quai et le discours de celui caché dans l'ombre faisait partit d'un piège qui les attendait, il frotta par trois fois la chevalière qui représentait un œil et pria tout en touchant Véolia et Fedrigo.

«  Leur arme peuvent être empoissonner, on ne sait jamais. Allons-y!!!  »

Résistance sur nous trois +1 Jds

Ferrèol avait beau se torde le coup, il perdit la trace de l’homme dans l’ombre. Il avait suivit un mouvement jusqu’à environ mi distance entre la position initiale et le bas de la rue puis plus rien, si ce n’était un léger grincement d’huisserie. Après plusieurs secondes, le jeune druide en conclu que l’individu avait probablement ouvert une porte pour disparaître dans une maison.

La retraite précipitée de l’homme de l’ombre avait provoqué quelques mouvements parmi les vigiles. Si la probable mise en scène du vol pour attirer l’attention du Guet ailleurs était la résultante la plus flagrante, Armine et Nadya observèrent aussi les malandrins se mettre en place. Visiblement 2 des 3 groupes se préparaient à intervenir tandis que le troisième, celui juste en dessous d’Armine se cachait davantage au fond de la ruelle. Visiblement aucun d’eux ne sortait d’armes de jet ou à projectiles, seules des armes légères de poing étaient apparentes. Nadya put observer que des vigiles faisaient passer des informations vers la gargote du Fer de Lance, sans doute pour centraliser ou coordonner l’action. Mais quelque chose clochait dans leur attitude, le dernier coureur qui servait de relais près de l’entrée de la ruelle, adressait ses signes vers le haut et levait les yeux vers les toits sans doute pour attendre une réponse et lorsqu’elle leva les yeux elle aussi, elle remarqua 2 individus accroupis en observation de la ruelle, tout comme Armine le faisait plus haut et tout comme Ferrèol le faisait plus bas. Si Armine était suffisamment prudent et discret pour les apercevoir et faire en sorte de ne pas révéler sa présence sur la route des voleurs, il n’en était pas de même pour Ferrèol. Si sa présence était décelée par les 2 observateurs aériens, ça risquait de compromettre leur action.

Finalement, le trio reprit sa route. Véolia en tête, telle une garde du corps, la main sur son cimeterre, elle remonta la rue après avoir passé le carrefour du Bastion. Derrière, Frédrigo paradait et enfin Erik fermait la marche, la tête toujours enfouie sous sa capuche, laissant planer un aura mystérieux et inquiétant. Il avait touché chacun d’eux par la grâce de Celui-Qui-Voit-Tout, les rendant plus résistants, mais ils savaient aussi tous les trois que c’était vers un traquenard qu’ils se dirigeaient et même s’ils connaissaient le danger, ça n’en restait pas moins une rude épreuve dont ils n’étaient pas certains de tous en sortir. Armine, Nadya et Ferrèol étaient leurs anges gardiens, pourvu qu’ils aient réussi à gagner les toits et qu’en ce moment même ils étaient là quelque part au-dessus de leurs têtes…

Le trio laissa passer quelques ruelles de part et d’autre, puis une rue plus grande et poursuivait sa progression. Soudain et comme ils s’y attendaient, un premier groupe leur barra la route tandis qu’un second groupe leur barrait toute retraite. A chaque fois 5 individus, vêtus simplement mais on pouvait deviner du cuir sous leurs chemises amples et ils tenaient en main des armes de poing légères. La tête cagoulée, une grande cape, il était difficile de déterminer l’âge ou l’origine ethnique, des gros bras sans aucun doute, des petites frappes qui en nombre à 10 contre 3 semblaient sûrs d’eux. Ils n’attaquaient pas, mais il était clair qu’ils n’hésiteraient pas en cas de besoin. Pour le moment ils paraissaient détendus et allaient jouer un peu avant l’exercice. Le premier qui leur faisait face leur parla – « Dites les gars, c’est quand même pas d’ bol ! V’la t’y pas qu’ vous êtes dans notr’ rue là ! C’est qu’c’est privé et qu’ faut payer l’ droit d’ passage hé hé héééé… Allez faites pas les malins. Z’avez d’ quoi payer. J’ veux la bourse aux cailloux et aux bijoux ! Sinon on vous r’fait l’ portrait ! Sauf à la dame, hé hé hééé… On a des projets pour elle, hein les gars ! » – Quelques rires fusèrent parmi les cagoulés.

La MAP. Attention un carreau de la MAP fait 3m (à l'ancienne), donc fiez-vous à la grille.

Par contre il va falloir renseigner Init et Perception

Il avait fuit et personne n'avait été capable de le suivre, mais au moins le jeune druide avait vu l'endroit ou ce dernier avait pu disparaître, ce serait à un autre moment un endroit ou il pourrait venir fouiller. Car c'est ce gars là qui avait déclenché le hostilité, donc ce ne devait pas être un simple pion !!

Mais pendant ce temps le groupe de compagnons avait continué leur progression et lui qui voulait essayer de rester à courte distance pour entendre tout ce qui pouvait ce passer ! Il était maintenant trop tard et déjà ils se faisaient barrer la voie par un des groupes de cagoulés. La probable discussion qui s'en suivit, ce fit à demi mot ce qui n'arrangea pas Ferrèol !
Malheureusement maintenant il ne restait plus qu'à attendre, la réaction de tout le monde !! Il resta à sa place tapis dans l'ombre !

Modifié par un utilisateur mercredi 11 avril 2012 22:54:46(UTC)  | Raison: Non indiquée