Calhyssie se redressa, reprenant une posture détendue. Ce fut même trop rapide à son gout. Le druide était déjà en train de soigner l'un des leurs pour interrogatoire, elle alla donc fouiller le bandit proche d'elle et son comparse en bas de la palissade.

« J'te laisse l'soin de l'cogner pou' qui parle. La tchatche, c'pas mon rayon », d'elle par dessus son épaule à l'adresse de son compagnon Ulfe. « Moi j'vais récup' mes flèches et plus si affinité. »

Elle repoussa le cadavre avec sa botte et fouilla les poches du premier salopiot.

Modifié par un utilisateur mardi 26 juin 2012 11:06:41(UTC)  | Raison: Non indiquée

Après avoir fouiller les bandits et vu que le druide allez s'occuper des chevaux, Calhyssie donna un coup de main à son compagnon prêtre en ligotant leurs prisonnier tendit qu'il les stabilisé.
« V'la, y'boug'ront pas sitot ces salopards », fit-elle en finissant le dernier nœud. « On s'attaque à l’interrogatoire?  »Demanda t-elle, en tirant sur sa mitaine de manière à s'étirer les doigts.«  On leur d'mande quoi? »

Amargein regarde les bandits un à un, les dévisageant longuement.

« Pour ma part, je considère, comme prévu dans la charte, qu'il convient de faire appliquer une justice sévère qui est à construire.

Celui qui les a menés jusqu'ici, volant et effrayant d'honnêtes personnes, refusant de se rendre face à l'adversité, et prêt à mettre le feu au relais, celui-là doit être pendu dans la journée !!

Si l'ensemble de ses quatre compagnons ne se repentent pas, en reniant leur passé, jurant d'abandonner leurs armes et de quitter le territoire en signant un document qui atteste leur engagement, l'un au sort, même si celui désigné s'est repenti, devra subir le même châtiment.

Le châtiment sera également appliqué si ces malandrins refusent de dévoiler qui est leur chef, où se cache leur repaire, et de combien de forces dispose encore leur groupe.
Il seront bien évidemment interrogés séparément, afin de pouvoir recouper les informations.

C'est mon avis, mais je suis ouvert à vos propositions.

Loin des oreilles de ces brigands !! »

Amargein semblait ferme sur ses propos, et il étudiait les visages des brigands, guettant leur réaction, sauf celle du chef qui, pour lui, était d'ores et déjà condamné.

Voyant les bandit neutralisés, Oleg sorti de sa maison, la mine réjouit. Il se dirigea prestement vers le chef des bandit et lui asséna un coup de pied dans le ventre. et lui hurla dessus toute la haine et la peur qu'il avait accumulé ces derniers temps.

« Alors fils de pute, on fait moins le malin maintenant !
Tu vas voir ce qu'y t'attend.
Tu vas crever comme une charogne et je vais pendre ton cadavre sur le mur d'enceinte pour qu'il se fasse bouffer par les corbeaux et que tes copains voient ce qu'on leur réserve s'ils viennent m'emmerder ! »

Puis Oleg s'éloigna fit quelques pas pour se calmer. Ils se retourna vers les compagnons qui venaient de défaire les bandits.

« Merci mes amis pour les avoir capturer. Nous vous serons éternellement reconnaissant de nous avoir aidé !
Vous n'avez pas de blessé ? Avez-vous retrouvé sur eux l'alliance de Svetlana ? »

Svetlana sortie à son tour de la maison mais resta sur le perron. Elle éclata en sanglots libérant une tension trop longtemps enfouie. Oleg alla la réconforter en la prenant dans ses bras.

Modifié par un utilisateur mercredi 4 juillet 2012 11:11:21(UTC)  | Raison: Non indiquée

Le prêtre demanda quelques instants de réflexion à ses camarades. Il avait besoin de penser calmement a ce devoir qui leur incombait, et dont il n'avait pas encore pris toute la dimension.

Il revint quelques minutes plus tard vers ses compagnons.

« Mes amis, je comprends que nous devons faire preuve de pragmatisme. Et malgré tout l'idéalisme dont je peux faire preuve de temps à autres, je dois bien reconnaître que nous ne sommes pas encore en mesure de mettre en place une justice subtile et nuancée. »

Il proposa à ses amis de faire un tour en dehors du comptoir d'Oleg, le temps de discuter un peu.

« Nous devons aujourd'hui trouver un moyen efficace de rendre justice et j'aimerai insister sur deux points qui me semblent essentiels. Nous ne devrons jamais confondre justice et vengeance. »

Il laissa un peu le silence s'établir, afin que chacun puisse prendre la mesure de sa déclaration.

« En second lieu, la peine est proportionnée à la faute. »

Sans s'en rendre réellement compte, Øle Einar avaient commencé à agir comme si leur charte faisaient d'eux de futurs dirigeants d'une partie des Terres volées. Et il faut croire que la mosaïque des Royaumes Fluviaux, où chaque aventurier ambitieux pouvait façonner un royaume à coup de marteau, exerçait une attraction très forte dans l'esprit du nain.

Ainsi il avait cherché à énoncer deux principes fondamentaux qu'il voulait au cœur de leur justice. S'ils ne dépassaient pas ces gardes-fous, ils se garderaient des errances despotiques ou tyranniques habituelles que les fluviaux ou les galtais rencontraient au quotidien.

« Ceci dit, nous n'avons toujours pas résolu la question de comment rendre concrètement justice. Pour ce faire je propose que nous entendions tour à tour, les victimes, les témoins et les accusés. Après ceci, les victimes peuvent demander une peine. Nous voterons alors entre nous, détenteurs d'une charte, pour déterminer la peine à appliquer en gardant à l'esprit les deux principes que je vous ai proposé précédemment. La pendaison est une option, l'exil, la réparation ou les travaux forcés en sont d'autres. Est-ce que ceci vous convient ? »

Les compagnons rentrèrent à nouveau dans le comptoir.

«  Mais avant toute chose nous devons les interroger. Je propose que nous commencions par un des hommes de mains. Nous pourrons alors lui dire que s'il se montre coopératif, cela sera pris en compte lorsque nous déciderons de leur peine. »

Ce disant, il montrait le bandit qui avait accepté de se rendre avant de faire volte-face dans un second temps.

C'est rassuré par les échanges avec ses compagnons, avec lesquels il y avait quelques divergences de méthode mais rien d'insurmontable, qu'il se posta à l'entrée de la réserve prêt à faire office s'il le bandit venait à se sentir mal des suites de ses blessures.

Il était particulièrement intéressé par les témoignages des uns et la défense des autres afin de comprendre ce qu'il se jouait dans les terres volées.

C'est alors qu'un pensée lui traversa furtivement la conscience :

Par Torag, que nous sommes ignorants! Nous ne connaissons rien à la géographies des lieu et encore moins aux habitants. Il faut absolument que nous en apprenions le plus possible.

Il se concentra à nouveau sur l’interrogatoire qui était en train de se jouer devant ses yeux afin de ne pas perdre un bribe d'information dévoilée, tant par le bandit que par Oleg et sa femme. Ces derniers s'étaient montrés assez secrets jusqu'alors et ils avaient sans doute encore beaucoup de choses à révéler.

Bjorn resta un instant silencieux, soufflé par la vive explosion de voix du petit alchimiste, mais il se reprit bien vite et chassa paisiblement de son esprit cet évènement.

Il se rapprocha de ses compagnons, Øle et Amargein, qui avaient commencé à interroger le chef des bandits. Ours sur ses talons, il espérait que son allure vigoureuse et ses sourcils froncés suffiraient à pousser le ruffian à parler, car pour ce qui était de convaincre par la parole, l'Ulfe restait loin d'être un champion...

Il s'adressa à l'elfe :

« On devrait pouvoir localiser facilement leur camp : ils sont dans une forêt, probablement les Marches de Narl, en bordure d'une rivière ou d'un étang. » Il continua avec un grand sourire carnassier.«  Donc même si celui-ci ne parle pas et qu'on doit le pendre, c'est pas trop grave... »

J'essaie d'aider Amargein à intimider le bandit, si je dépasse 10 je lui donne un bonus de +2.

• Test d'Intimidation : 1d20+1 donne [3] + 1 = 4

Øle Einar avait eu bien du mal à décider du comportement à adopter. Il avait quêter auprès de son dieu un indice ou une direction, mais Torag le laissait libre de décider pour lui.

Prenant en compte l'avenir des terres oubliés, mais également le calvaire vécu par Oleg, sa femme et bien d'autre encore, il n'y avait guère qu'une seule décision à prendre.

« J'attends son témoignage et celui d'Oleg. Si après ceci, nous le reconnaissons coupable des faits de banditisme...il sera exécuté et que Pharasma ait pitié de son âme. Bien sur s'il nous livre des éléments qui nous permettent de remonter jusqu'à ses chefs, nous saurons être plus cléments en lui laissant la vie sauve. »

Il avait parlé d'une voix assurée afin que les bandits conscients l'entendent.

« Mais j'ajouterai, qu'au vu de leur attaque du jour sur le comptoir, il va falloir qu'ils se mettent vite à table pour que je sois enclin à la clémence. »