Le magus eu un reniflement méprisant. Il observa ses compagnons et les volatils d'un œil torve, se doutant que rien de bon ne sortirait si ces satanées bestioles décidaient de faire d'eux leur repas. Et en plus du venin ... Mois qui suis déjà malade comme un chien, manquerait plus que je sois en plus empoisonné. *soupir* Mon royaume pour un bon bain et un bon verre d'alcool.

Modifié par un utilisateur mardi 17 juillet 2012 20:52:14(UTC)  | Raison: Non indiquée

Le groupe continua donc d'avancer, tout en gardant un oeil attentif sur ces oiseaux impressionnants. Seule Sasha semblait les contempler avec le sourire.


« Moi ca me botterait bien d'avoir un piaf comme ceux là! Z'imaginez un peu... si on les prend jeunes, ca doit pouvoir s'élever. »






La marche le long de la page était beaucoup plus facile que dans la jungle à condition de passer la ou le sable était humide et ils purent parcourir une bonne distance en quelques heures. Cependant, à un moment, la plage disparut pour laisser la place à une petite falaise d'une dizaine de mètre et il leur fallut rejoindre l'intérieur de l'ile et marcher en bordure de falaise pour garder un oeil sur la mer. Le retour dans la jungle fut difficile et mit les forces déclinantes du groupe à rude épreuve après cette journée difficile.
Mais cela ne les empêcha pas de remarquer une poupe de navire devant eux. A vrai dire, on ne pouvait guère la manquer car elle dépassait de la falaise de plusieurs mètres, dans une position assez incroyable. Ils s'avancèrent pour la regarder de plus près et virent deux choses : premièrement qu'il s'agissait visiblement d'un navire marchand et deuxièmement que le naufrage du navire avait été tellement violent que celui ci s'était fracassé contre la falaise en pivotant sur sa proue, ce qui expliquait qu'il se retrouve planté sur les récifs, verticalement à la falaise.



« La mer peut être sans pitié parfois. Les malheureux n'ont pas eu notre chance... »

Modifié par un utilisateur dimanche 5 août 2012 13:26:49(UTC)  | Raison: Non indiquée

La jeune rôdeuse regardait avec un sourire l'halfelin gambader à droite à gauche, enviant son insouciance. Elle aurait aimé ressentir la même chose mais sa sérénité à elle n'était qu'apparente. Cette île n'est-elle qu'une succession d'épaves et d'animaux tous plus dangereux les uns que les autres ? Esprits bienfaisants, merci de veiller sur notre peuple pendant que nous sommes prisonnières ici, sur cette île maudite..

Me'amesa ne peut qu'acquiescer tristement aux propos d'Aerys :
« Quand le destin nous convoque, on ne peut que rejoindre nos ancêtres. Je veux bien t'assurer avec une corde si besoin, Djidane. Peut-être trouverons-nous quelque chose d'utile cette fois ? »

Elle regarde le ciel pour évaluer le temps restant avant de devoir monter le camp.

Une tempête, mais c'est île est un véritable enfer. Humm si le bateau est facile d’accès peut-être pourrions nous exploiter ces ressources pour nous fabriquer un abris plus solide qui nous protègera de la tempête à venir.

Le Magus chercha l'endroit idéal pour établir un campement pour se protéger de la pluie à venir. Il recherchait tout particulièrement une anfractuosité, un bosquet serré, un endroit abrité quoi.

Alors qu'elle cherche un endroit propice pour s'abriter de l'orage à venir, Me'amesa aperçoit l'halfelin qui commence déjà à se faufiler dans l'épave, pressé d'explorer, de profiter de sa nouvelle liberté. Cela la fait d'abord sourire, mais elle repense aux orages violents qui peuvent survenir dans la région et rappelle hâtivement Djidane, en tirant sur la corde qu'il avait laissée pendre non loin.
« Hé ! Pas si vite, Djidane ! On va d'abord chercher à protéger le groupe des intempéries ! » crie-t-elle à son adresse, tout en tirant sur la corde, pour faire revenir ce petit singe.

Elle se tourne ensuite vers les rescapés :
«  Je propose de marcher encore une heure, vers ce promontoire aperçu par Pili. Peut-être y apercevrons-nous un abri dans les environs, ou une grotte parmi les rochers ? »

Djidane allait sortir de la pièce où il avait atterri pour commencer son enquête quand l'appel de Me'amesa l'arrêta dans son élan... Le regard du halfelin alla de la corde à la porte et retour à plusieurs reprises, le jeune roublard lutta contre son puissant envi d'explorer l'épave. Après quelques secondes de combats internes, qui lui semblèrent durer une éternité, le petit singe lâcha un léger soupir avant de rengainer, déçu, sa nouvelle arme. L'ancien esclave saisit la corde et remonta non sans jeter un dernier regard vers le navire. L'ascension fut plus difficile que la descente mais il ne mit pas plus de temps qu'à l'aller.

Les autres avaient de quoi s'inquiéter à cause des gros nuages qui arrivaient plus vite qu'il ne l'avait cru au départ. Un profond sentiment d’égoïsme l'envahit: Djidane avait fait passer ses plaisirs avant la sécurité du groupe.
« Je suis désolé... J’espère ne pas avoir trop gâcher de temps avec ma bêtise. »

Il ramassa la corde et se tint prêt à poursuivre.

Le groupe se remit en marche rapidement. La chaleur était étouffante, l'air terriblement lourd. Et il leur fallait monter, couper des lianes, repousser des feuilles et encore monter. Puis ils parvinrent en haut de la côte. Ils n'y voyaient malheureusement pas bien loin car la végétation était aussi dense qu'en bas.



Voyant que certains commençaient à s'assoir pour se reposer après ces effors harrassants, le gnome ne fut pas long à prendre la parole...


« Je ne voudrais pas jouer les rabats joie alors que nous sommes tous heureux d'avoir fini d'en baver dans cette côte mais... je pense que nous n'avons pas le luxe de nous reposer maintenant. Si un orage nous tombe dessus alors que nous n'avons rien pour nous abriter nous risquons gros...Il m'est arrivé plusieurs fois dans mes aventures d'être pris au piège dans des tempêtes tropicales et, croyez moi, je ne dois ma survie qu'à la promptitude de mes réactions, guidées par mes grandes connaissances et mon esprit pratique et efficace! »

Lorsque la rôdeuse posa sa main sur l'épaule du petit homme, le visage de celui-ci tourna au rouge pivoine... C'est vrai qu'il faisait chaud! Néanmoins, les paroles de Me'amesa firent de l'effet sur le jeune roublard qui se remit en marche le cœur léger. Bien que la chaleur était étouffante et que l'air terriblement lourd, le semi-homme ne perdit pas le sourire... Tout comme sa joie de vivre d’ailleurs!

Plein d'énergie, Djidane, armé de son ancienne épée courte, aida à dégager la végétation qui obstruait le passage. Arrivé en haut de la côte il fut quelque peu déçu de la vu, l'halfelin resta silencieux et écouta...

Le roublard esquissa un sourire suite à la réflexion de son ami gnome avant de redevenir sérieux en voyant la Mwangi commencer à fouiller les environs. La tempête approchait et ils faillaient, très vite, construire ou trouver un abri.
« Je vais rester ici pour aider à monter le campement. », se tournant vers Gelik, « Votre expérience et vos conseils nous seront très utile, acceptez vous de nous aider? »

« Sinon, personne est apte à poser des pièges ou alarmes autour du camp? »

Suite à cela, Djidane chercha le meilleur endroit pour monter un campement qui va subir un orage tropicale.

Modifié par un utilisateur jeudi 16 août 2012 14:05:34(UTC)  | Raison: Non indiquée

Les paroles de Me'amesa sortirent Aréodus de sa léthargie. Enfin un peu d'action, quoi de mieux qu'une bonne chasse pour réveiller son âme et se sentir vivant, à défaut d'un bon combat.

Arrachant sans effort apparent sa hache de bataille d'un tronc, Aérodus héle la rodeuse d'une voix douce.

« Me'amesa ? vos connaissances de la traque et de la chasse dépasse les miennes mais je me débrouille bien à l'arc ou même à la lance, je serai bien capable de pourfendre un pourceau si vous me le montrez. Puis-je vous accompagner? l'inactivité me pèse, autant que cette chaleur atroce d’ailleurs. »

Sans attendre la réponse, Aérodus commençe à tailler quelques grands bouts de bois pour en faire des lances improvisées et arrache une liane de bonne taille. Il se rapproche du feu et s'adresse à ses compagnons.

« Jusqu'à maintenant nous n'avons rencontrer que des animaux, mais si nous avons survécu d'autres ont peut être aussi réussi, la solitude et les maladies rendent n'importe qui fou, j'ai déjà vu cela sur les navires... Nous devrions convenir d'un signal d'alerte facile et qui s'entend de loin. Quelqu'un a une idée? »

Aréodus observe longuement chaque membre involontaire de son groupe. Certains ne survivront pas c'est sur, ils ne sont pas assez fort. Je survivrai quoiqu'il se passe... Je le dois.

Modifié par un utilisateur jeudi 16 août 2012 22:54:04(UTC)  | Raison: mise en place du jeton et correction du nom ...

Aréodus écoute Me'amesa et tente bien maladroitement de l'imiter. Pas compliqué qu'elle dit ...
Après quelques essais et très peu de réussite, il faut se rendre à l'évidence, c'est plus facile à dire qu'à faire.

« Hum euh ben ... je resterai près de toi alors, cela sera plus simple.  »

Aréodus n'est pas habitué à l'échec et se pique d'une idée simple mais qui pourrait être utile.

« J'ai une idée, en attendant le départ pour la chasse je vais nous confectionner un filet, cela sera utile si le cours d'eau que nous trouvons est poissonneux. Et puis il faut bien qu'il y ait des avantages à être marin. »

Aréodus commence à tresser les lianes qu'il a récupérer dans la forêt. Il garde une liane assez solide pour faire la longe afin de pouvoir ramener son filet et quelques cailloux serviront à lester le tout.