Harion avait pas très bien dormis mai il se leva et commença comme à son habitude par une petite toilette, puis il alla déjeuner. Il en profita pour demander à Oleg combien il lui devait pour le repa de hier et la chambre et le paya.
Ensuite il alla s’habiller de son armure puis harnacher sont cheval. Ceci lui prenait beaucoup de temps, mais Harion aimait s’occuper d’Al Tair, il y avait beaucoup d’affection entre lui et son cheval et ça se voyait dans les gestes qu’ils avaient l’un pour l’autre.

Une fois prêt, il harnacha sa mule et chargea tout le monde et donna à boire aux deux bêtes.
Ils étaient prêts.
Quand le groupe sortit il salua tout le monde.

Il attendit que quelqu’un décide de la route à suivre. De toute façon il sera vite perdu.

Dit moi combien je dois enlever de ma bourse.
De plus quand Harion voyage il est très attentif aux alentours.

Heureux qu'on lui est proposé une monture, il monta dessus prenant soins de préparer ses affaires, il fît ses adieux à Oleg, sa femme et Kesten «  Nous retrouverons votre fuyard  » dit il à Kesten «  pour ce qui est de votre alliance nous ferons également notre possible madame » puis il attendît que le groupe soit fin prêt..

Levé sensiblement en même temps que ses camarades, dès les premières lueurs de l'aube, Bjorn commença par étirer sa grande carcasse, s'abreuver directement au seau du puits (ainsi qu'Ours et Cheval) et humer la fragrance de terre mouillée de rosée qui le galvanisait autant que le meilleur petit-déjeuner. Il rejoignit ensuite les autres aventuriers, fourrageant des deux mains son épaisse chevelure hirsute, et prépara son paquetage tout en participant aux échanges matinaux. Lorsque la question des chevaux fut évoquée par Øle, il souleva un problème de même ordre le concernant.

« Je marche bien avec mes jambes, mais si vous voulez aller vite je dois monter Cheval. Il est d'accord, mais je n'ai pas de selle pour ça ; j'ai juste une selle de bât pour qu'il porte mes bagages... Je vais devoir en prendre une aux chevaux des bandits, si vous ne vous en servez pas. » Il sortit une bourse en cuir - qu'il avait probablement confectionnée lui-même, vu son aspect - de sous l'armure de peau à peine tannée qu'il quittait rarement, et compta maladroitement les quelques pièces qui s'y trouvaient. « Et... euh... ce ne sera qu'un emprunt, cette selle », ajouta-t-il à l'attention d'Oleg, « je vous la rendrai après. En très bon état. Voilà pour la nuit, mon repas et mes animaux ! » conclut-il avec un faible sourire en glissant les huit piécettes d'argent dans la paume du marchand. L'épaisseur de sa bourse avait sensiblement diminué durant l'échange.

Il remercia le petit gnome de son cadeau, tout en se promettant intérieurement de faire avaler son feu grégeois au premier aventurier assez stupide pour l'utiliser en pleine forêt, et le fourra au plus profond de son sac à dos, enveloppé de tout ce qu'il put trouver comme épaisseur de tissu protectrice. Après avoir murmuré quelques mots rassurants à son cheval il le harnacha, laissant derrière lui son paquetage habituel aux bons soins d'Oleg, et monta dessus d'un mouvement ample.

J'ai donné 8 pa à Oleg et lui ai laissé ma selle de bât et mes 50 kg de nourriture pour cheval (il survivra bien avec de l'herbe pendant quelques temps). J'ai pris une selle d'équitation, ainsi que le feu grégeois de Zat.

Au moment du départ, Bjorn répondit au capitaine Garess : « Entendu, capitaine, Falgrim Sneeg... On s'en souviendra et on essaiera de vous le ramener vivant, si on arrive à mettre la main dessus. »

En l'absence temporaire de Silenttimo, je vais noter cette quête à sa place ; il avait déjà pris note de l'alliance de Svetlana.

Et, lorsque la compagnie fut rassemblée et prête : « Bon, eh bien je crois que les Terres Dérobées nous attendent, et pour de bon, cette fois. Vers la forêt ! » C'est d'un ton plus enjoué que jamais qu'il donna, bien informellement, le signal du départ. Sa grande ombre s'étirant sur sa droite dans la lumière encore rasante du soleil levant, il lança Cheval au trot, son camarade poilu juste à ses côtés courant avec joie dans l'herbe humide alors qu'ils s'éloignaient du comptoir d'Oleg.

Bjorn n'en sait pas plus que les autres sur l'emplacement du camp des bandits, mais il est très content d'aller dans la forêt alors il avance en direction du sud-ouest et de l'hexagone n°9 !

Le midi arrivant, le groupe fit une courte pause. Les montures purent brouter quelques herbes, encore rachitiques en cette sortie d'hiver, pendant que les explorateurs se dégourdissaient les jambes et se rafraichissaient.

Ils partagèrent un petit encas, sans allumer de feu. Ils venaient de se lancer dans cette exploration tant attendue et les cœurs étaient encore vaillants.

Avec un peu de chance, si la piste restait aussi fraiche et visible que depuis le comptoir d'Oleg, ils devraient atteindre l’Épine avant la tombée de la nuit.

Ils repartirent donc assez promptement. Bjorn et Amargein, les plus habitués au bois, avaient pris assez naturellement le rôle d'éclaireurs. Harion, Assar et Øle Einar, plus en retrait, avancaient avec le gros de leur caravane. Ils se devaient de rester discrets, mais le prêtre se rappela de la curiosité non satisfaite, la veille, du jeune Harion. Il s'approcha donc de lui.

« Mon noble ami, hier, vous sembliez prêt à poser milles questions. Peut être que je pourrais répondre à quelques unes d'entre elles pendant que nous cheminons ? »

SI j'ai bien compris, on met 6 heures à aller du centre d'un hexagone à un autre. Après midi, on est donc à la frontière entre le 4 et le 9. Ça veut donc dire que 3 heures après on devrait arriver au centre de l’hexagone 9, là ou se situe à peu près l’Épine. Mais comme on avance en pistant les bandits, à demie vitesse, on mettra donc plutôt 6 heures à arriver dans la zone. Est-ce bon ?

Bjorn avançait avec ses camarades dans l'épaisse forêt, en tête aux côtés d'Amargein, tous leurs sens en éveil. Au départ rebuté par les manières quelque peu hautaines du demi-elfe, il commençait à apprécier le rôdeur et sa science des bois. C'était un allié de taille dans un tel environnement !

Après plusieurs heures à travers la forêt des marches de Narl, le doute n'était plus possible. L'ulfe se retourna sur sa selle et s'adressa à ses compagnons d'un air préoccupé tandis que Cheval avançait au pas.
« Cette forêt... j'aurais dû m'en douter, après l'incident d'hier soir. Elle est ancienne, très ancienne, plus qu'aucun endroit que j'ai eu l'occasion de visiter. Elle a l'air d'entretenir un lien étroit avec le Premier Monde... » Sa voix n'était plus qu'un murmure, comme s'il craignait de déranger quelque puissance à l'affût. Amargein, à côté de lui, acquiesçait gravement. Le géant blond continua. « Il y a des fées par ici, et elles influencent ces bois tout entiers ! »

Bjorn considéra un moment les visages de ses compagnons qui faisaient un effort pour maîtriser leur inquiétude. J'ai peut-être oublié de dire quelque chose... Il enchaîna d'un air plus réjoui, un large sourire illuminant son visage. « Mais, bonne nouvelle ! il n'y a personne dans les environs. Et j'ai enfin retrouvé la trace des bandits. On devrait pouvoir les suivre facilement, ils n'ont pas l'air d'avoir dissimulé leur piste. »

En plus, ces bois sont giboyeux et pleins de plantes comestibles, je nous ai trouvé de quoi tenir ; vous pouvez tous noter 3 jours de rations fraîches dans votre inventaire !

Même Ours était content. Le jeune plantigrade gambadait souvent loin en arrière ou en avant du petit groupe, à l'aise dans son milieu naturel, et avait reniflé la trace d'un grand grizzly qui l'avait intrigué un moment.

Modifié par un modérateur mercredi 10 octobre 2012 10:37:16(UTC)  | Raison: forêt des marches de Narl

Les paroles de Bjorn avait inquiété Assar, aussi il resta sur le qui-vive toute la traversée de la forêt, à la recherche de fée ou autres créatures.
je lance le nombre de fois nécessaire détection de la magie.

• Art de la magie : 1d20+6 donne [4] + 6 = 10

il écouta avec attention les paroles d'Harion, et pour avoir vécu dans les bas fonds d'une grande cité, ne comprenait pas cette histoire de taxe, sous prétexte qu'on est riche, il claqua du bec à plusieurs reprise comme pour se détendre...

C'est le sourire aux lèvres, se caressant la barbe de la main gauche, que le prêtre s'adressa à Harion.

« Ça fait beaucoup pour une seule question. Je vais tacher de répondre, mais cela ne vaut que pour moi bien sûr. »

Faisait une courte pause, tenant ses reines de la main gauche, il sortit un petit marteau comme de ceux que l'on utilise pour finaliser la taille d'une pierre. En y regardant de plus prêt, on pouvait distinguer que le petit marteau d'acier était gravé de nombreuses runes du Dieu de la forge.

« C'est là le symbole de mon dieu, Torag, le père de tous les nains. Je suis ce que les humains appelle un prêtre maçon de Torag bien que pour être exacte je ne suis que compagnon maçon selon la hiérarchie de mon clergé. »

Devinant un peu de perplexité dans les regards de l'humain et du tengu, il précisa son propos.

« Globalement, et pour simplifier, on pourrait dire que tout prêtre de Torag est quelque peu artisan et que chaque artisan nain est quelque peu prêtre de Torag. Pour ma part, je suis maçon, enfin c'est une traduction imparfaite de notre terme nain qui transcrit d'une manière plus exacte signifie "architecte de la pierre et maçon de toutes choses au service de la protection du peuple nain et de ses amis"...Je peux comprendre que l'on simplifie ça en maçon, mais il y a une plus grande porté à ceci. »

Il but une gorgé d'eau puis réajusta son outre sur son accroche de selle.

« C'est une bien trop courte introduction, mais elle permet d'expliquer ma mission, telle que fixée par mon dieu et par ma conscience. Je me dois d'édifier des remparts et protections, au sens métaphorique du terme, pour que les nains et leurs amis... » ajouta-t-il presque dans un second temps « ...puissent vivre en paix et en harmonie. Concrètement, lorsque j'ai su que les Seigneurs des Épées de Restov cherchaient à missionner des explorateurs pour se réapproprier les terres volées, j'y ai vu l'occasion de créer à partir de rien, pensais-je à l’époque, une nouvelle aire de peuplement. Bref faire œuvre de civilisation en colonisant une contrée sauvage. »

Il fût interrompu par les remarques inquiétantes de Bjorn et proposa à Harion de remettre la suite de la discussion à plus tard.

La justice...nous n'avons pas fini d'en parler et de l'imaginer, mais serons nous un jour contents de notre réalisation ?

Il fit signe à l'ulfe de se rapprocher.

« Bjorn, devons-nous nous tenir sur nos gardes ? Toi qui connais ces forêts pour ce qu'elles sont, comment devons nous réagir si une menace se présente ? En premier, on dégaine ou on observe ? Vois-tu, j'aurai bien du mal à distinguer une jolie petite fée toute mignonne sur le point de me changer en arbre, d'une hideuse créature qui cherche juste à me dire bonjour...bref, je vous fait confiance et je suivrais vos instructions à toi et Amargein. »

Bjorn avançait en silence depuis plusieurs minutes déjà, et il ne répondit pas immédiatement lorsque le nain s'adressa à lui, concentré qu'il était sur une sensation étrange. S'ensuivit un silence brisé seulement par le piaffement nerveux de Cheval, et alors l'ulfe fut sûr de lui.

Un craquement ténu, derrière eux, très léger au milieu du murmure incessant de la forêt, mais suffisamment clair pour que l'homme habitué à la nature le perçoive.

Il fit faire volte-face à sa monture en un éclair et plongea son regard acéré dans la pénombre des bois. Il sortit un épieu de son étui et s'adressa à ses compagnons à mi-voix :

« Derrière nous... un homme qui nous suit ! »

Lorsque les compagnons se retournèrent vers lui, visiblement pris de panique, un homme auparavant dissimulé habilement derrière des buissons, s'enfuit en courant en remontant l'épine vers le nord-ouest.
Il était a une trentaine de mètres de la troupe.

Modifié par un utilisateur vendredi 12 octobre 2012 14:57:37(UTC)  | Raison: complément au message

A l’ instant où l’homme prit la fuite, les muscles d’Al Tair se tendirent et une simple pression des genoux d’Harion le fit partir à sa poursuit.

« Arrête toi immédiatement ! » Ordonne Harion d’une voix forte et sans compromis possible.


Le but de l’opération est de l’arrêter même un instant afin que je puisse le ratraper.
Une fois rattrapé (si je le rattrape), s’il se rend je le tiens en respect avec ma lance, si il continue à fuir je le bouscule avec Al Tair, si il se retourne pour attaquer (position agressive et en dernier recoure uniquement) je l’embroche .
Je mets tout car je ne vais pas pouvoir me connecter avant demain soir probablement.

Modifié par un utilisateur vendredi 12 octobre 2012 15:16:11(UTC)  | Raison: Non indiquée