Le vieux Finn mit plus de temps que les autres à émerger. Il était là, affalé sur le sol, en position fœtale, les bras ballants. Bien-sûr, ce n'était pas sa première gueule de bois. Il connaissait intimement les vapeurs enivrantes de celle qui avait longtemps été son amante. Mais il y avait cette fois quelque chose d'étrange, comme si on lui avait enfoncé à maintes reprises une lame incandescente dans le crâne.

Les échanges de ses voisins puis la pénétration de la lumière dans la pièce lui firent prendre peu à peu conscience de la situation. Il était sur un navire. Et on lui avait tout pris. Sa magnifique coiffe ! Ses vêtements flambant neufs ! Son fouet ! Il fallait se rendre à l'évidence, Idriss avait perdu de sa superbe.

"Capitaine Harrigan". Ce nom ne lui disait pas grand chose.

Dans un effort surhumain, le matelot se mit en position assise et regarda les autres. Il avait toujours le regard vague, il se contenta d'observer la scène silencieusement.

Modifié par un utilisateur dimanche 7 octobre 2012 22:39:36(UTC)  | Raison: Non indiquée

Amandine avait encore le cerveau embrumé, elle n'avait donc pas réagi aux différents propos de ses infortunés compagnons de voyage.
Elle pensait qu'elle faisait probablement un mauvais rêve, mais lorsque la porte s'ouvrit, que la lumière envahi la cabine et que l'homme au fouet cracha ses paroles, le réveil d'Amandine devenait total.

Sans regard pour ses compagnons, et surtout pas pour celle qui voulait se la jouer à la dure, Amandine se leva, s'approcha de l'homme au fouet et lui déposa un baiser sur la joue.

Elle prit tout le monde de surprise par son geste et certainement encore plus par ses propos.

Je suis sur un bateau et la journée qui s'annonce belle.
C'est avec un grand sourire qu'Amandine sort de la cale.

Modifié par un utilisateur dimanche 7 octobre 2012 23:06:29(UTC)  | Raison: Non indiquée

A l'approche d'Amandine l'homme leva le fouet et le fit claquer entre elle et lui. Visiblement les choses ne semblaient pas claires... Le défi de certains était réel et l'homme n'aimait pas du tout ça.

Il y eut un petit silence tous se regardèrent et il lança :

« Mais bien sûr et vous voulez un repas et une couche bien chaude ?

Je crois qu'on s'est pas compris. Si vous voulez défiez Maître Scourge votre officier il va vous en cuire...

Ici vous allez vite apprendre à obéir bande de bons à rien ! »

Et le fouet alla fouetter l'air avec une vivacité. C'est sur la première personne qui avait défié l'homme qu'il lécha les cotes de l'ensorceleuse lui arrachant un cri de douleur. Nul doute la marque serait belle pensa la jeune femme...

L'officier était derrière ses hommes qui ricanaient déjà faisant taper les matraques dans leurs mains.

« C'est plus clair maintenant ou vous voulez que je donne l'ordre qu'on vous donne une leçon plus claire !

Maintenant vous allez être bien sages et monter rejoindre les autres le Capitaine Harrigan à horreur d'attendre »



Nausicaä perd 4 pv de dégâts non létaux (récupérés en 4 heures).

Vous pouvez faire un test de profession (marin) ou connaissance (folklor local) pour ceux qui ne l'ont pas fait.

Si jamais vous avez la mauvaise idée de vouloir tenir tête désarmés à 7 hommes dont l'homme au fouet vous pouvez toujours faire un test d'initiative...

Modifié par un utilisateur lundi 8 octobre 2012 07:16:12(UTC)  | Raison: Non indiquée

Le coup de fouet mit fin à l'état de léthargie de Finn. Il se releva d'un bond et s'adressa à ses compagnons d'infortune.

« Faites ce qu'il vous dit, les gars ! Ce troufion suit des ordres. Allons sur le pont. » dit-il d'une voix rauque. Le vieux Finnegan avait une carrure impressionnante, malgré une bedaine qui ne laissait aucun doute quant à son hygiène de vie inexistante. Il se retourna vers l'homme au fouet, donnant l'occasion aux autres d'apercevoir pour la première fois l'énorme tête de mort tatouée sur la totalité de son dos.

Il regarda Maître Scourge d'un air de défi et se mit en marche vers l'escalier menant au pont. Il savait que les châtiments corporels étaient communs sur ce genre d'embarcations. Il allait peut-être prendre quelques coups également, mais il fallait imposer un minimum de respect. Ce n'était pas n'importe qui !

Uktaho n'essaya même pas de discuter. Il connaissait ce genre de brute. Les attaques frontales ne donnaient jamais rien, sauf si elles sont bien préparée. Et pour cela, le temps était nécessaire pour apprendre à connaitre son nouvel environnement. Bien sur, il pouvait la jouer comme la première fois, un plongeon et tout droit pendant des heures, mais le barbare voulait essayer dans un premier temps de voir si les autres souhaitaient la même chose que lui.

Il allait falloir observer et tout maitriser sur ce rafiot. Localiser leurs affaires, évaluer chaque personne à bord...

« Je suppose qu'on ne va pas être des marins ordinaires. Ce bateau doit avoir des activités commerciales non déclarées... »


Le nouveau moussaillon du ... du il ne savait toujours pas quoi suivit les autres vers le pont principal. Dès son arrivée à l'air "libre" il jeta un regard circulaire à tout le pont et au décors maritime, cherchant à savoir vers où il pouvait se trouver, en se disant que le navire n'avait navigué que quelques heures pendant leur coma.

• jet de profession marin : 1d20+3 donne [13] + 3 = 16

Modifié par un utilisateur lundi 8 octobre 2012 16:58:16(UTC)  | Raison: Non indiquée

Maître Scourge paru surpris l'espace d'une seconde par la menace d'Idriss mais la seconde suivante il prit un air mauvais qui contrastait avec son sourire narquois d'avant...

C'est sous bonne garde de trois pirates devant et maître Scourge et trois pirates derrière que le groupe fut conduit sur le pont principal.

Le soleil avait déjà bien entamé sa première moitié de course journalière. Ses rayons frappaient l'océan se brisant en mille éclats lumineux éblouissants sur l'étendue bleutée. L'air était d'une odeur saline et sentait aussi fort...la sueur. Tout autour d'eux il n'y avait qu'eau et seul une petite tâche ocre à l'opposé de la direction du navire indiquait une terre qui finissait de le perdre à l'horizon.

Les voiles du navire gonflées par le vent étaient grises, rapiécées à plusieurs reprises preuves de navires ayant une longue vie derrière eux. Le grincement régulier et caractéristique du bois d'un navire donnait à ceux qui avaient eut à servir à bord de bateaux ce sentiment de liberté...enfin liberté tout était relatif quand on se réveillait à bord d'un navire enrôlé de force...

Près du grand mât pendait une horloge solaire macabre : son contour représentait des asticots se frayant un passage hors des entrailles de baleines. Au dessus de l'objet se tenait une petite cloche. Le pont devait contenir une douzaine de gaillards chacun bien différent de l'autre ; auteurs de l'odeur de sueur et parmi eux se trouvaient même quelques femmes. Quatre étaient à l'écart du reste de l'équipage et c'est la place qui fut désignée au groupe qui venait de se réveiller. Tout ce beau monde regardait en direction du pont arrière surélevé de 4,5 mètres où se trouvait la barre une magnifique œuvre d'art . De ce que pouvait voir les captifs la barre était magnifique : dix rayons sur lesquels était incrusté de l'argent. Ils finissaient en poignées sculptées représentant des krakens.

Une cage se balançait à un mètre du sol non loin de l'instrument de navigation. Celle-ci contenait le cadavre d'un homme desséché par le soleil et sur le toit de fer un perroquet à moitié déplumé se tenait perché.

Sur le château où se trouvait la barre se trouvaient également deux hommes.






Le premier humain paraissait jeune, la vingtaine certainement. Il était petit, chauve excepté une fine queue de cheval d'un noir encre et une petite barbe étroite taillée à la perfection. Il portait un long manteau violet aux boutons de nacre et il brillait des bottes jusqu'au sommet de son crâne. Un sabre d'abordage et un martinet connu sous le nom de chat à neuf queues pendaient à sa ceinture. Il était très fin à la limite de la maigreur, d'un air sec si son visage était déformé par une sorte de grimace constante.

Tous ceux qui avaient servis comme marin reconnurent là le second du capitaine.







L'autre homme qui tenait la barre était son contraire : il était massif, égalait presque la taille d'un géant et sa peau était celle du cacao. Ce garundais chauve, borgne avait une longue barbe tressée dans des anneaux d'or. Nul doute le capitaine. Il portait à sa ceinture une épée courte finement ouvragée ainsi qu'une hache de lancer de belle facture. Une armure de cuir cloutée du genre que personne n'avait vu de sa vie finissait d'habiller l'homme.

Une fois que le groupe fut arrivé il prit la parole parlant d'une voix froide, autoritaire et qui forçait à tous le plus grand des respects en même temps qu'une forme de peur :

« Heureux que vous nous rejoignez enfin ! Bienvenue à bord de l'Absinthe !

Mes remerciements aux volontaires qui rejoignent mon équipage aujourd'hui. Je suis Barnabas Harrigan. Ça sera capitaine Barnabas Harrigan pour vous bien que vous aurez jamais besoin de m'adresser la parole.

J'ai qu'une seule règle : ne me parlez pas. J'aime parler mais j'aime pas entendre les autres parler. Suivez cette règle et nous nous entendrons bien. »

Puis laissant une petite seconde de blanc laissant penser que le capitaine venait de terminer son discours il reprit :

« Ah oui, une dernière chose : même avec vous les nouvelles recrues, nous sommes encore en infériorité numérique sur l'Absinthe et je cherche à garder l'équipage que j'ai. Ça sera la "Grande Cale" pour quiconque tue quelqu'un à bord.

Monsieur Plugg ! Vous seriez bien bon de faire de ces terriens des pirates. Ça m'évitera de les mettre dans l'étuve pour une année pour en faire le jour d'après des pâtés. »

A la fin de son petit discours le capitaine quitta le château pour entrer par une des deux portes sous celui-ci vous laissant aux mains de Monsieur Plugg...

Nausicaä, Uktaho : savent que le Capitaine Harrigan est un Capitaine Libre reconnu et réputé dans les Entraves. Il est du genre pas tendre ni patient et hésite pas à tuer ceux qui le défi...à ce qu'on dit.

Nausicaä, Uktaho : La Grande Cale : est une des nombreuses punitions existantes sur les navires pirates mais de loin une des pires avec la planche. Elle consiste à attacher un matelot ayant déplu fortement à la hiérarchie à une corde tendue que l'on fait passer une ou plusieurs fois sous la longueur du navire. On le jette à l'eau et on tire la corde pour faire racler l'homme contre la coque du navire. Rien de terrible si ce n'est que les coques des rafiot sont toujours pleines de coquillages plus ou moins coupants comme des lames de rasoirs... En plus de boire éventuellement la tasse. Généralement cette sanction se solde par la mort de l'intéressé...

Modifié par un utilisateur lundi 8 octobre 2012 18:47:24(UTC)  | Raison: Non indiquée

Eh bien on va dire pas de chance !

Uktaho savait que ce gars là était un des capitaines les moins souples des Entraves. Ca promettait des moments sympathiques. Il se doutait que le Plugg devait être une sale crevure pour pouvoir tenir le rôle de second dans l'ombre du Harrigan. Idem pour le Scourge.

« Et c'est partie pour un peu de sport ! »

Le barbare se mis à monter avec aisance mais sans forcer en entonnant un air pirate.

« Le roi et ses pairs
Ont enfermé la reine,
A bord d'un bateau de plomb.
Nous naviguerons, et par ses pouvoirs
Moi et mes frères vogueront.

Yo ho sur l'heure
Hissons nos couleurs.
Hissez ho, l'âme des pirates
Jamais ne mourra.
Yo ho quand sonne l'heure
Hissons nos couleurs.
Hissez ho, l'âme des pirates
Jamais ne mourra.

Il y a les morts il y a les vivants,
D'autre voguent sur les flots
Grâce au clé de la cage
Il faut payer le diable
Et prier pour la forme

Yo ho sur l'heure
Hissons nos couleurs.
Hissez ho, l'âme des pirates
Jamais ne mourra.
Yo ho quand sonne l'heure
Hissons nos couleurs.
Hissez ho, l'âme des pirates
Jamais ne mourra.

Les morts ne peuvent pas faire voile vers les mystères
Du funèbre océan.
On nous sonne, et soyons forts,
Et rentrons au port.

Yo ho sur l'heure
Hissons nos couleurs.
Hissez ho, l'âme des pirates
Jamais ne mourra.
Yo ho quand sonne l'heure
Hissons nos couleurs.
Hissez ho, l'âme des pirates
Jamais ne mourra.

Yo ho quand sonne l'heure
Hissons nos couleurs.
Hissez ho, l'âme des pirates
Jamais ne mourra. »

Puis, après avoir atteint la moitié de la hauteur nécessaire, il fit une pause pour regarder faire les autres.

• Grimper (DD10) : 1d20+8 donne [1] + 8 = 9
• Grimper (DD10) : 1d20+8 donne [2] + 8 = 10
• Grimper (DD10) : 1d20+8 donne [14] + 8 = 22
• Grimper (DD10) : 1d20+8 donne [8] + 8 = 16
• Grimper à cause du raté (DD10) : 1d20+8 donne [2] + 8 = 10

Remarque, pour tomber, il faut rater de 5, ce que je ne peux pas !

Modifié par un utilisateur lundi 8 octobre 2012 20:01:36(UTC)  | Raison: Non indiquée

Nausicaä écouta sans mot dire les discours du capitaine et de Plugg. La mer ne m'a pas sourit ces derniers jours. Mais je suis encore vivante, et en cela, je m'estime heureuse.
Se plantant devant le grand mât avec ses compagnons d'infortune, la demi-elfe tourna la tête en direction des membres d'équipage.

« D'un ton de défi.Vous êtes venus vous régaler du spectacle ? »

Les côtes encore douloureuse, elle ne se sentait pas capable de grimper au mât. Elle s'y essaya tout de même, n'en n'ayant aucune envie.

• Escalade (1) : 1d20 donne [18] = 18
• Escalade (2) : 1d20 donne [19] = 19
• Escalade (3) : 1d20 donne [10] = 10
• Escalade (4) : 1d20 donne [3] = 3
• Escalade (5) : 1d20 donne [10] = 10
• Escalade (6) : 1d20 donne [9] = 9
• Escalade (7) : 1d20 donne [12] = 12
• Escalade (8) : 1d20 donne [6] = 6

Super, j'me suis cassé la gueule une fois

Modifié par un utilisateur lundi 8 octobre 2012 20:55:05(UTC)  | Raison: Non indiquée

Lorsque Nausicaa lâcha prise, Amandine eu un petit sourire en coin.
Elle n'aimait pas avoir une rivale, à moins de la mettre dans son lit.
Mais dans le même temps, elle ne put retenir un petit cri aigu de peur.
Elle ne souhaitait pas non plus que cette nouvelle aux cheveux bleus se fasse mal.
Et en plus ce serait son tour après.



Les débuts de la grimpette sont difficiles, mais arrivés près du mat c'est la catastrophe complète.

Modifié par un utilisateur lundi 8 octobre 2012 21:59:17(UTC)  | Raison: Non indiquée

Avec une appréhension certaine Sarin observait l'épais mat de bois qui montait vers les cieux. Le gréement devait certainement facile à escalader du moins pour un singe ou un pirate. Mais il n'était aucun des deux.....
Non c'était impossible de grimper à une telle hauteur sans chuter et se briser les os sur le pont du bâtiment...Impossible mais pourtant Sarin n'avait pas le choix.
La plupart des ses compagnons avaient tenté l'escalade même en chantant pour le plus intrépide, un humain puissant charpenté.
Jetant un regard empli de haine en direction de monsieur Plugg < Tu vas me supplier de t'achever le moment venu> Sarin testa la solidité des écoutes et, la peur au ventre, commença une lente escalade vers le sommet....
'Je ne suis pas un singe, pas un singe....' Murmura inlassablement le demi orque en regardant , l'air peu fier, l'océan.

Modifié par un modérateur mardi 9 octobre 2012 07:07:45(UTC)  | Raison: Non indiquée