Le groupe se retrouva de nouveau dans les grandes salles de la Loge de la Lanterne, où on pouvait manger et boire de l'excellente nourritures et du très bon vin.
Le groupe n'avait pas fait quelques pas dans la pièce la plus proche de l'étude d'Amara Li qu'un homme avec un uniforme de cérémonie des Chevaliers de l'ordre de l'Aigle d'Andoran. L'uniforme se composait d'un pardessus bleu clair avec des boutons d'or brillant, des épaulettes dorées en forme d'aigle, et d'un beau, tricorne de feutre noir.
Le bel homme (car il avait un certain charme et il semblait le savoir.) parla fort et confiance, comme si cela ne le dérangeait pas que d'autres personnes que les six Éclaireurs l'entendent.



« Salutations, Eclaireurs! J'ai entendu dire que vous alliez dans les Cairnlands pour une affaire officielle de la Société. Bonne chance à l'extérieur des murs de la ville, bien que je vois en vous d'assez robustes aventuriers. Peut-être pas pour faire un bon chevalier de l'ordre de l'Aigle, mais assez qualifié pour le travail d'un Éclaireurs.
Un mot d'avertissement, cependant, méfiez-vous les amis, des morts-vivants. Ils sont monnaies courantes dans les tas de ruines qui entourent la ville, et vous êtes susceptible d'en rencontrer plus que vous ne le pensez au cours de votre carrière. Les morts-vivants sont plus qu'un péril physique. Être un mort-vivant est la pire forme d'esclavage. Et cela devrait être éradiquée, comme toute servitude, que ce soit à cause de l'aristocratie ou d'un contrôle mental. Être un esclave de sa chair après l'appelle de l'âme de Pharasma est un sort que je ne souhaite pas à mon pire ennemi.
Ainsi, alors que vous sonderez les profondeurs du Donjon d'Asad, n'oubliez pas votre devoir solennel envers tout homme à la fois vivant et mort. Tout morts-vivant que vous rencontrerez en cours de route devra être libéré de leur enveloppe terrestre.
"Si vous prouvez votre attachement à la liberté, les ressources d'Andoran seront à votre disposition dans vos projets futurs." »

Modifié par un utilisateur mardi 4 décembre 2012 09:48:57(UTC)  | Raison: Non indiquée

Lorsque l'officier andoran fit irruption, Ergoh eu l'agréable surprise de constaté que c'était un chevalier de l'ordre de l'aigle.
« Mes respects, Major. Je suis moi même de l'ordre du Dragon et j'ai servi dans l'armée andorane avant de devenir éclaireur. Votre requête est tout à fait louable, nous ferons de notre mieux. » Quoi qu'il pouvait se passer, Ergoh était fier d'avoir rencontré un confrère andoran au sein de la Société.

« Enchanté de faire votre connaissance major, si je peux faire progresser nôtre idéal, alors je le ferai. » répondit Till juste assez fort pour que le groupe et son interlocuteur l'entendent.
Puis en ce rapprochant de nicklod et à voix plus basse et il rajouta «  Allons monsieur Vassiliy, ce n'est pas parce que nos nation sont ennemies qu'il faut que nous le soyons aussi, détruire quelque mort vivants dans ces ruines ne bénéficiera qu'aux habitants locaux, et aux repos de l'âme de ces monstres, si tant est que leurs âmes résident encore en leurs corps morts... »

Colson Maldris fit aussi plutôt bonne impression à Belka sans pour autant aller jusqu'à l'enthousiasme de certains de ses compagnons. Si elle partageait son avis sur l'attachement à la liberté, elle était d'un avis contraire sur l'esclavage. Pour elle, ce n'était pas une abomination comme il semblait le dire mais une situation qui pouvait être évitée. Il suffisait de se battre. Ou de mourir. Et ceux qui finissaient comme esclaves l'avait finalement mérité.

Elle se contenta donc de garder le silence et d'attendre que la discussion soit terminée..

Maeeg ne dit mot. Elle n'en pensa pas moins mais se contenta du silence.

Décidément toutes ces factions différent du tout au tout, il me parait un peu prétentieux celui-là. La Liberté ... c'est bien un concept de philosophe ça

La soirée se déroula assez agréablement pour les six Eclaireurs qui eurent de la très bonne nourriture (c'est pas tout les jours le cas) et de l'alcool des plus fins (cela l'est encore moins). La soirée se termina bien tardivement avec un extraordinaire feu d’artifice.
Il était temps pour nos aventuriers de rentrer chez eux, surtout que le lendemain, il faudrait partir tôt. Il avait même encore le temps de faire quelques préparatifs, car à Absalom on pouvait commercer à n'importe quelles heures de la journée et aussi de la nuit.
Ils se préparaient à quitter la Loge de la Lanterne quand un Keleshide les aborda, leur demandant un petit peu de leur temps. Il les fit venir dans un coin calme loin de la foule des personnes qui commençaient à rentrer chez elle. Il parla doucement, presque murmurant, il avait un fort accent Kelish.



« Comme la vélocité du discours d'un djinn, je vais être concis. Je sais où vous allez. La maison Damaq du Qadira réclame les ruines, mais nous sommes disposés à vous permettre d'y accéder, sans problème administratif, pour le prix d'une petite chose, facile à réaliser, au cours de votre aventure. Vous serez bien rémunérés, je vous l'assure, les profits sont le plus gratifiant quand ils sont partagés. Je suppose que les chercheurs de trésors, comme vous, êtes intéressés par une telle proposition? »

Sans attendre de réponse à sa question, il continue. Ses yeux était attentif aux six aventuriers et sa posture restait rigide.

« Les ruines appartiennent au Quadira, c'est pour cela que nous les réclamons, et nous allons défendre notre position, mais il y a certaines choses dans le Donjon d'Asad qui nous intéresse dans les plus bref délais : Des accords commerciaux, il doit y avoir pas mal dans les ruines. Nous vous demandons de nous les retourner, quand vous rentrerez à Absalom, si vous en trouvez. Nous serons en mesure de faire respect ces deals commerciaux avec les signataires même des siècles plus tard.

Le satrape du Quadira - Bey de l'empire Kelesh du Padisha - a beaucoup à offrir à la Société des Éclaireurs, et personnellement, je n'ai aucun scrupule à partager ces ressources avec vous, spécifiquement. Serrons-nous la main pour sceller cet accord? »

Modifié par un utilisateur mercredi 5 décembre 2012 16:21:34(UTC)  | Raison: Non indiquée

Le Tengu savoura pleinement ce savoureux repas, jamais de sa vie il n'avait goûté quelque chose d'aussi bon. Ces mets n'avaient rien à voir avec ce qu'il mangeait d'habitude.
Les discussions allaient bon train et Karasu se présenta comment étant un Tengu un race d'homme corbeau issu du lointain Orient qui au fil des siècles s'étaient répandu à travers Golarion.
Le Tengu expliqua qu'il n’était pas rare que certains moines s'imposent des voeux afin d'atteindre la plénitude et le moment venu Karasu refermerait ses chaines sur ses poignets et chevilles afin de ne jamais oublier que l'esclavage avait été souvent le sort réservé aux noms humains.

Apres la fête.

Ce n'était pas possible, tout ne semblait que politique et manœuvre dans cette gigantesque capitale.
Personne ne semblait pouvoir vous confier une tache dans une pièce hermétique sans que la moitié de Golarion ne soit au courant.
Le Tengu roula un regard débité vers le ciel après avoir entendu la requête du dernier venu.

'Je ne serais mieux dire que mon camarade ici présent, un contrat se doit d'être honoré et le temps ne peut le rendre caduque sauf si cela est prévu dans une clause spécifique du dit contrat.'

Le Tengu d'un regard suspicieux observa les alentours.

'Comment se fait-il que ces ruines attise tant de convoitise et comment se fait-il que tous semblent être au courant de notre mission ?
Au fait, vous dites que votre honorable maison réclame ces ruines donc j'en déduis qu'elles ne vous appartiennent pas. Qui d'autres ces ruines intéressent -ils ?'

Moine mais Tengu avant tout une lueur convoitise s'alluma dans le regard de Karasu.

'Vous parlez de partager des ressources ? Vous nous proposez peu être de financer notre mission à venir ? Toute aide serait le bienvenu !'

Termina le moine d'un ton matois.

Modifié par un utilisateur jeudi 6 décembre 2012 06:07:05(UTC)  | Raison: Non indiquée

Pendant le repas, Belka, que la chaîne du tengu intriguait, n'avait pu s'empêcher de lui demander à quoi elle servait.

Après la fête

C'est le ventre plein et l'esprit embrumé par l'alcool que la kellide tomba sur le Keleshite et immédiatement le côté politique et négociant de l'homme la rebuta. Quand Karasu eut terminé, elle rebondit sur sa dernière question. « C'est vrai ça messire, que nous offrez-vous pour vous ramener ces documents ? » Le ton était sans doute plus direct et moins diplomate que celui du tengu.

Le tengu roula les yeux vers le ciel tout en en soupirant de maniéré exagéré :

'En partant de votre principe toute terre a déjà appartenu à quelqu'un d'autre de par la passé et nombreuses seraient les personnes à pouvoir les revendiquer.'

Karasu montre du doigt Ergoh.

'Mais ne vous en faite pas mon compagnon a prononcé de sages paroles : si vos noms sont implicitement cités dans ces documents commerciaux ils vous reviendront sinon ils appartiendront à ceux qui les trouveront.'

D'un ton plus sec le moine poursuivi.

'Et ne vous méprenez pas nous ne sommes pas des pillards, nous ne profanons pas .... Nous explorons des lieux oubliés de tous pour le compte de la Société des Explorateurs. Maintenant si vous avez fini de nous comparer à de vulgaires pilleurs de tombe nous aimerions prendre congés...'

Modifié par un utilisateur vendredi 7 décembre 2012 20:42:20(UTC)  | Raison: Non indiquée