Après avoir Inspecté la crevasse d'une moue peu convaincue, Algrim emboita le pas à son frère jumeau qui avait ramassé les armes de l'horreur de la forge. En marchant, le moine examina ses derniers d'un regard critique. Il expliqua ensuite à son frangin qu'il pourrait éventuellement s’introduire dans la crevasse mais qu'il pensait qu'elle déboucha à l'étage d'en dessous. Donc, autant passer par le puits !

« Je ne crois pas que l'horreur de la forge serra ravi d'apprendre qu'on lui a prit ses objets. Ils m'ont l'air plus maléfiques qu'autre chose. Mais bon, Snarl en jugera par lui même... C'est lui le spécialiste ! »

• Artisanat (arme) : 1d20+5 donne [14] + 5 = 19

Modifié par un modérateur dimanche 17 novembre 2013 13:55:59(UTC)  | Raison: Non indiquée

Si la chaîne nécessitait l'examen d'un spécialiste en magie, Algrim pouvait déjà en estimé la qualité. Pas de doute pour les deux armes on était bien sur un ouvrage de maître même si les droskariens n'étaient pas toujours réputés pour la finesse de leur ouvrage mais plus par la quantité et la rapidité de production. Les deux objets étaient non seulement forgé dans des matériaux nobles mais avaient eu toute l'attention d'un maître forgeron. Le marteau était même tout en adamantium ce qui en faisait une arme d'exception même si elle n'était peut-être pas magique comme la chaîne qui dégageait une chaleur surnaturelle.

Igor restait sans mot dire comme s'il se rendait compte qu'il avait peut-être commis une bévue et qu'il était maintenant trop tard pour reculer mécaniquement le nain s'apprêtait à abattre sa hachette une fois de plus pour en finir avec la misérable créature ! Si les deux frères voulaient l'arrêter c'était le moment ou jamais car il s'apprêtait à donner le coup de grâce.

Marteau de guerre de maître en adamantium.

Modifié par un utilisateur samedi 9 novembre 2013 09:54:33(UTC)  | Raison: Non indiquée

« Oui, effectivement... Ce nom ressemble étrangement à celui de l’elfe qu'on a trouvé. » C'est alors que ses yeux se mirent à pétiller, Algrim saisit le marteau de l'horreur de la forge que portait son frère pour l'examiner de plus près... Après une revérification de l'arme, il sourit de toutes ses dents :

« Frangin, ce truc là est en adamantium ! C'est... » Le moine fut interrompu par le cris de rage de son jumeau... Suivant son regard, il découvrit Igor avec une hachette ensanglantée et le corps de leur prisonnier à ses pieds. Il a quoi dans la tête cet abruti ? Le nain courut vers le lanceur de sorts pour lui confisquer son arme.

« T'as pas compris qu'on voulait lui poser des questions ? »

Modifié par un modérateur dimanche 17 novembre 2013 13:56:32(UTC)  | Raison: Non indiquée

Durim regarda d'un drôle d'air le magicien. Serrant très fort ses mains sur le manche de son épée, une fugace lumière de rage traversant son regard.

D'une voix à peine contrôlée d'où l'on pouvait sentir une pointe de rage à peine contenue il dit

« Gorum, n'aime pas qu'on achève les ennemis. Finir les inconscient c'est... c'est... L Â C H E. »

Le dégoût avec lequel le barbare avait lâché le dernier mot était clair et sans appel. Igor s'était définitivement aliéné le suivant du dieu de la guerre.

Snarl écoutait distraitement le gamin, à vrai dire. Il voulait essentiellement éloigner le contrecoup psychologique que les terribles expériences qu'il venait de vivre risquaient de déclencher. Une fois là-haut, il examina à nouveau le dispositif de défense adopté par les enfants et Edgrin, et distribua quelques conseils tactiques bien sentis, comme à son habitude. Il voulut donner l'impression que la situation était maîtrisée : le morale compterait pour une bonne part dans leur chance de se remettre de leurs épreuves, de récupérer pour se concentrer sur le voyage du retour. Le prêtre afficha un dernier sourire réconfortant, lâche une dernière parole d'encouragement, avant d'entamer le trajet de retour, dans l'obscurité, cette fois.

Le groupe était loin d'avoir fouillé tout le complexe à cet étage. Mais la vie des enfants était l'objectif principal et le dernier se trouvait plus bas. L'ampleur de la tâche le frappa soudain. Ils devaient descendre encore plus profondément, rencontrer d'autres squameux, sans doute en grand nombre. Peut-être aussi y aurait-il davantage de morts-vivants nains qui habitaient ici autrefois ? Ou leurs fantômes ? Or, il avait bien remarqué les coups que les combattants du groupe encaissaient à chaque nouvelle rencontre. La puissance conférée par son Dieu avait pu les soigner jusqu'à présent, mais lui-même approchait ses limites. La puissance des nains s'effritait.

Snarl secoua brusquement la tête. La rencontre avec l'Horreur de la Forge devait affecter son humeur. À moins que ce ne soit la récente attitude d'Igor ? Snarl commençait à changer d'opinion à son égard. Ne serait-ce qu'en envisageant que ce dernier pouvait éventuellement commencer à éprouver un soupçon de début d'esprit nain. Le coup de hache avait étouffé cette petite étincelle d'espoir. Puis il se rappela les paroles du sorcier. Sa difficulté et sa souffrance d'être différent, d'avoir dû quitter le clan pour trouver sa voix. Igor semblait perdu. Mais le forgeron savait que l'on pouvait rattraper un travail raté, refondre une lame en barre pour la refaçonner. Pas toujours, mais c'était parfois possible. Il était l'ancien de l'équipe, le protecteur. Il assumerait jusqu'au bout sa mission, comme un bourdon résonne dans la brume pour montrer le chemin.

Le prêtre se demanda s'ils auraient le temps de "nettoyer" le complexe, une fois Hollin retrouvé. Il l'espéra. Car selon Snarl, si Torag l'avait conduit jusqu'ici, ce n'était pas uniquement pour les petits humains. Des nains avaient vécu et étaient morts ici, dans la plus grande honte. Sa mission devait être de purger le mal des galeries de cette montagne, donner enfin le repos aux âmes tourmentées de ses congénères fourvoyés par le Sombre Forgeron et rétablir l'honneur perdue de sa race. Il devra peut-être revenir avec une autre équipe, mais il rallumera les forges dans ces montagnes. Les forges de Torag, cette fois.

C'est finalement la tête emplie de rêves de gloire que Snarl retrouva ses compagnons.

Modifié par un modérateur dimanche 17 novembre 2013 13:56:56(UTC)  | Raison: Non indiquée

Igor tourna le regard vers Borodek à l'appel de son nom. Accablé par la culpabilité, il avança. Son regard ne quitta pas le sol et sans même relever les yeux il prit la chaîne dans ses mains... Les doigts tremblants, il fit cliqueter le métal entre ses mains.

A quoi bon ?! Je suis bon à rien !? Cette vérité : "bon à rien"; le frappe de plein fouet comme aurait pu le faire le poing de Borodek ou de n'importe lequel de ses compagnons.

« Par les poux. » La chaîne lui glissa des mains, alors qu'il commençait son incantation. Le métal vint choir au sol, renvoyant à la face de l'ensorceleur la chute qu'il venait de subir. Une chute violente, brutale et incontrôlée. Il venait de perdre son honneur. Lui qui voulait ne plus être nain pour pouvoir apprendre l'art, il se rendit aujourd'hui compte qu'il n'était plus nain. Mais cette situation prenait un tout autre sens que celle qu'il imaginait et les perspectives qu'elle ouvraient n'étaient pas réjouissantes.

Perdu dans ses pensées, il ne s'était pas rendu compte qu'il s'était accroupit pour reprendre la chaîne. De nouveau la chaîne cliqueta dans ses mains tremblantes, mais prenant sur lui il s'écarta et se mit à l'abri des regards accusateur de ses compagnons d'aventures. Soufflant fortement, il se calma et reprit les gestes si longtemps répétés. « Par les pouvoirs ancestraux ! Montre moi ce que tu es ! »

• Art de la magie (pour détection de la magie sur la chaine) : 1d20+11 donne [6] + 11 = 17

Modifié par un modérateur samedi 16 novembre 2013 09:58:29(UTC)  | Raison: Non indiquée

Algrim soupira en entendant le prognostique sur la santé de leur prisonnier draconique. Le moine s'approcha de son frère jumeau pour poser sa main sur son épaule.

« Bon... Concentrons nous sur la suite des évènements. Dès que Snarl sera revenu, nous retournerons au monte charge qui, selon Edgrin doit nous emmener dans un autre complexe souterrain. Là nous chercherons le dernier enfant. »

Une fois que le prêtre de Torag les ait rejoint dans la pièce, le nain à l'immense crête rousse hocha la tête et les mena prudemment jusqu'à leur "ascenseur" qu'il examina soigneusement.

• Discrétion : 1d20+9 donne [9] + 9 = 18

Prend 20 en perception pour examiner le monte-charge.

Modifié par un modérateur samedi 16 novembre 2013 10:05:48(UTC)  | Raison: Non indiquée

« Ça y est, un de plus ramené au bercail ! Alors, tout le monde est prêt pour descendre ? »

Un regard amusé vers Durim révéla qu'il l'avait entendu ronfler par dessus le bruit de sa propre armure. La faculté de son ami à profiter du moindre répit pour se reposer l'étonnerait toujours.

Modifié par un modérateur dimanche 17 novembre 2013 13:57:11(UTC)  | Raison: Non indiquée

Tout les muscles du barbares se mirent en action lorsqu'il écarta la lourde plaque de bronze. Il devînt tout rouge l'espace d'un instant mais n'eut pas de mal à déplacer la gravure sculpture sur bronze représentant le symbole de Droskar, dévoilant un passage secret qui donnait dans un couloir qui partait vers le sud en y regardant de plus prêt. Durim se rendit compte que ce dernier était très long mais après une dizaine de mètres il se scindait en deux, l'un continuant tout droit, l'autre allant sur sa droite. Ce couloir était désert. La poussière présente au sol montrait qu'il n'y avait eu aucun passage hormis des rongeurs de plus ou moins grandes tailles depuis des lustres...

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