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Le magicien avait eut à supporter les déboires de son frère adoptif une partie de la matinée avant qu'il se lasse d'embêter Mandar pour partir en forêt comme il le faisait souvent. Mandar appréhendait encore l'état dans lequel il allait retrouver Bukari...le petit gnome avait l'énergie de dix hommes malgré sa taille ridicule et avait le chic pour faire des bêtises plus ou moins grosses tout en revenant plus sale qu'un porc. Son père l'avait recueillit tout petit était-ce par pitié ou remord de ce qui était arrivé au reste de sa tribu ? Jamais le magicien n'aurait cette réponse. Les réponses c'était sa vie. Chercher la connaissance, être capable de répondre à une infinité de questions. Le savoir était un vaste puit aussi infini qu'étaient les plans lui avait dit un jour son mentor à l'Académie. Les plans rien que ce mot faisait rêver Mandar. Quels savoir et choses pouvaient bien s'y trouver alors qu'il y avait sur Golarion plus d'une vie d'étude et de choses à découvrir ? Mais le savoir n'était pas la seule chose dont raffolait le magicien, il y avait l'étude de la magie. Un art dont peu pouvaient se targuer d'en maîtriser les arcanes. Comme l'avait décelé sa mère Mandar avait des dispositions pour l'étude et sa grande intelligence lui permis de décrocher son diplôme de mage. Mais cela eut un prix : il n'avait pu dire adieu à son père et à son retour précipité le jeune homme se retrouva héritier avec Bukari d'une maison dans un village paisible du Taldor. A Heldren il avait tout le calme nécessaire pour l'étude et l'approfondissement de ses connaissances dans la petite mais très bien fournie bibliothèque de son père. Quelque part Mandar ne pouvait qu'envier la vie de ses parents. Des Éclaireurs parcourant le monde et découvrant tout un tas de choses. Il y avait malgré tout de bonnes choses dans ce village. Il pouvait échanger avec le prêtre et l'alchimiste du village deux personnes riches en savoir. Il appréciait également l'apprenti d'Érastil qui avait pas mal étudié les ouvrages de la bibliothèque que lui permettait de temps à autre Natharen d'emprunter. Le mage vendait de temps à autre des parchemins aux marchands ou nobles de passage. Cela lui permettait de vivre avec Bukari qui lui se contentait de ramener quelques bestioles mortes ou vivantes même si elles étaient mortes la plupart du temps... Lorsque qu'enfin le mage leva la tête des ses divers ouvrages éparpillés sur le petit bureau il constata que le soleil baissait. Il n'avait rien mangé ce midi même pas fait les courses. Il allait devoir manger à l'Argentée ce soir et tenter de retrouver où était son demi-frère... Sauf erreur il te manque sur ta fiche le don écriture de parchemins.Modifié par un utilisateur lundi 18 mars 2013 18:53:25(UTC)
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 Mandar Un gargouillement étrange rappela Mandar à la réalité. Levant les yeux, il s'aperçut que le soleil se couchait et que les bruits qui l'avait arraché à ses chères études était ceux de son ventre criant famine ! C'est à ce moment qu'il se rappela n'avoir rien mangé depuis le matin et qu'il n'avait même,pas eu l'idée d'aller faire les courses... Le travail dans le petit village avait ses avantages mais contrairement à l'Academie il devait se préoccuper lui même de sa nourriture non spirituelle. Sans compté qu'il n'avait pas revu son "demi-frère" depuis,ce matin ! Même s'il le savait plus compétant que lui pour se retrouver en pleine nature il ne pouvait s'empêcher, lorsqu'il y pensait, de se faire du soucis. Il se sentait en partie redevable envers Bukari à cause de son père. Avec difficulté il se leva, non parce qu'il était faible mais plus du fait d'être resté assis toute la journée à sa table de travail. Mandar était relativement grand, près d'un mètre quatre vingt mais à tendance filiforme. Ses études poussée en magie ne l'ayant pas encouragé à pratiquer régulièrement des exercices physiques ! Son visage était avenant et il affichait souvent un sourire affable, fruit de ses pérégrinations à travers le monde. Un sourire bien placé évitait bien des problèmes et ouvrait bien plus de porte que sa magie ou une épée. D'ailleurs, il avait quelques succès auprès des élèves d'origine tianaise qu'il avait côtoyé à l'Academie. Mais pour le moment il aimait bien se faire passer pour le mage ténébreux, ça marchait aussi pas mal avec les filles. Même si ses études passaient avant ces dernières. Il mît sa capeline, capuche bien en place, se saisit de son bâton de marche, qu'il possédait depuis son entrée a l'académie et fait d'un bois du Minkai introuvable en Taldor. Se muni de son lourd grimoire et quitta sa demeure afin d'aller sustenter ses sens terrestres et son estomac gargouillant à l'Argenté.
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Arrivé sur place la magicien fut accueilli par Kale qui était la femme de Ménandre son mari qui était en cuisine. Kale tenait la salle comme s'il s'agissait de sa propre maison. On y avait toujours une place prêt du feu lorsque l'on avait froid avec un bon petit plat de Ménandre. Le mage alla s'assoir il était encore un peu tôt pour manger mais il était affamé. Rapidement Kale vint à sa rencontre. Elle avait déchargé en chemin deux bières à deux des fermiers venus se détendre un peu avant la nuit. « Ben alors Mandar on dirait que tu as encore oublié d'acheter à manger ce soir ? Y a de la venaison de cerf ce soir t'as de la chance ! C'est pas encore prêt par contre je te sers une Trois Diables ou du vin ce soir ? Je vais t'apporter un peu de pain en attendant vu la tête que tu fais ça pourra pas de faire de mal. »La trois diables faisait partie des originalités de l'Hermine d'Argent. C'était une bière brassée par le tenancier lui-même avec du houblon importé du Chéliax. Ménandre avait toujours son marchand qui passait une fois par mois environ le réapprovisionner tout en se rendant dans diverses grandes villes du Taldor. Mandar peut faire un jet de Perception et de Connaissance (Folklore local).Modifié par un utilisateur jeudi 7 mars 2013 07:08:24(UTC)
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Mandar répondit dans un sourire le jeune mage. Il aimait bien cette auberge et le couple qui la tenait. Il appréciait de s'y retrouver avant de manger et d'entendre le bourdonnement des conversations. Cela le changeait agréablement de ses journées studieuses. - Perception : 1d20+1 donne [11] + 1 = 12
- Conn. Local : 1d20+8 donne [18] + 8 = 26
Modifié par un utilisateur mercredi 6 mars 2013 23:54:38(UTC)
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Le magicien fut rapidement servit d'un morceau de pain et de sa bière qu'il commença à grignoter pendant que les odeurs s'échappant de la cuisine finissaient de l'affamer. Pendant ce temps il prêtait l'oreille à ce qu'il se disait dans la taverne. Quelques fermiers se plaignaient de vols de légumes certainement un coup de bandits se cachant dans la forêt. Un autre parlait de ses champs dans lesquels il trouvait qu'il ne faisait pas très chaud. Son collègue se moqua de lui en disant qu'il faisait toujours frais en bord de forêt depuis toujours. Enfin le repas arriva et en même temps que lui apparut Bukari et la druidesse avec qui il partait souvent trainer. La jeune humaine n'était que guère plus propre que Bukari parce qu'elle devait se laver plus souvent mais elle se négligeait clairement. Elle aurait pu être jolie si elle s'en donnait la peine pensa le magicien. « Tiens voilà ton repas Mandar, on dirait bien que tu vas pas manger seul ce soir.
Bonjour, prenez place. Qu'est-ce que je vous sers ? »Déjà l'odeur succulente de la venaison de cerf marinée dans un sauce au vin avec quelques champignons et patates faisait saliver les trois compagnons. Je vous regroupe (Skooma et Dude) sur l'intro de Mandar vu que vous êtes sur le même lieu. Je vous laisse échanger entre vous.
Pensez à décrire à quoi ressemble votre personnage et ce qu'il porte sur lui pour que les autres PJ visualisent à qui ils ont à faire.Modifié par un utilisateur jeudi 7 mars 2013 09:18:31(UTC)
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Aquilone entra dans l'auberge et salua Kale qui servait le demi-frère de Bukari, attablé à quelques pas. « Bonjour Kale, bonjour Mandar. J'avais prévu de manger avec Bukari ce soir, on peut se joindre à vous? »La druidesse s'était tournée vers Mandar et avait un peu hésité avant de lui poser la question de savoir si ils allaient manger ensemble car elle n'était pas coutumière de ce genre de réunions et avait toujours quelques difficultés avec les formules de politesse. Elle portait des vêtements adaptés à la cueillette en forêt avec notamment une veste sans manches en cuir qui était beaucoup trop grande pour elle parce qu'elle avait appartenu à son père. La balade dans les bois n'avait pas amélioré l’emmêlement de sa courte tignasse châtain clair. Mais elle s'était débarbouillé en passant déposer une partie de sa cueillette chez elle, ce qui lui donnait l'air nettement plus présentable que Bukari. Avant que Kale ne reparte vers la cuisine, Aquilone lui montra les denrées rapportées du bois et lui demanda à les échanger contre un bon morceau de viande d'agneau pour le lendemain. Modifié par un utilisateur jeudi 7 mars 2013 20:02:39(UTC)
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Mandar A la table se tenait un humain d'une petite trentaine d'années. Habillé simplement, il n'aurait pas dépareillé chez des bûcherons si ce n'est qu'il n'en avait absolument pas la carrure ! Il était plutôt grand mais du type échalas plutôt qu'armoire à glace. Son visage avenant portait une barbe de quelques jours accentuant l'air de mystère qui planait au dessus de lui qu'adoucissait un sourire communicatif. Ses mains fines mais relativement calleuse étaient tachées d'encre. Le seul élément très distinctif de sa personne était une magnifique bague fait d'une pierre verte sur laquelle était gravé un étrange symbole 木. Déjà perdu dans ses pensées, la réflexion de Kale le tira ces dernières. Il leva la tête et vit son demi-frère accompagnée d'une jeune humaine à l'air "sauvage" qu'il savait être l'amie de la nature par ici. « Mais bien sûr, Aquilone, soie la bienvenu avec Bukari ! La chasse a été bonne ? »
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 Bukari Bukari entra dans l’auberge avec un grand sourire et le visage rayonnant de bonheur. Il était vêtu de sa tenue de page, avec son pourpoint bleu vif et son imposante collerette de dentelle jaune sale autour du cou. Des croutes de terre séchées lui maculaient les bras et le visage. Il allait pieds nus, ses bottines accrochées par les lacets tenues en bandoulière autour du cou, et il avait rabattu la capuche de sa capeline laissant entrevoir son visage d’ébène glabre et son impressionnante tignasse de cheveux crépue et moussue. « BONJOUR » Cria t-il comme si l’auberge était pleine de monde et de brouhaha. Lorsqu’il réalisa que Mandar était là, il lâcha dans un désagréable bruit métallique le coupe-cheval qu’il trainait toujours et il couru vers lui pour lui sauter dans les bras. Malgré ce touchant élan d’amour fraternel, il ne connaissait pas vraiment Mandar. Lorsqu’il était revenu au village, après la mort du vieux professeur, on lui avait dit que ce grand bonhomme était son… « frère. » D’abord sceptique, d’autant que le dit Mandar avait un air de ressemblance avec un petit bout d’homme qu’il avait croisé il y a une vingtaine d’année, et qu’il s’était plu à embêter, le gnome avait finalement décréter qu’il l’aimerait bien. Et quand Bukari aime quelqu’un, il leur saute dans les bras et leur fait des cadeaux. « CADEAU ! » Cria t-il alors tout en tendant une grenouille à trois pattes se tortillant encore mollement dans sa paume… « C’est une bonne grenouille… Très bonne grenouille »Modifié par un modérateur vendredi 8 mars 2013 13:46:10(UTC)
| Raison: Non indiquée | Dude aka Capitaine Ti Krinit Papa, le Grand Neveu Jacobus et l'abominable Bukari |
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La tenancière alla ramasser l'arme pour la mettre au pied du magicien en grondant Bukari comme elle le ferait d'un fils : « Tu te tiens tranquille et tu me salis pas tout ou c'est toi qui fait le ménage demain matin hein ! Va te débarbouiller un peu en cuisine et traine pas ! »Bukari avait l'habitude à chaque fois le couple le nettoyait pour le rendre plus présentable et pour tempérer un peu l’excentrique client. Le gnome les aimait bien finalement et après un rapide passage il pu revenir en salle moins sale. A la druidesse elle prit sa récolte et opina du chef terminant avec un clin d’œil : « Pas de problème on aura du frais pour demain et toi un bon repas chaud ce soir. »Modifié par un utilisateur samedi 9 mars 2013 14:28:41(UTC)
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Mandar Mandar sourit au cadeau de son "demi-frère" et l'accepta avec candeur ainsi que son étreinte. Le laissant aux bons soins de Kale il se retourna vers la jeune fille « Alors Aquilone, je vois que la chasse à été bonne. Bukari s'est bien amusé ? »
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La druidesse s'assit après avoir remercié Kale. « Oui, nous nous sommes bien amusés. Nous avons fait de la cueillette... je laisse la chasse à mon père en général même si je m'y entends plutôt bien moi aussi.
Bukari s'est blessé en défendant son bout de marais, mais il n'y paraît déjà plus. »Aquilone appréciait le fait que Mandar ait rapidement accepté de partager son père avec Bukari. Il est vrai que le magicien n'avait pas grandi au village avec son père mais Aquilone connaissait plus d'une personne que la jalousie aurait pu rendre mauvaise. Dans la suite logique de ses pensées sur l'enfance de Mandar, une question lui vint soudain à l'esprit. Quel âge avait-il? Aurait-il pu être un ami s'il avait vécu ici étant enfant? Il avait apparemment une certaine affinité avec le bois, élément naturel, s'il en est et son caractère semblait s’accommoder facilement des uns et des autres. Peut-être Aquilone aurait-elle pu avoir quelqu'un de son âge avec qui parler si cela avait été le cas. Elle chassa ses pensées et posa directement sa question sans s’embarrasser des convenances. « Au fait Mandar, je me disais que nous avions peut-être environ le même âge? Je crois que vous aviez déjà rendu visite à votre père étant plus jeune mais je ne me rappelle pas de vous à cette époque. »Modifié par un utilisateur samedi 9 mars 2013 14:04:27(UTC)
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Bukari Bukari s’était aussitôt rendu en cuisine pour se débarbouiller. Comme à son habitude, il bondit sur le tabouret de la cuisinière et se trempa vigoureusement les mains et le visage dans la bassine réservée au nettoyage des légumes. Immédiatement, la cuisinière poussa un cri de stupeur et se dirigea en baragouinant un chapelet de jurons vers le petit diablotin. Comme ses ablutions ne faisaient qu’étaler un peu plus la crasse qu’il avait sur les bras et le visage, elle l’attrapa vigoureusement pour le récurer de ses grosses mains… Bukari était aux anges… Ce qui était pour la cuisinière une punition pour apprendre à ce fripon quelques règles élémentaires de correction, était pour le gnome une délicieuse preuve d’affection… Sitôt récuré, Bukari s’attabla et s’attaqua au ragoût qu’on lui avait apporté, qu’il agrémenta d’une poignée de chenilles frétillantes. Après trois cuillerées, il était de nouveau maculé de sauce des coudes au menton. Modifié par un modérateur lundi 11 mars 2013 18:48:05(UTC)
| Raison: Non indiquée | Dude aka Capitaine Ti Krinit Papa, le Grand Neveu Jacobus et l'abominable Bukari |
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Mandar Mandar souria à l'arrivée soudaine de son frère et encore plus à la rapidité avec laquelle il s'était salit ! Il répondit ensuite à la jeune druidesse dont la conversation avais été interrompue par l'arrivée bruyante de Bukari. « Et bien, ma chère Aquilone, nous devons avoir sensiblement le même âge. Je vais avoir 26 ans dans 3 lunes.
J'ai effectivement passé peu de temps auprès de mon père. C'est ma mère qui m'a élevé quand j'étais enfant avant qu'on m'envoit dans la lointaine Tian Xa faire mes études arcaniques. »Il montra son anneau de jade. « Cet anneau m'a été remis par mon Maître comme preuve de mon apprentissage et l'étrange symbole qui y est gravé veux dire "bois" dans leur langue. »
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« Vous avez raison, nous avons à peu près le même âge alors.. »La druidesse, peut habituée à faire la conversation, avait accueilli avec soulagement le retour de Bukari car il lui était plus facile de s'attendrir devant le gnome que de tenir le crachoir, même si Mandar se montrait tout à fait aimable. Après un moment passé à regarder Bukari avec un amusement certain, Aquilone ajouta : « Vous comptez rester longtemps par ici? »Se rendant compte que sa question pouvait sembler un peu rude, elle essaya de mieux expliquer sa pensée, sans vraiment y parvenir. « Enfin, je demande ça comme ça, je sais, ça ne me regarde pas mais...Enfin, je me disais que ça ferait sûrement plaisir à Bukari. Il vous aime bien vous savez? Hein Bukari? »
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Bukari Pour toute réponse, Bukari fit à son demi-frère un large sourire. Un sourire qui en disait long sur l’affection que le petit sauvage lui portait. Le gnome parlait peu, pour ne pas dire pas. Ce n’était pas qu’il ne savait pas le faire. C’est juste qu’il trouvait ça parfaitement inutile dans la plupart des cas. Au village, cela ne dérangeait plus personne depuis longtemps. Ces exclamations enfantines riches de toute une variété d’interjection, dont certaine n’était pas encore rentrée dans les dictionnaires de l’académie des arts et lettres du Taldor, suffisaient souvent à comprendre l’état d’esprit dans lequel il se trouvait. L’extrême mobilité de son visage, ses larges grimaces et un talent tout personnel pour le mime lui permettait de se faire comprendre à coup sur. Il utilisait parfois quelque mot, mais rarement plus d’une demi-douzaine dans la même journée. Certes, il était difficile d’avoir une discussion profonde et sérieuse avec Bukari… Mais soyons sérieux ! Comme parler philosophie avec Bukari ne serait venu à l’esprit de personne de saint d’esprit, personne ne s’en offusquait plus que ça. | Dude aka Capitaine Ti Krinit Papa, le Grand Neveu Jacobus et l'abominable Bukari |
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Mandar Mandar fit un large sourire, à son frère et à la druidesse. « Et bien, je ne sais pas encore. Mon apprentissage du premier cercle est terminé et mon maître m'a demandé de parcourir le monde par mon propre chemin. Celui ci passe définitivement par ici, mais je ne sais pas s'il s'y arrête.
Quoi qu'il en soit, je pense rester encore quelques temps, je dois faire le tris parmi les ouvrages que notre père nous a laissé. »Contrairement à l'idée qu'on pouvait se faire des magiciens, Mandar n'était pas hautain ou condescendant vis à vis de ceux ne maniant pas l'Art. Il aimait prendre son temps et discuter avec les gens qui l'entourait. Amical il l'était assurément, comme le roseau il savait se plier face au vent.
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Aquilone médita un instant la réponse de Mandar en sirotant son verre. Apprentissage du premier cercle? De quoi s'agit-il au juste? C'est un peu comme avoir fait un noviciat dans la prêtrise je suppose. La druidesse ne posa pas la question, un peu gênée de son ignorance. Elle se contenta de dire : « Ah ça, je ne crois pas que ce soit Bukari qui vous dispute la possession de ces ouvrages. »Aquilone parlait certes du gnome à la troisième personne mais elle ne le faisait pas grossièrement comme on parlerait de quelqu'un de présent en s'exprimant comme s'il n'était pas là. Simplement, Bukari était tellement taiseux, que c'était la façon d'Aquilone de le faire participer aux échanges. Le plus souvent, il acquiesçait par une sorte de sourire un peu grimaçant, mais il lui arrivait de manifester d'autres réactions tout aussi bizarres qui ne surprenaient plus du tout Aquilone. « Si tu avais laissé ton père t'apprendre à lire correctement, tu saurais que ces chenilles vont te donner mal au ventre! », ajouta-t-elle à l'attention de son ami avec un sourire bienveillant. Puis, s'adressant de, nouveau à Mandar, elle demanda, piquée d'une curiosité non feinte : « Et comment vous est venue votre affinité avec le bois? J'essaie d'instruire les responsables de la scierie pour qu'ils replantent les arbres coupés lors de l'exploitation de la forêt. Je pratique moi-même une partie des marquages afin que la coupe tienne compte des rythmes de la nature. Et bien que beaucoup semblent comprendre l'importance de la démarche, les bûcherons n'y sont pas forcément attentifs de manière innée. Leur esprit a besoin d'être éveillé à l'importance de cet élément si cher à nos yeux. »Modifié par un utilisateur vendredi 15 mars 2013 22:57:27(UTC)
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 1 utilisateur a remercié Skooma pour l'utilité de ce message.
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Mandar Mandar réfléchit quelques instants à la question de la jeune femme. « La première fois que je suis arrivé au Temple des Éléments, je ne savais pas trop à quoi m'attendre. J'étais perdu, seul dans un monde que je ne comprenais pas encore.
Chaque élève devait choisir un objet qui lui était présenté dans une pièce sombre. Il y avait là une bougie allumée, une dague, un serf-volant, un bol d'eau, une pierre précieuse qui brillait de mille feux et un bout de roseau. Nous pouvions aussi ne rien choisir.
Mais j'ai vu ce morceau de roseau, j'ai sentit la vie qu'il y avait en lui et je me suis dit qu'il était préférable de faire fructifier la vie plutôt que le reste.
Je crois que c'est comme ça que j'ai choisi le bois par rapport aux autres éléments. Ou que ce dernier m'a choisit ! »Mandar s'arrêta pensif, quelques instants puis reprit, le sourire aux lèvres. « D'ailleurs, au grand damne de mon maître, le petit roseau est devenu grand et là ou je l'ai planté se dresse désormais une véritable forêt ... »Modifié par un utilisateur samedi 16 mars 2013 17:06:48(UTC)
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Alors que la conversation commençait à peine à s'engager entre le mage et la druidesse la porte de l'Hermine s'ouvrit. La silhouette massive de Ragnar apparut dissimulant derrière elle Kaban également présent. Les deux hommes s'avancèrent dans la salle commune et Kale vint à eux en les invitant à prendre place. « Et bien vous vous êtes tous donnés rendez-vous ce soir on dirait bien ?
Bonsoir messieurs prenez place y a vos amis près du feu là-bas. Vous voulez prendre un verre ou manger ? »
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Aïe, encore plus de monde. La notion de "beaucoup de monde" pour Aquilone tournait certainement autour de cinq ou six personnes réunies dans le même endroit. D'un autre côté, si la conversation s’essouffle avec Mandar, la présence d'autres personnes permettra de me faire plus discrète sans paraître impolie. Elle s'intéressait réellement à ce que le mage pouvait lui apprendre sur lui-même et sur sa magie sommes-toutes peut-être fort proche de la sienne, mais elle éprouvait en même temps la crainte des silences gênés qui pourraient arriver si elle n'avait plus de questions. Toutes les notions basiques de la vie en société étaient toujours un peu compliquées à mettre en œuvre pour Aquilone, bien que cela ne se remarque pas toujours directement, et provoquaient chez elle un stress non négligeable. Ce qui paraissait à d'autres tout naturel - converser, plaisanter et même savoir quand rester silencieux - prenaient pour elle des dimensions de rite de passage sans cesse renouvelé. Elle se débrouillait bien pour l'instant avec seulement Mandar. Et avec Bukari, ce genre de souci ne se posait pas. Il faudrait à présent composer avec les deux nouveaux arrivants. Elle attendit d'ailleurs qu'ils approchent un peu pour ne pas les saluer de trop loin en ayant l'air de les forcer à se joindre à eux. Modifié par un utilisateur mardi 19 mars 2013 08:56:44(UTC)
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