Fergus passa une nouvelle journée enfermé à étudier les fioles du voile sanglant et la composant des quelques centilitres de sang qu'Abbaër avait prélevé pour lui sur le musicien immunisé à la maladie. Comprenant que celui-ci seul ne pourrait répondre à ses recherches, il demanda à ses compagnons d'essayer de trouver à Korvosa d'autres personnes immunes qui pourraient les faire avancer dans leurs recherches. Cela risquait de prendre plusieurs jours, mais leur ferait gagner un temps précieux... L'idée qu'il avait en tête était de les recevoir et de discuter avec eux pour pouvoir comprendre la source de leur immunité et ainsi d'extraire ou de produire une souche sûre de vaccin.

« Théobald, tu devrais peut-être retourner voir la sœur de Ruan. Si lui est immunisé alors elle aussi. Peut-être que l'histoire de leur famille pourrait nous aider. En passant à la citadelle, je vais interroger Grau. Sa sœur a été malade, nous l'avons soignée, il me semble qu'elle est varisienne non ? Grau et la sœur de Ruan connaissent bien les varisiens, enfin ceux qui sont restés et qui n'ont pas plié bagages. Ils pourront probablement nous aider dans cette enquête de terrain et nous présenter des familles atteintes ou immunisées. Peut-être que leur sang est un mélange ethnique ou qu'il est de pure souche varisienne, à voir. Fergus, quel genre de questions t'intéresse-t-il con,cernant les varisiens ? »

Une fois la réponse obtenue, Kar'Uz fit la tournée préconisée par Abbaër : la revente des pierres précieuses chez Partagemme, lui rappelant qu'il était déjà venu avec le nain à peau dorée et qu'il ne fallait en aucun cas sous-estimer les objets, ils connaissaient leur valeur et ils seraient fort mécontent de se faire avoir. Puis il emporta à la citadelle tous les objets, armes et armures encore en leur possession. Le lieutenant Peverel aurait fort à faire avec tout ça, en plus de la proposition de racheter et refondre les équipements des vierges grises. Au passage il soumit la rapière de maître à l'examen plus particulier et expert du lieutenant afin qu'il en estime la juste valeur et en propose le meilleur prix. Puis il demanda à voir Grau Soldabo, s'il lui était possible de venir à la poissonnerie afin de répondre à quelques questions des alchimistes. Une fois l'accord obtenu et la bourse bien remplie, il finit sa tournée au Temple du District Gris, faisant part à la grande prêtresse la réponse du groupe - « Ils ont décidé de prendre le paiement en or. Cela leur permettra d'acheter les objets nécessaires à la recherche du vaccin et à la lutte contre ceux qui sont encore tapis dans l'ombre et continuent à ourdir de sombres complots. »

Faut-il faire des jets de diplomatie/intimidation/bluff pour les négociations ?

Pendant que Kar'Uz faisait la tournée des échoppes et passait à la Citadelle pour revendre leurs divers biens (Aucun jet à faire, mais les talents de Kar'Uz permettent d'ajouter +5% aux prix de revente des objets hors Citadelle), Kar'Uz repartait vers le district du Centre pour rendre visite à la sœur de Ruan. Le jeune musicien se portait de mieux en mieux maintenant qu'il avait eu l'occasion de se reposer ; il avait même demandé à pouvoir voir sa sœur ou à ce que celle-ci soit amenée près de lui.

Pendant une bonne partie d'une heure, ils discutèrent de tout et de rien, Kar'Uz tentant d'en apprendre le plus possible en fonction des indications relativement vagues fournies par Fergus.

Kar'Uz, quant à lui, repassa par la Cathédrale de Pharasma pour apporter la décision du groupe quant à la récompense promise. L'évêque lui fit dire que la récompense en question serait disponible le lendemain.

(Un test de Diplomatie ou d'Intelligence pour Kar'Uz pour que je puisse continuer)

En début de soirée, Théobald revint à l'ancienne pêcherie pour mettre de l'ordre dans les notes qu'il avait prises pendant la journée. Il établit une sorte de diagramme reliant les familles varisiennes les unes aux autres et différenciant celles qui étaient immunisées au Voile sanglant de celles qui avaient été atteintes. Peu à peu, une chose se fit de plus en plus évidente : les familles immunisées étaient tous apparentées, provenant de divers clans qui semblaient tous descendre d'une racine commune, d'une ancêtre unique.

Théobald avait également pensé à interroger certains des Varisiens à propos de l'étrange "Vorel" qu'Abbaër avait mentionné et qui semblait être le créateur original de la souche de base du Voile Sanglant. Certains, les plus anciens, avaient pu lui dire que le nom de Vorel Foxglove était connu des conteurs de leur clan, qu'il s'agissait d'un Magnimarien ayant vécu plusieurs dizaines d'années plus tôt et ayant épousé l'une des leurs, une certaine Kassanda Miromia. L'histoire qui avait entouré leur mariage était devenue plus une légende qu'autre chose au fil des ans, mais même si les détails étaient incertains, toutes les versions concordaient pour indiquer que le mariage n'avait pas été très heureux et qu'il s'était soldé par un drame atroce, un incendie qui avait ravagé le manoir des Foxglove.

Quelle que soit l'histoire exacte qui s'était déroulée entre Vorel Foxglove, créateur du Voile Sanglant, et son épouse varisienne, Kassanda, il semblait que les descendants du clan de cette dernière avait développé une résistance innée à la maladie. C'était donc là qu'il fallait chercher une solution.

Grâce aux informations ramenées ce jour-là, Fergus et Abbaër allaient pouvoir concentrer sur des échantillons mieux ciblés pour enfin identifier précisément les composantes qui permettaient de combattre le terrible Voile Sanglant.

Les recherches avançaient bon train. D'un côté, l'étude du virus commençait à porter ses fruits, et de l'autre l'enquête menée par Theobald et Kar'Uz avait permis de faire un pas décisif vers la découverte d'un vaccin.

Passant ses journées à son laboratoire, Fergus n'avait même pas pris le temps de s'occuper de lui et de ses propres recherches. Il avait pourtant toujours quelques parchemins à recopier dans son livre de formules, et le grimoire de Rolth avait aussi quelques éléments que l'alchimiste savait pouvoir reproduire, mais toute son énergie était orientée vers la sauvegarde de Korvosa. Une fois que cela serait fait, il pourrait enfin s'intéresser à lui-même.

Au terme d'une journée où aucun des aventuriers n'avait ménagé sa peine le groupe se retrouvait maintenant dans le petit salon qu'ils s'étaient aménagés. Le nain était à la même place qu'il y a quelque mois, regardant par la fenêtre une rue désertée de ses habitants là où il y a peu l'agitation et la révolte régnait allors que le corps de feu Eodred Arabasti deuxième du nom était tout juste froid... Le nain retourna s’asseoir avec les autres sur la table, il avait ouvert le coffre contenant les dernières richesses accumulées... Une fortune pour la plupart des gens du peuple... une fortune pour lui aussi qui avait longtemps vécu dans la misère et qui jusque là n'avait jamais espéré posséder le quart de ce qu'il y avait dans le coffret hormis dans ses rêves d'aventures les plus fous. Il pouvait très bien prendre sa part et partir comme Kolgrom l'avait fait en regagnant Janderhoff ou Horiadoc dans son village natal... Il en avait parfois envie et avait même pensé encore la veille gagner Magnimar sur l'autre côte prétextant d'aller poursuivre l'enquête sur le fameux Vorel. Mais que ce soit ici ou là-bas le nain à la peau cuivré n'avait que pour attache les rues de cette ville où il avait grandi et aussi fous que les varisiens et le shoanti qui composaient son groupe le nain attendrait qu'on le chasse pour quitter Korvosa dépensant au mieux toute cette fortune s'il le fallait pour lutter contre les forces maléfiques qui menaçaient de s'emparer de la ville en détruisant tout ce qui en faisait l'âme !

« Je ne pensais pas que nous trouverions un antidote aussi rapidement et je dois dire que si je n'étais pas entré dans la parfumerie de Lady Lavande pour y trouver Fergus, je serais encore en train de me casser la tête à essayer de trouver la formule idéale... Bon demain nous rejoindrons Arlandeth au temple de Sarenraé pour tester le remède que nous avons élaboré. S'il s'avère efficace il faudra commencer à le produire en grande quantité. Deux options s'offrent à nous soit nous faisons cela nous même ici dans les cuves qui servaient à créer la pisse de solly soit nous envoyons le produit des recherches de notre alchimiste aux temples pour qu'ils s'en chargent. Dans le premier cas cela risque d'être lent, dans le second nous ne contrôleront plus rien ! Je vous propose de couper les poires en deux, les différentes Eglises créent le remède pour ceux qui se présenteront à leurs portes et de notre côté nous le fourniront à Volshyenek pour les gardes et pour qu'il soit acheminé à ceux qui ne peuvent se déplacer.

Si les gens guérissent au bout de quelques jours la quarantaine sera levée et ceux de l'Ile d'Endrin pourront aussi être soignés. »

Modifié par un utilisateur samedi 27 avril 2013 18:00:32(UTC)  | Raison: Non indiquée

Arlandeth avait voulu aider. Il avait cherché à collecter des informations sur les malades mais ceux-ci n'avaient rien voulu ou pu lui apprendre. Peut-être était-ce du à son manque de foi et de confiance en soi. Quelle qu'en fut la raison, il alla chercher le réconfort dans la prière afin de se retrouver et se ressourcer. Investit à nouveau du pouvoir de Sarenraé, il alla retrouver ses compagnons qui, il l'espérait, avaient trouvé un remède.
Il arriva au bau milieu d'une conversation entre Abbër et Kar'Uz. Ceux-ci discutaient du remède et de sa distribution. Le cœur d'Arlandeth n'eut pas le temps de deux battements qu'il prit la parole.

« Le remède est prêt ? C'est vrai ? Mais il faut vite le diffuser, ne pas perdre une minute. Je vais le porter au temple de Sarenraé au plus vite. Nous ferons les premiers essais et pendant ce temps aller en porter aussi vers la Garde afin qu'elle commence les premières distributions. Nous menons une course contre le temps, chaque minute qui passe est une vie de perdue. »

Modifié par un utilisateur dimanche 28 avril 2013 22:59:44(UTC)  | Raison: Non indiquée

Kar'Uz pris instinctivement le ton détaché et neutre considéré comme désintéressé et parfois froid des adeptes de Pharasma - « Je vois parfaitement ce que tu veux dire. Mais l'âme du roi n'est pas la seule à errer entre les deux mondes et celle-ci tout comme les milliers d'âmes des guerriers shoantis ancestraux qui hurlent sur les vestiges de la pyramide sacrée devront rejoindre l'Ossuaire et comparaître devant la Dame des Tombes. Seule Pharasma peut décider le libérer une âme pour ce que tu souhaites faire. Ta requête doit être présentée à la Grande Prêtresse D'Bar au temple du District Gris. Si tu veux je peux t'y emmener et demander audience auprès d'elle. C'est tout ce que je peux faire.

Concernant le remède, nous sommes en partie presque tous d'accord pour le donner aux sarénites pour qu'ils traitent les malades présents dans leur temple. Si les résultats sont encourageants alors le temps de cette observation nous permettra d'en fabriquer une quantité suffisante pour en distribuer aux 3 temples principaux : Sarenraé, Pharasma et Adabar, ainsi qu'à la Garde. Les 3 temples en auront une petite quantité pour commencer ainsi que la recette pour en fabriquer. la Garde en aura une plus grande quantité car ils ne peuvent la fabriquer et nous auront besoin d'eux pour maintenir l'ordre et éviter les émeutes. Cela redorera leur blason par ailleurs. Quant à moi, je crois qu'il est temps de me remettre à la recherche des derniers shoantis de Korvosa. Je voudrais envoyer un message à Mille-Os et poursuivre ma quête personnelle qui me conduira probablement du côté de la grande pyramide et de château-Korvosa.  »

Par leurs divers travaux, les aventuriers avaient pu trouver une remède potentiel au Voile Sanglant. Pour Théobald, l'affaire semblait plus ou moins close : après tout, la fabrication et la distribution de masse de cette cure n'était plus vraiment de son ressort, et l'inquisiteur pensait déjà à la suite, au fait qu'il faudrait tôt ou tard rendre justice, découvrir s'il restait des coupables et leur faire payer leurs attaques contre Korvosa. Et, pour ce faire, il envisageait d'acquérir l'aide d'un allié de poids : le roi Éodred II. Son projet était ambitieux, et sans aucun doute n'allait-il pas connaître de conclusion avant un bon bout de temps. Quoi qu'il en soit, il avait fait part de ses idées à Kar'Uz et à ses autres compagnons, espérant peut-être que l'idée mature au fil du temps…

Dans l'immédiat, il fallait tout d'abord tester le remède puis s'organiser pour qu'il puisse être distribué à la population de Korvosa. Arlandeth emmena trois doses au temple de Sarenrae ; Abbaër et Fergus n'avaient pas eu la possibilité d'en fabriquer plus, par manque de temps et, surtout, par manque de matières premières. La cure nécessitait des mélanges complexes réalisés à partir d'herbes, de poudres exotiques et d'extraits de sang des Varisiens apparemment immunisés… et, s'ils avaient pu se procurer relativement facilement de faibles quantités de toutes ces composantes, il allait en falloir beaucoup plus pour préparer la cure à une plus grande échelle…

En même temps, certains des aventuriers se rendirent à la citadelle Volshyének pour avertir la Maréchale de leur découverte. C'est une Kressida Croft épuisée qu'ils y trouvèrent. La Maréchale ne rentra pas dans les détails, mais elle fit comprendre aux aventuriers que les Vierges Grises lui avaient mené la vie dure ces derniers jours, prétextant que la justice à Korvosa ne pouvait pas être rendue par des milices agissant de leur propre initiative mais que tout devait se faire conformément aux lois en place.

Elle avait précisé « Mais rassurez-vous, même si vous avez pris vous-mêmes l'initiative d'investir l'Hospice, vous ne risquez rien… J'ai bien fait comprendre à la Générale des Vierges Grises que, si vous étiez mis en cause pour avoir agi en-dehors de la loi, il serait nécessaire, pour un procès équitable, que le rôle des Vierges traitresses et des docteurs semeurs de maladies soit exposé au grand jour, ce qui déstabiliserait fortement la Couronne. » En secouant la tête de manière lasse, Kressida avait précisé « Et les Vierges, tout comme le Trône Écarlate, ne désire pas que les détails les plus sordides de cette affaire soient connus de tous. Ainsi, tant que nous restons tous discrets à ce sujet, vous ne risquerez rien. »

« Des bruits se sont déjà répandus ici et là, via les gardes qui se sont rendus sur place : des bruits de couloir disant que c'est grâce à vous que les dévots d'Urgathoa responsables du Voile Rouge ont été défaits. » dit-elle. « J'avoue que je n'ai rien fait pour dissuades mes gardes de parler. Heureusement, grâce à votre discrétion, ils n'ont pas vu les cadavres des Vierges grises et des médecins ; ils vous désigneront donc comme héros mais ne présenteront pas les Vierges ou les médecins comme coupables. »

« Je n'en suis pas encore certaine mais je pense que l'affaire sera présentée sous une forme un peu… altérée. Comme la rumeur a déjà été répandue, vous ne pourrez avoir que le beau rôle. Par contre, il y a de fortes chances pour que toutes les fautes soient reportées sur les dévots d'Urgathoa et que les Vierges et les docteurs soient présentés comme des victimes secondaires. » Kressida Croft soupira. « Je n'aime pas mentir à la population mais, si c'est nécessaire pour conserver l'ordre à Korvosa… c'est un sacrifice que je suis prête à faire. »

La Maréchale fut naturellement fort réjouie de l'annonce de la découverte d'une cure. Une moue ironique se dessina sur son visage lorsqu'elle fit remarquer « Certains pourraient voir là-dedans une ironie bien cinglante : si Korvosa survit au Voile Sanglant, c'est parce qu'elle aura été sauvée par le sang de ces Varisiens qu'elle traite de voleurs et qu'elle cantonne dans des baraquements en-dehors de ses murs… » Elle demanda à être prévenue le plus vite possible de l'efficacité du remède et promit d'entrer en contact avec le temple d'Abadar, qui était sans doute le temple qui disposait d'un grand nombre de contacts potentiellement capables de fournir les matières premières nécessaires à la conception de la cure.

« En attendant, je pense en effet qu'il est plus sage de garder l'existence du remède secrète. Là encore, c'est sans doute un mensonge à la population qui permettra de sauver des vies… en gardant le calme dans les rues jusqu'à ce que nous soyons prêts à faire face à la demande. »

Au soir, Arlandeth revint à la Pêcherie avec la bonne nouvelle : la rémission semblait être extrêmement lente mais la cure avait semblé au moins arrêter l'aggravation des symptômes. Il avait choisi d'administrer la cure à deux patients qui semblaient à deux doigts de la mort, puis il était resté à leur chevet jusqu'au soir. Les horribles pustules sanglants qui recouvraient les visages des deux malades, les mêmes pustules caractéristiques d'où le Voile Sanglant tirait son nom, s'étaient partiellement résorbé. C'était difficile d'être certain à cent pour cent de l'efficacité du remède mais, en tous cas, les premières observations semblaient concluantes.

Le lendemain matin, Arlandeth se rendit à nouveau au temple de Sarenrae pour ausculter les deux malades en question. Les pustules étaient encore bien visibles sur leur visage mais, une fois encore, ils semblaient s'être résorbés partiellement. De plus, les deux patients semblaient respirer plus calmement, et leurs inspirations n'étaient plus accompagnées de sifflements maladifs maintenant. Comme le temps était compté, il fallait considérer cela comme une preuve de l'efficacité du remède.

Après avoir fait porter un message à la Maréchale, pour lui apprendre la bonne nouvelle et lui permettre de lancer tout le processus qui devrait permettre d'acquérir les matières premières nécessaires, Arlandeth retourna à nouveau à la Pêcherie.

Les aventuriers avaient sans aucun doute quelques jours devant eux pour prendre un peu de repos et dépenser leurs récompenses. D'ici quelques jours, grâce à eux, Korvosa se porterait sans aucun doute mieux… telle une patiente sur le point de se réveiller après avoir été ravagée par une maladie et plongée dans un comma chaotique.

Kar'Uz était heureux aussi de l'avancée favorable des travaux sur le remède. Il allait bientôt pouvoir reprendre ses recherches concernant cette ombre sombre qui planait sur la ville et qui avait fait joujou avec toutes ces personnes qu'étaient Andraisin, Devaulus et tant d'autres. Il y avait encore ce "Dragon" qui hantait ses nuits et avoir mis à bas le culte d'Urgathoa, avoir détruit les cuves de Voile Sanglant et avoir trouvé un remède n'étaient pas une victoire totale, mais une bataille gagnée dans cette guerre contre les fléau qui sévissait sur Korvosa. Si la distribution du remède allait passer aux mains des prêtres et de la Garde, il aurait alors plus de temps afin d'observer les réactions et les mouvements bizarres qui permettrait de suspecter d'autres personnes impliquées. Il fallait remonter jusqu'à la mort du roi Théodred et savoir dans quelle mesure la reine était impliquée, volontairement ou pas. Si le Mal enraciné n'était pas totalement éradiqué, comme l'avait dit Théobald, alors un autre complot, une autre organisation, d'autres fléaux et troubles réapparaîtront, ainsi que d'autres morts et âmes égarées...

« Théobald, je comprends parfaitement quelles sont tes attentes concernant ton projet avec cette arme et cette âme. Je ne suis pas maître des âmes, c'est le Corbeau qui me guide vers elles, alors si cela fait partie des desseins de la Dame des Tombes et qu'elle le décide ainsi, le Corbeau m'enverra encore des images cauchemardesques durant mes nuits et alors je saurais comment trouver cette âme et peut-être comment la lier comme tu le souhaites. Pour l'heure, je te dirais que je ne sais absolument pas comment faire. C'est tout ce que je peux dire pour le moment. Chacun ses rituels, inquisiteur de Iomédae ! »

Durant cette nouvelle journée, il profita d'accompagner Abbaër aux divers endroits de la cité pour rechercher les derniers Shoantis de Korvosa, si tant est qu'il y en ait encore...

Modifié par un utilisateur mercredi 1 mai 2013 15:34:57(UTC)  | Raison: Non indiquée