« Vous avez surtout été payé pour faire le sale boulot oui ! » Répondit Mandar en comprenant ce qu'était la pierre bleue.

« Ouvrons cette pièce et délivrons la Dame, c'est pour cela que nous sommes là. »

« Bon, tant pis, il est regrettable que vous ayez jeté mon arme, mais il faut faire avec !

Mandar, je ne vois pas pourquoi tu t'intéresses à cette pierre, car si elle appartient à la fée, ce n'est guère qu'un talisman de médiocre facture ! Bon, sinon, gardons le feu grégeois s'il est efficace contre les fées : si Rhokar dit juste, elles ne vont pas tarder à se manifester. Que chacun d'entre nous en prenne au moins une, voire deux, Bukari ou moi porterons l'excédent !

Pouvez-vous, Mandar, Aquilone ou Kaban, déterminer l'usage de ces parchemins et fioles ? »

Tout en parlant, Ragnar étudiait Rhokar. Que signifiait "une vraie dame" ? N'y avait-il pas encore une perfidie dans ces propos ? Puis, à l'adresse des bandits :

« Messieurs, vous êtes en effet prisonniers ! Nous ne sommes pas ici pour vous juger ou vous condamner, mais bien pour délivrer une jeune femme ! Pourriez-vous nous dire les dangers qui se cachent de l'autre côté du pont, nous parler des fées, leur nombre, leur puissance, les pouvoirs qu'elles utilisent et que vous avez pu observer ?

Pouvez-vous nous confirmer que la femme de la noblesse taldorienne est prisonnière dans cette cave, sous cette trappe ? »

Modifié par un modérateur lundi 3 mars 2014 16:16:18(UTC)  | Raison: Non indiquée

Aquilone éluda une fois de plus la question du soin de Rokhar, plus pour ne pas montrer qu'elle était à court de magie que par malice. Avant de se mettre à identifier les parchemins, elle demanda au nécromancien de quoi il s'agissait, non pour prendre ses réponses pour argent comptant mais simplement en guide de jauge de sa sincérité.



Erreur de synthaxe, la ligne 2 est bien pour le parcho 2.
Désolée de mon RP presqu'inexistant, je rame un peu (beaucoup) avec les travaux de la maison.

Modifié par un utilisateur lundi 3 mars 2014 19:44:18(UTC)  | Raison: Non indiquée

Prendre des trucs qui brillaient ne posait aucun problème de conscience à Bukari... Mais les feux grégeois étaient de loin les plus belles pièces de ce trésor. Tout ce que ne prenait pas les compagnons,il le plaça dans son sac. Qu'il soit trop lourd ne le dérangeait pas. Il aviserait plus tard.

Cela fait, il s'installa aux côtés des prisonniers lorsque Kaban les plaça tous dans la même pièce. Lui aussi était fatigué après tout, et le concept de prisonnier le dépassait un peu. Ils s'étaient battus. Il en avait tué quelques uns. Mais maintenant que les armes étaient rangés tout était pour lui terminé.

La cage de sa petite fée sur les genoux, il commença à deviser avec elle dans son étrange sabir passant du gnome au sylvain melangé avec des mots de taldorien et de Polyglotte. Il ne s'attendait pas a ce que la fée lui réponde. Après tout, il avait l'habitude de parler avec tout ce qui rampait, trottinait ou volait dans son domaine, et même s'il avait un don certain pour parler aux animaux, la plupart ne lui répondaient jamais également.

Modifié par un modérateur mardi 4 mars 2014 09:37:14(UTC)  | Raison: Non indiquée

Ragnar décida d'ouvrir les deux petites fioles.

Il renifla puis y trempa un petit bout de tissu.

« De quoi s'agit-il, Rhokar ?

A qui appartenait l'argent se trouvant dans le coffret que j'ai, pour le moment, placé dans mon sac ? »

Puis, à lui-même autant qu'à ses compagnons.

« En dépit de sa faiblesse, nous pourrions questionner cette fée !? Sans oublier de délivrer la dame. Bukari, pourrais-tu jeter un oeil à la serrure ouvrant cette trappe !? »

Modifié par un modérateur mardi 4 mars 2014 15:00:04(UTC)  | Raison: Non indiquée

Ragnar referma les petites fioles.

« Mais nous sommes conscients que les fées peuvent venir, que vous et vos hommes êtes malades ou blessés !

Cela dit, il nous est également nécessaire de nous reposer, ne serait-ce que parce qu'il nous est impossible de partir maintenant, blessés ou fatigués comme nous le sommes. Ne pensez pas réfléchir pour nous, nous y arrivons très bien.

Bien entendu, pour lutter contre des fées à la nature mauvaise, une alliance temporaire et qui ne me plaît guère peut s'avérer nécessaire, et nous avons cela en considération. Une nuit de repos pour vous également vous permettrais de recouvrer des forces et du pouvoir, en priant l'entité qui sied à vos funestes talents ! »

Puis, se tournant vers le gnome : « Bukari, il semble que cette serrure n'est pas piégée, donc ne prends pas la peine de chercher ! Cependant, crois-tu pouvoir remettre en fonction les pièges qui gardaient ce poste !? »

Modifié par un modérateur mardi 4 mars 2014 15:21:00(UTC)  | Raison: Non indiquée

« Cette "Pierre sans valeur" Ragnar est une pierre précieuse originaire de l'Irisen et n'est accessible que comme monnaie d'échange lors de transaction commerciale. Elle a vaut au moins 100 pièces d'or. » Répondit Mandar.

« Notre mission première c'est de libérer Dame Argentea Malassene et de savoir ce qu'il était advenu des Sentinelles. Bien que la présence des fées et de cet étrange hiver non naturel m'intrigue au plus au point il me semble nécessaire de ne pas perdre de vue nos objectifs.
Une fois la Dame libérée, il nous faut retourner au village rapidement pour la mettre en sécurité. Là, les Sages pourront nous dire quoi faire et prévenir les autorités compétentes pour terminer le travail que nous avons commencé.
Si nous ne voulons pas être des voleurs, alors je suggère que nous emportions tout le matériel trouvé ici et qu'on le rapporte avec nos prisonniers jusqu'au village qui décideront quoi en faire. »

N'ayant aucune confiance dans le mage qui parlait bien trop bien et bien trop tout court Mandar étudia les parchemins et les fioles.

Bukari écoutait d’une Oreille distraite. Il restait fasciné par la petite fée, mais il y avait aussi cette porte.

.

Il s’approcha de la trappe, posa la cage à ses côtés et observa la serrure.

Tout en s’affairant, il continuait de babiller en sylvain et semblait s’entretenir avec la fée.

.

Modifié par un modérateur mercredi 5 mars 2014 09:05:11(UTC)  | Raison: Non indiquée

Le nécromancien répondit à la druidesse pendant que Bukari examinait quand même la serrure : « Trois. »

Elle n'était pas piégée et il lui suffisait juste d'utiliser la grosse clé pour ouvrir. Il remarqua une clé plus petite que les autres. Celle qui correspondait sans nul doute à la cage à oiseaux de la fée. Rhokar recula de quelques pas pour ne pas gêner l'ouverture de la trappe autant que pour garder une distance avec celle-ci.

Modifié par un utilisateur mercredi 5 mars 2014 09:16:14(UTC)  | Raison: Non indiquée

Aquilone ne releva pas la question de Kaban, non par manque de respect mais parce que selon elle, on ne montrait pas ses désaccords devant un ennemi. Si le prêtre voulait disputer la druidesse, elle le laisserait faire plus tard. Etant donné qu'il avait un paquet de doutes à dissiper avant de pouvoir concevoir une échappatoire commune avec leur ennemi, et ce malgré l'urgence, elle laissa Kaban continuer à poser ses questions et attendit patiemment que la conversation revienne sur un plan d'action.

Modifié par un modérateur jeudi 6 mars 2014 08:42:31(UTC)  | Raison: Non indiquée