Pointesable, une petite ville de la Côté Perdue, en Varisie. Ravagée par les évènements de l’Éveil du Seigneur des runes, la ville a presque achevé sa reconstruction, et le quotidien tranquille est revenu.

Pas pour si longtemps que ça apparemment.
La nouvelle avait fait le tour de la ville. Shalelu Andosana, que tous considéraient plus ou moins comme la gardienne et sentinelle de Pointesable, avait rapporté que les gobelins de la tribu Lèchecrapeau avaient mis la main sur un stock de feu d'artifice. Ce rapport avait rapidement été confirmé par l'arrivé d'un groupe de marchand fumant, couverts de brulures et d’ecchymoses, et dépouillés par les gobelins. Malgré leur manque d'expérience avec de tels armes, les gobelins étaient rendus dangereusement téméraires par leur nouvelle puissance de feu.
Le maire de Pointesable envoya une demande d'aide à la garde de Magnimar, mais apparemment, les autorités de la ville n'avaient pas vraiment l'intention de se presser. Par conséquent, la garde de Pointesable, trop peu nombreuse pour pouvoir se débarrasser de la menace, avait remis en place, sous l'influence du shérif Cigüe, une vieille tradition: la prime au gobelin.
10 pièces d'or par oreille de gobelin fraîche, et 300 pièces d'or pour la tête du chef Gutwad.

Malheureusement, la plupart des aventuriers de la région étaient parti tenter leur chance dans des contrées plus riches en mystères et en dangers. Et du coup, personne ne restait pour combattre les gobelins, ou presque. Quelques aventuriers étaient partis vers les marais Souches-salées, mais on était sans nouvelles depuis maintenant 3 jours.
De nouvelles explosions ont été vues du côté des marais, les gobelins préparent sûrement une nouvelle attaque.

Vous êtes capable de vous débrouiller les armes à la main? C'est l'occasion de faire vos preuves! Tous les volontaires sont les bienvenus!

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Vous venez d'arriver à la taverne du Dragon Rouillé.
La journée est déjà bien avancé, et la taverne, loin d'être pleine, est tout de même plutôt bien occupée. Un groupe d'artisan est en train de boire une chope tout en discutant, deux marchands vident un pichet de vins, et trois mercenaires, sans doute des gardes de caravanes, fêtaient leur paye avec une bouteille de brandy du Cheliax.

Les rumeurs vont bon train, et vous en percevez une partie lorsque vous entrez dans la salle bruyante:
« "Il parait que le monstre de la Rivière Tourbeuse a été aperçu de nouveau. Un pêcheur a décrit un animal bipède, grand comme un homme, qui était en train de dévorer les restes d'un gobelin. C'était dans les marais, sur la piste des pêcheurs."
"On m'a dit que les gobelins ont appris comment fabriquer les fusées eux mêmes! Ils vont mettre Pointesable à feux et à sang!"
"Les fermiers du bois d'Egan ont trouvé des empreintes. On dirait que le Diable de Pointesable est ressorti de sa tanière! Ne traînez pas trop tard le soir, ça peut être dangereux." »

Vous trouvez une table libre, et à ce moment, votre amie Ameiko, accessoirement tenancière du Dragon Rouillé, vous interpelle:



« "Salut à toi! Qu'est ce que je te sers?" »

Sans attendre de réponse, elle poursuit:
« "Il parait que les gobelins préparent un gros coup. Ça me rappelle quand je courais les route. Je me demande si de jeunes aventuriers oseront se lancer?" »
Elle ponctua cette dernière remarque d'un clin d’œil.

Modifié par un utilisateur mardi 9 avril 2013 13:00:20(UTC)  | Raison: Non indiquée

« Ah, bonjour Ameiko! Tu vois, je m'ennuie tellement de toi que je viens au Dragon Rouillé même lorsque je suis en congé » lui répond Inari avec un grand sourire.

«  Bien heureuse de te voir de bonne humeur. C'est quoi cette histoire de monstres encore? Des traces de pas? »

Elle regarde son amie avec septicisme, l'air de se dire que ce sont propablement de simples rumeurs.

« Et ces maudits goblins, il faudra bien que quelqu'un les arrête...  » Elle jette alors un coup d'oeil sur le jeune prêtre varisien qui vient de s'évacher sur la chaise en ronchonnant. « Que se passe-t-il avec lui? Ça ne va pas aujourd'hui?  » Elle s'avance vers le jeune homme et prend place à la table devant lui. Elle met une main sur la sienne et le regarde dans les yeux avec un sourire plein d'empathie. Gabrihen reconnaît l'une des serveuses du Dragon Rouillé, mais elle porte aujourd'hui un joli kimono coloré au lieu de son yukata habituel. Et ses longs cheveux noirs aux pointes blanches sont remontés en une coiffure élaborée. Tout comme Ameiko, elle a des traits exotiques et ses yeux couleurs ambres lui confère une allure des plus étrange.

«  Qu'est-ce qui ne va pas? »

«  Tu ne m'embêtes pas voyons! Les goblins ne réussiront jamais le même coup, » dit-elle en pensant aux événements des dernières années. Elle réprime à peine un frisson d'horreur.

« J'admet que c'est un peu inquiétant par contre, mais le shérif trouvera bien une bande d'aventuriers chevronnés pour aller les remettre à leur place. J'irais bien, mais je ne vois pas trop ce que je pourrais leur faire, probablement que je me ferais tuer à coup d'épée rouillée...  » son sourire s'attriste un moment, mais il est tout de suite remplacé par une étincelle lorsqu'elle ajoute en riant « ...ou de feux d'artifice. » Apparemment qu'elle trouve l'idée des plus amusantes.

Elle retire sa main. Elle se lève, fait un tour sur elle-même les bras déployés et dit avec un sourire satisfait: « Mes parents m'ont donné ça pour mon anniversaire. Il paraît que dans le pays d'où viennent mes ancêtres, les femmes portent de jolis kimonos comme celui-ci pour les jours de fête... » elle baisse le ton et ajoute sur un ton de conspiration « ou lorsqu'elle sont riches. » Elle sourit de nouveau d'un air espiègle. « Merci pour le compliment.  »

Elle se rassoit, fait signe à Ameiko et commande un verre de vin.

« Pourquoi tu ne pars pas avec un groupe d'aventuriers pour débusquer la menace gobline et l'éliminer? Ce serait peut-être l'action dont tu as besoin? »

Modifié par un modérateur mardi 9 avril 2013 00:13:17(UTC)  | Raison: Non indiquée

Il s'esclaffe avec un sourire désabusé, prenant le remarque pour une plaisanterie de bon goût.
Mais les paroles de la jeune femme finissent pas traverser son mur de pessimisme pour toucher une corde sensible. Une corde qui ne demandait qu'à etre effleurée.

Son regard change alors, au fur et à mesure qu'il prend conscience de ce que la jeune serveuse vient de lui souffler:

« Mais oui, tu as raison! Je ne suis peut-être pas le seul à souhaiter solutionner ce problème de gobelin sans oser le faire par manque de soutien!

Inari tu es une vraie génie! Il suffit de trouver les âmes vaillantes ou guerrières de Pointesable et de leur soumettre l'idée!

Tu es serveuse dans cette taverne qui voit défiler à longueur de journée tous les visages de la ville, tu as certainement une idée sur les candidats potentiels? Sans compter que tu sais exactement trouver les mots qu'il faut! »

Il se lève brusquement et les saisit les mains:

« Tu veux bien m'aider dans cette tâche? S'il te plaît! »

Tout absorbé par sa conversation, il ne remarque pas que l'ambiance s'est refroidie soudainement.

« Bon, je crois que ça réponds à ta question. Je vous laisse, j'ai le shamizen qui me démange. »

Un peu de musique d'ambiance...

Aussitôt dit, aussitôt fait. Ameiko s'éclipsa une seconde et revint avec un instrument qui semblait dérivé d'un luth. La musique aux accents orientaux rétablie l'ambiance quelque peu refroidit par l'entrée de Saya.

Modifié par un utilisateur mardi 9 avril 2013 16:55:35(UTC)  | Raison: Non indiquée

«  Bien heureuse que tu soulèves la question Saya. Gabrihen ici, cherchait justement des compagnons pour aller à la chasse aux gobelins. » Inari reprend place sur sa chaise.

« Tu as vu juste pour le kimono, il s'agit d'un héritage familial, je vais en prendre bien soin.  » Elle arbore l'air satisfait du chat qui vient de manger la souris.

Le jeune prêtre rougit légèrement après les paroles de la tengu:
« J'avoue, il est vrai, n'avoir connu ni la guerre, ni la mort. »

Puis il se reprend, le regard plein d'ardeur:
« Cependant, je suis les préceptes de la Déesse Sarenrae. Le combat ne me fait pas peur si rien ne peut l'en empêcher et je serais un bouclier sans faille pour mes compagnons de lutte! »

C'est alors que Kitano s'avance et les salue.

Circonspect, plus intrigué par l'étrangeté de ses vêtements que par la couleur des cheveux de son interlocuteur, il lui rend son salut poliment:
« Et bien, un brave de plus ne sera pas de trop contre cette engeance.

Je m'appelle Gabrihen Briskalberd, fils adoptif de Volioker Briskalberd. Je suis enchanté de faire ta connaissance.
Je suppose que tu connais déjà Inari. Et voici Saya. »

Inari sourit chaleureusement lorsqu'elle voit Kitano. Elle le connait bien, puisqu'elle habite au manoir des Kaijitsu et qu'Ameiko lui parle souvent de son petit frère, le dernier qui lui reste.

«  Bonjour Kitano, toi aussi tu veux partir à l'aventure? » Elle lève la tête comme si elle humait l'air.

« Oui, l'appel de l'aventure est bien dans l'air, je peux le sentir... ça et l'excellent rôti de sanglier d'Ameiko. » Elle se lève et demande: « À part moi, qui en veut? Je vais aller chercher ce qu'il nous faut.  »

Elle prend les commandes de chacun, puis s'éclipse dans un cliquettement de geta de bois contre plancher de bois. Elle va vers la cuisine et s'affaire en attendant qu'Ameiko ait terminé de jouer du shamisen. Elle veut parler à son amie.

Modifié par un utilisateur mardi 9 avril 2013 15:49:32(UTC)  | Raison: Non indiquée

« Ton petit frère et Saya veulent partir à la chasse aux gobelins et cette décision semble inébranlable, je crois que Saya veut mettre sa formation à l'épreuve et Kitano parle de laver l'honneur familial. Bien que ces raisons soient tout à fait louables, je m'inquiète pour eux et pour toi, s'il devait leur arriver quelque chose. Ils sont quand même dangereux ces gobelins. » Elle semble réfléchir un instant. « Mais comme, il est inévitable qu'ils partent, je pense que je vais les accompagner, tout à coup que je pourrais les aider.  » Inari hausse les épaules, un sourire gêné sur le visage.

« Qu'en penses-tu? »

Modifié par un utilisateur mardi 9 avril 2013 17:09:57(UTC)  | Raison: Non indiquée