A peine le kobold s'était il montré qu'Aelaedlara avait déjà une flèche pointé sur lui. Mais la curiosité l'emportant, elle parvint à surmonter sa répulsion envers ces créatures et parvint à retenir son tir. Au moins le temps de savoir ce que cette être abominable voulait à son prisonnier...

Le kobold, visiblement hésitant et effrayé, gardait les mains en l'air. Il secoua la tête négativement tout en regardant Aelaendlara et les autres archers qui pointaient une flèche dans sa direction et dit « Non, non, pas piquer Nakpik, pas faire mal. » Tout en secouant les mains, il ajouta « Vous pas mites, mites sales, pas beaux et méchants » tout en donnant un nouveau coup de pied dans la cage, puis « Mites ont pris kobolds et grande statue sacrée ! Sales voleurs, voleurs ! Vous pouvoir peut-être aider ? »

Allister se tourna vers la mite mise en cage. Son incarcération ne l'empêchait pas de parler et chaque créature vivant sur Golarion avait droit à un procès équitable, même les plus viles. « Et bien, voilà une accusation qui est lourde de conséquences. Qu'as-tu à dire pour ta défense ? » De la même manière qu'il avait essayé de trier le vrai du faux des propos du kobold, Allister tenta de déterminer si la mite lui répondrait de façon franche ou non.

Modifié par un utilisateur samedi 5 juin 2010 21:20:37(UTC)  | Raison: Non indiquée

Erwanez s'adressa au kobold :« Si tu veux avoir une chance que l'on te croit, avance jusqu'à nous pour nous expliquer ce qui s'est passé. Si tu nous dis la vérité, tu n'as rien à craindre de nos flèches mais aussi de nos épées. »

Ni le kobold, ni le mite d'ailleurs, ne semblèrent comprendre les mots qu'Aelaendlara prononça en elfique. Le kobold accepta d'avancer à découvert cependant. Il était revêtu d'une armure de cuir fait de plusieurs morceaux provenant visiblement de peaux différentes et rassemblés de manière grossière. À sa ceinture pendait un anneau de clef supportant une ancienne clef de métal de grande taille. Gardant toujours les mains levées, il semblait vouloir éviter de regarder Aelaendlara. « Pas tirer, pas tirer ! Je Nakpik, garde de la tribu d'Écailles-Noires. » dit-il avant d'enchaîner « Petite tribu, pas dangereuse pour humains, beaucoup morts. Plusieurs tués par mites, puis autres… » — il s'interrompit un instant puis reprit son discours — « Mites ont pris statue sacrée du chamane Tartuk. Depuis, dieu dents-pointues fâché beaucoup, alors beaucoup kobolds morts en plus. Triste, triste. » Il secoua la tête tristement, puis son expression changea du tout au tout et , plein d'espoir, il demanda « Mais Nakpik conduire vous à Taruk et lui expliquer, puis vous aider, oui ? oui ? »

Evan avait posé une question pleine de bon sens. Visiblement Allister était le seul à avoir entendu parler des mites et savait ce qu'elles enduraient de la part des autres créatures. Il fit un rapide topo de ses connaissances. Ce qui fut assez bref étant donné qu'il n'en avait eu qu'un aperçu partiel au détour d'un rapport. Il ne savait même pas quelles langues elles parlaient, ni même si elles parlaient... A première vue, elles ne semblaient comprendre ni les langages humains, ni l'elfique. Mais s'agissant d'une créature féérique, peut-être que le sylvestre trouverait un meilleur sort ?

Alors que celui qui se disait s'appeler Napkik continuait à vouloir les convaincre de sa bonne foi, Allister souhaitait tout de même entendre ce que la mite avait à dire : pourquoi, de son point de vue, elle se trouvait dans cette situation. Tout en conservant un ton doux et affable, il se mit à parler dans le langage des forêts. en sylvestre « Vous vous trouvez dans une situation bien inconfortable il me semble. Vous ne paraissez pas comprendre pourquoi ces kobolds vous ont mise en cage. J'aimerai comprendre comment vous en êtes arrivée là. Si vous coopérez avec nous, nous pourrons peut-être vous aider à en sortir. Mais pour cela, il faudra à votre tour nous aider. Comprenez-vous ce que je dis ? »

Si la créature ne comprend pas ce qu'Allister dit, il essaie de lui dire la même chose en gnome.

Allister continuait à observer les réactions de la mite au fur et à mesure qu'il parlait. S'ils arrivaient à trouver un langage commun, ils auraient la chance de pouvoir avoir les deux versions des faits - ce qui était mieux qu'une version à charge - et pourraient décider en toute connaissance de cause de ce qu'il convenait de faire.

Je ne sais pas si Allister peux continuer avec les jets de Diplomatie et de Psychologie qu'il a fait précédemment. Dans le doute je les relance...

Modifié par un utilisateur dimanche 6 juin 2010 02:51:24(UTC)  | Raison: orthographe et grammaire...

Gaëlan murmura à l'oreille d'Erwanez :

«  J'ai grandi dans un temple et j'ai certaines notions sur les prières et les miracles. Il serait peut-être intéressant de lire au plus profond de leur caractère et savoir si Erastil ne peut pas t'indiquer lequel des deux est en accord avec ta propre nature.  »


Se tournant vers les autres, et plus spécifiquement "La gerboise " :
«  Je n'aime pas voir des êtres sensibles enfermés dans une cage pour la seule raison d'une différence physique ou culturelle. Cependant, si ce Kobold dit vrai et que le peuple ou le groupe auquel appartient la mite s'en est pris à eux, les volants et tuant certains des leurs, nous-mêmes, aurions enfermé le prisonnier. Nous devrions le suivre pour parler au chef... Les Kobolds ne sont pas connus pour leur gentillesse, mais pas spécialement non plus pour leur intelligence et leur ruse... Une fois que nous aurons pu démêler le vrai du faux dans cette histoire, alors nous déciderons si cela vaut la peine de prendre part au conflit, soit en arrivant à créer une paix durable entre ces deux tributs, soit en choisissant un camp.

Bref, je pense que nous devrions le suivre. Mais avant :  »

«  (sylvestre) Tu comprends ce que je dis, petite mite ?  »

«  Mon Sylvestre est très académique, je n'avais jamais vraiment eu l'occasion de l'essayer sur une créature de la forêt...  »

S'il ne réagit pas, j'essaie la même phrase en Céleste, en Orc. Si toujours pas de réaction, je demande au Kobold, en draconien, s'il est plus facile pour lui de parler de cette manière

Modifié par un utilisateur dimanche 6 juin 2010 20:27:17(UTC)  | Raison: Non indiquée

Andreï était resté légèrement en retrait, quand le groupe essaya de parler à la bestiole bleu que tout le monde nommé Mite.

Il tenait fermement son épée et son bouclier.

« Va chercher ton chamane , lézard !! Nous attendrons ici!! Et fait attention à ne pas nous jouer un vilain tour. Cela signerais la fin de ta tribu. »

Il était hors de question de rentrer dans ce trou à rat (ou plutôt à Kobold).

Quand à la chose bleuâtre, elle ne lui semblait pas spécialement sympathique.

Allister était déçu. Le mite ne comprenait pas un traitre mot de ce qu'on lui disait. Toutes les langues connues par les explorateurs y étaient passées, et aucune n'avait permis d'amorcer le moindre début de discussion avec la créature enfermée. Voilà encore une chose qu'il faudra que je développe si je veux être à même de discuter avec tous nos potentiels interlocuteurs à l'avenir... Décidément, j'ai encore beaucoup de lacunes à combler...

Il lui fallait se faire une raison, le groupe devrait faire confiance au kobold. Andreï s'était adressé le premier au pleutre écailleux et, bien qu'Allister ne goûta que peu au ton impérieux employé par le guerrier, il lui fallait admettre que cela influencerait certainement le couard qui voulait les entraîner Shélyn ne savait où. Le barde était plutôt enclin à employer la ruse dans ses échanges et cette opposition de style avec le guerrier le fit sourire malgré lui. Cela lui faisait penser à une scène à laquelle il avait assisté dans les bureaux de la maréchaussée de Nouvelle-Stetven. Il y avait là deux enquêteurs qui interrogeaient un pauvre gobelin. L'un deux avait tellement effrayé la pauvre créature qu'elle se confia pleinement à l'autre enquêteur qui avait lui employé un ton plus amical. Les gens d'armes appelaient cette méthode la "méthode du bon et du méchant". Visiblement elle avait l'air de marcher...