L'exploration anatomique entreprise par Éphrem se solda par un échec : le Mwangi se rendit compte que, s'il pouvait donner à son corps la forme qu'il voulait, il devait toutefois garder le même volume global et il ne faisait que percevoir ses environs de manière limitée. Il put à peine explorer l'orifice des narines d'Aérys avant de constater qu'il ne pouvait rien détecter à l'intérieur. Il pouvait tenter de poursuivre son étrange "parcours" plus en avant… mais ne risquait-il pas alors de suffoquer la jeune femme ? Et si le sort se terminait alors qu'il était "en elle" ?

Les observation d'Ellawa n'eurent guère plus de succès : nulle part la prêtresse ne trouva de trace de passage. Ceci dit, l'endroit n'étant pas boueux ni poussiéreux, il n'y avait que peu de chances pour que la femme-serpent laisse des traces visibles au sol.

À première vue, d'après Tiriji-nuage, Aérys était vivante : elle pouvait voir son corps respirer. La jeune femme semblait simplement plongée dans un sommeil profond… ou pire. Il lui était difficile d'en dire plus sans pouvoir pratiquer un examen plus physique et de tenter de la réveiller.

La présence d'une autre statue à la bouche en sang pouvant laisser penser qu'elle avait la même fonction que celle dans la pièce précédente (il suffirait le temps venu pour repartir qu'un des compagnons de la gnominette se coupe pour reproduire le processus), Tiriji tenta de retrouver forme gnomique pour pouvoir continuer ses examens sur Aëris.

• Premier secours - suite : 1d20-1 donne [19] - 1 = 18

L'imposant bas-relief n'ayant pas eu d'effet, Sokiba fit un effort de volonté pour reprendre sa forme initiale. Puis, se tenant à distance respectable du corps d'Aerys, elle incanta un sortilège pour révéler la magie et se concentra sur la demi-elfe. Si celle-ci possédait plusieurs auras magiques suggerant des sorts de protection ou des objets enchantés, il y avait de bonnes chances qu'il s'agisse de la femme-serpent.

Détection de la magie

Alors que la plupart des aventuriers avaient repris forme physique, Éphrem avait choisi de rester en "nuage". Il s'était positionné sans difficulté près du plafond, dans un coin de l'étrange salle secrète et avait "vu" Tiriji reprendre forme normale puis s'approcher d'Aérys pour vérifier son état pendant que, quelques pas plus loin, Sokiba incantait les paroles d'un sortilège.

Le Mwangi-nuage n'eut pas le temps de se demander comment exactement il "voyait" maintenant qu'il n'avait plus d'yeux. Enfin, plus vraiment. Il rangea la question de côté pour l'instant, préférant s'intéresser à un mouvement rapide qu'il avait aperçu du coin de l'œil, au niveau du visage d'Aérys. Alors que Tiriji, à moitié penchée sur elle, examinait sa poitrine à la recherche de mouvements respiratoires, Éphrem vit que les traits du visage d'Aérys se déformaient peu à peu, que sa bouche s'agrandissait pour laisser apparaître des crocs… des crocs de serpents qu'il avait déjà aperçus quelques secondes plus tôt.

Modifié par un utilisateur dimanche 9 février 2014 15:52:15(UTC)  | Raison: Non indiquée

Éphrem plongea vers le visage d'Aérys-serpent tentant de coller au plus près à sa bouche et à son nez pour l'empêcher de respirer. C'était sans doute bien courageux de sa part mais, dans le fond, Éphrem n'était jamais, à ce moment-là, qu'un nuage. D'un revers de la main - une main dont la peau disparaissait peu à peu pour laisser place à des écailles verdâtres, la femme allongée propulsa Éphrem à quelques pas de distance. Mais ce mouvement avait été suffisant pour prévenir Tiriji du danger.



La femme-serpent, qui avait désormais recouvré sa forme véritable, planta ses crocs là où quelques secondes plus tôt se trouvait encore le coup de la jeune gnome, ne touchant heureusement que l'épaule de cette dernière. Malgré tout, la piqûre était vive et Tiriji ressentit le poison qui se déversait dans ses veines.

Modifié par un utilisateur lundi 10 février 2014 20:41:22(UTC)  | Raison: Non indiquée

Ellawa n'avait guère le temps de réfléchir à quoi faire. Elle venait à peine de reprendre sa forme avec les autres que la femme serpent révélait sa ruse et attaquait le petite gnome qui parlait bizarrement.

Instinctivement elle dégaina et se porta sur la créature pour l'attaquer.

Sokiba interrompit sa concentration, fit un pas de côté et abattit son trident sur la fausse Aerys.



Déplacement en R13 (j'ai compté un +2 de tenaille avec Tiriji)

Sébrysse se matérialisa là où la gnominette s'était fait mordre et s'empressa de la placer à l'abri de son bouclier, prête à la protéger d'une nouvelle attaque. Sa magie s'étant avérée impuissante pour blesser la créature serpentine, elle sortit son cimeterre pour l'en menacer.



Sébrysse se matérialise en R11 et attaque si elle en a le temps

Le jeune Ephrem devait maintenant redevenir et reprendre sa forme s'il voulait aider ses compagnons. Très proche de la femme serpent il choisit un espace ou il ne gênerait pas ses compagnons, et ou il aurait la possibilité de frapper la femme serpent, mais l'espace était restreint et il du se contorsionner pour réussir à trouver une place.



Je quitte la forme gazeuse en Q13, j'ai appliqué le -4 du à l'état serré. L'acrobatie pour éviter l'AO.

Modifié par un utilisateur samedi 1 mars 2014 22:54:49(UTC)  | Raison: Non indiquée

Tiriji se débarrassa d'un geste de son arbalète, espérant qu'un maladroit ne vienne pas poser le pied sur cette arme inestimable dans leurs présente situation de naufragés sur cette ile, et tira sa dague qu'elle tenta de placer entre deux écailles de la femme serpent.

Mais la morsure qu'elle avait subit se manifesta et le tremblement qui la secoua lui fit rater sa cible et la laissa quelque peu affaiblie.

• Vigueur (dd17) : 1d20+2 donne [3] + 2 = 5
• For : 1d2 donne [2] = 2
• Attaque (dague+1) : 1d20-1 donne [3] - 1 = 2
• Dégâts : 1d3+1-1 donne [2] + 1 - 1 = 2

Modifié par un utilisateur lundi 3 mars 2014 22:44:38(UTC)  | Raison: Non indiquée