Aux mots de la prêtresse, Ephrem tourna la tête d'un air étonné. « Heu!! Oui!!
Ça j'aurais pu te le dire que c'était du poison!! Comme la plus par des serpent de notre région, c'est jamais bon de ce faire mordre!!

Mais t'inquiètes, moi ça va! Je resterais là, le temps que mes forces reviennent! Ça sera même plus confortable que dans une caisse, et puis j'aurais qu'à la bouffer elle!!

Enfin dès que j'aurais fini de la fouiller!! »

Ephrem se traina au sol pour changer de coté et finir sa fouille.

« Faudra juste que vous me disiez comment faire pour repartir d'ici?? »

Sokiba avait ressentit une forme de soulagement quand la femme-serpent était tombée sans vie sur le sol de la petite salle. D'une part parce que cette créature lui avait fait du mal, ses manigances obscures l'avaient contraint à rester prisonnière sur cette île hostile, risquant la mort à chaque pas et elle était contente de le lui faire payer. D'autre part parce qu'elle s'était rendu compte que les légendaires hommes-serpents, tout auréolés de leur magie, de leur puissance et de leurs subterfuges s'avéraient, finalement, tout à fait mortels.

C'est donc avec une légère pointe de satisfaction qu'elle rangea son trident avant de se tourner vers Tiriji qui était au plus mal, rendu sans force par le poison de la femme-serpent. La prêtresse fouilla dans son sac et en tira une potion qu'elle tendit à la gnome. « Ceci devrait te redonner un peu de force.  »

Puis, elle se dirigea vers la représentation de Zura, s'entailla légèrement la main et apposa la plaie sur les lèvres de la seigneur-démone pour voir si le rituel de transformation en brume pouvait être reproduit.

Potion de restauration partielle

Ellawa regarda quelques instants la femme serpent sur le sol pour détailler sa physionomie. Une espèce hybride aussi dangereuse qu'ancienne... La petite gnome et Ephrem en firent les frais.

La druidesse alla détailler les bas reliefs pour voir s'il n'y avait pas d'autres informations.

Ayant bu sa potion, Tiriji en regarda avec curiosité le flacon puis celui que lui tendait Sébrysse. Elle se mit alors à fouiller avec frénésie dans son sac et dans les différentes poches de ses vêtements pour en sortir enfin un flacon au contenu similaire qu'elle avala aussitôt et qui lui redonna quelques instants plus tard - malgré quelques restes de faiblesses - un semblant de force. « Il me semblait bien que j'avais quelque chose comme ça sur moi! Peut être faudrait il garder aussi celui là également? Nous n'en avons peut être pas encore fini avec les femmes serpents gnomefrageurs, après tout... »

• Restauration partielle : 1d4 donne [3] = 3

Modifié par un utilisateur mercredi 19 mars 2014 14:11:02(UTC)  | Raison: Non indiquée

Les deux potions permirent à Tiriji de regagner ses forces. Le venin de la femme-serpent se ferait encore sentir pendant quelques longues heures mais, au moins, la gnome se sentait désormais capable de marcher et de transporter son équipement sans devoir s'arrêter tous les pas.

De son côté, Sokiba essayait de répondre à la question d'Éphrem en reproduisant sur le bas-relief de la déesse-vampire Zura le même rituel que celui qui leur avait permis d'accéder à cette salle secrète. Au grand soulagement de ceux qui se demandaient comment ils allaient pouvoir quitter les lieux, la prêtresse Mwangi se retransforma peu à peu en un brume suffisamment mobile et amorphe pour pouvoir emprunter l'étroit passage qui retournait jusqu'à la salle de culte principale.

Éphrem, quant à lui, avait repris ses esprits rapidement et s'était adonné à une fouille en règle de leur ennemi désormais défait. La robe cramoisie ornée de décorations verdâtres en forme d'écailles était bien entamée par les nombreux coups d'armes qui avait été portés et était sans aucun doute inutilisable. Par contre, en s'intéressant de plus près à la ceinture de la femme-serpent, le Mwangi découvrit un étui à parchemins en acier gravé composé de deux parties qui s'emboitaient parfaitement l'une dans l'autre, à tel point que l'étui était sans doute complètement étanche. À l'intérieur, il découvrit pas moins de 10 parchemins ornés de runes magiques.

De l'autre côté de la ceinture de la femme-serpent pendait une petite sacoche à composantes magiques dans laquelle Éphrem trouva divers objets sans grande importance pour lui (de simples composantes de sorts sans valeur) ainsi qu'un symbole en forme de crâne de serpent monté sur une chaînette d'argent.

Le Mwangi termina sa fouille en examinant les mains de la femme-serpent et en ôtant délicatement un anneau d'argent gravé de plusieurs symboles ressemblant à des boucliers. Les divers lanceurs de sorts du groupe purent confirmer que les parchemins et l'anneau étaient magiques.

Ellawa, elle, s'était plutôt intéressée aux nombreux glyphes inscrits sur les parois de la salle ainsi que sur le socle en-dessous de la statue de Zura. Malheureusement, le tout étant gravé en langue azlante, elle ne put pas en tirer grand chose. Elle remarqua toutefois trois dessins gravés qui illustraient peut-être les textes. Le premier, dans l'alcôve sud, représentant une cité perdue au milieu de la forêt, ou de la jungle, et un groupe d'humains qui s'en éloignaient. Le second, dans l'alcôve nord-est, représentaient divers humains en train d'accomplir des sacrifices et d'autres rituels. Le troisième, dans l'alcôve nord-ouest, montraient des humains occupés à explorer une jungle dense, à combattre des hommes-serpents et à réduire les survivants en esclavage.

Relativement content de sa découverte, Ephrem se releva péniblement. Il fourra ses découvertes dans sa besace. « Vous ne voyez rien d'autre de magique que j’aurais pu ne pas voir?  »

Il avait vu Sokiba se retransformé en nuage gazeux,«  Vous pensez pas que pour le moment il vaudrait mieux pas rester encore ici? Le temps de récupérer et peut être comprendre ce que tout ça veut dire??  »

Intriguée la druidesse révéla le résultat de sa découverte :

« Il y a deux auras au niveau du socle de la déesse des morts-vivants à cet endroit là. L'une d'elle semble être dans le mur... Ephrem tu devrais fouiller cette partie du mur y a peut être quelque chose de dissimulé. »

En observant le socle, Éphrem ne remarqua aucun piège. Par contre, il aperçut de fines rainures sur les côtés du socle, des rainures qui délimitaient ce qui ressemblait à un panneau frontal qu'on pouvait détacher du reste. Peut-être y avait-il une cache derrière celui-ci ? D'après les constatations d'Éphrem, le panneau se retirait simplement en tirant dessus, à la manière d'un tiroir.

Éphrem n'eut aucun mal à positionner ses outils dans les rainures qu'il avait repérées sur les côtés sur socle. Lentement, il stabilisa ses mains puis prit une respiration, bloqua ses poumons pour rester aussi immobile que possible, et tira le "couvercle" vers l'avant.

Son esprit fut littéralement déchiré par un hurlement d'outre-tombe qui semblait le déstabiliser de l'intérieur, comme réduire à néant sa capacité d'exister… mais, même s'il n'avait détecté aucun signe de piège, il s'était préparé à ce que la cache dissimulée dans le socle de ce bas-relief lui-même caché dans une pièce secrète quasiment impossible à repérer et très difficile à accéder soit protégé.

Il mobilisa toute sa volonté contre le cri et ses effets, tout en étant conscient qu'il était sans doute le seul à percevoir l'horrible bruit strident. Serrant les dents, il s'efforça de dresser comme un mur mental contre cet assaut soudain.

Et le mur tint.

Quelques minutes… heures ? plus tard, quand il reprit suffisamment ses esprits pour se concentrer à nouveau sur ses environs, il sentit deux grosses gouttes de sueur perler le long de ses tempes.

Le tout n'avait pris qu'une fraction de seconde aux yeux de ses compagnons, mais pour lui, l'épreuve qu'il venait de mener contre la protection ancestrale de cette cache, avait semblé perdurer pendant de longues minutes…

En baissant le regard, il se rendit compte qu'il avait entièrement enlevé le couvercle. Dans le socle du bas-relief se trouvaient divers objets sans doute déposés là très longtemps auparavant, mais abrités de la poussière et de l'assaut du temps. Il y avait là deux parchemins, un morceau de carton ressemblant à une carte à jouer représentant une créature ailée étrange, une large bougie de section hexagonale et un bloc d'encens.

Ellawa passa la tête par dessus les épaules d'Ephrem tombé sur les fesses quasi-sonné.

« Ephrem ça va t'as l'air pale ? Je pense pas que la femme serpent sache ce qu'il y avait ici sinon elle l'aurait prit sur elle... C'est certainement plus...ancien... »

Une fois rassurée la druidesse inspecta l'ensemble des objets magiquement ainsi que les trouvailles précédentes du voleur pour aider à l'identification des objets.



Heureusement que tu as réussi ton JS ça avait pas l'air sympa le piège ! J'ai fait un premier jet de détection de la magie pour dégrossir les objets trouvés.

Modifié par un utilisateur jeudi 27 mars 2014 07:59:33(UTC)  | Raison: Non indiquée