Frappé par la réflexion de Séoth, Quaïs reprends atterré :« En y réfléchissant bien j'aurai pu perdre mon honneur de bien des façons ces derniers temps ... c'est à désespérer ...  »

Tête basse, l'elfe applique une pression amicale et silencieuse sur l'épaule du paladin ...

Amon faillit s'ouvrir le front en passant la porte.

« Eh bien. Vu le langage, cela doit être votre fameux Shoati. Vous avez de la chance. » Le guerrier se pencha légèrement vers l'homme. « Tu comprends la langue Commune ? »

Le shaonti écarquille les sourcils à vous entendre parler le commun, comme s'il s’attendait à entendre sa langue natale. Il prend quelques instants à chercher ses mots avant de parler mais sa phrase finale est tout à fait correcte. Peut être même un peu trop, ses formules de phrases sont rigoureuse et pure et on sent qu'il a appris le taldorien sans jamais vraiment le pratiquer.

« Excusez-moi, je pensais que vous parliez la langue. Pour dire vrai la shamane de mon clan m'a envoyé une vision et dans ce rêve mille-os, c'est son nom, disais que vous n'étiez pas des nôtres mais je pensais qu'elle faisais référence à notre quah, et pas aux sept quahs en général. J'aurais du m'en douter en voyant votre ami demi-orc dans l'embrasure de la porte. » - puis à Seoth. - « Ne le prenez pas mal mais les orcs et les shoantis ont un passé, un présent, et un futur douloureux. Mais après tout si mille-os pense qu'on peut vous faire confiance je m'en remet à sa sagesse.

Comme vous pouvez le voire je suis pris au piège. Je ne suis pas tout à fais sûr d'aimer l'idée d'être redevable à une troupe de Korvosiens mais je suis dans l'incapacité de me libérer par mes propre moyens. Pourriez-vous je vous prie me sectionner les mains et les pieds, je crains qu'il n'y ai d'autre solution. Allons pressons ! Je vous rassure vous ne pourriez pas me blesser même si vous le vouliez. »

Quaïs détermine que les entraves de fer ne sont pas magiques mais le shonti lui radie d'une aura puissante et multi-école. Cela pose la question de savoir comment diable les derros ont-ils pu emprisonner le shaonti de la sorte. L'elfe ne voit que deux solutions : soit les membres du Shoanti ont été coupé pour les enfiler sur les entraves puis régénérés sur le prisonnier ; soit les entraves ont étés directement encastrées par dessus les poignets et les chevilles du cobaye. Il s'agit de deux procédés certes pas vraiment bienveillants mais il faut reconnaître que ce serait plutôt en harmonie avec le style de votre hôte.

Modifié par un utilisateur vendredi 12 septembre 2014 08:03:09(UTC)  | Raison: Non indiquée

« Oui ! C'est Mille Os qui nous envo ... »
Médusé par le calme quelqu'un a dit froideur ? et la célérité du demi-orc, Quaïs, crispé et désormais silencieux, attends de voir le résultat de l'opération ...

Le demi-orc coupe la première main et libère le bras droit du captif. Mais alors que toutes les considérations naturelle voudrait qu'elle tomber au sol, la gerbe de sang qui gicle du moignon libéré s'anime dans un mouvement fouet pour rattraper le membre amputé qui se ressoude sous vos yeux. Les blessures restent visibles et le sang chaud qui s'en écoule laisse une piste de petites taches rouges clairement visibles. Le même miracle se produit pour sa main gauche et ses deux pieds : vous avez devant vous un être qui régénère ses plaies.

« Je comprend votre émotion, elfe, je ne suis pas sûr de m'y être totalement habitué moi même ; et pourtant c'est ainsi que les esprits nous on voulu, ma mère avant moi, son père avant elle, et il en est probablement ainsi depuis que le blizzard noir se nourrit des défunts. » - Il se tient encore difficilement sur pieds et sa respiration se fait difficile. - « On me connais sous le nom de Tekimir du Skoan Quah depuis ma 519ème lune. » -Tout en parlant il vous montre un tatouage sur sa nuque. Le tatouage représente un tourbillon de fumée sombre qui encercle une silhouette de guerrier. Vous ne savez pas si le guerrier est protégé ou au contraire englouti par la tornade noire. - « Je demande à connaître les noms de ceux qui à qui je dois ma liberté. »




« Anrel, champion sacré de la rose éternelle. Protéger la vie, l'amour et les arts est mon combat ! »







« Et moi je suis Adan. » - Anrel lance un regard inquisiteur de désapprobation au mensonge de Dellisar. Le tiefling jouit de son imposture et rajoute pour faire bonne figure. - « simple semi-félon sans histoire. »






« Savez vous où le nécromant se cache, ce gredin m'a dérobé mes instruments de guerre, il doit payer pour ses fourberies ! »




Que faites vous ?

Modifié par un utilisateur dimanche 14 septembre 2014 08:50:38(UTC)  | Raison: Non indiquée

Le regard fixe, Quaïs opine silencieusement ... puis il bredouille « Je suis Seltyiel Bhrenit, mes amis m'appellent Quaïs, et je pense pouvoir vous confirmer que c'est bien Mille-Os qui nos envoie ... euh vos affaires sont dans le coffre je crois  » ajoute-t-il avec avec un signe de tête vers la caisse.

« De nécromant nous n'avons trouvé que cet infâme nabot et il est hors d'état de nuire maintenant  »

Modifié par un utilisateur lundi 15 septembre 2014 11:21:25(UTC)  | Raison: Non indiquée

Amon s'agenouilla devant le prisonnier, totalement fasciné par le processus de régénération.

« Je suis Amon. J'ai été... prisonnier ici comme vous. Ces gens ont eu l'amabilité de me libérer. » Il fit une pause. « Mais je ne vous ai jamais vu. J'ai vu défiler quelques prisonniers comme moi, soumis à d'horribles expériences mais vous... vous étiez mis à l'écart. Pourquoi ? »

« Amon et vous n'avez nulle dette envers nous  » dit l'elfe en se dégageant du passage vers le coffre« Mais nous acceptons le présent avec grande joie, puisse-t-il celer notre amitié  » termine-t-il en avançant une main ouverte vers le Shoanti ...
« Nous pensions finir de vider ce repère de vermines avant de partir, nous accompagnerez vous ? »

...

Avant de quitter le lieux il se risqua à jeter un oeil par dessus l'épaule de Lloreth ...

Un marteau brise-terre est une arme martiale à deux mains qui inflige 2d6 dégâts contondant et qui multiplie les dégâts par 3 lors d'un critique ; ce qui en fait l'arme contondante qui inflige le plus de dégâts du jeu (ex-æquo avec le marteau à deux main nain depuis le manuel des races). Avec le don Thunder and fang il est possible de l'utiliser pour le combat à deux armes. Ce marteau brise-terre là en particulier radie d'une aura magique. Il a la silhouette rustique d'une arme qui a bien vécu et il y a même douze encoches gravées dans le manche de bois ; la tête du marteau est sculptée dans la dent d'une créature titanesque.



« Son nom est Okmiz, il a été forgé à partir de la dent de gueule-cendre, un des totems les plus respecté du Storval. Gueule-cendre le serpent de feu crache des flammes aussi brillantes que le soleil et il les escalade comme vous et mois escaladerions un arbre. La dent peut s'agripper aux gerbes rouges comme un piolet sur la montagne. Il m'a rendu de nombreux services, douze pour être précis. »



Grâce aux indications de Tekimir, le groupe connaît désormais certaines des propriétés magiques du marteau, peut être est-ce la totalité des propriétés ou peut être pas.

• Okmiz (marteau brise-terre +1, le porteur gagne une vitesse de vol 3m (moyenne) tant que la tête du marteau est en contact avec des flammes.)

Les notes restent cryptiques pour un médecin néophyte tel que Quaïs. Il comprend que c'est une sorte de protocole d'essai sur cobayes humain qui est sûrement à l'origine du charnier que le groupe a eu le déplaisir de visiter auparavant mais cela ne lui apprend pas grand chose de nouveau, il savait déjà que le vieux derro expérimentait sur l'homme. Un médecin ou un chirurgien pourra peut être vous en dire plus. Étrangement les notes sont écrite en commun et signé par le nom de "Vreegs" comme si on s’apprêtait à les partager pour décrocher un prix scientifique.

Deux joueurs sur quatre ont manifesté leur envie de sortir des catacombes je considère donc que c'est une décision de groupe. Si ce n'est pas votre cas n'hésitez pas à décrire ce que vous voulez encore faire dans la crypte dans la foulée de votre poste suivant.

Le groupe remonte à la surface, dans la partie du cimetière réservée aux personnages importants. Il n'est pas si tard que ça et il fait même encore jour. L'horloge du château savamment calibrée par le gnome Goupie Cappaboble sonne les 17 heures et il vous reste au moins trois heures avant que votre estomac ne crie famine. Le shoanti hésite à vous suivre et il prend d'ailleurs le temps de fouiller et à récupérer tous les documents que vous auriez pu laisser. Anrel a pris sous son bras les tenture que Quaïs avait repéré, un paladin de Shelyn ne pouvait pas se permettre de laisser cette œuvre d'art orpheline. Quant à Dellisar il c'est emparé du grimoire crotté qui trônait au milieu du labo et qui ne semblait intéressé personne d'autre.

D'ordinaire on ferme a clé les portes entre le secteur des grands dirigeants, où vous vous trouvez, et la grisaille, par où vous devez sortir pour accéder au reste de la ville. Par chance, Wesley, le halfling insupportable qui sert de coursier à Lady Zenderholm est encore de votre côté et les paladins gris de Pharasma pressent le pas pour lui ouvrir.

Modifié par un utilisateur lundi 22 septembre 2014 00:32:29(UTC)  | Raison: Non indiquée