De son côté, Dolgrin avait étanché sa soif et sa faim avant la réunion naine. Il attendit que le druide ait le dos tourné pour renifler ses dessous de bras. A priori rien ne tracassa son nez un peu rougeaud.

Qu'est ce qu'il a voulu dire avec ces odeurs...?

A priori il pouvait déjà dormir dans la salle commune. Voyant l'exemple de leur doyen, il décida de l'imiter tentant de s'offrir un matelas de fortune à l'aide de ses bras musculeux.

Modifié par un modérateur samedi 15 février 2014 18:21:43(UTC)  | Raison: Non indiquée

Dolgrin n'arrivait pas à dormir. En même temps il était un peu tôt pour se livrer à cette activité. La ville était en hibernation et il se serait bien vu l'imiter.

Se relevant il déclara au petit groupe de nains.

« Mon ventre qui famine mais je pense avoir quelques réserves, j'espère juste qu'il y aura un peu plus de calme d'ici quelques heures.  »

Modifié par un utilisateur dimanche 16 février 2014 11:28:48(UTC)  | Raison: Non indiquée

Tarkan revient vers ses camarades : « Attendons qu'il y ait moins de monde et nous pourrons peut être obtenir quelque chose de ce brave homme. »

En attendant il sortit sa pipe l'alluma et sembla se plonger dans ses pensées qui le menaient loin de cet établissement.

Modifié par un modérateur lundi 17 février 2014 19:23:04(UTC)  | Raison: Non indiquée

Aux Racines et Remèdes
Heimdall ne se sentait pas d'attendre toutes la soirée sans savoir combien de temps cela allait durer. Il se sentait exténué et n'avait qu'une hâte de se réveiller encore une fois dans l'un des lits à plume de l'herboriste qui l'avait soignée toute la journée. Si le nain avait retrouvé l'entièreté de ses facultés physiques - si on occultait toutefois des muscles endoloris et des articulations douloureuses dus à se vieillissement qui l'accablait - pour le mental se n'était pas encore cela même si le retour à la civilisation et l'objectif qu'il s'était donné avec d'autres de ses congénères le ramènerait vite à la réalité...

Il n'eut pas longtemps à chercher et se repéra dès sa sortie de l'auberge car l'établissement de la Garundi se trouvait non loin du Canard assis. A propos de canard c'était un froid de canard qui l'assaillit dès sa sortie de l'auberge, une neige épaisse tombait à gros flocons, l'obligeant instinctivement à se renfrogner dans son manteau crotté de boue et décousus ou déchiré à plusieurs endroits. Il ne traîna pas la boutique indiquait sur la porte à travers une vitre en culs de bouteilles qui faisaient loupe "Laurell herboriste et apothicaire actuellement fermé". L'enseigne au-dessus de cette porte se balançait légèrement avec le vent, on y voyait dessiné une fiole et derrière des plantes et racines. Si la boutique était fermé cette maison à colombages qui penchait vers la rue était éclairée à plusieurs endroits car on y voyait une lumière filtrant à travers les volets de bois.

Le paladin de Sarenraé n'hésita pas et frappa à cette porte, toute lumière était une invitation à entrer pour la déesse de la lumière. La porte s'ouvrit quelques minutes après. Le nain reconnu vaguement sa bienfaitrice. Ils échangèrent quelques mots et l'aura qui se dégageait d'Heimdall fit le reste. « J'ai loué la chambre dans laquelle tu te trouvais, tu ne pourras pas bénéficier de tout le confort mais il me reste un lit de camps dans une pièce attenante, c'est tout ce que je peux faire pour toi. Mais avec une soupe et du pain tu devrais pouvoir passer une nuit de plus. Après cela je ne doute pas que Sarenraé t'ouvre le chemin vers une destinée plus heureuse. »

Au Canard assis
A l'auberge si plusieurs des nains n'étaient pas pleinement satisfait. Uraïm avait lui décidé de l'occasion pour faire contre mauvaise fortune bon cœur et de discuter avec les nains de la région. Il n'appris pas grand chose si ce n'était que toutes la région était dirigé par le Consortium du bois et par un certain Thuldrin Kreed qui menait sa barque d'une main de fer n'hésitant pas à malmener tout et tout le monde. Le prévôt Deldrin Baleson essayait tant bien que mal de lutter contre l'oppression et d'imposer la loi mais c'était l'argent qui faisait force de loi dans ce bled paumé de l'Andoran où les seules richesses provenaient de l'exploitation de la forêt de Sombrelune et de l'ébénite qui y poussait

Les nains n'étaient pas chez eux ici et ceux qui s'y étaient installés l'avait fait plus par désespoir qu'autre chose noyant leur amertume dans l'alcool et un travail acharné. Dorna semblait être différente elle avait un passé que personne ne semblait pouvoir expliquer à Uraïm mais que tout le monde semblait lui reconnaître. A cela s'ajoutait une vision de l'avenir, une sagesse et des convictions qui faisait d'elle une personne importante même si elle s'était toujours refusé à prendre un rôle quel qu'il soit aussi bien chez les nains que chez les hommes, préférant rester dans l'ombre et frapper le fer et l'acier. Elle ne forgeait plus maintenant mais quelques employés continuaient à œuvrer pour elle créant les objets courants pour les habitants de cette ville. Son fils avait pris lui le parti de travailler pour la justice au côté du prévôt...

Les heures passèrent, les nains qui allaient collaborer ensembles, se nourrissaient de discutions, sur leur passé commun ou pas dans les Cinq rois, sur leur désirs, leurs illusions et leurs futurs exploits. Ils partagèrent des tactiques de combats, des expériences passées et ce qu'ils pourraient apporter au groupe. La salle commune se vida progressivement, si les nains sans le sous étaient toujours affamés, les serveuses commençaient à ranger, à débarrasser et à nettoyer. L'aubergiste alla chercher ses paillasses c'était presque une douzaine de nains qui allaient dormir ici cette nuit. Tarkan avait manqué son coup tout à l'heure, sans doute qu'il c'était mal compris avec l'aubergiste. S'il voulait réessayait c'était le moment.

Une fois la foule partit, Tarkan rangea tranquillement sa pipe, se leva et se dirigea de nouveau vers l'aubergiste.

« Désolé de vous déranger de nouveau, mais tout à l'heure vous étiez débordé et je comprends que vous ne pouviez répondre pleinement à ma proposition devant tant de monde de plus je crains qu'il n'y ait eu un quiproquo concernant ma proposition. Je pratique la magie et je vous proposais de réparer grâce à celle ci demain des objets de votre établissement que ce soit une porte, de la vaisselle ou n'importe quoi d'autre. Si cela ne vous sied pas je puis vous proposer de troquer ma dague contre un repas chaud pour mes compagnons. »

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Modifié par un modérateur jeudi 20 février 2014 11:08:16(UTC)  | Raison: Non indiquée

L'aubergiste sortit de dessous de son comptoir plusieurs objets qui avaient été abîmés, le verre était assez rare et ceux qui savaient le façonner étaient des artisans qui faisaient payer assez cher leur création même les plus basiques et les bouteilles en verre étaient recyclées et ceux qui en détenaient y faisaient attention comme à la prunelle de leurs yeux. Le tenancier du Canard assis en avait plusieurs de fendues, tout comme des gobelets en terre cuites de même il avait quelque choppes en étain déformées, d'autres récipients à boire faits dans de la corne fissurés, à cela on pouvait rajouté de la vaisselle ébréchée. En quelques secondes, l'homme édenté lui sortit toute une batterie de cuisine qui n'était plus trop utilisé et qui faisaient défaut à son établissement. « Germaine on a un mage ! Il va nous réparer pas mal de choses emmènes le en cuisine et puis après à l'étage ! Amène aussi ce qui reste du brouet... avec du pain... c'est une aubaine que vous soyez là, je n'avais pas compris qu'elles étaient vos talents. Il est bien évident que j'offrirai une grande pinte de bière à chacun de vos amis. »

Tarkan se mit à l'ouvrage, il allait falloir certainement près d'une heure pour s'occuper de tout ce qu'il y avait à faire et même si le lanceur de sorts aimait bien rendre service comme tout à chacun c'était là une corvée que tout nain apprécierait sans doute qu'on lui soit redevable autrement mais il n'avait pas vraiment le choix et aurait certainement la reconnaissance d'Uraïm et de ses futures compagnons nains. Une fois le travail accompli, il ne restait plus qu'à apprécier le moment de détente et le repas. Puis le sommeil réparateur si on aimait les relents d'odeurs d'herbes à pipes refroidies et les courants d'air d'une salle qui se refroidirait peu à peu au cours de la nuit.

Modifié par un utilisateur lundi 3 mars 2014 08:29:09(UTC)  | Raison: Non indiquée