Orphilas avait pris la potion de soins légers, laissant au druide l'autre breuvage. Puis ayant rejoint ses compagnons, il avisa qu'ils avaient découvert l'escalier menant vers les profondeurs du Pic, et les terribles adversaires de la dernière fois. Il en était encore sous le choc ...

« Avant de descendre, ne devrions nous pas nous assurer que l'on ne soit pas pris à revers ? De plus, le "Roi" Gobelin, devait bien avoir une chambre, nous pourrons certainement y trouver des informations sur le Pic et ses forces... »

recup : 1 potion de soins léger 1d8+1

Modifié par un modérateur mercredi 25 novembre 2015 19:21:50(UTC)  | Raison: Non indiquée

Marcus glissa l'arme grossière mais néanmoins de bonne facture et magique dans sa ceinture, puis referma la porte en essayant de la verrouiller avec le trousseau de clé trouvé sur Volpépite. Peut-être éviterait il ainsi certaines mauvaises surprises ?

Le guerrier suivit le rôdeur pour examiner la dernière porte. Comme précédemment, il jeta un coup d'oeil à la porte avant de tourner la poignée, prêt à se servir des clés s'il s'avérait qu'elle était fermée.

• Perception : 1D20+4 donne [6] + 4 = 10

Modifié par un modérateur mercredi 18 novembre 2015 21:34:43(UTC)  | Raison: Non indiquée

Les aventuriers se décalèrent pour se placer sur la porte suivante, ils ne craignaient plus vraiment de danger, enfin c'était ce qu'ils pensaient car les gobelins pour eux avaient du se regrouper pour les affronter. Le danger était sous leur pied maintenant comme l'avait signalé Avélin, il fallait espérer que les forces qui restaient en bas ne remontaient pas les affronter car elles ne se sentaient pas de taille ou pas assez nombreuses pour un affrontement direct. En tout cas avec tous les cris et les bruits du combat il était évident que tout le monde savait que le Pic était attaqué, ils seraient attendus quoiqu'il fassent...

Mais pour le moment on écoutait aux portes, derrière celle-là toujours pas de bruit, Marcus n'eut qu'à la pousser, pour découvrir une salle encombrée d'un tas de lits superposés à peine mieux que des hamacs suspendus avec des cadres branlants. Ça puait le gobelin, on voyait courir ou sauter sur des couvertures tout un tas de vermine, des tas de paille pourrissants servaient de matelas et d'oreillers.

Les aventuriers revinrent ensuite en arrière pour aller voir du côté de la salle dont la salle était autant fermée à clef que clouée. Il leur fallut quelques minutes pour forcer cette porte et déboucher dans un cellier qui était la réserve de nourriture des gobelins une odeur rance se dégageait de cette nourriture qui n'était pas réellement fraîche et de bonne qualité pour des humains mais un régal et un trésor à protéger pour ces créatures. Un tonnelet de vinaigre avait été enfoncé révélant des restes de cornichons. A part cela, rien d'extraordinaire ici en apparence. Il y avait aussi un autre réduit avec un accès côté cour qui jouxtait le cellier. Ici c'était un clapier mais pas seulement qu'on trouvait dans cette petite pièce, il y avait des dizaines de lapin entassés dans une cage en bois mais aussi tout un assortiment de matériel destiné au harnachement des montures qu'étaient leurs chiens gobelins. Encore une fois c'était une pièce puante et crasseuse, un nid à microbe à moins d'en être un soi-même ! Dans cette pièce un écriteau mal rédigé en langue gobeline. Traduit par Finraïl comme : "Vole nourriture et tu deviens nourriture."

Il ne restait plus que quelques portes et celles là étaient fermées à clef. La première était juste un couloir qui ramenait à la fois dans la salle du trône et sur une nouvelle porte. Une odeur nauséabonde s'en échappait encore une fois. C'était encore une fois une réserve de nourriture qu'ils trouvèrent derrière mais plus que cela c'était aussi une véritable chambre des horreurs. C'était un atelier de boucherie qui était un immonde affront aux cinq sens, des gigots de viande mal fumées pendaient au plafond à des crochets ou s'entassaient dans des caisses. Dans certain cas il semblait s'agir de morceau de chien ou de cheval mais il y avait aussi la carne d'autres ennemis vaincus, des humains et on reconnaissait parfois un pied ou une main sans pouvoir identifier un véritable corps.

Dans les salles plus au nord, ils découvrirent l'armurerie gobeline avec toutes les armes que ces derniers avaient utilisés sur eux depuis qu'ils en affrontaient toutes étaient des armes faites à la va vite pour armer les gobelins lors de leur croisade. Il n'y avait plus que le surplus ici. C'est à dire en tout et pour tout 22 tranche-chiens, 11 arcs courts, quatre vingt flèches, onze armures de cuir clouté, six rondaches et deux fouets. Une seule arme se démarquait du lot et avait été accroché dans le bois sur un gros clou. Les trois dernières pièces étaient une petite salle où il y avait une table et des tabourets, un réduit près d'un nouvel escalier qui descendait et l'autre la chambre d'un chef, certainement Volpépite. On y trouvait des tapis en peau de chien et de cheval, un petit bureau avec une chaise grossièrement rempaillée qui avait du valoir son pesant d'or avant qu'elle ne tombe entre les mains des gobelins. Pareil pour le lit à baldaquin, dont la tête de lit était sculptée et représentait deux satires jouant de la musique pour des nymphes dans une forêt. Tout était abîmé par des coups d'armes tranchantes. Les draps de soie étaient crottés et troués.
Map

Modifié par un utilisateur vendredi 20 novembre 2015 18:15:47(UTC)  | Raison: Non indiquée

« Vils créatures ! leur véritable nature transparaît plus dans leurs cuisines que dans leurs gesticulations au combat. Pas de pitié pour ces mangeurs d'hommes! »
La visite de l'étage avait conforté l’écœurement qu'Avélin éprouvait pour leurs hôtes. Il était plus que jamais déterminé à en finir avec le Pic et ses poux, et pour cela il fallait descendre.

Lorsque Crowe indiqua l'issu Nord-Ouest, le nain emboîta le pas au groupe d'un élan determiné.
« Il va sans doute faire noir en bas de l'escalier. On fait la lumière tout de suite ou je vais jeter un œil d'abord ? »

Finraïl avait participé à l'exploration du complexe en se protégeant le visage avec un mouchoir à chaque fois que cela lui était nécessaire. Comme tous les elfes, il avait l'odorat sensible, et les horreurs gobelines qui hantaient certaines pièces étaient encore moins à son goût qu'à celui de ses compagnons.

« A minima en effet, jeune Orphilas, » rétorqua-t-il au prêtre d'Iomédae, « car ce ne sont que des clous et des portes en bois mal gondées. Pardonnez-moi mais l'opération me paraît inutile, et peut-être même dangereuse, car nous nous priverions nous-mêmes d'un itinéraire de repli éventuel. En revanche, nous pouvons prendre le problème dans l'autre sens : nous avons deux chemins pour descendre. Prendrons-nous l'escalier central ou celui qui est au Nord ? Je penche, personnellement, pour ce dernier. Arriver au centre du complexe, c'est risquer d'être vus ou attaqués de plusieurs côtés à la fois. L'escalier de service me paraît plus sûr. »

« Une retraite ... hum ... Oui, effectivement, dans ce cas nous devrons surveiller nos arrières ...
Mais je suis cependant d'accord avec vous, il vaut mieux prendre l'escalier au Nord. » répondit le jeune prêtre au "vieil" elfe ...

Finraïl alerta ses compagnons : « attendez, il y a quelque chose ici, derrière ces planches ! Je perçois une aura magique. » Là-dessus, il essaya de découvrir un éventuel mécanisme d'ouverture.

• Perception (trouver comment ouvrir le passage) : 1d20+10 donne [12] + 10 = 22

Avélin réunit en baluchon et avec soin les affaires qu'il reconnaissait être de ses anciens compagnons. Sans distinction de préciosité. « On passera récupérer tout ça en partant, ça peut avoir de la valeur pour leurs proches. »

Lorsque Finraïl fit remarquer le passage caché, le nain s'approcha et essaya de distinguer quelque chose à travers les planches. « Une planque ? Qu'y -a-t'il derrière ces planches ? Voyons voir si ça vaut le coup qu'on les arrache. »

• Perception : 1d20+11 donne [4] + 11 = 15

Modifié par un modérateur lundi 30 novembre 2015 20:40:57(UTC)  | Raison: Non indiquée

Devant les vestiges des vêtements de ces anciens compagnons, le visage d'Orphilas se décomposa, avant qu'il ne tombe à genou au "pied" de la sinistre découverte. Le jeune prêtre était effondré, la dure réalité lui était envoyée en pleine figure ... après leur fuite avec Avélin, il avait toujours eu l'espoir de venir délivrer ses camarades ... vivants.

Lorsque le nain, fit un ballot des affaires, il faillit les lui arracher des mains ... comment osait il montrer si peu de respects ? Mais rapidement sa colère retomba, lorsque le druide expliqua qu'il voulait les ramener aux proches des victimes.

Il se releva alors, le visage fermé, une dure expression lui marquait les traits, quelques larmes perlèrent le long de ses joues, qu'il ne prit pas la peine d'essuyer ... « Iomedae, je t'en fais le serment, ces braves compagnons seront vengés, dussé-je y laisser la vie. Douce Qualindra, Fier Meliandre, Intrépide Bido, que la Dame des Tombes ne vous gardent pas longtemps auprès d'elle et vous donne rapidement votre sauf-conduit vers vos paradis ...  » l'entendit on murmurer ...

Puis il suivit ses compagnons actuels, tel un automate, reprenant ces esprits et sa combativité avec une nouvelle fermeté devant la découverte de Finraïl ... « Qu'avez vous trouvé ? »

Modifié par un modérateur lundi 30 novembre 2015 20:25:17(UTC)  | Raison: Non indiquée

Finraïl jeta un coup d'oeil à ses compagnons Orphilas et Avélin : ils venaient de faire des découvertes qu'il aurait mieux valu qu'ils ignorent. Il les plaignit, mais souhaita surtout en silence qu'ils ne flanchent pas, car la réussite de leur plan téméraire exigeait que chacun se consacre entièrement à leur objectif. Il s'assurerait plus tard de leur moral.

Pour l'heure, il examina le réduit délabré, l'air soupçonneux, comme s'il ne comprenait pas quelque chose. Il se pencha vers le sol, examinant les traces, puis se releva en essayant de les gratter du bout de sa botte. « C'est étrange, » murmura-il, « c'est un réduit sans issue, et pourtant il semble avoir fait l'objet de nombreuses allées et venues. L'aura magique est là, en tout cas, cela ne fait aucun doute. »

• Perception (trouver le trésor) : 1d20+10 donne [10] + 10 = 20

Modifié par un modérateur mercredi 2 décembre 2015 09:00:06(UTC)  | Raison: Non indiquée