« Pas n'importe quelle pouponnière... La progéniture du chef j'imagine ! Je ne crois qu'il acceptera de renoncer à l'assaut de Pointesable si on a ses rejetons en otages. Je le crois même capable de se servir d'eux comme appât ! Vigilance ... »
Avélin monta la garde avec Crowe pendant que Marcus et Finraïl réglaient son compte à la matrone.

« Mais !
Ils se reproduisent comme des lapins ...  »

Iomédaé, guide moi, donne moi la force, de résister à mon désir de vengeance ... les jointures des doigts du prêtre devenaient blanches, alors qu'il serrait douloureusement le pommeau de son épée ...

« Oui c'est ça , on s'occupera d'eux plus tard. Ils doivent être terrorisés et ne bougeront pas d'ici. Si on allait plutôt voir ce qu'il y a derrière la double porte. Ces hurlements sont insuportables, il faudrait trouver le moyen d'y mettre fin d'une façon ou d'une autre.
Et puis je me demande... »
Le druide devint soudain absent et songeur. Il n'avait jamais songé à s'assurer que la magie qui le lié à son ancien compagnon était bien rompu par la mort.
Je n'ai pas reconnu Cornio tout à l'heure, mais si c'était lui qui hurlait ainsi tout de même ?Il faut que j'en ai le coeur net.
Le druide commença à revenir vers la grande porte. Tirant ou pas le groupe avec lui.

Avélin bille en tête amena le groupe à la double porte sculptée. Forcément il y avait quelque chose d'intéressant là derrière d'une part parce que cette porte était pour le moment unique dans tout ce qu'ils avaient pu voir sur le Pic et s'il y avait des chiens c'était qu'il y avait quelque chose à garder... de plus le nain croyait toujours à la possible survie de son animal. Peut-être ne l'avaient-il pas encore débité comme ses autres compagnons, entre la couenne du molosse, la tendreté de la chair elfique de Qualindra et les cuissots démesurés de cette grande guibolle de Méliandre un choix avait été fait. Bref l'espoir renaissait chez le druide qui espérait retrouver à un moment ou un autre son compagnon animal.

Il n'y avait pas de serrure à cette double porte qui devait s'ouvrir simplement en la poussant. Après un replacement stratégique cela fut fait et les aventuriers purent découvrir une vaste pièce où se trouvait des piliers de part et d'autres de la salle. Juste à l'entrée de chaque côté de la porte une odeur nauséabonde d'eau croupie était diffusée par deux bénitiers en pierre et leur eau sombre et écumeuse. Tout au font de la salle un escalier s'élevait jusqu'à une plate-forme haute de soixante centimètres. Cette dernière était éclairée par la lumière rougeâtre de deux braseros et se diffusait un peu partout dans la pièce éclairant des bas-reliefs représentant des humains en train de fuir des monstres horribles ou de se faire dévorer. Mais ce qu'il y a de plus de notable dans cette pièce c'est une grande statue représente une femme nue aux formes parfaites mais à la tête de chacal et aux mains griffues qui serrent deux kukri, un rouge et un autre bleu. Devant cette statue un autel où s'échappe des fumées d'encens, à moins que ce ne soit autre chose.

Bizarrement il n'y avait pas de traces de chien... à moins que... à moins que les choses qui bougeaient dans l'obscurité du plafond ne soient ses aboyeurs ?! Ils en auraient vite le coeur net...

Modifié par un utilisateur samedi 6 février 2016 07:50:37(UTC)  | Raison: Non indiquée

En se rapprochant Finraïl fit descendre en même la forme qu'il devinait à moitié caché dans les ténèbres du haut plafond. Il s'agissait d'un chien mais pas de n'importe quel animal, en effet celui-ci ne se déplaçait pas contre le mur comme l'avait fait la monture de Volpépite avant qu'il ne l'achève mais elle se déplaçait dans les airs sans qu'aucune aile ne lui permette de voler. Son apparence était horrible et à n'en pas douter c'était la pire horreur que l'elfe ait pu voir de sa déjà longue existence. Il mesurait certainement un mètre vingt et même s'il se muait dans les airs on devinait une masse avoisinant les deux cent kilos. Il y en avait un autre qui le fixait également de ses yeux rouges. Ces monstres étaient des prédateurs à l'apparence bestiale. Il y avait une belle hauteur sous plafond de six mètres ici ce qui n'était pas pour avantager les aventuriers.

Les chiens qui avait lentement progressé c'était arrêté sur la platte forme où se trouvait l'autel à un mètre cinquante du sol il ouvrit une gueule immense pour lâcher un hurlement qui fit trembler les murs de la pièce, un hurlement terrifiant qui glaça le sang de tous même ceux qui étaient encore dans le couloir.

Modifié par un utilisateur lundi 8 février 2016 14:35:35(UTC)  | Raison: Non indiquée

De là où il était Avélin n'avait pu qu’apercevoir furtivement les horreurs hurlantes voler dans la salle. Il était presque soulagé de savoir que ce n'était pas son chien qui hurlait ainsi, victime d'on se sait quel rituel torture cruel dont était capable l'ennemi.

Maintenant Finraïl était en danger et il fallait l'aider. Le nain pénétra à son tour dans la pièce, la baguette de flamme en main.

• Attaque à distance à la baguette de flamme : 1d20+4 donne [2] + 4 = 6
• dégât potentiel : 1d6+4 donne [1] + 4 = 5
• perception : 1d20+11 donne [6] + 11 = 17

Déplacement en G9, Si il est évident que je peux viser directement un des deux monstres je le vise et tire sinon je passe mon temps d'action à les localiser.

Modifié par un modérateur lundi 8 février 2016 14:39:12(UTC)  | Raison: Non indiquée

Avélin entra dans la pièce faisant fi des hurlements horrifiques générées par ces créatures immondes. Derrière même si les aventuriers étaient ébranlés par ces chiens sortis tout droit des enfers, ils ne le montraient pas pour le moment et Crowe lâcha son marteau de Lucerne car il n'avait ni le temps, ni l'espace pour accrocher à son bardas cette arme qui le dépassait en taille qu'à cela ne tienne il décocha une flèche qui alla se ficher dans le poitrail du premier des chiens qui était descendu de la voûte. Orphilas ne c'était pas non plus démonté même si les deux hommes n'avançaient pas de gaieté de cœur pour aller éliminer ses monstres sortis des ténèbres de cette chapelle.

Avélin activa sa baguette mais il était ma placé avec Finraïl devant lui, le chien volant qui était descendu au niveau de l'autel et le bénitier qui lui rentrait dans le dos, il n'avait pas choisi la meilleure place et sa première flamme alla se perdre beaucoup plus à gauche qu'il ne l'espérait réchauffant par la même occasion les oreilles de l'elfe lorsqu'elle passa à côté de sa tête. Le second chien passa à l'attaque lâchant lui aussi le plafond pour foncer dans les airs sur le magus aussi facilement qu'il courait sur le sol, Finraïl l'attendait de pied ferme il frappa juste avant lui. La créature n'était pas tout à fait au dessus de lui et était à portée c'était le moment ou jamais.

Modifié par un utilisateur mercredi 17 février 2016 14:08:01(UTC)  | Raison: Non indiquée

Finraïl serra les dents sous l'effet du terrible hurlement dont les échos roulèrent dans la salle aux parois de pierre, mais sa volonté l'emporta et il tint bon. Qui plus est, l'elfe avait vu juste et s'était intuitivement mis en garde, prêt à frapper, car il s'était attendu à une attaque. Il répliqua à l'attaque de l'infernal canidé par un aller-retour de son cimeterre à lame noire. Son coup fut peu précis mais la présence à ses côtés de Marcus, guerrier inébranlable, était pour lui une source de réconfort. Ce combat ne faisait que commencer...

[simple] attaque chien #2 (action préparée)

• Jet de volonté DD12 : 1d20+6 donne [10] + 6 = 16
• Attaque chien #2 : 1d20+8 donne [5] + 8 = 13
• dommages éventuels : 1d6+5 donne [4] + 5 = 9

Modifié par un modérateur mercredi 17 février 2016 09:05:43(UTC)  | Raison: Non indiquée

« Je les vois... » Le coup de flamme lancé dans la précipitation avait échoué. Pire il avait failli blesser celui qu'il était sensé aider. Les autres compagnons furent moins hésitant et le chien monstrueux était maintenant cerné. Voulant éviter un autre incident, Avélin changeât de cible.

Il se déplaça et ajusta l'horreur hurlante du fond. « Je vais occuper l'autre, avant qu'il ne fasse je ne sait quoi ... »

Déplacement en I6.

• Attaque à distance à la baguette de flamme sur Chien 1 : 1d20+4 donne [20] + 4 = 24
• dégât potentiel : 1d6+4 donne [4] + 4 = 8

Modifié par un modérateur mercredi 17 février 2016 09:08:06(UTC)  | Raison: Non indiquée

Les fenêtres de tir venant de se refermer, Crowe lâcha son arc, ramassa son marteau de lucerne et pénétra à son tour dans la pièce.

Action libre : Lâcher arc
Action de mouvement : Ramasser marteau
Action de mouvement : Déplacement en J7