La surprise avait été de taille, et le meurtrier d’Armines encore présent sur les lieux, s’en prenait maintenant à la jeune citadine. La jeune femme faisait preuve d’une force de caractère extraordinaire, à moins qu’elle n’est pas encore vu le corps empalé de son compagnon. Quoi qu’il en soit celui-là ne devait pas s’échapper. Il était trop tard pour s’occuper du coureur de pavés, en posant la main sur celui ci, il avait senti, que la vie lui avait échappé.
Pour le moment un combat avait débuté, et l’un des deux adversaires n’en sortirait pas vivant, le jeune druide ferait tout pour que ce soit leur nouvelle compagne, et de plus il faudrait aussi l’accompagné, car sa douleur interne allait certainement dépasser les quelques blessures physiques que l’assassin risquait de lui infliger !!

Ferrèol s’approcha par l’arrière, tout en chuchotant, quelques mots. « Le soleil n’entre pas souvent ici, l’humidité n’a que de rares occasion de s’échapper, montez et former un petit nuage, vous aurez une chance de vous exprimer.  »

Ferrèol fit un mouvement du bras vers le ciel, alors on pu voir, un nuage ce former, puis d’un geste ferme et rapide qu’il dirigea vers la tête de l’assaillant, le nuage pris cette direction avant de venir claquer sur celle-ci !!



Déplacement en K12 à mi-vitesse DD17,
Capacité de domaine: Coup de tonnerre: si réussit, dégâts + rafales de vents et de pluie s’abattent également sur lui, donc -2 aux jets d’attaque pd 1 rd.

Modifié par un utilisateur mardi 29 mai 2012 21:49:36(UTC)  | Raison: Non indiquée

Le couteau s’était rapproché de la jeune citadine. Elle pouvait presque sentir son odeur corporelle malgré le filtre des vêtements, il transpirait, sans doute ne s’attendait-il pas à être surpris de si tôt. Le retour de Nadya l’avait probablement dérangé et il paraissait vouloir en finir au plus vite avec elle afin d’achever son travail. Il semblerait qu’il se soit concentré sur elle pour le moment, ne regardant même pas le vigile prostré derrière ni Ferrèol encore en équilibre sur le toit entrain d’examiner Armine. Il parait au danger le plus immédiat : Nadya.

La danseuse fit tournoyer son écharpe, les lames qui la lestait émirent un léger sifflement avant qu’elle ne tente de les abattre sur son ennemi tout comme elle l’avait fait sur le vigile sur les toits. Mais cette fois, elle n’avait pas le bénéfice de la surprise et de son invisibilité, le couteau restait concentré sur ses mouvements et se pencha plusieurs fois de droite, de gauche, se baissant ou se reculant pour éviter les lames mortelles. L’une d’elle faillit parvenir à ses fins, mais sous les vêtements, un vêtement de cuir épais protégeait la peau du criminel et il dut son salut grâce à elle.

Du haut de l’amoncellement de planches et de gravats, Ferrèol se laissa glisser vers le bas, prenant garde de ne pas arriver plus vite que la musique, cette fois sa masse corporelle étant plutôt un handicap sur cet amoncellement branlant. Il visait le sol, mais il ne pouvait en un seul mouvement l’atteindre sans prendre de risques inconsidérés (escalade = mouvement au ¼ de sa vitesse de base, à mi-vitesse malus de -5, le DD est de 12 à la base), arrivé à mi-temps, il trônait sur un tas de gravât qui s’entassaient sur une vieille table de cuisine, ce qui le plaçait à un peu plus de 3 pieds du sol. Il en appela aux forces naturelles et aussitôt une mini tempête éclata autour de la tête du meurtrier présumé d’Armine. Le coup de tonnerre l’ébranla si fort que des morceaux de vêtements se déchirèrent, révélant davantage l’armure de cuir souple matelassée qu’il portait dessous, tandis que des coupures se formèrent, comme si plusieurs petits éclairs l’avait brûlé, détruisant les chairs jusqu’au sang. Il poussa un cri de douleur, sans compter que l’assourdissement, les vents violents et la pluie torrentielle qui lui tombait uniquement sur la tête avait tendance à le désorienter.

Fin du round 1.

Nouveau round : round 2 :

Il avait négligé le jeune cueilleur de baies, il regarda dans sa direction, sans doute effaré par le prodige qu’il venait de produire. Dans un geste instinctif de survie, il tenta de repousser Nadya pour se faufiler ente elle et la porte afin de s’échapper…

Il plongea dans l'espace, tentant d'éviter l'écharpe varisienne, mais sa manœuvre ne fut pas couronnée de succès, Nadya avait fermé le passage par sa présence et son arme. Le couteau, non seulement il n'avait pas avancé, mais en plus il venait de s'exposer à de lourdes représailles...

Modifié par un utilisateur mardi 29 mai 2012 20:06:33(UTC)  | Raison: Non indiquée

Alors si j'ai bien compris le HRP
Malgré ce qu'elle pensait d'elle, Kyoni paraissait beaucoup plus forte que l'opinion qu'elle avait d'elle même, et Ferrèol en était que plus flatté, il avait vu au premier coup d’œil son potentiel et par rapport à ses réactions elle montrait qu'elle savait parfaitement se défendre!!
Le jeune druide continua sa progression pour atteindre l'assassin. Il était maintenant en très mauvaise posture. D'un geste rapide le forestier lui présenta la pointe de son jav'l'épieu sous la gorge!!!

Puis désigna Kyoni, du menton, « je pense que la dame à des questions à te poser, fait pas le malin!!!! »

La jeune femme n'avait encore pas réagit au sujet de la mort d'Armines, et Ferrèol craignait le pire!! Il ne voulait pas punir la mort par une mort.

J'ai réagis comme ça, maintenant j'éditerais si j'ai mal compris ce qui c'est passé par rapport à l'action de Nadya!

La capitaine du Guet considéra un instant les questions de Véolia. Elle réfléchit un bref instant et se décida finalement – « Bien-sûr, si nous considérons que vous êtes ici officiellement en temps que chapelain de notre baron, vous pouvez bénéficier d’une escorte personnelle, mais je ne pourrais pas éparpiller le peu de soldats qui me reste pour vous accorder d’une part cette escorte et d’une autre part envoyer une patrouille pour accompagner ces marchands à la guilde. Mais peut-être que Madame la chapelaine Véolia peut s’arranger avec ces messieurs les marchands ?

Naturellement, je ne connais pas à quelles confessions se vouent chacun de mes soldats, pour la plupart, ils suivent Erastil, mais il n’est pas impossible que certains se soient tournés vers Sarenraé. Je pourrai le leur demander au prochain rapport, ce soir. Vous voulez que votre escorte soit constituée de ces personnes là ? »

A cet instant, on entendit quelques cris depuis les remparts. Finalement, un jeune soldat d’à peine une quinzaine d’année entra dans la petite pièce, par le passage opposé à celui qu’avaient emprunté les jeunes héros. Le passage n’était pas fermé, c’était donc un accès direct vers le rempart. Le Soldat semblait assez intimidé par la présence d’autant de monde dans la pièce ? Mais sans se départir de ses devoirs, il claqua un garde à vous règlementaire avant de parler – « Capitaine Séverin, deux hommes s’approchent de la Porte Nord. Ils n’ont pas l’air d’être des brigands et ne semblent pas être poursuivis par eux non plus. Quels sont vos ordres ? » – Puis le soldat attendait, immobile ou presque, autant que le lourd attirail des soldats le lui permettait. Myriam regarda un court instant les jeunes héros puisse racla la gorge – « Merci Soldat ! Retournez à votre poste, rompez ! Et bien allons voir ce que nous amène la providence. Ami ou ennemi ? »

Tandis que le vieux soldat gardait son poste à l’intérieur, remettant une petite bûche dans le brasero, La capitaine invita le groupe sur le chemin de ronde d’où ils avaient une vue impressionnante de la campagne au nord de Bourg. Les cols boisés délimitaient l’horizon, la rivière, l’Elëban s’enfonçait en sinuant aux pieds des vallons pour disparaître derrière eux. Là haut à une bonne demi-journée de marche, elle passait à Khelgür. Mais le centre d’intérêt était bien plus proche. Deux hommes s’approchaient d’un pas ferme vers la grande porte de la cité. L’un d’eux était reconnaissable par sa stature, son armure, son équipement et surtout son écu qui était frappé au symbole de l’Héritière, l’épée dressée de la justice avec un soleil flamboyant derrière la garde. Tandis qu’Erik regardait son cadet, Myriam murmura quelque chose – « Ylvian… »

L’autre homme était différent et le trio ne le connaissait pas. Il avait une allure plus souple que le gaillard d’à côté et semblait être plus attentif à son environnement qu’aux remparts vers lesquels ils se dirigeaient. L’étrange duo ne semblait ni fuir une quelconque menace, ni se précipiter vers l’abri des remparts. Ils arrivaient tout simplement à la ville comme le feraient les personnes ordinaires en journée. La capitaine donna l’ordre de leur ouvrir la porte, puis de les guider jusqu’à elle, dans la petite salle du conseil, là où elle venait de discuter avec le groupe déjà présent. Il leur fallut encore une vingtaine de minutes avant que les nouveaux arrivants parviennent à la dite pièce. Myriam semblait plus joyeuse. Un sourire se dessinait sur ses lèvres, ses yeux pétillaient légèrement , l’effet Ylvian.




Au moment où l’homme plongeait entre Nadya et l’encadrement de la porte pour s’enfuir, la jeune citadine fit tournoyer son écharpe et elle se prit dans les chevilles du couteau. Ce dernier fut déséquilibré et tomba à la renverse vers l’intérieur de la maison abandonnée. Ferrèol n’attendit pas davantage pour achever sa descente et venir pointer le fer de son jav’l’épieu afin de le menacer d’une fin funeste si jamais il ne se rendait pas. Nadya se tenait prête elle aussi. Lorsque l’homme était tombé, elle avait donné un petit mouvement de poignet pour relâcher la tension sur son écharpe, cette dernière s’était déroulée et avait libéré les chevilles de son adversaire mis à terre et elle tenait son étrange arme prête de nouveau à agir. Derrière elle, elle entendait le vigile pousser à plusieurs reprises des hoquets de surprise et de peur. La façon dont la compagne d’Armine se battait appartenait aux traditions varisiennes, cela faisait d’elle un adversaire imprévisible et entouré d’un aura de mystère.

Pour le moment, l’homme mis à terre s’était juste contenté de se retourné sur le dos et il apprêtait à se relever d’un bond quand il arrêta net son mouvement au moment où la pointe du fer de lance de Ferrèol exerça une légère pression sur son cou. La piqûre n’était pas forte, mais la menace était évidente. Dans un balbutiement mêlant sans doute la surprise et la colère de s’être fait prendre, il cria presque – « Mais… mais… mais… mais… Q…Qu…Qui êtes-vous ? » – Il regardait tour à tour droit dans les yeux Ferrèol et Nadya, comme s’il enregistrait leur portrait et ne voulant perdre aucun détail.

Fin du combat.

La Map.

Modifié par un utilisateur samedi 2 juin 2012 08:12:19(UTC)  | Raison: Non indiquée

« Bonjour Ylvian, content de te revoir !

Tu rétablis l'équilibre de notre petit groupe : tu es musculeux là où je suis maladif, sobre quand je suis fanfaron, droit là où j'apprécie certaine sinuosités, bref, ta présence va chasser devant nous tous les malfrats désireux de nous dévaliser, non !?

Sinon, présente-nous ton compagnon de voyage, raconte-nous ce que tu as fait ces derniers jours.... »

Fredrigo, heureux de retrouver ce compagnon loyal à l'épée acérée, se demandait comment allaient se passer les retrouvailles entre les deux frères.

Selim rentra dans la pièce tout naturellement, comme s'il effectuait une simple formalité. Bien-sûr, la situation était délicate, mais il fallait garder la tête froide. Lorsqu'il vit la capitaine, il fit un signe de tête amical en restant silencieux et ne réagit absolument pas mal lorsqu'Ylvian lui toucha l'épaule. Ils étaient dans le même camp désormais, autant le montrer.

« Bonjour à tous. »

Pour Fredrigo, les quelques heures de séparation, d'avec ses compagnons Ylvian, Armine ou Ferrèol, voire Nadya la nouvelle venue, avaient semblé des jours : les éléments déchaînés, deux traversées, un peu de marche, les regards suspicieux d'un espion à la solde du masque, les formalités administratives, l'embuscade, la milice, tout cela lui avait paru durer une éternité !!

Il se devait de répondre à Myriam :

« Oui, c'est cela même...

Je ne connais pas ce militaire, mais sa raideur indique fort à propos qu'il a subi, de son plein gré ou malgré lui, la plus grande rigueur militaire.

Alcibiade possède le même grade que vous. C'est un militaire d'Arbenfield dont la mission était de couper les voies de ravitaillement.

Mais des troupes orques et gobelines sont venues grossir les rangs des troupes sous son commandement, et un sorcier, flanqué d'un troll, a pris la tête du commandement.
Alcibiade a d'abord obéi à sa hiérarchie, mais devant les attaques meurtrières des humanoïdes, les ordres abscons et atroces du sorcier, visant à anéantir les civils, il a réuni ses hommes les plus fidèles et a déserté.

Lorsque nous l'avons croisé, il nous a indiqué le repaire des orques, nous a donné le code utilisé par nos ennemis, et nous a informé de l'attaque sur Khelgür, et a même apporté son aide et celle de ses hommes.

Grâce à lui, un désastre a été évité à Khelgür, le massacre de dizaines de civils innocents.

Grâce à lui, nous avons pu mettre fin aux agissements du sorcier et de son troll, avant de mettre en déroute un groupe important d'orques, une trentaine peut-être. C'est là que notre ami Keldrim a été blessé mortellement... »

Véolia était contente de voir Ylvian en un seul morceau.
Elle lui fit un petit signe pour capter son attention avant de lui parler.
« Et Ylvian, tout c'est presque bien passé. Nous avons été attaqué par la masque à notre arrivés mais aucune d'entre nous n'a été blessé.
 »


En mode : n'a rien à dire d’intéressant mais je suis là quand même.

La surprise faillit l'emporter sur la sagesse et il n'avait fallut qu'une seconde de réflexion pour réaliser qu'il ne tentait pas de s'enfuir, et donc écarter la pointe du j'av'épieu de la gorge du couteau. Mais cette situation lui rappelait trop celle de l'écurie du château, il lâcha son arme pour dégainer son coutelas et se jeta à genou au près du corps encore sous les soubresauts !

« C'est quoi ça ?  »Puis à l'adresse de l'ancien vigie, « qui va venir ? Tu sais ce qui lui est arrivé ?  »
Ferrèol commença à inspecter le corps en le retournant pour voir s'il avait des traces suspectes. « Nadya, éloignez vous, pour lui je veux juste vérifier quelque chose, dit moi si tu entends du bruit qui approche !! »

Le jeune druide retourna le corps pour l'observer, que ce soit au niveau du crane ou de la nuque, puis ensuite il enleva ses habits pour voir s'il voyait le symbole qu'ils avaient pu voir dans la cours du château !!

Avec un clin d'oeil à l'attention de la jeune femme, Fredrigo fit comme s'il poursuivait une conversation badine :

« Je vous conterai une autre fois les merveilles de la ville de Magnimar, et si cela vous intéresse, je vous narrerai les tours pendables que j'ai faits aux élèves de l'école de magie, grâce à mes propres talents !?
Vous comprendrez mieux alors pourquoi il est utile d'allier la magie aux armes, même lorsque cela semble incompatible : la magie peut en effet s'avérer une alliée redoutable et moins imprévisible que l'on pourrait penser...

Mais nous sommes fatigués et encore sous le choc de l'agression subie, et nous allons partir poser nos affaires et nous sustenter...

Merci encore pour votre accueil ! »

Un petit signe de tête indique qu'il en a fini et va se retirer, mais il attend de voir s'il en est de même pour ses compagnons, et les nouveaux arrivés...

Modifié par un utilisateur jeudi 7 juin 2012 11:26:15(UTC)  | Raison: Non indiquée