Véolia se mit en marche suivant le chef des soldats.

« Merci pour l’escorte soldat. Et oui, le Père Olwyn est mort récemment. Beaucoup de fatigue, la guerre, ...
Cette guerre aura eu raison de lui. »
Elle garda un peu le silence, se remémorant tout ce qui c'était passé. La mort du Père Olwyn, la vie de Keldrim, l'énorme monstre.
Comment n'a t'il rien put voir chez l'enfant ? Il était le seul à l'approcher.
Une larme de frustration, de colère et de tristesse commença à couler sur sa joue.
Elle se repris et l'essuya rapidement.

« Soldat, je voulais savoir. Ces attaques sont elles fréquentes ? C'était quand même beaucoup de préparation pour 3 personnes qui ont quelques babioles à vendre.
Et y a t'il des mesures spéciale prise par vos soins ? »

Modifié par un utilisateur lundi 14 mai 2012 01:32:31(UTC)  | Raison: Non indiquée

Erik préféra se taire lui aussi et suivre la troupe. S'ils les menaçaient, ils avaient encore un ou deux tour dans sa manche.

Erik, Frédrigo et Véolia quittèrent la rue et le lieu du combat sous bonne escorte. La patrouille leur fit tout bonnement traverser tout Bourg du Sud vers le Nord en passant par la petite place de l’Église de Desna [9], puis la grande place du Vieux Marché [13] ou se dressait un petit bâtiment de briques rouges surmonté d’un toit de fer forgé et de verre, les Halles et ou au passage ils virent leur destination première : le concile des marchands, puis ils redescendirent la rue principale jusqu’à la Grand Place [14], apercevant sur leur droite un édifice religieux assez récent et imposant, l’Église d’Erastil [8], divinité majoritaire depuis la colonisation. Enfin, ils remontèrent droit vers le Nord pour atteindre une petite place devant les remparts où se pressaient déjà de nombreux badauds et autres curieux désireux de savoir ce que la patrouille ramenait au sein de leur mini forteresse. En effet, le dernier retranchement des soldats du Guet était la barbacane de la Porte Nord [1], une construction fortifiée et protégée par des lourdes herses chargées d’empêcher tout assaillant de pénétrer dans la cité par la grande porte qui s’ouvrait vers les terres agricoles. Là on avait l’impression qu’elle protégeait ceux qui étaient à l’intérieur justement contre ceux de la cité…

En chemin, le sergent de patrouille répondait aux questions mais sans ménager ses efforts malgré son âge approchant celui des vénérables et leur lourd et encombrant équipement qu’il portait. Il exhortait de temps à autre ses hommes et femmes de presser le pas et de rester sur leurs gardes, comme si à tout moment, ils risquaient eux, ceux qui étaient chargés de faire régner l’ordre et protéger les citoyens, comme s’ils craignaient tout bonnement pour leur survie. La tension et l’inquiétude étaient palpables.

« Madame… » - Commença-t-il à bredouiller – « Je crains fort que nous traversions une période sombre. Le Guet ne fait plus la Loi ici. Depuis le début de la guerre, la majorité des hommes vaillants civils et presque tous les soldats du Guet sont partis au front soutenir le Baron. Du coup, la pègre locale qui a déjà fait régner une période terrible de terreur après une guerre des rues sanglante, asservi sous son joug toute la ville. Nous ne sommes plus assez nombreux et assez forts pour leur résister. Les gosses des rues, les coureurs comme ils s’appellent entre eux, n’ont eu de choix que de se faire tuer ou de servir le Masque… C’est comme ça que s’appelle cette organisation criminelle. Ils rackettent les marchands, versent des pots de vins aux autorités ou les menacent, je ne sais pas, les églises sont devenues des refuges pour ceux qui espèrent un acte divin, les pauvres, les mendiants, ceux qui perdent leurs biens et leur foyer à cause du Masque, ils trainent dans les églises ou au Bastion du Guet, pour les anciens combattants revenus estropiés ou blessés. C’est un grand malheur qui frappe Bourg, Madame. On fait ce qu’on peut vous savez… Mais au moins la moitié des soldats que vous voyez autour de vous ne savent presque pas manier une arme et je suis presque sûr qu’ils prendront leurs jambes à leur cou s’ils devaient s’en servir. C’est un beau cadeau empoisonné qu’il a fait l’ baron à la capitaine Séverin. On fait ce qu’on peut, mais on est bien faible face à cette organisation qui elle a gardé ses hommes forts pour faire régner la terreur. Un conseil Madame. Ne sortez pas la nuit, vous n’en réchapperiez pas. Ils respectent à peine les personnes de votre profession. Les églises ont été pillées depuis bien longtemps et le dernier prêtre en demeure est resté presque une semaine pendu et éviscéré au dessus de son autel avant qu’on ose le descendre et lui donner une sépulture descente. Non ils ne craignent même pas les dieux, ils ne respectent rien ! »

« Alors oui, ces… accueils sont fréquents. Tout le commerce passe par eux qu’on le veuille ou non. Même nous, si on veut des vivres et de quoi survivre, on est obligé de leur acheter tout ça à prix d’or. La capitaine ne sait plus quoi faire. Pourtant elle en a envoyé des missives au baron, mais c’est peut-être comme la fois où elle a tenté d’envoyer directement un soldat comme messager. Il est revenu par petits bouts, vous auriez vu ça ! Une horreur… Et puis les messagers ne sont plus source sûr. La plupart travaillent pour le Masque, alors vous imaginez où partent les messages ? Vivement que cette maudite guerre se termine… Je ne sais pas ce que le baron pourra faire contre ça. »

Le groupe arriva à la barbacane où on les fit entrer prestement, de peur sans doute que ce fameux masque n’en profite pour s’y infiltrer aussi. De part et d’autre du passage menant de la grande porte jusqu’à la cité, de hauts murs de pierre percés d’archères s’élevaient jusqu’à un plafond droit à plus de 20 pieds où se découpaient quelques ouvertures équipée de petits pans inclinés, des Mâchicoulis, conçus pour balancer moult objets sur d’éventuels assaillants ayant le malheur de passe en dessous. 4 tours encadraient ce passage, on ouvrit une poterne de l’une d’elle et on y fit pénétrer le groupe. A partir de cet instant, la patrouille s’était divisée, ne laissant que le sergent de patrouille et 4 soldats pour les escorter. Ils gravirent un long et étroit escalier en colimaçon qui tournait dans le sens des aiguilles d’une montre pour atteindre un palier qu’un homme seul pouvait défendre. L’escalier montait encore mais une porte se dessinait sur la paroi, menant à l’extérieur vers une salle ou peut être même le rempart entourant Bourg. Un soldat montait la garde devant la porte. Il salua le vieux sergent de patrouille et s’écarta pour le laisser entrer.

Le groupe fit alors irruption dans une petite pièce sans fenêtre au bout de laquelle se trouvait une autre porte. Le mobilier était des plus sommaires. On voyait que la fonction première de cet endroit n’était pas sont usage actuel. Des caisses et des morceaux d’artillerie lourde comme des balistes mais démontées, avaient été repoussées vers les murs pour laisser la place à une dizaine de couches à même le sol. Des Soldats devaient avoir élu domicile ici. Ils devaient avoir colonisé toute la Barbacane, exploitant le moindre espace. Le vieux soldat commenta – « Le dortoir des lieutenants, des sergents et des chefs de patrouille. Attendez-là, je vais prévenir la capitaine. » – Il traversa la salle et frappa à la porte du fond dont on percevait la lumière dans son embrasure. Puis il entra et après quelques minutes d’attente, la porte se rouvrit et le sergent leur fit signe d’entrer, toujours escortés par les 4 soldats du Guet. Le groupe pénétra dans une petite pièce qui donnait sur l’extérieur. Un brasero brulait au centre et une femme en armure se réchauffait les mains. Si ce n’était pas là la chambre du capitaine, ce devait être leur salle de réunion ou ils définissaient les actions stratégiques à tenir et où tout se décidait. Un vieux soldat se tenait aussi en peu en retrait. Le groupe ne le remarqua que lors d’un crépitement de feu du brasero, son visage pâle et osseux lui donnant l’aspect d’un zombi. La femme quant à elle, ils l’avaient déjà vu, pour ce qui est de Frédrigo et Erik. Véolia était avec Ferrèol et Keldrim lorsqu’une partie du groupe avait trouvé refuge ici avec les prisonniers Rapaces, avant d’être évacués au château. Elle les avait escorté jusqu’au petit Bac, puis jusqu’au château du baron avant de retourner dans ses quartiers. Myriam Séverin, capitaine du Guet, une femme dans les 25 ans environs, brune, les cheveux en carré court, les yeux bleus-gris qui n’avaient pu se détacher d’Ylvian à ce moment là. Elle portait une chemise de maille, peut être plus appropriée à son gabarit et à la situation actuelle. Porter l’armure lourde en toute circonstance demandait une morphologie physique bien plus forte, mais le groupe l’avait déjà vu porter telle protection cette fois là. Le groupe chercha du regard le cadet des Mercant, mais il n’était pas là. Peut-être n’était-il pas encore arrivé à Bourg, tout simplement ou alors il vaquait à d’autres tâches.

La capitaine se tourna vers le trio, les dévisagea un par un sans un mot puis claqua un ordre aux soldats – « Vous pouvez disposer ! Vous aussi Sergent ! » – Une fois les soldats dehors, il ne restait plus qu’elle et le vieux soldat adossé au mur. Elle poussa un soupir puis se tourna de nouveau vers le groupe, son visage ayant pris un air beaucoup plus accueillant – « Bienvenu à Bourg, si je puis dire ça par ces temps qui courent. Je me souviens de vous » – Elle désigna Erik et Frédrigo, prenant soin de ne pas les nommer visiblement – « Quant à vous, je vous ai déjà vue aussi. Le sergent dit que vous êtes une prêtresse de Sarenraé, je crois que vous étiez la fille adoptive du chapelain, le père Olwyn. Vous aviez un condisciple, Frère Tarek. Vous arrivez malheureusement à une bien mauvaise période, mais ça vos amis ont dû vous en parler. Bien, puisque vous êtes là pour ça, pouvez-vous me dire ce qu’il s’est passé dans cette rue ? Le sergent dit que vous avez usé de magie pour repousser une embuscade des Cagoulés du Masque et que vous en avez cramé 2. Quelle est votre version de cette histoire ? »

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Après le départ de la patrouille et du trio Frédrigo, Véolia et Erik, Nadya et le coureur se faufilèrent depuis leur cachette jusqu’à la maison abandonnée. Elle remarqua au passage que les gens ressortaient petit à petit de leur retraite pour reprendre leurs activité, comme si de rien n’était. Mais ceci ne fut possible que lorsque des brutes Cagoulées furent revenues après le départ des Soldats pour ramasser les deux cadavres. Il semblerait qu’ils fassent le ménage sur leur passage. A moins qu’ils ne veulent étudier la façon dont leurs 2 compères avaient été occis. Quoiqu’il en soit, Nadya n’attendit pas davantage pour changer de rue, l’organisation allait remettre rapidement leur surveillance des rues en place et elle aurait tôt fait de comprendre que les deux vigiles sur les toits n’avaient pas fait leur boulot et pour cause : le premier était mort et le second suivait Nadya en tremblant. Sur les toits, Ferrèol avait continué sa surveillance et finit par redescende lui aussi vers la maison abandonnée lorsqu’il vit Nadya et le vigile s’y faufiler. Il ne servait plus à rien de rester s’exposer la haut, seul il n’était pas en sécurité et plus que tout, Armine n’avait toujours pas donné signe de vie.

Nadya fut la première à entrer dans la ruine. Aussitôt elle vit que quelque chose clochait. Instinctivement, elle leva les yeux vers le trou qui menait au toit et son cœur s’arrêta. Quelque chose coulait depuis cet endroit, une forme dans une position improbable se retrouvait empalée sur une planche cassée qui se dressait tel un fer de lance. Il ne lui fallut qu’une fraction de seconde pour comprendre qu’il s’agissait de son compagnon, mais il pouvait y avoir tellement de raisons. Armine était pourtant un très bon grimpeur. Cette trouée, ils la pratiquaient tous les deux depuis leur enfance, ils la connaissaient les yeux fermés. Tout comme elle, il avait certainement voulu descendre dans la rue et c’était le passage le plus sûr et le plus discret. Mais alors… Qu’était-il arrivé ? Avait-il glissé ? Derrière, le vigile se plaqua au sol, transi de peur. Lui aussi avait vu le corps empalé en hauteur. Puis un mouvement attira son attention. Une forme massive aux muscles épais et noueux se laissait redescendre du toit supérieur au toit de la maison abandonnée. Ferrèol n’allait pas tarder à arriver à la trouée et à voir lui aussi Armine…

Carte simplifiée de Bourg

Modifié par un utilisateur jeudi 17 mai 2012 23:17:45(UTC)  | Raison: Non indiquée

Erik qui avait rabaissé sa capuche, regarda froidement la femme devant lui.

« Pouvons nous vous parler sans qu'aucunes oreilles indiscrètes nous entendent? Car je crains que dans vos propres troupes, ce que vous appelez le masque ne soit présent, nous avons lâchement était mit en danger, à cause de cela.  »

Véolia jeta un coup d'oeil à Erik.
Il était de plus en plus froid. Elle commençais réellement à s’inquieter à son sujet.
Mais ce n'était pas le moment. Et puis quelque part, il avait raison. Le masque infiltrez surement le guet. C'était plus qu'une évidence.

Elle prit la parole.

« Oui, je suis Véolia, fille adoptive du Père Olwyn. Et nous voulons vous aider à débarrasser Bourg du masque. »
Elle dit sa dernière phrase tout bas, avec un feu naissant dans les yeux.

« Et veuillez excuser mon impolitesse mais qui êtes vous ? »
Elle s'adressa à l'homme qui était assis en silence derrière.

Modifié par un utilisateur lundi 21 mai 2012 01:11:39(UTC)  | Raison: Non indiquée

Les regards s'étaient tournés vers le vieux soldat dans l'ombre, adossé à la paroi. A y regarder de plus prêt, il était aussi maigre que l'on pouvait l'être et pouvoir porter la tenue de soldat avec la lourde maille qui allait avec. Sur son flanc pendait un fourreau d'où sortait la garde le manche et le pommeau d'une épée, le tout ouvragé par la main d'un maître. A sa ceinture, une dague était glissée dans son fourreau et il avait la main dessus, une main toute aussi pâle et squelettique que l'homme en lui-même. L'âge avait sapé sa vigueur et ses forces, mais sa volonté demeurait intact. Le crâne tirant vers le chauve, de fins cheveux gris cascadait depuis l'arrière du crâne. Un guerrier les aurait lissés et coiffés en catogan, à la mode guerrière, mais lui, il les portait tout simplement défaits, comme si pour lui ça n'avait plus d'importance et pourtant, il ne devait pas être un adversaire facile...

«  Approchez, il fait froid dehors et la salle est en plein courant d'air, il n'y a vraiment que là qu'on se sent bien » - Elle désignait le Braséro et tandis que le trio approchait - « Oui vous pouvez faire confiance à cet homme. Je le considère comme un père, il fut mon tuteur, mon mentor et il est encore au jour d'aujourd'hui mon plus fidèle serviteur et conseiller. C'est Wilhem Garhobrin. Il a juré à mon père de me protéger jusqu'à sa mort, tandis qu'il se mourait sur le champs de bataille. Ils étaient frères d'armes... » - Elle laissa un frisson la parcourir puiis prit une profonde inspiration pour chasser ce mauvais souvenir - « Je n'étais qu'une toute petite fille... Je ne me souviens de mon père que par les récits de Wilhem... C'est du passé... »

Après un court silence où ion entendit le crépitement des flammes dans le braséro, elle étendit une nouvelle fois ses mains pour se réchauffer et reprit d'un ton plus bas, comme pour s'aligner sur celui de Véolia - « Vous avez raison monsieur Mercant, les murs ont des oreilles et je suis convaincue que parmi les soldats du Guet, certains acceptent des services du Masque. Il ne faut pas leur en vouloir, la plupart sont terrorisés, surtout les jeunes et ils craignent pour leur famille. Vous comprenez ? Nous ne sommes qu'une petite troupe face à un ennemi beaucoup plus nombreux et qui a gardé ses forces vives. Je fais ce que je peux... Mais sans moyens c'est vraiment très difficile. Vous dites venir nous débarrasser du Masque, je serais bien curieuse de savoir comment vous allez procéder... En attendant, puisque les murs ont des oreilles... Alors, quelles est votre version de l'histoire concernant cette embrouille dans nos rues ! ? Pourquoi est-ce que je me retrouve avec 2 cadavres sur les bras ! ? »




Ferrèol était redescendu au niveau du coureur des pavés. Il entendait encore le son de sa voix et de son rire quand il combattait les gobelins seul pour protéger les arrières du groupe en pleine synergie dans la salle du trône contre Varnilan. Il passa ses doigts sur le cou d'Armine, il était encore presque chaud mais la température baissait très rapidement, trop peut-être. Il ne sentait aucun pouls et la position du corps indiquait que l'empalement n'avait pas pu être accidentel, s'il avait glissé, il se serait probablement fortement écorché et aurait dévalé jusqu'en bas. Il faudrait probablement étudier la scène et les traces pour comprendre ce qu'il s'était passé.

Trop concentré sur sa recherche, il ne vit pas le mouvement en bas. Nadya elle le perçut du coin de l’œil, mais il était trop tard pour réagir. Une forme se tapissait dans l'ombre et c'est au moment où elle vit l'éclat du fer foncer vers elle qu'elle comprit trop tard qu'une attaque venait de lui être lancée. La fléchette fila droit vers la jeune danseuse et se ficha dans ses chairs. la douleur aigüe de la piqûre ne pouvait pas expliquer la sensation de brûlure et de nausée qui commençait à la gagner...

Modifié par un utilisateur mardi 22 mai 2012 00:17:08(UTC)  | Raison: Non indiquée

L'ombre appercu l'avait déstabilisé et elle ne savait pas qui avait pu les trouver et attaquer. Un couteau?
Elle senti la nausée de la flêchette et sut que ca ne servirait à rien de l'arracher, elle défit son écharpe et la tint comme un écran devant elle, mais aussi prêt à se défendre.

« Même si mon compagnon est un magicien, nous sommes avant tout des marchands qui aimerions vivre de leur commerce, c'est à vous madame de nous protéger le temps de nos affaires ne ville. J’espère que vos soldats feront leur travail » dit Erik le plus sérieusement possible.

Puis tout bas : « Auriez-vous des renseignements qui pourrait nous aider à repérer et décapiter le Masque? Quand on coupe la tête principal dans ce genre d'organisation, le reste ne survit pas très longtemps. »

Fredrigo répondit sur le ton de la confidence également, se méfiant également d'espions potentiels du Masque...

« Merci bien, nous apprécions votre sollicitude, et le fait de pouvoir être accompagnés sains et saufs jusqu'à un lieu plus sûr que certaines ruelles !

Quant à notre protection, ne vous faites pas de souci pour nous : nous n'avons ni l'intention de baisser la garde, ni celle de baisser les bras face au Masque !!

Sinon, pour augmenter vos forces, j'aurai bien une petite idée...

Nous avons combattu, puis aplani nos différends avec certains des soldats qui, au nom du seigneur voisin, semaient la terreur dans les forêts avoisinantes.

Il s'avère que certains officiers et soldats ont réalisé que nos différences étaient moindre que nos ressemblances, et que leur propre seigneur avait été manipulé.
Ces hommes ont compris que la voie de la paix est la plus raisonnable, et certains petits groupes campent encore aux alentours, attendant la fin de la guerre pour rejoindre leur foyer et leur famille.

Si nous pouvions les contacter, certains seraient peut-être volontaires pour joindre vos rangs, sans que leurs exploits précédents soient relatés, et dès que la paix sera revenue, exposer leur identité et le travail accompli pour se faire pardonner leurs attaques et assurer la sécurité des habitants de Bourg donnera une image plus positive de nos voisins, les bases pour cimenter une paix renaissante, peut-être ?

Dites-nous si l'idée vous plaît, et nous verrons ce que nous pouvons faire... »

Modifié par un utilisateur vendredi 25 mai 2012 10:27:56(UTC)  | Raison: Non indiquée

Nadya senti que que cet adversaire était de taille, et qu'elle allait avoir du mal pour en venir à bout. Elle fit un pas pour se placer entre le couteau et le vigile et aussi pour mieux voir la cheminée, au cas où le couteau aurait des amis.
Elle savait que son pas était risqué, elle exposait son dos au vigile, mais d'un autre côté elle espérait que son pas montrait au vigile qu'elle avait l'intention de le protéger du couteau.

Puis elle lança une attaque à son tour: