Aergnaeroka fit signe aux autres de s’arrêter. Un coffre enterré à la hâte sur la piste de fuyards, cela pouvait être un piège, mais qu'un animal essaye de le déterrer, cela ne semblait guère normal, sauf si celui ci contenait de la nourriture dont l'odeur pouvait l'attirer...

« Laissez moi un instant pour essayer de lire les traces » demanda t-elle.

Après cet instant arrêté, elle sentit une grande fatigue l'envahir...

Modifié par un utilisateur samedi 13 avril 2013 09:55:06(UTC)  | Raison: Non indiquée

e froid avait fini par gagner Aergnaeroka. En légère hypothermie, l'elfe semblait plus faible que lorsque le groupe s'était formé. Remisant de côté son état, elle s'approcha du coffre afin d'inspecter les traces qui l'entouraient tandis qu'Elzékiel observait la scène avec attention.

• dégâts non-létaux - Aergnaeroka : 1d6 donne [4] = 4

Modifié par un utilisateur samedi 13 avril 2013 12:48:33(UTC)  | Raison: Non indiquée

Ils se retrouvaient là, devant un coffre placé de façon incongrue au milieu de nulle part et le froid continuait son inlassable travail de sape. Mu par un réflexe, Ortog se concentra encore une fois sur le mal. Il fit un tour sur lui-même afin de passer au crible toute la zone autour d'eux.


Détection du mal sur 360°.

• Vigueur : 1d20+4+5 donne [3] + 4 + 5 = 12

BM privée.

Modifié par un utilisateur samedi 13 avril 2013 20:44:48(UTC)  | Raison: Non indiquée

lors qu'une pause était de mise et qu'un cercle s'était formé autour du coffre, tous purent constater les effets du froid sur chacun des membres constituant le groupe. Ils ne marchaient dans le froid que depuis deux heures.



Note 1 : d'après ce qu'Aergnaeroka a vu, l'animal a gratté la neige sur le sommet du coffre, il n'a pas creusé le trou pour l'enterrer...
Note 2 : avec la neige qui tombe vous avez -4 à vos tests de Perception.
Note 3 : Aergnaeroka, Ortog et Delwin sont en hypothermie -> ils sont fatigués et cet état ne disparaîtra que lorsqu'ils se seront réchauffés.

• dégâts non-létaux - Ortog : 1d6 donne [5] = 5
• dégâts non-létaux - Delwin : 1d6 donne [6] = 6

Modifié par un utilisateur lundi 15 avril 2013 18:39:55(UTC)  | Raison: Non indiquée

« Je crains qu'il ne nous faille chercher abri bien avant que la nuit ne tombe » répondit Aergnaeroka.

Puis quand Elzekiel eut mentionné qu'il semblait y avoir quelque chose sous le coffre elle se pencha à nouveau pour regarder.


note 2 incluse.

Alors que le froid ne lui faisait aucun effet, Abigail s'aperçut qu'il n'en allait pas de même pour la plupart de ses compagnons, visiblement endoloris par les températures glaciaires qui régnaient actuellement sur le bois frontière. Quelles chochottes ces méridionaux... Un peu de neige et les voilà déjà en train de grelotter. Ils ne tiendraient pas longtemps en Irrisen... .

Comme les autres, elle se pencha pour examiner le coffre qui dépassait de la neige. En se concentrant sur le degré de finitions du coffre, elle tenta de déterminer s'il s'agissait d'un objet de valeur ou d'une vulgaire boite en bois. Elle regarda également autour pour identifier un éventuel piège, tout en prévenant le reste du groupe: «  Si l'expérience de la vie m'a appris quelque chose, c'est qu'on trouve rarement un trésor comme ça, par hasard sur son chemin... Nous devrions nous méfier, c'est probablement un piège  ».

• Estimation : 1d20+8 donne [3] + 8 = 11
• Perception (piège) : 1d20+1 donne [11] + 1 = 12

« Il est fort probable que vous ayez raison pour le piège. Il me semble que sous le coffre repose sur quelque chose en cuir... Peut être une armure... mais dessous se trouve une corde. Tendu. »

Aergnaeroka regarda dans quelle direction était orienté la corde. Si celle ci était tendu, elle devait bien être accroché à quelque chose... Il y a quelque part un loup qui a eut beaucoup de chance...

« Il serait sage de s'éloigner du coffre, le temps que l'on rende cette chausse trappe inoffensive. »

Ceux que l'on suit on laissé, semble t-il, cette piste visible mais pleine de pièges...

'est ainsi que le groupe laissa derrière lui le mystérieux coffre. Poursuivant leur chemin, les aventuriers pensèrent comprendre pourquoi un tel objet avait-il pu être abandonné à cet endroit. La pente qui y avait débuté s'avéra être un réel supplice pour les mollets. S'imaginer de plus chargé d'un tel volume était suffisant pour envisager une explication. Mais prendre le temps de piéger cela alors que la température était désespérément froide pouvait soulever d'autres questions.

Des doutes plein la tête et un froid ankylosant et terrifiant venant lécher leur corps, les aventuriers n'arpentaient pas moins le Bois Frontière enneigé avec courage. La forêt était toujours désespérément silencieuse alors qu'il devenait de plus en plus clair qu'elle avait été désertée par ses habitants. Le relief avalé, la suite de la procession pendant les prochains trois quarts d'heure se fit sans dénivelé. Aergnaeroka, qui menait toujours le groupe, franchit la première une petite ravine formée par l'interstice entre deux congères de neige, lesquelles étaient jonchées d'arbres surplombant ladite ravine. Une légère cascade de neige tombait perpétuellement sur le chemin depuis le feuillage, émettant un doux sifflement alors qu'elle touchait le sol. La poudreuse était ici profonde, et l'elfe s'enfonçait jusqu'au genou à chacun de ses pas. Toujours sur leurs gardes, les aventuriers poursuivirent en silence.

La chasse avait été facile jusque là. Mais la nourriture commençait à manquer, et le prédateur des forêts septentrionales avait faim. La patience et la soudaineté étaient ses armes. Lové dans son espace naturel, il avait compris que les humains à la peau si tendre passaient souvent par ici. Leur façon de marcher les handicapait énormément lorsqu'il s'agissait d'arpenter une neige profonde. Le chasseur le savait. Ces êtres étaient bien souvent couards. Il suffisait d'en tuer un pour que les autres s'enfuient. Le chasseur l'avait déjà vécu, et il avait bien mangé ce jour-là. Il entendit des bruits. Ses proies se dirigeaient vers lui, inconscientes et vulnérables. Elles étaient plusieurs. Le chasseur s'était déjà heurté à ceux qui avaient une peau de métal, et sa morsure était bien souvent arrêtée. Son choix fut immédiat. Sans y porter attention, il laissa passer sous ses yeux quatre créatures. Puis il bondit.

Aergnaeroka était sortie de la profonde poudreuse lorsque le groupe entendit un bruit soudain derrière lui. Un reptile de plus de deux mètres, aussi blanc que la neige qui l'entourait, avait jailli de la congère Sud. La créature serpentine avait une tête de dragon garnie de crocs acérés ainsi que deux courtes pattes munies de griffes crochues. Deux yeux jaunes brillaient sournoisement au fond de ses orbites tandis qu'un nuage de vapeur verdâtre émanait de sa gueule béante. Le reptile ondula sur quelques mètres puis se jeta sur Abigail, griffes en avant. La jeune femme subit une profonde entaille à la hanche et une autre à l'épaule tandis que les crocs de la bête s'enfonçaient dans sa nuque. Son sang se répandit sur la neige immaculée et son corps sans vie était déjà dragué par le monstre. Celui-ci, ayant vu que sa proie était inconsciente, s'était enroulé autour d'elle, et s'apprêtait à la défendre.

Aergnaeroka se souvint qu'une de ses cousines, Aelaendlara, désormais maréchal d'un Royaume s'affirmant dans les Royaumes Fluviaux, lui avait un jour parlé d'une espèce de dragon vivant dans ses forêts, le tatzlwyrm. Celui-ci correspondait tout à fait à la description que sa cousine lui avait faite, si l'on omettait un détail : il était blanc.





Note 1 : les cases entre les congères sont de la poudreuse profonde -> pénétrer une telle cases coûte 4 cases de mouvement, les autres 2.
Note 2 : j'ai joué le round de surprise (le Tatzlwyrm a chargé mais j'ai oublié de mettre le +2 à ses attaques -> il a tout de même le -2 en CA car il ne peut utiliser son pouvoir de bond que lors d'une charge).
Note 3 : Abigail a subi 21 points de dégâts, mais j'arrondi cela à 18 -> elle est à -10 et doit faire un test de stabilisation.
Note 4 : vous êtes au point C de la carte.

• Connaissances (mystères) - Abigail : 1d20+9 donne [20] + 9 = 29
• Connaissances (mystères) - Elzékiel : 1d20+7 donne [9] + 7 = 16
• attaque Tatzlwyrm sur Abigail - pattes arrières 1 : 1d20+5 donne [8] + 5 = 13
• attaque Tatzlwyrm sur Abigail - pattes arrières 2 : 1d20+5 donne [18] + 5 = 23
• attaque Tatzlwyrm sur Abigail - morsure : 1d20+5 donne [9] + 5 = 14
• dégâts pattes arrière 1 : 1d4+2 donne [3] + 2 = 5
• dégâts pattes arrière 1 : 1d4+2 donne [4] + 2 = 6
• dégâts morsure : 1d8+3 donne [7] + 3 = 10
• étreinte sur Abigail : 1d20+9 donne [8] + 9 = 17

Modifié par un utilisateur mercredi 17 avril 2013 15:42:16(UTC)  | Raison: Non indiquée

Aergnaeroka aurait bien préféré ne pas rencontrer l'un de ces tatzlwyrm dont sa cousine Aelaendlara lui avait parlé, mais maintenant qu'il se trouvait là et tentait de s'enfuir avec Abigaïl, il lui fallait se saisir de son arc et tenter de placer une flèche dans la créature sans toucher la sorcière.

Attaque : inclus -4 pour CàC et -1 pour la fatigue