Dès que l'elfe partit au devant du groupe, Ortog se mit en marche afin de l'avoir toujours en vue à travers le rideau de neige tombante. Il marcha en silence, se concentrant sur le froid auquel il fallait résister ainsi que sur les affrontements à venir. De temps en temps, il jetait un œil sur ses quatre autres compagnons pour jauger leur état, physique et mental.

Si Izoze avait des commanditaires, et elle en avait, Ortog n'en doutait pas un seul instant, il fallait s'attendre à pire que ce qu'ils avaient déjà vécu en quelques jours...

• Vig (DD15) : 1d20+8+7 donne [5] + 8 + 7 = 20
• Vig (DD16) : 1d20+8+7 donne [13] + 8 + 7 = 28

BM privée.

Modifié par un utilisateur jeudi 13 février 2014 07:51:32(UTC)  | Raison: Non indiquée

Akin, engoncé dans ses couches de vêtements successives, progressait d'un pas lent mais régulier. Ses bottes s'enfonçaient en crissant dans la neige. Le voyage n'aurait pas été aussi périlleux, ni le climat si froid, l'osirien aurait apprécié cette sensation de n'avancer qu'au prix de violents efforts, si semblable aux sables du désert de son pays. Ses souvenirs de vent chaud lui caressant la peau, accentués par la sueur qu'il sentait couler dans son dos en ce moment même, lui permettaient de s'évader au moins en esprit du froid polaire environnant.

Certains êtres avaient la faveur des dieux ou de la nature en recevant le don de magie. Pourtant, ils le gâchaient en produisant des conditions aussi extrêmes. Encore que, de leur point de vue, ce monde de glace devait former un cocon des plus hospitalier. En fin de compte, leur seul tort était de vouloir imposer leur mode de vie aux autres peuples. Et d'exploiter toutes les existences trop faibles pour leur résister. Et de supprimer toute vie qu'elle jugeait inappropriée. Maudites sorcières égoïstes !

Akin avait hâte d'arriver au portail.

es derniers pas vers le portail seraient sûrement les plus difficiles, mais un échange de regards suffit aux aventuriers pour se comprendre : ils n'avaient pas fait tout ce chemin pour s'arrêter là. Les plus expérimentés parmi eux savaient que c'était un choix qu'un alpiniste avisé devait faire lorsque la nature déchaînée exprimait son désaccord quant à l'ascension qu'il entreprenait. Mais en ce jour, la survie de la région était en jeu et non seulement le dépassement de soi. Il y avait dans ces conditions des risques que l'on prenait sans même y penser.

La procession se fit de plus en plus lente et bientôt leurs pas s'enfonçaient profondément dans la neige. La file formée par les voyageurs s'était peu à peu compactée car la vision de chacun avait considérablement réduite. De fait, la queue de peloton ne percevait plus la tête. Aergnaeroka ouvrait toujours la piste, mais son avancée était plus précautionneuse. Presque aveugle dans le voile blanc, il n'en fallait pas bien plus pour désorienter le commun des mortels. Dans le grand blanc, seul un repère pouvait guider le voyageur. Ce repère, c'était le sentier que les héros de Heldren suivaient depuis maintenant quelques jours. Aergnaeroka avait pu observer quelques traces cheminant dans le même sens qu'elle. Le terrible vent effaçait le passage de la vie à une vitesse considérable, mais la profondeur de la neige était telle que les traces de l'humanoïde de près de trois cents kilos qui était passé par là la veille étaient toujours visibles.

Les arbres, que l'on devinait à peine aux abords du sentier, avaient désormais rejoint la neige, arc-boutés par le vent. Leur cime gelée ne faisait plus qu'une avec la lourde poudreuse. Sans le voile blanc, le groupe aurait sûrement assisté à un spectacle terrible de la nature ployant sous ce climat surnaturel.

Au bout de quelques longues minutes, à l'autre extrémité du sentier, l'éclaireuse finit par découvrir les bords de deux étranges édifices de glace. Les choses n'étaient de fait étranges que parce que le voile blanc les rendaient ainsi car ce n'était, selon toute vraisemblance, que deux igloos devant faire dans les trois mètres de diamètre. Le vent n'avait jamais soufflé aussi fort. Alors que les aventuriers commençaient à se poser des questions, un terrible bruit retentit à quelques centimètres d'Elzékiel. Surpassant celui du vent, la puissance sonique fut comparable à celle du tonnerre. L foudre venait-elle de tomber sur leurs pieds ? Il fallait bien croire que non, et l'alchimiste qu'était Delwin reconnut tout de suite ce qui avait pu produire une telle détonation. Les tympans des héros souffrirent atrocement. Serrés les uns aux autres pour ne pas se perdre, ils offraient une proie facile à qui voudrait les attaquer en masse. Mais qui pouvait bien être capable de percer le voile blanc ?

• init H : 1d20+6 donne [6] + 6 = 12
• init K : 1d20+4 donne [16] + 4 = 20
• init S : 1d20+3 donne [7] + 3 = 10
• jet d'attaque (CA 5) : 1d20+8 donne [14] + 8 = 22

Note 1 : vos persos ne voient pas à plus de 1.5 m (-> mêmes effets qu'une nappe de brouillard mais un coup de vent ne fera pas disparaître ceci et ce n'est pas magique). Ils peuvent donc se perdre de vue. Je vous laisse jouer la chose. Disons que des persos se suivant à la même init ne se perdent pas de vue.
Note 2 : toute la zone est de la neige profonde -> effets ici
Note 3 : jet de Vig manqué -> assourdi

alentours du Bois Frontière, carte des Hautes Sentinelles, PJ

Modifié par un utilisateur vendredi 14 février 2014 20:06:11(UTC)  | Raison: Non indiquée

e feu alchimique se répandit sur l'igloo. La pan Sud Ouest de celui-ci commença à fondre mais l'air ambiant était tellement opaque et le vent si fort qu'il était impossible, même à Aergnaeroka qui était à quelques mètres de l'ouverture, d'en voir l'intérieur. La substance continuerait à brûler quelques secondes, mais pas plus. Le froid et le vent auraient raison des flammes d'ici peu, mais leur chaleur était agréable. Derrière Aergnaeroka, les aventuriers entendirent un bris de verre puis ressentirent une chaleur forte et soudaine.





Note 1 : vos persos ne voient pas à plus de 1.5 m (-> mêmes effets qu'une nappe de brouillard mais un coup de vent ne fera pas disparaître ceci et ce n'est pas magique). Ils peuvent donc se perdre de vue. Je vous laisse jouer la chose. Disons que des persos se suivant à la même init ne se perdent pas de vue.
Note 2 : toute la zone est de la neige profonde -> effets ici

alentours du Bois Frontière, carte des Hautes Sentinelles, PJ

Dès que l'elfe hurla, les sens déjà en alerte du paladin s'aiguisèrent un peu plus. Le capharnaüm dans lequel ils avançaient lentement ne lui permettait qu'à peine de distinguer les silhouettes de ses compagnons. Ortog cria puissamment. « Avancer derrière ! Ne restons pas trop longtemps sur place et regroupons nous. » Il sentait le contact de la main d'Elzekiel. Il ne progressa que de deux mètres, gardant ce contact et touchant à son tour l'elfe devant lui.

Ses oreilles sifflaient encore un peu des effets de l'explosion d'il ne savait trop quoi et il écarquillait les yeux, s'attendant à voir leur surgir dessus ce qu'Aergnaeroka avait dit être un troll. Se concentrant vers le rideau blanc situé entre les deux habitations, il cherchait avec ses sens bénis octroyés par sa déesse ce que ses autres sens ne percevaient pas.

Sans surprise, le paladin annonça :« Il y a des choses maléfiques au devant de nous ! » Et, tant que rien ne se produisait, il restait concentré pour en apprendre plus sur le nombre et peut être la puissances de ces sources de mal.

• Vig (DD15) : 1d20+8 donne [7] + 8 = 15

Déplacement en AA16.
Détection du mal vers le nord ouest.

BM privée.

Modifié par un utilisateur samedi 15 février 2014 16:38:04(UTC)  | Raison: Non indiquée

elwin venait d'entendre les paroles du nouveau venu. Redoutant l'assaut d'une créature venue d'un autre plan, il voulait, comme le lui conseillait Akin, trouver un abri. Cependant, il ne voyait plus rien ni personne. Si, il devinait Kalt derrière lui et Elzékiel devant. Non, le jeune homme n'était plus là. Le vieux prêtre en appela à la puissance d'Abadar. Il souleva sa toge et s'élança sur la neige, sans s'y enfoncer. Il s'approcha de la source de chaleur, se disant que le troll dont Aergnaeroka parlait allait s'en éloigner. Il y découvrit un igloo à moitié fondu mais semblant assez solide pour ne pas s'effondrer. Ce pourrait être l'abri dont il avait besoin. Il y pénétra par l'ouverture pour y découvrir un sol largement recouvert par différents objets : une couverture, une pile de fourrures et un petit coffre en bois. Une ouverture, non loin de celle créées par le heu alchimique, semblait être l'entrée dédiée. Un autre orifice avait été creusé dans l'édifice de plafond assez bas. C'était bien sûr une cheminée artisanale. Cependant, aucun feu n'était allumé. Le vieil hobbit dégaina et arma son arbalète puis il la pointa vers l'ouverture de l'igloo. « Igloo vide au Nord ! »

• jet de Vig Delwin (DD 15) : 1d20+4 donne [11] + 4 = 15

Conditions 1 : vos persos ne voient pas à plus de 1.5 m (-> mêmes effets qu'une nappe de brouillard mais un coup de vent ne fera pas disparaître ceci et ce n'est pas magique). Ils peuvent donc se perdre de vue. Je vous laisse jouer la chose. Disons que des persos se suivant à la même init ne se perdent pas de vue.
Conditions 2 : toute la zone est de la neige profonde -> effets ici
Conditions 3 : Perception DD 5 + 1/3 m de distance pour entendre des paroles (si on n'est pas sourd !)
Conditions 4 : à l'intérieur des igloos les conditions de visibilités sont "normales", et la neige au sol n'est pas "profonde", donc le terrain est simplement difficile.

alentours du Bois Frontière, carte des Hautes Sentinelles, PJ

n flocon d'un mètre de diamètre se forma soudainement devant Ortog et Elzékiel avant d'exploser sur le champs, dans un feu d'artifice de glace intangible. Naquit au milieu de cette apparition magique un aigle au plumage rouge. Lentement, les ailes déployées, lentement, Ortog le vit tournoyer et fondre sur lui, rageur. L'animal à l’œil perçant, vraisemblablement également gêné par le voile blanc réussit tout de même à griffer le colosse à l'épaule.

Un autre bruit se fit entendre. C'était celui d'un bris de verre semblable à celui qu'avait fait le feu alchimique d'Aergnaeroka. Au contraire de celui-ci cependant, Delwin et Ortog découvrirent qu'un étrange liquide bleuté s'était répandu autour de la zone et avait par la même éteint les dernières flammèches survivantes. La chute de la flasque indiquait que l'objet venait soit du ciel soit d'un lanceur ayant particulièrement bombé son lancer. Les éclaboussures vinrent lécher ceux qui étaient non loin du point d'impact : Delwin, Ortog et l'aigle. Le liquide glacial se contenta de rouler sur les plumes écarlates de l'aigle, mais le hobbit et le demi-orque subirent quelques brûlures du froid au niveau des mains.

• serres #1 contre Ortog : 1d20+3 donne [15] + 3 = 18
• serres #2 contre Ortog : 1d20+3 donne [10] + 3 = 13
• bec contre Ortog : 1d20+3 donne [5] + 3 = 8
• contact à distance (CA 5) : 1d20+8 donne [15] + 8 = 23
• camouflage (échec 01-20) : 1d100 donne [51] = 51
• dégâts Ortog : 1d4+1 donne [4] + 1 = 5
• dégâts aspersion (froid) : 1d6 donne [1] = 1

Conditions 1 : vos persos ne voient pas à plus de 1.5 m (-> mêmes effets qu'une nappe de brouillard mais un coup de vent ne fera pas disparaître ceci et ce n'est pas magique). Ils peuvent donc se perdre de vue. Je vous laisse jouer la chose. Disons que des persos se suivant à la même init ne se perdent pas de vue.
Conditions 2 : toute la zone est de la neige profonde -> effets ici
Conditions 3 : Perception DD 5 + 1/3 m de distance pour entendre des paroles (si on n'est pas sourd !)
Conditions 4 : à l'intérieur des igloos les conditions de visibilités sont "normales", et la neige au sol n'est pas "profonde", donc le terrain est simplement difficile.

alentours du Bois Frontière, carte des Hautes Sentinelles, PJ

Modifié par un utilisateur lundi 17 février 2014 00:15:32(UTC)  | Raison: Non indiquée

a flamberge d'Ortog sépara la tête du volatile du reste de son corps. Mais avant qu'une ou l'autre partie ne rencontre le sol, elles disparurent et se transformèrent en une cascade de flocons. Delwin n'avait fait que deviner l'épée du demi-orque à travers le brouillard et il ne put qu'espérer que le prochain coup du serviteur d'Iomédae ne trouverait pas, par un malheureux hasard, l'un de ses alliés.



Conditions 1 : vos persos ne voient pas à plus de 1.5 m (-> mêmes effets qu'une nappe de brouillard mais un coup de vent ne fera pas disparaître ceci et ce n'est pas magique). Ils peuvent donc se perdre de vue. Je vous laisse jouer la chose. Disons que des persos se suivant à la même init ne se perdent pas de vue.
Conditions 2 : toute la zone est de la neige profonde -> effets ici
Conditions 3 : Perception DD 5 + 1/3 m de distance pour entendre des paroles (si on n'est pas sourd !)
Conditions 4 : à l'intérieur des igloos les conditions de visibilités sont "normales", et la neige au sol n'est pas "profonde", donc le terrain est simplement difficile.

alentours du Bois Frontière, carte des Hautes Sentinelles, PJ